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| Lettre de l'Administrateur Air France-KLM

| Christian Magne

Représentant des salariés actionnaires PS et PNC

navigaction.com

N°335, lundi 23 avril 2012

La Revue de Presse du lundi...

> De nouvelles mesures de redressement inévitables pour Air France

PARIS (source Reuters) 19 avril - Le plan de redressement d'Air France-KLM est menacé par le niveau actuel des cours du pétrole, rapporte jeudi latribune.fr ajoutant que de nouvelles mesures de baisses de coûts et d'augmentation des recettes semblent inévitables pour maintenir les objectifs de réduction de la dette.

Selon le site internet, le plan de redressement du groupe annoncé en janvier se base sur un prix moyen du baril de Brent de 98 dollars. Or, ce dernier s'est négocié au-dessus de 120 dollars entre mi-février et mi-avril, clôturant mercredi à 117,97 dollars.

Constatant en décembre que l'estimation du baril à 98 dollars était imprudente, le groupe a prévu un matelas de 300 à 400 millions d'euros pour faire face à l'aléa carburant, précise latribune.fr soulignant que cela risque d'être insuffisant.

"C'est vrai que le carburant rend le plan tendu sur le volet des dépenses. Il va sûrement falloir trouver les moyens pour mieux tenir la réalisation des prévisions 2012", a indiqué une source informée à latribune.fr, citant une autre source expliquant qu'il est "hors de question" que le groupe n'atteigne pas les objectifs fixés dans le budget.

Air France n'a pas souhaité faire de commentaires. Air France-KLM s'est engagé début mars à stabiliser sa dette nette à 6,5 milliards d'euros cette année.

Mon commentaire : Le plan Transform 2015 comprend une marge pour aléas pendant les trois années de son développement. Mais dès son lancement, il doit faire face à l'explosion du cout du carburant. En réaction, plusieurs révisions des tarifs sont intervenues depuis le début de l'année, laissant espérer des recettes supérieures à celles prévues initialement. Si elles ne compensent pas l'augmentation du prix du pétrole, ou bien si le volume d'activité n'atteint pas celui prévu, (hausses tarifaires dans une conjoncture difficile), alors des mesures supplémentaires d'économies pourraient être prises.

> Air France-KLM booste ses services avec SkyPriority

(source prosdu tourisme) 16 avril - (...) un service prioritaire baptisé SkyPriority a été introduit dans les aéroports-hubs de Air France-KLM et de Skyteam. Il concerne tous les passagers Première, Affaires, Premium Voyageur, Alizé, Premium Affaires, Premium Eco, SkyTeam Elite Plus, passagers qui verront le logo SkyPriority affiché sur leur carte d’embarquement. Ces passagers disposeront d'une priorité à l'enregistrement à travers des enregistrements et des dépose-bagages dédiés, ainsi que d'un "accès plus rapide et privilégié aux contrôles de sûreté ainsi qu’aux formalités de douane". Enfin, l'embarquement à bord et la livraison des bagages seront aussi facilités.

En France, ces comptoirs spéciaux sont pour l'instant mis en place à Paris-CDG, Paris-Orly, Toulouse et Nice. A l'étranger, huit hubs et aéroports desservis par les compagnies de l'alliance proposent déjà SkyPriority (Amsterdam-Schiphol, Atlanta, Guangzhou, Londres-Heathrow, Nairobi, Shanghai, Taipei et Urumqi) tandis que "l’ensemble des escales desservies par Air France, KLM et les compagnies membres de SkyTeam" en disposeront courant 2012.

> Strasbourg résiste au TGV

(source les echos) 18 avril - Les collectivités alsaciennes ont décidé de prendre en charge financièrement une partie des taxes aéroportuaires pour relancer l'aéroport. Air France compte bien en profiter.

Air France vient de confirmer son engagement en faveur du développement de l'aéroport de Strasbourg-Entzheim. Lignes nouvelles vers Rome et Vienne, renforcement des liaisons régulières vers le hub d'Amsterdam, Toulouse et Nice avec une offre tarifaire concurrentielle aux low cost, retour aux lignes saisonnières vers Montpellier, Biarritz, Venise et la Corse... Cela fait cinq ans, depuis la mise en service de la ligne à grande vitesse Est-Européen, que la plate-forme n'avait pas enregistré ce genre d'annonces. L'objectif de 100.000 passagers nouveaux, annoncé par la direction régionale d'Air France pour l'année en cours devrait être dépassé. La compagnie espère même aller au-delà en 2013.

(...) Cette annonce fait suite à d'autres bonnes nouvelles pour l'aéroport, qui a déjà vu arriver trois compagnies low cost : Vueling, Aigle Azur et Volotea, la nouvelle venue dans le ciel européen. La raison de cette embellie ? La décision, prise conjointement par la communauté urbaine de Strasbourg, la région Alsace et le département du Bas-Rhin il y a quelques semaines, de prendre en charge financièrement une part des taxes aéroportuaires collectées sur chaque billet (...).

(...) D'ores et déjà, l'augmentation de la capacité de certains avions d'Air France corrélée à une baisse des tarifs a provoqué une hausse de 30 % des réservations. L'objectif du retour de l'aéroport à son niveau d'avant le TGV -2 millions de passagers -d'ici quatre ans devient donc crédible. La stratégie des collectivités serait alors couronnée de succès, sans craindre une remise en cause par Bruxelles, puisque la baisse, ici, profite à tous les passagers.

Iberia réduit la masse salariale des pilotes de 20%, en plein conflit social :

(source AFP) 17 avril - La compagnie espagnole Iberia a annoncé mardi qu'elle réduisait de 20% la masse salariale des pilotes, soit une économie de 62 millions d'euros par an, en plein conflit social avec les pilotes qui protestent contre la création de la filiale à bas coûts Iberia Express.

La compagnie affirme avoir pris des mesures "qui incluent une coupe des coûts salariaux des pilotes de 20%, chiffrée à 62 millions d'euros", selon un communiqué.

"Ce qui se passe c'est que la compagnie perd de l'argent et il y a un problème de coûts", a expliqué un porte-parole de la compagnie. Il a précisé que le salaire moyen brut annuel des pilotes était d'environ 200.000 euros.

Ces mesures "ne touchent que les pilotes, unique collège avec lequel, après deux années et demi de négociations, il n'a pas été possible de trouver un accord sur la convention collective", affirme la compagnie.

Les pilotes ont lancé une nouvelle série de journées de grève les lundis et vendredis depuis le 9 avril et jusqu'au 20 juillet pour dénoncer les conditions de création de l'Iberia Express.

Une première série de 12 journées de grève en décembre avait abouti à l'annulation d'environ un tiers des vols à chaque fois, coûtant environ 36 millions d'euros à la compagnie (...).

> Lufthansa réduit la valeur de Brussels Airlines

(source rtbf) 19 avril - Le groupe allemand Lufthansa a acté une réduction de valeur de 13 millions sur sa filiale Brussels Airlines en raison des mauvais résultats. Il ne lèvera pas l'option d'achat sur les 55% restants en 2012 (...).

La maison mère de la compagnie aérienne belge a été contrainte de déprécier la valeur de ses parts dans Brussels Airlines en raison des mauvais résultats et de la mauvaise conjoncture qui entoure le secteur aérien actuellement.

Elle a ainsi réduit la valeur des 45% acquis en 2009 de 13 millions d'euros.

"Nous ne lèverons pas l'option d'achat sur Brussels Airlines en 2012, car nous avons à gérer des dossiers difficiles comme la restructuration de la compagnie Austrian qui est en cours et la cession de BMI", a par ailleurs précisé (...) un porte-parole de Lufthansa.

Mon commentaire : En avril 2012, Lufthansa disposait d'une dernière option d'achat des actions de SN Brussels. Le renoncement  de la compagnie allemande démontre que le transport aérien européen traverse une passe difficile. Le cout très élevé du carburant n'épargne ni le groupe Lufthansa qui préfère rester prudent, ni SN Brussels. Chaque part de marché est âprement disputée et ces deux compagnies nous livrent une concurrence énergique sur les lignes africaines.

> Austrian Airlines (Lufthansa) décide un transfert vers sa filiale Tyrolean

 Vienne (source awp/afp) 20 avril - La compagnie aérienne autrichienne Austrian Airlines (AUA), filiale déficitaire de l'Allemand Lufthansa, a annoncé jeudi un transfert d'entreprise vers sa filiale régionale Tyrolean qui vise à économiser sur les coûts de personnel comme l'exige sa maison mère (...).

"Le conseil de surveillance d'Austrian Airlines a décidé aujourd'hui de procéder au transfert d'entreprise vers la filiale Tyrolean Airlines (...).

"Avec la décision prise aujourd'hui, Austrian Airlines se libère de charges structurelles du passé. Elle nous donne de plus une perspective d'avenir dans le secteur aérien, car nous allons devenir compétitifs", s'est félicité Jaan Albrecht, patron d'AUA cité dans le communiqué. Grâce à cette opération, la compagnie autrichienne va pouvoir aligner les conventions collectives de son personnel navigant sur celles de sa filiale régionale, 25% moins avantageuses (...).

Début mars, la direction d'AUA avait entamé des négociations pour revoir à la baisse les salaires et retraites fixés par la convention collective de l'entreprise, mais n'a pas réussi à trouver un accord avec son personnel navigant.

Le chef du comité d'entreprise du personnel navigant d'AUA, Karl Minhard, avait estimé à la fin mars à l'issue d'une réunion que près de 300 pilotes pourraient partir, soit la moitié du contingent de la compagnie aérienne. En 2011, Austrian Airlines n'a pas réussi comme espéré à sortir du rouge (...).

Mon commentaire : L'article est imprécis mais la décision parait d'une extrême sévérité pour les salariés si leurs conditions de rémunération et d'activité sont alignées sur celles de la filiale. La situation est comparable à ce qui s'est passé pour les salariés de l'ex compagnie Swissair, qui a repris les statuts des salariés de sa filiale Crossair, transformée ensuite en Swiss. On pense aussi aux salariés d'Alitalia, qui après la faillite ont été repris à des conditions minimales.

> Lufthansa touchée par la crise réduira ses coûts et pourrait même licencier

(source tourmag) 22 avril - (...) Lufthansa et Swiss vont devoir (...) faire des efforts. Dans une lettre envoyée aux employés, le CEO de Lufthansa (...) a laissé entendre qu’il y avait obligation à baisser les coûts d’un milliard d’euros, 900 millions étant portés par Lufthansa et 100 millions par Swiss.

Et il cite diverses possibilités d’économies : la suppression de la première classe sur certains vols longs courriers, le gel de la flotte à 700 appareils avec toutefois l'arrivée des appareils en commande remplaçant les machines plus âgées et plus gourmandes en carburant, l’arrêt de l’exploitation des lignes déficitaires, etc..

Certains services administratifs pourraient être externalisés. Les syndicats allemands craignent même une vague de licenciements - ce qui serait exceptionnel chez Lufthansa.

Ils en sauront davantage le 10 mai prochain lors d’une réunion paritaire où Lufthansa dévoilera le détail des mesures envisagées.

> British Airways : une amende liée aux surcharges carburant divisée par deux

(source tf1news) 19 avril - Le gendarme britannique de la concurrence a divisé par deux le montant d'une amende infligée à la compagnie British Airways, qui devra payer 58,5 millions de livres (71 millions d'euros) pour ses pratiques concernant les surcharges carburant.

La compagnie aérienne avait été condamnée à payer 121,5 millions de livres (147 millions d'euros) en 2007 pour s'être entendue sur la période 2004-2006 avec sa concurrente Virgin Atlantic Airways sur le montant de ces surcharges supportées par les passagers sur les vols long-courriers.

> Ryanair ne pourra plus offrir de protection sociale low-cost à son personnel

(source lexpansion.com) 18 avril - Les compagnies aériennes à bas coût ne pourront plus utiliser une lacune du droit européen pour fournir à leur personnel navigant une protection sociale au rabais, en vertu d'une législation approuvée mercredi par le Parlement européen. Cette réforme, largement approuvée par les eurodéputés réunis en session plénière à Strasbourg, entrera en vigueur dans quelques semaines. Elle mettra fin à des situations telles que celle des hôtesses, stewards et pilotes de la compagnie low-cost Ryanair basés à Charleroi en Belgique. Ceux-ci étaient jusqu'à présents inscrits à la sécurité sociale en Irlande, pays où cette entreprise a son siège.

Le texte approuvé mercredi crée la notion de "base d'affectation" des salariés, c'est-à-dire le lieu où ils commencent et terminent leur service. Si cette base est en Belgique, l'employeur sera désormais tenu de payer toutes les cotisations sociales dans ce pays, même dans le cadre d'un contrat de travail de droit irlandais. Conséquence : les hôtesses belges, résidant en Wallonie, ne seront plus obligées de composer avec l'assurance maladie irlandaise pour se faire rembourser une consultation médicale à Charleroi.

La nouvelle réglementation va mettre fin aux "chicaneries" commises par des entreprises "sans scrupule", qui leur permettaient de donner à leurs salariés "une couverture sociale minimale afin de réduire leurs coûts", a commenté l'élue écologiste britannique Jean Lambert.

Mon commentaire : Est-ce la fin d'une long feuilleton ? La déréglementation aérienne eu Europe avait fait émerger un phénomène nouveau : des compagnies installaient des bases en dehors de leur pays d'origine (tel Ryanair, easyJet ou Cityjet) tout en appliquant aux personnels de ces bases les cotisations sociales basses du pays du siège de ces compagnies. Cette pratique conforme au traité de Rome portait un sérieux préjudice aux compagnies locales ayant des cotisations  plus élevées. C'était le cas pour la France. Le gouvernement français avait instauré un décret, en 2006, obligeant les compagnies à cotiser en France en cas de base dans notre pays, mais les textes européens restaient en contradiction avec cette règle. Étape suivante : le droit européen autorisa ces cotisations conformes aux pays des bases locales. Enfin, dernier épisode, le droit européen les rend désormais obligatoire, ce qui assainit les règles de la concurrence.

> Marie-Joseph Malé va prendre la direction d'Air Austral

(source Challenges) 17 avril - (...) Dix jours tout juste après la démission du président de son directoire, Gérard Ethève, Air Austral semble déjà avoir trouvé son nouveau patron. Il s’agirait de Marie-Joseph Malé, qui, au sein d’Air France-KLM, a été le premier directeur général de l’alliance Skyteam. D’autres noms circulaient également depuis quelques jours : celui de Cédric Pastour, passé par Air Lib, XL Airways, et Air Tahiti Nui, et celui de Marc Rochet, le premier dirigeant de l’Avion (racheté depuis par British Airways et rebaptisé Openskies) aujourd'hui président d’Air Caraïbes.

La situation exacte d’Air Austral est encore mal connue (...)  l’asphyxie n’est pas très loin. Les pertes devraient s’élever à 30 millions d’euros pour l’exercice 2011-2012 (pour 300 millions d’euros de chiffre d’affaires), et se creusent encore. C’est si grave que, selon un membre du gouvernement, la compagnie a renoncé à ses deux A380, commandés fin 2009, et négocierait avec Airbus le remboursement des acomptes déjà versés (15 millions d’euros).

(...) Le gouvernement est absolument furieux d’une situation chaotique, qui explose à quelques jours des présidentielles. Car la compagnie est en partie publique : elle appartient à 46% à la société d’économie mixte Sematra, détenue en majorité par la Région (UMP) et le département (Droite sociale). Le nouveau président de la Région, Didier Robert, est également président du conseil de surveillance d’Air Austral (...).

Mon commentaire : Il est vrai que M.J. Malé quitte Air France pour diriger Air Austral. Toutes proportions gardées, les pertes d'Air Austral sont bien supérieures à celles d'Air France. La compagnie née à La Réunion a sans doute tardé à réagir et, selon la presse, sans des décisions de grande portée et une recapitalisation, asphyxiée par le prix actuel du pétrole, elle serait condamnée d'ici la fin de l'année 2012.

> Corsair traverse toujours une zone de turbulences

(source challenges.fr) 20 avril - La situation financière de Corsair International (Tui France) n'a cessé de se dégrader ces derniers mois et cette tendance va se poursuivre sous l'effet d'une baisse de la demande et du prix moyen des billets, selon un document interne (...) dont l'AFP a eu une copie.

"Après un premier trimestre déjà très en retard par rapport au plan de route, la situation de Corsair ne s'améliore pas en ce début de l'année, avec une chute de la demande inquiétante couplée à une baisse du prix moyen des billets", dans un contexte de "concurrence féroce", peut-on lire dans le document.

Et ce, au moment où le kérosène plombe plus que jamais les comptes de toutes les compagnies aériennes.

"Cela va être très difficile de rester en ligne avec le budget", a déclaré à l'AFP le PDG de la compagnie Pascal de Izaguirre, interrogé sur ce document.

 Prévisions inquiétantes sur mai et juin

"On est très pénalisé par le contexte électoral qui aggrave le contexte économique difficile. Mai et juin s'annoncent les deux mois les plus difficiles et particulièrement creux", a-t-il ajouté sans toutefois être en mesure de révéler des chiffres (...).

"Le résultat opérationnel cumulé d'octobre 2011 à janvier 2012 est en retard de 6,2 millions d'euros par rapport au budget. Et cette tendance se poursuit, malheureusement, sur les mois suivants en particulier mai et juin", ajoute le document.

Pour autant, Pascal de Izaguirre explique que, depuis la publication de ce document, des mesures ont été prises pour réduire fortement les capacités.

Un rapprochement avec Air Caraïbes ?

A la question "un rapprochement avec Air Caraïbes est-il envisageable?", Pascale de Izaguirre a déclaré à l'AFP : "Ce n'est pas exclu du tout, car on sait bien qu'une tendance de fond du transport aérien est la consolidation, ce sont les alliances, les coopérations de tous ordres" (...).

Mon commentaire :  La cherté du pétrole frappe durement les compagnies et plus particulièrement les plus fragiles.

A noter : le mois de mai, annoncé difficile pour Corsair, le sera aussi pour Air France, du fait du positionnement des jours fériés, peu avantageux pour le trafic affaires.

> US Airways : accord en vue d'une fusion avec American Airlines

(source lesffaires.com) 20 avril - La compagnie aérienne américaine US Airways, intéressée par un rachat d'American Airlines, a passé des accords avec trois syndicats d'employés de sa concurrente en faillite sur les conditions salariales au cas où ce projet aboutirait.

(...) Le PDG d'US Airways Doug Parker dit vendredi que son groupe a signé des accords "avec les trois syndicats qui représentent près de 55 000 employés d'American Airlines", à savoir l'association de pilotes APA, l'association des personnels de bord (APFA et le syndicat des personnels de sol TWU.

Ces trois syndicats "soutiennent le projet d'une fusion US Airways-American Airlines et ont accepté les termes qui mèneraient les négociations collectives pour les employés du groupe né de cette fusion", a ajouté M. Parker.

Le patron d'US Airways souligne que cet accord ne "signifie pas que nous avons accepté de fusionner avec American Airlines". Pour que ce projet aboutisse, "beaucoup de choses doivent encore se produire y compris l'obtention du soutien des créanciers d'AMR", la maison mère d'American Airlines, a-t-il ajouté.

(...) US Airways est intéressée par un rachat d'AMR mais le PDG de la compagnie en faillite, Tom Horton, a déclaré le mois dernier qu'il ne souhaitait pas s'engager dans une fusion pendant le dépôt de bilan, même si un rapprochement pourrait être souhaitable une fois l'entreprise restructurée.

Or la direction d'AMR, qui veut supprimer 13 000 emplois, a demandé au tribunal des faillites de pouvoir rejeter les accords salariaux signés avec les syndicats, jugeant le niveau des salaires à American Airlines trop élevé (...).

> Inde : Jet Airways plonge aussi

(source skywatchers) 18 avril - Alors que Kingfisher doit diviser par deux ses opérations, Jet Airways se retrouve également endettée auprès de plusieurs créanciers tels que l’aéroport de Bangalore (de 3,3 millions d’euros).

Le secteur aérien en Inde est tout à fait morose en ce moment (...),  la hausse du carburant et la dépréciation de la roupie indienne font souffrir tout le secteur. Air India, compagnie nationale, a dû repousser de deux ans la livraison de 3 Boeing 777-300ER pour cause de manque de liquidités, alors qu’il y a quelques mois seulement elle se faisait refuser son accès à la Star Alliance, encore une fois pour des raisons financières (...).

La presse boursière

> Air France-KLM : plus de 100.000 actionnaires individuels recensés

(Boursier.com) 20 avril - D'après une analyse du TPI (titres au porteur identifiable) réalisée au 31 décembre 2011 et identifiant 96,9% du capital, Air France KLM était détenu à hauteur de 69,8% par des intérêts français (65,2% au 31 mars 2011) et à plus de 75% par des institutions européennes, comme au 31 mars 2011.

118.372 actionnaires ont été recensés dont 102.223 actionnaires individuels représentant 21,5% du capital contre 53% pour les institutionnels. Les principaux pays européens sont les Pays-Bas (5,5%), la Grande-Bretagne (2%), la Norvège (1,2%), la Suisse (0,9%) et l'Allemagne (0,6%). Les institutions nord américaines détiennent 11,6% du capital (11,8% au 31 mars 2011).

Mon commentaire : Le nombre d'actionnaires individuels n'a cessé de baisser depuis l'ouverture du capital d'Air France en 1999. Ils étaient 2 400 000 à ce moment (mais chacun n'avait pu souscrire que 10 actions), en 2003 ils étaient encore 700 000. Ils ne sont plus que 102 000 aujourd'hui.

Fin de la Revue de Presse

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Mon commentaire sur l'évolution du cours de l'action Air France-KLM

Clôture de l'action Air France-KLM à 3,289 €, son plus bas cours historique, le lundi 23 avril. Le ralentissement de la croissance mondiale affecte les actions des entreprises cycliques, telle la nôtre. Les actions des compagnies aériennes ont enregistré des baisses importantes, tout particulièrement l'action AF-KL. Dans la période actuelle, notre compagnie est jugée plus fragile que ses concurrentes Lufthansa group ou IAG (BA/IB).

Le cours actuel, est anormalement bas, conduisant à une valorisation de la compagnie équivalente au prix de quelques uns de ses avions. Pourtant, ce cours aberrant pourrait rester assez bas tant que l'économie restera atone et que les résultats d'Air France-KLM ne s'amélioreront pas.

La moyenne des objectifs de cours (consensus) des principaux analystes pour l'action AFKL est de 5,54 €. Les déséquilibres budgétaires de nombreux états font peser une menace sur la reprise et sur le cours des actions. Le baril Brent (mer du nord) reste au niveau très élevé de 118 $.

Ces informations indicatives ne constituent en aucune manière une incitation à vendre ou une sollicitation à acheter des actions Air France-KLM.

Vous pouvez réagir à cette revue de presse ou bien me communiquer toute information ou réflexion me permettant de mieux conduire ma fonction d'administrateur du groupe Air France-KLM.

Vous pouvez aussi me poser, par retour, toute question relative au groupe Air France-KLM ou à l'actionnariat salarié...

A bientôt.

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| Christian Magne

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