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| Lettre de l'Administrateur Air France-KLM

| Christian Magne

Représentant des salariés actionnaires PS et PNC

navigaction.com

N°340, lundi 21 mai 2012

La Revue de Presse du lundi...

> Air France : Le gouvernement se dit attentif à l'emploi

PARIS, 25 mai (source Reuters) - Le nouveau ministre délégué aux Transports, Frédéric Cuvillier, a déclaré lors d'un entretien avec le PDG d'Air France que le gouvernement serait particulièrement attentif à ce que le plan de redressement de la compagnie aérienne ne se traduise pas par des licenciements secs.

"Lors de cet entretien, le ministre a souligné qu'il serait particulièrement attentif tout au long des mois à venir à ce que la compagnie qui compte 53.000 salariés puisse se donner les moyens de son redressement, en écartant tout plan prévoyant des départs non volontaires", a précisé le ministère dans un communiqué publié vendredi.

"Prenant acte de l'engagement de la compagnie de ne pas prévoir de départs contraints, le ministre a souhaité qu'une information complète de l'évolution de la situation d'Air France et de ses salariés soit donnée par l'entreprise au gouvernement", a-t-il ajouté.

Air France a présenté jeudi un plan de réorganisation de ses activités court et moyen-courriers qui prévoit en particulier la création d'un pôle régional regroupant trois compagnies existantes et la montée en puissance de la compagnie "low cost" Transavia.

La compagnie française (..) veut également ouvrir de nouvelles lignes long-courriers et améliorer la qualité de son service sur ce segment (...).

Le PDG d'Air France, Alexandre de Juniac, a réaffirmé (...) sa volonté d'éviter des licenciements secs.

> Air France: la prime de l'ancien patron imposée dans l'intérêt du groupe, selon la direction

La direction d'Air France-KLM assure que la prime de non-concurrence de 400.000 euros versée à l'ancien dirigeant Pierre-Henri Gourgeon, et déplorée par un syndicat, lui avait été imposée dans l'intérêt du groupe. "Lors du changement de gouvernance en octobre dernier, le conseil d'administration d'Air France-KLM, sur proposition du comité de rémunération, a décidé d'imposer à Pierre-Henri Gourgeon un engagement de non concurrence pour une période de trois ans", explique un porte-parole dans une mise au point écrite.

"En contrepartie de cet engagement, le conseil d'administration du 17 octobre 2011 a décidé d'allouer à Pierre-Henri Gourgeon une indemnité d'un montant de 400.000 euros, soumise au régime de droit commun des conventions réglementées prévu aux articles L. 225-38 et suivants du Code de commerce", ajoute-t-il.

Il souligne que "ceci a été fait dans l'intérêt du groupe". Il ajoute que cette résolution soumise au vote des actionnaires le 31 mai prochain est "une ratification d'ordre technique de ce versement d'ores et déjà décidé et effectué il y a plusieurs mois".

(...) Le syndicat Unsa aérien d'Air France s'est élevé jeudi contre ce projet de résolution devant être soumis au vote et prévoyant une prime de "non-concurrence" de 400.000 euros pour l'ancien directeur général. Le porte-parole du groupe relève que ces éléments ont été "à l'époque (c'est-à-dire il y a 7 mois) immédiatement portés à la connaissance du conseil d'administration d'Air France, lequel compte 6 représentants de salariés".

Cette prime est connue depuis longtemps et fait partie d'une indemnité de départ dont le montant total s'élève à 1,4 million d'euros, souligne-t-on dans l'entourage de Pierre-Henri Gourgeon. "Cette clause a véritablement été prise dans l'intérêt du groupe", poursuit-on, soulignant que Pierre-Henri Gourgeon avait depuis son départ "déjà décliné deux propositions de travail" en raison de cette clause.

La convention ayant été conclue en complète transparence et dans l'intérêt du groupe, si l'Assemblée générale venait à désapprouver cette clause la semaine prochaine, cela ne changerait rien. "Il s'agit plus d'une ratification que d'une décision", a expliqué l'entourage de l'ancien dirigeant.

Une source interne au groupe Air France-KLM a souligné que la direction de la compagnie française n'était "pas dupe de l'exploitation d'une polémique qui intervient dans un contexte de transformation de la maison". Parmi les six représentants des salariés, il y a un représentant de l'Unsa qui était donc parfaitement au courant de cette clause, a-t-il fait valoir.

Il souligne que sans cette clause, Pierre-Henri Gourgeon aurait très bien pu accepter un travail chez un concurrent du Golfe comme ce fut le cas de l'ancien PDG de Qantas parti chez Etihad.

Mon commentaire : La rémunération des hauts dirigeants de société est toujours en débat. Les 400 000 € de clause de non-concurrence de notre ex-directeur général irritent plus d'une personne. Cette somme a été approuvée par un conseil d'administration Air France-KLM en octobre 2011, puis versée. Il ne s'agit donc pas, dans le cadre de cette assemblée générale, de "décider" de cette indemnité, mais de prendre acte de celle-ci. Le procédé peut sembler contraire à la logique, mais il est conforme au droit des sociétés : faire voter une résolution par les actionnaires pour en prendre acte est nécessaire car cette indemnité est une "convention" liant deux parties. Dans ce cadre, PH Gourgeon prend un engagement de ne pas mettre son expérience et son savoir au service d'une compagnie concurrente. Seul un juge pourrait faire annuler cette convention si, par exemple, le droit n'avait pas été respecté. Dans le cas où les actionnaires désapprouveraient cette résolution, le vote sera sans conséquence pour P.H. Gourgeon. Le vote négatif permettrait seulement aux actionnaires de faire connaitre leur désapprobation au management du groupe.

Je m'étais, en octobre, opposé aux multiples sommes proposées (indemnité de départ, indemnité de non-concurrence, calcul de la part variable au titre de 2011), non pas dans leur principe, mais dans leurs montants. Je les juge excessifs, d'une façon générale. Mon vote de désapprobation est constant depuis plusieurs années au sein du conseil concernant la rémunération de nos dirigeants. En conséquence de quoi je voterai contre cette résolution lors de l'assemblée générale du 31 mai.

> Parisot : la prime de l'ancien DG d'Air France non conforme au code du Medef

(source leparisien) 27 mai - La prime de non-concurrence de 400 000 euros versée à l'ancien directeur général d'Air France-KLM Pierre-Henri Gourgeon, n'est «pas conforme à l'esprit du code éthique» du Medef, a indiqué dimanche la patronne de l'organisation patronale Laurence Parisot. Dans le code du Medef et de l'Association française des entreprises privées (Afep), «il est écrit très précisément que, quand une entreprise est en situation d'échec, en situation de difficulté, le dirigeant qui quitte l'entreprise ne doit pas recevoir, sous quelque forme que ce soit, de "golden parachute"» (une prime de départ importante), a expliqué Laurence Parisot. «Là, on a l'impression qu'on est dans le "golden parachute" déguisé», a-t-elle estimé (...)

«Mais si notre code est un guide de bons principes, nous ne devons pas être le juge d'application de ce code. Le seul juge, ce doit être l'actionnaire», en particulier l'Etat, qui possède 15% du capital de la compagnie.

(...) «L'Etat quand il est actionnaire, ou les actionnaires en général, sont les seuls à être en capacité d'évaluer véritablement la situation de l'entreprise, la performance de l'entreprise, et la situation du dirigeant au regard de cette performance», a-t-elle poursuivi.

Mon commentaire : L'incompréhension perdure autour de cette indemnité de non-concurrence, mais aussi de la prime de départ de notre ancien DG. C'est principalement parce que beaucoup déduisent que le départ de PH Gourgeon est dû aux mauvais résultats d'Air France (ou d'Air France-KLM) en s'étonnant d'ailleurs, que notre ex-DG ait pu être reconduit en assemblée générale quelques semaines plus tôt. En fait, la démission de PH Gourgeon est liée à des raisons autres que les résultats d'Air France.

> Brit Air : Marc Lamidey lâche les commandes

(source letelegramme.com) 22 mai - Alors que la maison-mère Air France peaufine son plan d'austérité, la filiale bretonne Brit Air prépare sa réorganisation. Son P-DG Marc Lamidey abandonne ses fonctions exécutives.

La réorganisation se prépare chez Brit Air. On a appris (...) que Marc Lamidey, 63 ans, président-directeur général de Brit Air depuis 2001 avait démissionné le 4mai dernier de son mandat de directeur général exécutif de la compagnie aérienne morlaisienne, filiale d'Air France. La direction générale de Brit Air est désormais confiée à Alain Huberdeau, qui était directeur général délégué.

(...) Marc Lamidey explique que cette décision a été prise «dans l'unique but de participer à la définition urgente du pôle régional». Dans le cadre de son plan de restructuration, Air france a annoncé en effet en avril dernier le regroupement au sein d'un «pôle régional» des filiales Brit Air, Regional Airlines et Cityjet. Ce pole régional devrait prendre la forme d'une holding (...).

«... Nous allons continuer à travailler de la même manière», a indiqué Marc Lamidey précisant qu'il restait président du conseil d'administration de Brit Air ainsi que du centre de formation Icare, basé à Morlaix (29). Quelle forme revêtira cette holding, quelles en seront les modalités, où sera-t-elle basée? Autant de questions qui restent en suspens. Concernant la personne qui en prendra les rênes, le nom de Lionel Guérin est régulièrement avancé. Lionel Guérin est président d'Airlinair, détenue à 39% par Brit Air; de Transavia ainsi que de la Fédération nationale de l'Aviation marchande (FNAM).

Mon commentaire : Accompagné de quelques administrateurs salariés d'Air France, j'ai rencontré Marc Lamidey et Alain Huberdeau. Ils nous ont exposé la situation de Britair, qui va en s'améliorant avec l'arrivée progressive des CRJ 1000.

> Air Austral augmente ses tarifs

(source airjournal) 23 mai - En grande difficulté financière, la compagnie aérienne réunionnaise a décidé d’augmenter ses tarifs sur ses vols à destination de la métropole à partir du 1er juin 2012. Après l’annonce de fermeture de lignes et de réduction de sa flotte, Air Austral s’attaque maintenant à sa grille tarifaire pour ses vols entre l’Océan Indien et la France, des lignes sur lesquelles elle est notamment en concurrence avec Air France et Corsair International (ex-Corsairfly). Dès le 1er juin, un aller retour en classe club (première classe) coûtera 80 euros plus cher, 40 euros de plus en classe économique et confort, soit un billet à 874,11 euros minimum.

Rappelons que la nouvelle direction d’Air Austral a annoncé la semaine dernière les grandes lignes de son plan de restructuration pour faire face à ses dettes qui s’élèvent à 52 millions d’euros pour l’année 2011-2012. Elle a entre autre décidé de supprimer ses liaisons avec les villes de province (Bordeaux, Lyon, Nantes, Marseille et Toulouse) dès novembre. En contrepartie, elle renforcera ses fréquences sur Paris et compte développer un partenariat avec TGVair.

Mon commentaire : Cette augmentation des tarifs d'Air Austral nous permettra peut-être d'améliorer l'équilibre financier de notre desserte de La Réunion.

> Lufthansa lance ses nouvelles classes en A330

(source airjournal) 26 mai - La compagnie aérienne Lufthansa a inauguré commercialement l’Airbus A330-300 équipé des nouvelles Première et classe Affaires, lors d’un vol entre Munich et Washington. (...) La classe Affaires (48 places) propose un aménagement en 2+2 en V, des sièges orientés l’un vers l’autre et se transformant en lits de 1,98 mètre de long, des écrans vidéo de 15 pouces, et bien sûr l’accès à internet en haut débit proposé par FlyNet comme dans le reste de l’appareil.

Lufthansa s’est inspiré de la Première déjà présente dans l’Airbus A380 pour aménager son nouvel A330 : huit sièges-lits de 2 mètres, écran de 17 pouces, large tablette, isolation sonore, grande salle de bain…

En comptant 161 passagers de classe Economie, l’A330-300 ainsi aménagé peut accueillir 217 passagers. Deux autres appareils sont attendus d’ici la fin de l’année.

Mon commentaire : La concurrence exacerbée conduit à d'incessantes améliorations des aménagements cabine et du confort du passager. Dans cette veine, l'accès Internet à bord s'annonce incontournable.

> Ryanair : les bas prix font les hauts profits

(source liberation) 21 mai - Michael O’Leary, le patron de Ryanair, numéro 1 européen des compagnies low-cost, semble ignorer la crise. Alors qu’Air France pourrait supprimer des milliers de postes, que Lufthansa, British Airways et Iberia affichent un début d’année déficitaire, et que même Emirates a vu ses bénéfices fortement reculer en 2011, son groupe signe une nouvelle année record.

Malgré l’augmentation du prix du carburant, la compagnie irlandaise a enregistré un bénéfice net de 503 millions d’euros sur l’exercice...

> Qantas Airways se coupe en deux

(source airjournal) 22 mai - La compagnie aérienne Qantas Airways a décidé de séparer ses opérations internationales et domestiques en deux entités gérées de façons distinctes, même si le PDG James Joyce restera à la tête de l’ensemble. Après avoir annoncé 500 suppressions d’emplois dans la maintenance, la compagnie nationale australienne continue son plan de restructuration, avec l’annonce le 22 mai 2012 que l’activité long-courrier sera désormais gérée séparément.

Les lourdes pertes du long-courrier, en partie dues au cours du pétrole ainsi qu’à la concurrence accrue des Emirates Airlines, Qatar Airways et autres Etihad Airways, avait déjà conduit Qantas Airways à supprimer un certain nombre de routes et 1500 emplois, dans l’espoir de retourner à l’équilibre d’ici 2014. Il s’agit aussi pour la compagnie de l’alliance Oneworld de protéger une activité domestique florissante mais menacée par l’essor de Virgin Australia – sa filiale low cost Jetstar Airways perd d’ailleurs dans le même temps son PDG Bruce Buchanan.

La séparation ne devrait avoir aucun impact sur les passagers : il s’agit essentiellement d’un geste financier à l’intention des marchés et des actionnaires, même si les employés craignent toujours de nouvelles annonces de licenciements.

Fin de la Revue de Presse

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Mon commentaire sur l'évolution du cours de l'action Air France-KLM

Clôture de l'action Air France-KLM à 3,435 €, le vendredi 25 mai. Le ralentissement de la croissance mondiale affecte les actions des entreprises cycliques, telle la nôtre. Les actions des compagnies aériennes ont enregistré des baisses importantes, tout particulièrement l'action AF-KL. Dans la période actuelle, notre compagnie est jugée plus fragile que ses concurrentes Lufthansa group ou IAG (BA/IB).

Le cours actuel, est anormalement bas, conduisant à une valorisation de la compagnie équivalente au prix de quelques uns de ses avions. Pourtant, ce cours aberrant pourrait rester assez bas tant que l'économie restera atone et que les résultats d'Air France-KLM ne s'amélioreront pas.

La moyenne des objectifs de cours (consensus) des principaux analystes pour l'action AFKL descend à 5,29 €. Les déséquilibres budgétaires de nombreux états font peser une menace sur la reprise et sur le cours des actions. Le baril Brent (mer du nord) à 107$, en repli depuis quelques semaines, mais la baisse récente de l'euro compense une partie de la baisse du pétrole.

Ces informations indicatives ne constituent en aucune manière une incitation à vendre ou une sollicitation à acheter des actions Air France-KLM.

Vous pouvez réagir à cette revue de presse ou bien me communiquer toute information ou réflexion me permettant de mieux conduire ma fonction d'administrateur du groupe Air France-KLM.

Vous pouvez aussi me poser, par retour, toute question relative au groupe Air France-KLM ou à l'actionnariat salarié...

A bientôt.

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| Christian Magne

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