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| Lettre de l'Administrateur Air France-KLM | |
| Christian Magne Représentant des salariés actionnaires PS et PNC |
N°343, lundi 18 juin 2012 La Revue de Presse du lundi... > Air France-KLM et Etihad planchent sur une co-entreprise (source lesechos) 12 juin - La compagnie aérienne franco-néerlandaise Air France-KLM mène des discussions « sérieuses » avec la compagnie nationale des Émirats arabes unis Etihad Airways en vue de la formation d'une co-entreprise, a-t-on appris mardi auprès de KLM. « Il s'agit de discussions sérieuses afin de déterminer la meilleure manière dont les deux sociétés peuvent collaborer, et ce qui est discuté en ce moment, c'est une co-entreprise », a déclaré à Joost Ruentol, un porte-parole de la compagnie aérienne KLM, branche néerlandaise d'Air France-KLM. « Une entrée de Etihad au capital d'Air France-KLM, telle qu'elle a été annoncée dans les médias dernièrement, n'est pas à l'ordre du jour », a ajouté M. Ruentol. Air France-KLM avait récemment répété à plusieurs reprises son souhait de conclure une alliance commerciale et non capitalistique avec Etihad Airways. « Si on ne peut pas les battre, il faut se joindre à eux », a déclaré le directeur exécutif de KLM, Peter Hartman, cité mardi sur internet par le quotidien économique néerlandais Het Financieele Dagblad. La compagnie aérienne franco-néerlandaise cherche de la sorte à concurrencer la compagnie Emirates et à profiter des avantages dont bénéficient les compagnies aériennes arabes pour l'achat de carburant, selon le quotidien. Le quotidien populaire néerlandais De Telegraaf avait affirmé le 6 juin qu'Etihad Airways était intéressée par une prise de participation dans Air France-KLM et discutait de cela avec la compagnie franco-néerlandaise. Etihad a récemment multiplié les acquisitions, portant sa part dans Air Berlin à près de 30% et achetant près de 3% d'Aer Lingus. Elle a également porté à 4,99% sa participation dans Virgin Australia, dont elle veut à terme détenir 10%. Mon commentaire : Si Air France-KLM a décliné la proposition d'Etihad de participer à son capital, cela n'exclut pas un éventuel partenariat autour de la desserte de la zone des pays du golfe. Une co-entreprise (joint-venture) est une des options possibles. Air France-KLM en a déjà développé plusieurs, dont une avec Alitalia et Delta, ou bien encore avec China Southern. > Air France-KLM récompensé pour son service « AF Connect » (source zonebourse) 14 juin - Air France-KLM a gagné le Trophée de l'Innovation catégorie Service Clients, décerné par L'Echo Touristique, pour son service exclusif « Af Connect ». Véritable atout concurrentiel, le service « AF connect », permet à tous les clients d'être informé tout au long de leur voyage en cas d'une annulation de vol, de retard, de changement de porte d'embarquement ou, après le décollage, de la livraison différée de leurs bagages. Totalement gratuit, le service est disponible en 10 langues : français, anglais, allemand, italien, espagnol, néerlandais, portugais brésilien, roumain, chinois simplifié, chinois traditionnel et très bientôt en russe, coréen et japonais. Pour bénéficier de ce service, les clients, au moment de la réservation, doivent simplement communiquer leurs contacts (email, numéro de téléphone, portable,…). Dès J-7, ils sont avertis en cas de changements les affectant et peuvent ainsi organiser au mieux leur voyage. Lancé depuis un an, le service est très apprécié des clients et plus de 7 millions de messages ont déjà été envoyés. Mon commentaire : Le monde du "digital" va profondément changer la relation entre les compagnies et leurs clients. Pour assurer notre avenir, il importera d'être constamment au meilleur niveau et à la pointe de l'innovation. > Air France à la recherche d'investisseurs pour sa filiale Cityjet
(source latribune) 15 juin - Selon nos informations, la direction de Cityjet, filiale régionale irlandaise d'Air France, a mandaté un organisme financier irlandais pour rechercher des investisseurs. Pour la direction "toutes les options sont ouvertes, et tout autre commentaire serait prématuré". Alors qu'Air France regroupe ses compagnies régionales françaises Regional, Britair, Airlinair, l'avenir de la compagnie régionale irlandaise Cityjet (...), filiale à 100% d'Air France reste très flou. Si une réflexion stratégique sur le positionnement de cette compagnie est en cours dans le groupe, la direction de Cityjet a, selon nos informations, mandaté un organisme financier irlandais pour rechercher des investisseurs. Ceci pour une ouverture du capital de Cityjet, voire d'une vente. « Toutes les options sont ouvertes, explique un porte-parole d'Air France. Tout autre commentaire serait prématuré ». Selon certaines sources, l'idée première d'Air France serait de faire entrer des investisseurs dans Cityjet pour lui permettre d'assurer son développement de manière autonome par rapport à Air France. Un peu à la manière du pôle régional français dans lequel Air France entend, à terme, ouvrir le capital pour assurer le développement. Dans ce schéma, Cityjet continuerait d'avoir une activité pour le compte d'Air France (affrètements) et se développerait en propre sous sa propre marque au Royaume-Uni. Néanmoins, selon certaines sources, une vente totale de Cityjet, n'est pas exclue si une opportunité se présentait. « Encore faut-il trouver des investisseurs", explique un observateur. Au regard de la conjoncture, c'est compliqué ». Pour autant, dans les deux cas, Air France devra restructurer l'entreprise au préalable, selon des experts. Malgré de gros efforts, Cityjet perdrait encore de l'argent. En fait, tout pourrait dépendre de ce que les éventuels investisseurs attendent d'Air France. Leurs intentions pourraient aider Air France à réorienter sa stratégie concernant Cityjet. Victime d'une erreur stratégique d'Air France Considérée il y a encore quelques années comme le bras armé d'Air France contre les low-cost puis contre British Airways, cette compagnie à bas coûts (en raison notamment de la faiblesse du coût du travail irlandais) est victime d'une erreur stratégique d'Air France selon des experts. Celle d'avoir pu penser développer sur les terres de British Airways une filiale basée au London City Airport, à deux pas de la City, desservant les principales villes financières d'Europe. Rachat d'une partie de la flotte de Northwest, acquisition de la belge VLM pour disposer de créneaux horaires à London City Airport afin d'y créer un mini-hub d'affaires : malgré ces investissements, Air France n'a jamais pu développer une force de vente suffisante outre-Manche pour faire de l'ombre à British Airways. Le constat fut le même pour expliquer l'échec du Londres-Los Angeles, fermé en octobre 2008, peu de temps après son ouverture. Certes, la crise financière à partir de 2008 et la chute du trafic affaires qui en suivit (et qui n'est pas reparti depuis en termes de niveau de prix) n'a pas facilité les affaires de Cityjet. Le climat est très tendu au sein de la compagnie (...). > Brit Air : Alexandre de Juniac, le PDG d’Air France, en visite à Morlaix (source Ouest France) 18 juin - Ce lundi, à 9 heures, le PDG d’Air France, Alexandre de Juniac est arrivé dans les locaux de la filiale morlaisienne, Brit Air. Il était accompagné de Lionel Guérin, PDG de Transavia et d’Airlinair, en charge de l’étude du projet régional. Durant la matinée, ils doivent rencontrer le comité de direction, puis visiter les locaux et rencontrer les équipes du siège, d’Icare (le centre de formation aéronautique créé par Britair en 1991), le CCO (centre des opérations à partir duquel sont gérés les vols), et les hangars de maintenance. Les représentants des organisations syndicales auront également un temps d’échange avec eux, en fin de matinée (...). > Brit Air conservera son siège social à Morlaix (source Ouest France) 15 juin - « Regional, Brit Air et Airlinair conserveront leurs sièges sociaux », indique Jean-Yves Grosse, président de Regional. Le président de Regional veut rassurer les personnels, inquiets après l'annonce d'un projet de regroupement de trois filiales d'Air France : Regional (300 salariés au siège à Nantes), Brit Air (400 à Morlaix) et Airlinair (100 à Rungis). (...) « La situation économique est difficile. Nous comprenons que les salariés attendent des réponses. Les trois entreprises demeureront. Il reste à définir les modalités d'une coordination étroite entre elles. On en saura plus fin juin. » Le président de Regional souligne qu'« Air France continuera à faire appel à son pôle régional pour desservir les villes moyennes européennes et les régions françaises. Un pôle qui dispose d'avions adaptés, plus petits que ceux d'Air France » (...).
Mon commentaire :
Les salariés des filiales du
groupe Air France ont les mêmes inquiétudes que ceux d'Air France, de
plus ils se demandent si leur rattachement à notre groupe perdurera. D'où cette visite à Britair, laquelle suit une
visite équivalente, tenue vendredi à Régional.
> Lufthansa : légère
augmentation du trafic passagers en mai
Francfort (source awp/afp) 12 juin - Le trafic passagers du
groupe aérien Lufthansa a légèrement augmenté de 0,3% en mai
sur un an, et encore plus faiblement (+0,1%) pour la seule marque
Lufthansa, selon des chiffres publiés mardi. Le groupe a transporté 9,2
millions de passagers le mois dernier, dont 6,7 millions ont voyagé à
bord des avions de la maison mère allemande. Le trafic passagers a
augmenté dans toutes les régions du globe, sauf dans la zone
Asie-Pacifique (-2,3%).
Le taux de remplissage des appareils a légèrement reculé, de 0,1 point
de pourcentage pour le groupe (77,9%) et de 0,8 point pour la marque
Lufthansa (77,4%), poursuit le communiqué.
Lufthansa Cargo a continué d'enregistrer un fort reflux de son activité,
conséquence du ralentissement de l'économie mondiale. La
division fret a transporté 144 000 tonnes de marchandises en
mai, en recul de 12,3% sur un an. Sur les cinq
premiers mois de l'année son activité a baissé de 10,2%.
Mon commentaire :
Exprimé en PKT, le trafic du groupe
Lufthansa a progressé de +0,9%, à comparer à -0,2% pour Air France-KLM
et aux +3,6% d'IAG. La chute du trafic cargo du groupe Lufthansa (-7,7%
en TKT) est importante et peu rassurante, quant à une perspective de
reprise du fret aérien dans les mois qui viennent.
> Jet Airways en
négociation avec Skyteam ET Star Alliance
(source déplacements pros) 17 juin - En début d’année, les choix
commerciaux de Jet Airways laissaient deviner que la compagnie indienne
- déjà en discussion avec SkyTeam – se rapprochait également de Star
Alliance. Son patron, Naresh Goyal, a confirmé à l’agence de presse
indienne PTI, lors du sommet IATA de Pékin , qu'il était effectivement
en négociations avec les deux alliances aériennes.
Pour l'heure, le Président de Jet Airways n’a pas voulu indiquer pour
qui son cœur (ou plutôt porte-monnaie)penchait. La première compagnie
aérienne privée indienne est en meilleure santé que ses concurrentes Air
India et KingFisher et peut faire valoir bien des atouts avec ses lignes
internationales mais également un excellent réseau domestique. Naresh
Goyal a également profité du congrès annuel de Iata de la semaine
dernière pour indiquer que sa compagnie souhaitait développer ses
activités internationales avec des destinations «viables
économiquement». «Nous voulons aller vers quelques villes en Europe et
nous regardons vers des destinations qui feront de l’argent comme Paris,
Munich et Francfort, pour en nommer quelques-unes», a-t-il précisé. Avec
son programme de vol actuel, le transporteur indien est présent dans
l’UE via ses liaisons au départ de Bruxelles, Milan et Londres.
Mon commentaire :
> EasyJet teste l'attribution de sièges au départ de Roissy (source businesstravel) 14 juin - Trois questions à François Bacchetta, directeur France d’EasyJet BusinessTravel.fr/Business Traveller France : le projet d’attribution des sièges est une grande nouveauté pour Easyjet. Quand cette offre sera-t-elle disponible pour les passagers français ? François Bacchetta, directeur général France d’EasyJet : depuis le mois de mai, 2/3 des lignes britanniques et vers le sud de l’Europe proposent l’attribution de siège. En France, nous testons ce service d'attribution de sièges depuis mai pour nos vols au départ de Roissy vers Luton, Malaga, Glasgow et Marrakech. Ce test devrait durer jusqu’à l’automne 2012 et pourra alors être étendu ou pas en fonction des résultats (...). C’est un challenge opérationnel au sol : sans siège assigné, les passagers se précipitaient dans l’avion, ce qui permettait d'optimiser le temps d'escale. L’assignation des sièges pourrait inciter les passagers à prendre leur temps alors que pour nous le temps de rotation des avions est crucial ! Nous proposons également d’autres services pour améliorer le service de nos passagers comme le Fast Track disponible à Orly et Roissy depuis mai également: Fast Trak permet aux passagers ayant acheté le service Speedy Boarding ou titulaires de la carte EasyJet Plus de passer les contrôles de sécurité plus rapidement à l’embarquement. BusinessTravel.fr/Business Traveller : après Toulouse et Nice, une prochaine base à Bordeaux est-elle prévue ? François Bacchetta : elle est dans notre logique de développement, mais l’on ne l’ouvrira sûrement pas en 2012. Nice et Toulouse vont être des relais de croissance importants en France : nous prévoyons 250 000 passagers additionnels dans chaque base cette année (ndlr : l'aéroport de Nice vient d'annoncer qu'Easyjet a transporté 962 341 passagers durant les 5 premiers mois de l'année 2011 à Nice soit presque autant que les 1,124 millions de passagers d'Air France), mais rien ne nous a été épargné. Quand nous avons ouvert notre base de Lyon, on a essayé de nous torpiller. Pourtant grâce à nous, les voyageurs français de province vont pouvoir bénéficier de nouvelles liaisons transversales : ces bases additionnelles à Nice et Toulouse représentent pour nous un investissement de 30 millions d’euros ! (...) BusinessTravel.fr/Business Traveller : Les voyageurs d’affaires sont-ils toujours un axe fort de développement ? François Bacchetta : bien sûr ! 21% de nos clients sont des voyageurs d’affaires et cela continue de progresser gentiment. EasyJet essaye de se rapprocher des standards de la profession notamment avec le service Fast Track dont nous avons parlé et l’assignation de sièges. Et puis nous avons lancé le billet flexible, on a signé un accord avec American Express et on est désormais intégré dans des GDS comme Amadeus. Désormais, pour différencier nos services, nous proposons un numéro de centre d’appel général, un autre pour les entreprises, ainsi qu'un service de réservation pour les groupes. Globalement EasyJet en 2011 a transporté 12 millions de passagers et est présente sur les 8 plus grands aéroports français : la compagnie a une part de marché de 12% globalement en France et de 20% à Paris. Les hommes d’affaires peuvent ainsi s'envoler vers plus de 50 destinations au départ de la capitale et depuis de nombreux aéroports de province vers de nombreuses villes business en France ou à l'étranger (...). Fin de la Revue de Presse | Vous pouvez obtenir l'information la plus large possible sur l'épargne salariale et l'actionnariat salarié en appelant Air France au numéro vert 0 800 04 2000 (gratuit à partir d'un fixe en France)> Mon commentaire sur l'évolution du cours de l'action Air France-KLM Clôture de l'action Air France-KLM à 3,200 €, le vendredi 15 juin, après avoir atteint son plus bas niveau historique le jeudi 14 juin à 3,011 €. Le ralentissement de la croissance mondiale affecte les actions des entreprises cycliques, telle la nôtre. Les actions des compagnies aériennes ont enregistré des baisses importantes, tout particulièrement l'action AF-KL. Dans la période actuelle, notre compagnie est jugée plus fragile que ses concurrentes Lufthansa group ou IAG (BA/IB).
Le cours actuel, est anormalement bas, conduisant à une valorisation
de la compagnie équivalente au prix de quelques uns de ses avions.
Pourtant, ce cours aberrant pourrait rester assez bas tant que
l'économie restera atone et que les résultats d'Air France-KLM ne
s'amélioreront pas.
La moyenne des objectifs de cours (consensus) des principaux
analystes pour l'action AFKL est à 5,29 €.
Les déséquilibres budgétaires de nombreux états font peser une menace
sur la reprise et sur le cours des actions. Le baril Brent
(mer du nord) à 97 $ est en repli depuis
quelques semaines
mais la chute récente de l'euro ne permet pas à Air France-KLM de
profiter pleinement d'un pétrole moins couteux.
Ces informations indicatives ne constituent en aucune manière une
incitation à vendre ou une sollicitation à acheter des actions
Air France-KLM.
Vous pouvez réagir à cette revue de presse ou bien me communiquer toute
information ou réflexion me permettant de mieux conduire ma fonction
d'administrateur du groupe Air France-KLM.
Vous pouvez aussi me poser, par retour, toute question relative au
groupe Air France-KLM ou à l'actionnariat salarié...
A bientôt.
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navigaction.com
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