Cliquez ici pour accéder à mon site navigaction.com Si vous ne voyez pas correctement cette page, cliquez ici (accès Internet requis)
| Lettre de l'Administrateur Air France-KLM

| Christian Magne

Représentant des salariés actionnaires PS et PNC

navigaction.com

N°345, lundi 2 juillet 2012

La Revue de Presse du lundi...

> Air France-KLM : Alexandre de Juniac refuse de parler de faillite

(source Tradingsat.com) 29 juin - Le PDG d'Air France, Alexandre de Juniac, a commenté (...) le plan d'économies du groupe. La compagnie aérienne a en effet entamé un processus de transformation radicale, rendu nécessaire par une situation financière largement dégradée.

Air France « perd de l'argent depuis quatre ans, sa dette a triplé », a rappelé son PDG. Concurrencée à la fois par les compagnies Low Cost et les compagnies des pays émergents qui proposent un service de qualité à des prix attractifs, la société doit effectuer des économies conséquentes pour restaurer sa compétitivité, tout en maintenant « le périmètre du groupe, choix stratégique de la compagnie », a précisé Alexandre de Juniac.

Même si la compagnie a réalisé des efforts importants : baisses de tarifs et investissements pour améliorer la qualité de ses services (inauguration jeudi d'un salon de 3000m2 dans la nouvelle salle d'embarquement Satellite 4 de Roissy), sa santé financière reste préoccupante.

« La situation est sérieuse mais en aucun cas on ne peut parler de faillite », a cependant assuré le PDG d'Air France. Jeudi, la direction du groupe a présenté aux syndicats la version finale de son plan de redressement Transform 2015, sans que ces derniers n'acceptent de le ratifier. Interrogé sur la façon dont il entend résoudre le problème du sureffectif (estimé à 5122 employés), le patron de la compagnie a affirmé qu'il ne ferait pas de licenciement et qu'il attendait des syndicats « un effort » passant par un accord qui permettrait au groupe de retrouver des marges de manœuvres pour investir et rester compétitif au niveau international. « Je récuse le mot dumping social », a en outre martelé le dirigeant d'Air France.

Ces accords (...) seront ensuite soumis aux différents syndicats avant une signature attendue courant juillet, précise la direction.

Mon commentaire : Les élus du CCE n'ont pas approuvé le volet stratégique du plan Transform. Cela ne préjuge pas, néanmoins, de la signature, ou non, des accords sociaux qui vont être soumis aux syndicats, après les dernières négociations.

Pour que ces accords se substituent aux précédents, il faut qu'ils soient signés par des syndicats qui : - soit représentent au minimum 50% des salariés (en observant les résultats des dernières élections professionnelles) - soit représentent au minimum 30% des salariés, sans que des syndicats qui représentent plus de 50% ne s'y opposent.

> L'Unsa demande au PDG d'Air France d'organiser un référendum sur la restructuration

(source Latribune) 27 juin - (...) Grosse incertitude autour du plan de restructuration d'Air France. Alors que le projet industriel finalisé (...) doit être présenté [jeudi 28 juin] en Comité central d'entreprise (CCE), pour une mise à signature en juillet, la confusion règne au sein de certains syndicats. Notamment à l'Unsa Aérien qui demande à la direction d'organiser un référendum. Dans une lettre (...) envoyée au PDG d'Air France Alexandre de Juniac, ce syndicat écrit : « avant de nous engager sur la signature éventuelle d'un accord, nous vous demandons d'organiser une consultation de tous les personnels de l'entreprise en contrepartie de laquelle nous tiendrons compte du choix qui aura été fait par les salariés ».

Les mécaniciens sont hostiles

En gros de faire comme Christian Blanc en 1994 qui avait procédé de cette façon pour appliquer son plan de redressement. A la grande différence qu'à l'époque, Christian Blanc avait cherché à contourner l'hostilité des syndicats alors qu'aujourd'hui, la demande émane d'une organisation qui renvoie la patate chaude à la direction (qui a jusqu'ici toujours écarté cette hypothèse) car elle se rend compte qu'elle est très divisée sur cette question. En effet, selon plusieurs sources syndicales, l'Unsa est confrontée (pour les personnels au sol) au refus des mécaniciens du plan de restructuration qui prévoit plus de 5000 suppressions de postes et des gains de productivité. Pour la partie PNC (hôtesses et stewards), le rejet du plan semble au contraire faire l'unanimité.

Les négociations avec la direction ne sont pas finies

A cela, s'ajoutent aussi les différents référendums organisés par certains syndicats auprès de leurs adhérents. Le SNPL, le syndicat national des pilotes de ligne en a prévu un, l'Unac, le SNPNC, chez les hôtesses et stewards aussi. Mais il est reporté « car la négociation n'est pas finie », dit-on au sein du SNPNC. Au sol, plusieurs syndicats comme la CFDT devraient aussi consulter leurs adhérents. Quant à la CGT, sans surprise elle ne signera pas le texte.

Ce qui rend forcément incertaines les signatures des accords (...).

La menace du plan B

Si la direction ne parvient pas à obtenir les signatures des syndicats, un plan B se mettra en place. Les accords collectifs seront dénoncés (sauf celui des personnels navigants commerciaux qui court jusqu'en mars 2013) et les conséquences sociales seront plus lourdes. Les suppressions de postes seront supérieures aux 5000 prévues et passeront (...) par des départs contraints.

Mon commentaire : La direction n'a pas répondu favorablement à cette demande de referendum. Le sujet est difficile à aborder, car, dans le domaine des "accords" direction/syndicats, les syndicats sont, par définition, incontournables. Selon les statuts des syndicats, leurs décisions (ex : signer ou non un accord) sont généralement déterminées après consultation de leurs adhérents. Ainsi, que se passerait-il si une consultation de l'ensemble des salariés aboutissait à un résultat différent de la position des adhérents d'un syndicat ?

En l'absence de signature pour la partie PNC, l'accord des PNC ne serait pas dénoncé, car il serait alors plus avantageux pour la direction d'attendre la fin de l'accord en vigueur (mars 2013) et de décider, sans accord, des conditions futures pour les PNC. Avec les risques liés à une absence d'accord.

A noter que KLM, pourtant, en meilleure santé financière qu'Air France, engage, elle aussi, un plan équivalent à celui d'Air France.

> Air France-KLM : Semaine décisive pour d'ultimes négociations chez Air France

 (source zonebourse) 2 juillet - Les syndicats d'Air France, qui se prononceront à partir de vendredi sur le plan de restructuration de la compagnie en difficulté, se montrent partagés, à la fois rassurés par l'engagement de l'absence de licenciement sec jusqu'à la fin 2014, mais inquiets de la perte de nombreux acquis qui vont modifier la vie des salariés (...).

Les négociations pour le personnel au sol, qui représente la grande majorité des 49.300 salariés sous contrat français, se sont conclues vendredi sur un projet d'accord. Les organisations syndicales consultent leurs adhérents, voire l'ensemble des salariés, dans le but de définir leurs positions jeudi.

Chez les hôtesses, stewards et pilotes, les discussions se poursuivent toujours dans l'espoir d'aboutir à la fin de la semaine ou la semaine prochaine.

Selon les syndicats, Air France a donné son assurance de ne procéder à aucun licenciement sec jusqu'à la fin 2014 -et non plus jusqu'à la fin 2013 comme il l'avait indiqué lors du chiffrage des 5.122 réductions de postes il y a dix jours.

De même, la compagnie s'est engagée sur le maintien du périmètre et sur une clause de "retour à bonne fortune" si elle redevient bénéficiaire dans trois ans et que la conjoncture le permet, ajoutent-ils.

"C'est un projet un peu rude car il contient un certain nombre de renoncements à des acquis sociaux. Le choix n'est pas facile et les avis divergent au sein des organisations", a estimé Béatrice Lestic, secrétaire générale de la CFDT d'Air France.

"Notre première préoccupation, c'est l'emploi. Sur ce point-là, on a préservé l'essentiel".

La CGT (...) a de son côté annoncé la semaine dernière son intention de ne pas voter les accords et continue à douter des dernières concessions de la direction.

"On n'a aucune confiance dans la clause de retour à meilleure fortune. On imagine mal que l'entreprise nous rendra les acquis perdus car on pense que le plan de trois ans n'aura pas produit les effets qu'on nous vend aujourd'hui", a déclaré David Ricatte, secrétaire national du syndicat chez Air France.

La CGT, qui présente sa position aux salariés, n'a pas exclu d'appeler à la grève.

Force ouvrière organise de son côté un référendum auprès des salariés. Elle donnera sa position jeudi, tout comme la CFDT.

(...) Le refus des syndicats de signer les accords prévus par le plan pourrait déboucher sur un conflit social au moment même des grands départs en vacances (...).

Chez les pilotes, le Syndicat national des pilotes de ligne (SNPL) a fait savoir qu'il ne communiquerait pas sa position cette semaine, du moins tant que les discussions continuent. Elles se poursuivent aussi chez les personnels navigants commerciaux où elles butent notamment sur les temps de récupération entre deux vols que la direction voudrait réduire, selon des syndicats.

"Il faut redonner de la productivité à l'entreprise mais il faut que ce soit supportable en termes de rythmes de travail", a souligné Jean-Marc Quattrochi, secrétaire général de l'Union des navigants de l'aviation commerciale (Unac), (...) "On doit trouver les bons équilibres. On est en voie de convergence" (...).

Le PDG d'Air France, Alexandre de Juniac, a lancé vendredi un appel aux syndicats de la compagnie aérienne pour qu'ils signent le plan "Transform 2015", condition selon lui d'un retour de la croissance en 2014.

> Air France suspend 9 routes à Marseille, Nice, Toulouse

 (source airjournal) 2 juillet - La compagnie aérienne Air France suspendra cet hiver quatre routes à Marseille, autant à Toulouse et une à Nice, des ajustements dans ses bases de province similaires à ceux pratiqués couramment par les spécialistes du vol low cost.

A compter du 28 octobre 2012, l’aéroport de Marseille – Provence perdra quatre rotations par semaine de la compagnie nationale vers Brest et autant vers Hambourg et Istanbul, ainsi que trois vers Copenhague. Ce qui lui laisserait 22 routes (comparé à 30 au début de l’hiver dernier), et pourrait menacer l’objectif de l’aéroport marseillais de dépasser les huit millions de passagers en 2012. Rappelons que Ryanair propose actuellement 35 lignes dans la cité phocéenne.

A l’aéroport de Toulouse – Blagnac, autre base d’Air France, ce sont les quatre rotations hebdomadaires vers Athènes, Berlin ou Vienne qui disparaîtront avec le début du programme d’hiver, ainsi que les trois vers Malaga. La compagnie y opérait douze routes l’hiver dernier, avant de grimper à 28 à l’ouverture de sa base en mars. Sa principale concurrente, la low cost easyJet, y propose 17 destinations en ce moment.

Enfin la compagnie de l’alliance SkyTeam suspendra cet hiver ses deux vols par semaine entre l’aéroport de Nice – Côte d’Azur et Naples en Italie, l’une des quatre nouveautés lancées lors de l’inauguration de sa base avec Athènes, Tel Aviv et Venise. Air France y proposait alors 24 destinations, contre 22 pour easyJet.

> Air France KLM : Middle East Airlines rejoint SkyTeam

(source Boursier.com) 28 juin - L'alliance mondiale de compagnies aériennes, SkyTeam (dont Air France est membre), accueille (...) Middle East Airlines-Air Liban (MEA), son 17ème membre. La compagnie porte-drapeau du Liban, devient ainsi le second membre de SkyTeam au Moyen-Orient, offrant aux clients de la région l'accès à un vaste réseau mondial. Depuis Beyrouth où elle est basée, MEA dessert 30 destinations internationales en Afrique, au Moyen-Orient et en Europe.

L'adhésion de MEA à SkyTeam permet aux clients de voyager plus facilement à destination et en provenance du Liban, que ce soit dans le cadre de leurs affaires ou de leurs loisirs. Cela s'avère particulièrement intéressant pour les communautés libanaises importantes établies aux États-Unis, au Canada et au Brésil, qui pourront ainsi rallier les grandes plateformes aéroportuaires de Paris CDG et de Rome. Beyrouth est desservie par Alitalia, Air France, Aeroflot, Saudia et TAROM, membres de SkyTeam qui apportent des connexions supplémentaires via leurs plateformes aéroportuaires situées en Europe et au Moyen-Orient.

> Lufthansa songe à utiliser de plus gros avions en Allemagne

(source awp/afp) 28 juin - (...) Lufthansa songe à déployer des avions plus gros sur son marché domestique pour limiter les problèmes de capacité des aéroports du pays, a déclaré son directeur du personnel Stefan Lauer (...).

Les habitants de Munich ont rejeté ce mois-ci par référendum le projet de construction d'une nouvelle piste de décollage pour l'aéroport de la ville, tandis qu'à Francfort, où Lufthansa a son principal hub, une nouvelle piste inaugurée fin 2011 s'est vu interdire les vols de nuit (...).

Pour honorer ses commandes d'avions (168 nouveaux appareils doivent être livrés jusqu'en 2018, pour un prix catalogue total de 17 milliards d'euros), plus économiques en carburant tout en ayant souvent de plus grandes capacités, Lufthansa s'est lancé cette année dans une profonde cure d'austérité.

Son plan d'économies prévoit notamment la suppression de 3500 postes dans ses services administratifs, dont 2500 en Allemagne.

"Nous avons déjà des centres de comptabilité à Cracovie, Mexico et Bangkok qui fonctionnent très bien et qui prennent en charge des tâches pour l'ensemble du groupe", a fait valoir M. Lauer.

> Swiss embauche moins cher en Inde et en Thaïlande

(source airjournal) 2 juillet - La compagnie aérienne helvète a annoncé la semaine dernière à son personnel de cabine le déploiement de sa stratégie «FOR on beyond» (pour «Foreign Flight Attendants (FOR), des accompagnants de vol étrangers»), qui consiste à embaucher d’avantage de stewards et d’hôtesses à l’étranger (notamment en Inde et en Thaïlande) pour limiter les coûts de main-d’œuvre.

Swiss, qui a décidé de continuer ses efforts de réduction des coûts d’exploitation (...) malgré un bénéfice de 259 millions d’euros en 2011, va donc à nouveau recruter du personnel navigant commercial à l’étranger, notamment en Inde et en Thaïlande (...).

L’idée n’est pas tout à fait nouvelle, Swiss ayant déjà ouvert plusieurs bases à l’étranger pour l’équipage (Tokyo, Bangkok, Mumbai, Delhi, Shanghai et Pékin), afin de recruter des travailleurs sur place. Quatre agents de bord indiens ont déjà été engagés en mai dernier sur la rotation Delhi-Zurich-Delhi. Mais poussée par sa maison-mère Lufthansa, la compagnie helvète veut développer ce principe.

Ainsi, dès le 1er septembre prochain, les vols entre Zurich et Johannesburg devraient compter huit membres de cabine suisses et un membre « accompagnant » dont le point de chute serait à Delhi ou à Bangkok. Swiss compte donc déployer du personnel indien ou thaïlandais sur d’autres destinations que leurs pays d’origine.

Jusqu’à présent, la compagnie de Star alliance compte 150 salariés en contrat de travail étranger sur 3500 agents de bord. Pour rappel, Swiss a décidé de geler le recrutement de ses cadres et d’adapter certaines lignes ou fréquences de dessertes selon la demande. Elle n’a toutefois pas remis en cause l’extension de sa flotte qui se traduira par la création cette année de près de 300 emplois, rien que pour le personnel navigant.

> 1.730 départs volontaires pour la RAM

La compagnie aérienne marocaine a annoncé que 1.730 salariés ont accepté son plan de départs volontaires mis en place le 11 juillet dernier. Alors qu’elle avait prévu de se séparer de 1.560 employés, la Royal Air Maroc (RAM) a finalement enregistré 1.730 demandes dans le cadre de son plan de départs volontaires qui a pris fin le 30 juin.

En près d’un an, son effectif est ainsi passé de 5.605 à 3.875 personnes. La compagnie marocaine se félicite de ce « succès » et affirme avoir mis en place des conditions incitatives et avantageuses d’ordre financier, ainsi que des mesures d’accompagnement et de soutien à la reconversion des agents désireux de redéployer leurs compétences dans un autre domaine.

Ayant de plus en plus de mal à faire face à la concurrence notamment des low cost (Air Arabia, Jet4you, easyJet ou encore Ryanair) et la hausse du prix du carburant, la compagnie nationale marocaine a mis en place à la fin de l’été dernier un plan de restructuration, qui comprend donc des licenciements, mais aussi la suppression d’au moins dix avions (dont ses quatre Airbus A321) et l’abandon de certaines lignes afin de réduire le coût par siège de 20%. Alors qu’elle perdait environ 2 millions d’euros par semaine, son salut est venu de l’Etat marocain qui a accepté le 21 septembre dernier d’injecter 145 millions d’euros dans les caisses de la RAM.

Mon commentaire : La cure d'austérité de la RAM est motivée par des raisons comparables à celles de notre plan Transform. Mais les réductions d'effectifs (-33%) sont plus volumineuses que celles qu'entreprend Air France (moins de 10%), alors même que la compagnie marocaine a reçu une aide massive de son actionnaire principal, l'État marocain. Cela démontre que les problèmes de compétitivité insuffisante ne peuvent être réglés définitivement par un apport de l'actionnaire, qu'il soit public ou privé.

> La demande ralentit dans le transport aérien

(source Tradingsat.com) 2 juillet - Les craintes d'une dégradation des conditions économiques en Europe ont éclipsé les bonnes nouvelles relatives à la baisse des prix du pétrole, pesant sur la confiance des entreprises et des consommateurs, a déclaré lundi l'IATA, qui fait état d'un ralentissement de la demande et de coefficients d'occupation moins élevés dans le transport aérien.

Si le trafic passagers a augmenté en mai 2012 comparé à la même période de l'année précédente, il est pratiquement stable par rapport au mois précédent, a constaté l'Association du transport aérien international. Le trafic cargo a reculé de 1,9% sur un an et de 0,4% en séquentiel.

Pour Tony Tyler, le président de l'IATA, l'industrie reste fragile. Elle devrait générer cette année des profits de 3 milliards de dollars et des revenus de 631 milliards de dollars, soit une marge dérisoire de 0,5%.

Je vous invite à lire l'article suivant, trop long pour être reproduit ici, mais très intéressant, sur l'évolution, dans le monde, des diverses classes de transport : Eco, Affaires, Première, délivrées à bord des avions.

http://www.voyages-d-affaires.com/deplacements-professionnels/aerien/classe-affaires-contribution-majeure-7123

Fin de la Revue de Presse

| Vous pouvez obtenir l'information la plus large possible sur l'épargne salariale et l'actionnariat salarié en appelant Air France au numéro vert 0 800 04 2000 (gratuit à partir d'un fixe en France)

Mon commentaire sur l'évolution du cours de l'action Air France-KLM

Clôture de l'action Air France-KLM à 3,759 €, le vendredi 29 juin. Le ralentissement de la croissance mondiale affecte les actions des entreprises cycliques, telle la nôtre. Les actions des compagnies aériennes ont enregistré des baisses importantes, tout particulièrement l'action AF-KL. Dans la période actuelle, notre compagnie est jugée plus fragile que ses concurrentes Lufthansa group ou IAG (BA/IB).

Le cours actuel, est anormalement bas, conduisant à une valorisation de la compagnie équivalente au prix de quelques uns de ses avions. Pourtant, ce cours aberrant pourrait rester assez bas tant que l'économie restera atone et que les résultats d'Air France-KLM ne s'amélioreront pas.

La moyenne des objectifs de cours (consensus) des principaux analystes pour l'action AFKL est à 5,12 €. Les déséquilibres budgétaires de nombreux états font peser une menace sur la reprise et sur le cours des actions. Le baril Brent (mer du nord) est à 95 $.

Ces informations indicatives ne constituent en aucune manière une incitation à vendre ou une sollicitation à acheter des actions Air France-KLM.

Vous pouvez réagir à cette revue de presse ou bien me communiquer toute information ou réflexion me permettant de mieux conduire ma fonction d'administrateur du groupe Air France-KLM.

Vous pouvez aussi me poser, par retour, toute question relative au groupe Air France-KLM ou à l'actionnariat salarié...

A bientôt.

D'autres infos sur mon site web navigaction.com

Si vous appréciez cette revue de presse, faites la circuler.

Les nouveaux lecteurs pourront la recevoir directement en m'envoyant un message à chmagne@navigaction.com

| Christian Magne

Administrateur Air France-KLM représentant les salariés actionnaires PS et PNC

N'imprimez ce document qu'en cas de nécessité. Cette revue de presse traite de sujets liés à l'actionnariat d'Air France-KLM. Vous recevez cette revue de presse pour l'une ou plusieurs des raisons suivantes : Vous vous y êtes inscrit - Nous avons été en contact - Vous m'avez confié des pouvoirs lors d'une assemblée générale - Un syndicat d'AF qui m'a soutenu ou un de vos collègues m'a communiqué votre adresse. Désabonnement, cliquez ici : désabonnement. Si vous préférez recevoir la revue de presse sur une autre adresse, merci de me l'indiquer.

Pour me joindre : message pour Christian Magne 8072 salariés actionnaires du groupe AF-KLM reçoivent cette revue de presse