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| Lettre de l'Administrateur Air France-KLM

| Christian Magne

Représentant des salariés actionnaires PS et PNC

navigaction.com

N°348, lundi 23 juillet 2012

La Revue de Presse du lundi...

> Air France-KLM : "Il n'y a pas de plan B" pour le redressement selon le PDG

(source lepoint) 21 juillet - Le PDG du transporteur aérien Air France-KLM, Alexandre de Juniac, prévient dans un entretien au Journal du Dimanche qu'"il n'y a pas de plan B" pour le redressement de la compagnie, touchée ce week-end par une grève, dont il minimise l'impact (...).

Cette grève des pilotes n'empêchera pas l'application du plan industriel qui prévoit la suppression de 5.122 postes, assure encore le patron d'Air France pour qui "il n'y a pas de plan B". "Nous déroulons notre plan de transformation comme prévu", dit-il.

Les adhérents du SNPL [Syndicat national des pilotes de ligne], représentant plus de 70 % des pilotes, "dont le bureau a rendu un avis favorable à l'accord" doivent se prononcer dans les prochaines semaines, rappelle-t-il.

Les représentants des personnels au sol, catégorie la plus nombreuse, "ont d'ores et déjà signé leur accord", et les hôtesses et stewards, "dont les représentants sont plus divisés", votent en ce moment, poursuit-il.

"S'ils devaient voter contre, nous appliquerions un texte de façon unilatérale comme le droit nous y autorise", prévient le patron de la compagnie, jugeant que "les contreparties en matière de rémunération et d'emploi ne pourraient être aussi favorables".

Pour les négociations en cours avec les personnels du pôle régional (Brit Air, Airlinair et Régional) qui est déficitaire, M. de Juniac dit appliquer la "même méthode" pour servir "les mêmes objectifs" : "Remettre nos filiales régionales sur une trajectoire de croissance et éviter les départs contraints". Il ne se prononce pas sur d'éventuelles suppressions d'emplois.

"Aujourd'hui, chaque salarié est conscient que la gravité de la situation (...) justifie des efforts", ajoute-t-il en rappelant que "la dette a été multipliée par trois" et que la société perd de l'argent depuis trois ans, avec des "coûts supérieurs de plus de 30 % à ceux des concurrents les plus performants" (...).

Mon commentaire : Dans sa recherche de meilleurs résultats, Air France-KLM entreprend des négociations avec ses différents métiers : PNT, PNC et personnels au sol, et dans toutes ses entités : Air France et ses filiales, KLM et les siennes. Le nombre et la nature des interlocuteurs sociaux s'en trouve multiplié : syndicats d'AF, des filiales, CCE AF, CE des filiales, syndicats néerlandais et Works Council de KLM, Comité de Groupe Européen, etc. Ce contexte favorise l'émergence de tensions de la part de salariés qui craignent de contribuer plus que d'autres aux efforts à fournir. La direction se doit de démontrer l'équité des mesures prises et des accords passés avec les syndicats.

> Rio-Paris : Les experts judiciaires pointent technique et pilotes

PARIS, (source Reuters) 10 juillet - Le rapport des experts judiciaires sur l'accident du vol Rio-Paris d'Air France en 2009, va plus loin que celui du Bureau d'enquêtes et analyses (BEA) sur la responsabilité des industriels, ont indiqué mardi des parties civiles.

Un collège de médecins a également mis en évidence le fait que les 228 passagers et membres d'équipage de l'Airbus A330 qui s'est abîmé dans l'Atlantique, à l'exception des pilotes, ne s'étaient rendu compte de rien jusqu'au dernier moment.

Le document judiciaire présenté aux familles des victimes par les experts eux-mêmes au palais de justice de Paris conclut à une conjonction de défaillances techniques et d'erreurs humaines.

"Le BEA a tendance à exonérer un peu plus les industriels et le rapport judiciaire insiste plus sur le partage des responsabilités", a expliqué Me Olivier Morice, avocat d'un membre de l'équipage.

Pour Danièle Lamy, la mère d'une victime, les causes de l'accident sont "à 70% techniques".

"S'il n'y avait pas eu de problèmes techniques, il n'y aurait pas eu de problèmes humains", a-t-elle dit aux journalistes.

Le rapport judiciaire mentionne notamment une perte de données due au givrage des sondes Pitot, une procédure inadaptée à cette situation, un manque de suivi des incidents de ce type et une absence de réaction appropriée de l'équipage.

Après avoir dans un premier temps insisté sur la responsabilité des pilotes, le BEA a finalement conclu la semaine dernière dans son rapport final à des causes humaines et techniques, ainsi qu'à des problèmes de formation.

Le vol AF447 s'était abîmé dans l'Atlantique en pleine nuit, ce qui constitue une des plus graves catastrophes de l'histoire d'Air France et un choc pour Airbus, en rude compétition avec Boeing sur le marché mondial de l'aéronautique.

"ON APPROCHE DE LA VÉRITÉ"

Le président du BEA, Jean-Paul Troadec, a souligné que l'équipage de l'avion avait "perdu le contrôle de la situation" car il ne s'était pas même rendu compte que l'Airbus tombait, mais il a souligné les problèmes posés par l'avion.

"Cet accident aurait pu arriver à d'autres équipages", a-t-il dit, en soulignant que le BEA avait formulé 25 recommandations pour améliorer la sécurité, notamment concernant la formation des pilotes et l'ergonomie de l'appareil.

L'analyse des "boîtes noires" de l'Airbus 330 retrouvées au fond de l'Atlantique en mai 2011 a montré que l'accident était parti d'un gel amenant une défaillance des sondes de mesure de vitesse "Pitot", fabriquées par le français Thales, qui avait entraîné le désengagement du pilote automatique.

Fait nouveau, il est apparu que le membre de l'équipage alors aux commandes avait cabré l'avion, contrairement à la procédure, mais en raison d'un ordre erroné d'un équipement informatique de bord appelé "directeur de vol".

"Il semble qu'on approche de la vérité", a dit Danièle Lamy. "On attend maintenant que des responsabilités émergent. Il y a eu des défaillances technologiques et ce n'est pas à l'homme de les rattraper".

Selon le BEA, l'équipage n'a cependant pas adopté la bonne procédure et n'a pas pris en compte l'alarme sonore de décrochage, qui a retenti pendant toute la chute, sans doute car avec le stress, ils ne l'ont pas entendue.

Pour l'instant, Air France et Airbus sont toutes deux mises en examen pour "homicides involontaires" depuis mars 2011.

Me Sébastien Busi, membre du collectif d'avocats, a souligné que, selon un rapport médical distinct remis aux familles, les passagers n'avaient "probablement pas eu conscience de la situation" et avaient été tués au moment de l'impact.

"Il n'y a pas eu d'appel des hôtesses, pas de dépressurisation, les masques à oxygène ne sont pas tombés, il n'y avait pas de signes sensoriels leur permettant de savoir qu'il se passait quelques chose", a-t-il expliqué.

"On peut admettre que le collectif de la cabine passagers n'a pas présenté de manifestations émotionnelles vives" durant les 4 minutes 30 qui ont précédé l'accident, dit le document.

Mon commentaire : L'enquête judiciaire, qui pourrait déboucher sur des condamnations, sera bien plus longue que celle du BEA. Je souhaite qu'elle mette en évidence les questions d'ergonomie du poste de pilotage et d'interface homme/machine, autrement dit : la clarté avec laquelle l'avion fournit les informations à l'équipage pour lui permettre de comprendre la situation et prendre les bonnes décisions.

> CityJet annonce sa première route vers l’Allemagne

(airjournal) 19 juillet - (...) A partir du 29 octobre 2012, la filiale irlandaise du groupe Air France – KLM proposera un vol quotidien entre sa base au cœur de la capitale britannique et l’aéroport de Münster – Osnabrück, à bord de Fokker 50 de cinquante places (...). CityJet sera sans concurrence sur cette route, Air Berlin – qui domine le trafic à l’aéroport de Münster devant la low cost Germania – ayant abandonné sa desserte de Londres – Stansted.

La PDG de CityJet Christine Ourmières a justifié le lancement de cette route par l’importance de la ville de Westphalie pour l’industrie écologique et des énergies renouvelables, avec en particulier la tenue de nombreuses conférences qui devraient attirer les entreprises anglaises.

Cette nouvelle ligne portera à 19 le nombre de destinations proposées par CityJet en France, Belgique, Irlande, Italie, au Luxembourg, au Royaume Uni, aux Pays-Bas et donc désormais en Allemagne.

> Air Caraïbes, Air France et Corsair doutent de la réussite de XL aux Antilles

(source AFP) 18 juillet - Air Caraïbes, Air France et Corsair International doutent de la capacité de XL Airways de s'implanter durablement dans le paysage des compagnies desservant les Antilles françaises mais "cette aventure" va fragiliser un secteur déjà mal en point.

La semaine dernière, XL Airways France a annoncé qu'elle proposerait, à partir de décembre, des vols à bas coûts vers la Guadeloupe et la Martinique depuis l'aéroport parisien de Roissy, à raison de trois rotations hebdomadaires en Airbus A330, avec un prix d'appel à 399 euros TTC l'aller-retour.

"L'histoire nous a démontré que ce modèle ne fonctionne pas", assène Pascal de Izaguirre, PDG de Corsair. "Nous avons eu l'exemple de nombreuses compagnies qui avaient choisi de desservir les Antilles à des tarifs extrêmement bas. Elles ont très vite disparu. Ce modèle n'est absolument pas pérenne", estime-t-il.

Il y voit "une attitude suicidaire et désespérée pour remplir les avions" d'une compagnie qui "est toujours à vendre".

Son homologue d'Air Caraïbes, Marc Rochet, qui a une longue expérience des Antilles, renchérit: "il n'y a jamais eu sur les Antilles et La Réunion de régime stable à quatre opérateurs, cela a duré un an".

"On est probablement sur ce schéma mais c'est l'histoire qui le dira", dit-il rappelant qu'Air Bourbon avait déposé le bilan en 2003 l'année-même où elle avait tenté des vols vers La Réunion.

La directrice des lignes Caraïbes et Océan Indien d'Air France, Chantal de Grandcourt, se montre tout aussi sceptique.

"Annoncer qu'ils seront 30% moins cher que les autres, cela signifie que les autres coûts sont 60% moins cher. Je doute qu'ils puissent honorer cette promesse aux clients tout en étant rentables", résume-t-elle.

XL pas la moins chère, Air France pas la plus chère

Les dirigeants y voient donc un pur effet d'annonce qui ne concernera qu'une infirme partie des billets vendus.

De fait, un billet Paris Pointe-à-Pitre, réservé mardi soir, avec un aller le 14 décembre et un retour le 28 décembre, ressort à 704 euros pour Air Caraïbes, 720 euros pour Air France, 758 euros pour XL et 848 euros pour Corsair, selon une recherche de l'AFP.

Et, XL Airways ne va pas nécessairement dynamiser le trafic.

"Je ne suis pas sûre que XL trouve un élan de nouveaux clients fabuleux. Nous avons les mêmes clients. (...) cela va donc forcément avoir un impact sur toutes les compagnies", prédit ainsi Mme de Grandcourt.

La venue de XL Airways coïncide enfin avec une surcapacité tangible depuis plusieurs mois. Air France, Air Caraïbes et Corsair ont même dû supprimer des rotations au printemps, pour éviter de faire voler des avions "à vide".

A défaut de pouvoir baisser encore leurs tarifs, les trois compagnies mettent en avant le service. "Corsair est présente sur les Antilles depuis 20 ans (...) Nous n'avons jamais arrêté de les desservir même pendant les coups durs", insiste M. de Izaguirre.

"Les Antillais ont le droit au confort et à autre chose qu'un produit au rabais. Notre conception du trafic aérien n'est pas d'offrir des billets à prix cassés avec des passagers voyageant les genoux dans le menton", conclut-il.

"XL Airways France revient sur les fondamentaux de l'impératif historique des liaisons Antilles avec la métropole : l'accessibilité au plus grand nombre", se défend son PDG, Laurent Magnin. En contrepartie, une seule classe, économique, certaines prestations à bord comme les en-cas payants et la franchise pour les bagages moins généreuse que sur d'autres compagnies.

> Air France réduit sa franchise bagages vers les DOM-TOM

(source businesstravel) 23 juillet - A partir du 1er août 2012, les billets vendus par Air France vers les DOM-TOM n’autoriseront plus que le transport d’un bagage en soute de 23kgs contre 2 bagages auparavant.

Cette mesure s’appliquera pour tous les voyages effectués à partir du mois de décembre 2012 en classe voyageur (classe éco).

Jusqu’à présent les voyageurs vers l’outremer disposait d’un régime d’exception chez Air France par rapport aux autres destinations long-courriers avec deux bagages autorisés.

Chez Corsair, la même politique d’un bagage à main de 23 kgs (contre 25 kgs auparavant dans une ou plusieurs bagages) s’applique à partir du mois de novembre.

Seule Air Caraîbes propose toujours une franchise de 2 bagages de 23 kgs en classe éco.

Il est à noter qu'un nouvel acteur a annoncé son arrivée sur le marché antillais récemment la compagnie XL Airways. La compagnie aérienne française XL Airways desservira toute l’année la Guadeloupe et la Martinique dès la mi-décembre 2012 : la franchise bagages d'XL Airways est d'un bagage de 20 kgs.

Air China lance un avertissement sur ses résultats !

(source Boursier.com) 18 juillet - Après China Eastern Airlines et China Southern Airlines, Air China lance à son tour un avertissement sur ses résultats.

La première compagnie aérienne chinoise s'attend désormais à une baisse de plus de 50% de son bénéfice net au premier semestre en raison du ralentissement de la croissance du secteur aérien et de la hausse du prix du carburant.

Mon commentaire : Même les compagnies chinoises, au cœur de la zone connaissant la plus forte croissance au monde, éprouvent des difficultés à maintenir leurs comptes dans le vert, avec un pétrole aussi cher.

Fin de la Revue de Presse

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Mon commentaire sur l'évolution du cours de l'action Air France-KLM

Clôture de l'action Air France-KLM à 3,884 €, le vendredi 20 juillet. Le ralentissement de la croissance mondiale affecte les actions des entreprises cycliques, telle la nôtre. Les actions des compagnies aériennes ont enregistré des baisses importantes, tout particulièrement l'action AFKL. Dans la période actuelle, notre compagnie est jugée plus fragile que ses concurrentes Lufthansa group ou IAG (BA/IB).

Le cours actuel, est anormalement bas, conduisant à une valorisation de la compagnie équivalente au prix de quelques uns de ses avions. Pourtant, ce cours aberrant pourrait rester assez bas tant que l'économie restera atone et que les résultats d'Air France-KLM ne s'amélioreront pas.

La moyenne des objectifs de cours (consensus) des principaux analystes pour l'action AFKL est à 4,79 €. Les déséquilibres budgétaires de nombreux états font peser une menace sur la reprise et sur le cours des actions. Le baril Brent (mer du nord) est à 104 $.

Ces informations indicatives ne constituent en aucune manière une incitation à vendre ou une sollicitation à acheter des actions Air France-KLM.

Vous pouvez réagir à cette revue de presse ou bien me communiquer toute information ou réflexion me permettant de mieux conduire ma fonction d'administrateur du groupe Air France-KLM.

Vous pouvez aussi me poser, par retour, toute question relative au groupe Air France-KLM ou à l'actionnariat salarié...

A bientôt.

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| Christian Magne

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