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| Lettre de l'Administrateur Air France-KLM | |
| Christian Magne Représentant des salariés actionnaires PS et PNC |
N°349, lundi 30 juillet 2012 L'annonce d'un résultat d'exploitation en amélioration, après la confirmation des efforts acceptés par la majorité des personnels d'Air France, redonne confiance aux investisseurs. L'action AF-KLM a repris 18% au cours de ce lundi. La Revue de Presse du lundi... > Air France-KLM confirme attendre l'embellie pour le second semestre (source AFP) 30 juillet - Air France-KLM, en pleine restructuration, a confirmé lundi attendre une amélioration de ses résultats au second semestre après avoir divisé par deux sa perte d'exploitation au printemps grâce à sa principale activité, le transport de passagers. Si comme prévu, le groupe franco-néerlandais a creusé sa perte nette au deuxième trimestre (895 millions d'euros contre 197 millions), sa perte d'exploitation s'élève à 66 millions contre 145 millions au deuxième trimestre de 2011, a-t-il annoncé dans un communiqué. "Le point positif du trimestre écoulé est que l'activité majeure (le trafic passager) a bien résisté et n'a pas été, à ce stade, affectée par le ralentissement économique mondial et plus spécialement, par le ralentissement en Europe et en France", a commenté le directeur financier, Philippe Calavia, (...). Il a fait état d'un trafic passager "plutôt positif" au deuxième trimestre, +2,4% (soit 55,8 millions) "pour des capacités qui ont très peu progressé", des tendances concernant l'ensemble du semestre, avec un trafic passager en hausse de 3,9%. "Par contraste, le transport de marchandises (cargo) est confronté aux conséquences du ralentissement du commerce économique mondial", a-t-il dit, soulignant: "On a eu beau baisser les capacités de manière forte, le trafic a baissé sur le trimestre (-6,9%) comme sur le semestre (-6,4%)". La perte nette, elle, est due pour partie à une provision de restructuration de 368 millions d'euros, "dont l'essentiel est destiné à financer le plan de départs volontaires de la compagnie Air France", a expliqué M. Calavia. Air France-KLM a initié en janvier un plan de restructuration (Transform 2015) avec l'objectif de réduire de deux milliards la dette du groupe tout en économisant deux milliards à l'horizon 2015. Pour y parvenir, le groupe entend améliorer sa productivité. Air France supprimera en outre 5.122 postes d'ici fin 2013 (10% de ses effectifs). Philippe Calavia a prévenu que d'autres provisions pourraient être passées à l'avenir. "La très grande majorité des provisions" ayant "été passée au 30 juin", il a précisé qu'il y en aurait "d'autres dans des proportions nettement plus faibles le reste de l'année". Les comptes du deuxième trimestre ont également été plombés par "une variation négative des dérivés de 372 millions d'euros", sorte de provision pour des pertes potentielles liées à la couverture carburant. M. Calavia s'est par ailleurs félicité de la diminution de l'endettement. "Nous avons commencé l'exercice avec une dette de 6,515 milliards, elle a baissé de 280 millions sur le semestre", a-t-il détaillé, soulignant: "C'est en ligne avec notre objectif de stabiliser voire réduire la dette à la fin de l'année". "Même si les résultats de ce deuxième trimestre sont en amélioration par rapport à ceux de l'année précédente, ils sont encore négatifs", a relevé de son côté le président du groupe, Jean-Cyril Spinetta (...), ajoutant: "Dans un environnement économique mondial de plus en plus incertain auquel s'ajoutent la volatilité du prix du pétrole et l'instabilité des monnaies, l'amélioration de notre productivité et de nos coûts est plus que jamais nécessaire". M. Calavia a estimé que le groupe n'avait pas d'autre choix que la restructuration : "Les mesures que nous proposons sont des mesures qui sont destinées à assurer la survie de l'entreprise, son rebond et sa croissance. Ce ne sont pas des mesures destinées à faire plaisir aux actionnaires qui sont d'ailleurs plutôt mal traités", a-t-il affirmé.
Mon commentaire :
Le résultat d'exploitation qui traduit
essentiellement l'efficacité de l'entreprise dans son activité, reste
négatif (-66 millions), mais il montre une notable amélioration, alors
que le pétrole, même en baisse depuis mai, est à un niveau élevé. Cette
embellie met en évidence les premiers effets positifs de nos efforts.
S'il n'y a pas de dégradation de conjoncture, ni de franche remontée du
prix du pétrole au second semestre, on peut espérer un deuxième semestre
meilleur que la fin 2011. Il est encore trop tôt pour prédire quand le
résultat d'exploitation AF-KLM sortira du rouge, mais la tendance est
favorable.
Le résultat net du trimestre, en revanche est épouvantable (-895 millions), mais en apparence
seulement. Deux éléments ponctuels en sont la cause principale : le
premier est l'inscription de 368 millions de provision pour le
financement de la restructuration d'Air France. Ainsi les dépenses
futures, tel celles du Plan de Départs Volontaires d'Air France sont déjà
comptabilisées. D'autres provisions viendront s'ajouter lorsque KLM et
nos filiales auront elles-mêmes précisé leurs modalités de participation
aux efforts du plan Transform.
Un deuxième élément alourdit de 372 millions le déficit de ce trimestre.
Il est dû à la façon dont certaines de nos couvertures pétrolières sont
évaluées par les normes comptables IFRS au dernier jour du trimestre.
Mais cet effet pénalisant, apparu à un moment où le cours était plus
bas, est déjà effacé après la remontée du prix du pétrole.
En matière de couvertures pétrolières, s'assurer est
complexe. Une baisse durable du prix du pétrole serait bienvenue, mais
rendrait couteuse une partie de nos couvertures carburant.
Enfin, on lit parfois dans une certaine presse syndicale que le plan
Transform 2015 n'a d'autre objet que de servir les actionnaires et
autres marchés financiers. L'objectivité oblige à dire que ceux-ci n'ont
pas perçu de dividende depuis ceux versés au titre de l'exercice 2007/8 et la valeur de
l'action, quant à elle, a été divisée par dix depuis.
Pour télécharger le communiqué d'Air France-KLM :
http://navigaction.com/Economie/Res_H1-2012_VF.pdf
> Air France détaille en
CCE le plan de départ volontaire pour le sol
(source AFP) 26 juillet - Air France a détaillé jeudi en comité central
d'entreprise les modalités du plan de départ volontaire des personnels
au sol, principale catégorie concernée par les 5.122 suppressions de
postes prévues d'ici à fin 2013 par le plan Transform 2015 visant au
redressement du groupe.
Sur ces 5.122 postes, 1.712 correspondent à des départs naturels non
remplacés et 3.410 au sureffectif estimé de la compagnie.
Les suppressions futures touchent pour les deux tiers les personnels au
sol (32.121 des 49.301 salariés d'Air France, hors filiale).
Le sureffectif au sol sera résorbé via un plan de départs volontaires.
En 2009 déjà, au sein de cette catégorie de personnel, 1.800 personnes
avaient pris l'option du départ volontaire.
La quasi-totalité des personnels au sol est aujourd'hui concernée,
notamment les agents de passage (enregistrement, embarquement, 586
postes supprimés), les fonctions support (achat, marketing, etc., 560
postes) et les métiers de la piste (388 suppressions), indique une
source syndicale.
Les guichets au départ seront ouverts dès novembre, et les départs
devront s'effectuer avant décembre 2013.
Le PDV prévoit, en sus des indemnités conventionnelles, des incitations
au départ (...). Des incitations financières (...) sont également proposées aux salariés pouvant prétendre
à la retraite à taux plein.
La direction proposera également un accompagnement pour la formation ou
la création d'entreprise et des congés de reclassement.
Si Ronald Noirot, délégué CFE-CGC au CCE, "doute" qu'Air France trouve
autant de candidats au départ, Michel Salomon, de la CFDT, estime lui
qu'"on ne devrait pas être très loin du compte".
"Un certain nombre de salariés l'attendaient vraiment - des personnes
ayant beaucoup d'ancienneté, un peu fatiguées", dit-il.
Le personnel au sol est pour l'instant la seule catégorie à avoir validé
les les accords d'entreprise renégociés depuis le printemps, qui
comprennent notamment la perte de 11 à 12 jours non travaillés dans
l'année (RTT, compensation jours fériés...) et un système de calcul de
l'ancienneté beaucoup moins favorable.
Pour les pilotes, alors que le principal syndicat le SNPL consulte ses
adhérents jusqu'à la mi-août sur les projets d'accords, Air France a
proposé, pour gommer le sureffectif, une "incitation financière" pour
les encourager à travailler pour sa filiale Transavia.
"Ce dispositif permet de maintenir les compétences de nos navigants au
sein du Groupe Air France", a indiqué un porte-parole d'Air France.
"Par souci d'équité, un dispositif d'incitation similaire a été proposé
aux syndicats de PNC (...), qui l'ont refusé. Dans
cette logique, il a été aussi proposé à certaines catégories de
personnels au sol de postuler à des emplois de PNC chez Transavia
France", selon la même source.
Le SPAF, syndicat minoritaire de pilotes, a appelé à la grève du 25 au
29 juillet, pour dénoncer Transform. L'impact a été nul sur le trafic
depuis mercredi et devrait le rester, indique-t-on à Air France.
Quant aux PNC, le projet d'accord sur l'organisation du travail et les
rémunérations ne sera pas validé, seul un des trois syndicats
représentatifs (l'Unac, premier syndicat) ayant décidé de le signer.
Après une série de mesures en janvier (gel des embauches et des
investissements notamment), Air France a renégocié des accords
d'entreprise pour un gain de productivité de 20%.
L'objectif est un retour à l'équilibre en 2014 pour son activité court
et moyen-courrier, en perte d'environ 500 millions d'euros en 2011.
Si
Transform se déroule comme prévu, le recours à des départs contraints
sera évité en 2014.
Mon commentaire :
A noter que l'accord signé par les syndicats
CGC, FO et CFDT du personnel au sol prémunit des départs contraints
jusqu'à fin 2014.
> Air France-KLM rejette
l'idée d'une aide de l'Etat
(source AFP) 30 juillet - Le groupe franco-néerlandais Air France-KLM,
qui a lancé un plan de restructuration pour résorber ses pertes
financières, a fermement exclu lundi l'idée d'une aide de l'État.
> Transavia, l'arme
absolue d'Air France pour contrer les low cost
(source quotidiendutourisme) 27 juillet - Dans le cadre de Transform
2015, le groupe Air France a décidé de faire monter en puissance sa
filiale Transavia pour contrer la poussée des compagnies low cost. Dans
ce contexte, Air France a proposé à ses pilotes de rejoindre cette
compagnie moyennant une prime destinée à compenser une hausse de
productivité de 15% à salaire égal.
Cette "incitation financière" est estimée à plusieurs dizaines de
milliers d'euros. Mais Lionel Guérin, PDG de Transavia, reconnaît que
cela n'a pas encore suscité un véritable engouement, seuls quelques PNC
de Regional et de Britair ont rejoint Transavia. Lionel Guérin explique
que sa compagnie est condamnée à se développer. "J'ai toujours dit que
notre point d'équilibre est à 9 avions" alors que jusqu'à cette année,
"nous faisons voler 8 avions l'été et 6 l'hiver".
Il rappelle aussi que le développement de la compagnie a été freiné par
une succession de crises exceptionnelles qui ont frappé le secteur comme
le volcan, le printemps arabe ou les hausses de carburant. Le patron de
la low cost le reconnaît : "nous sommes actuellement légèrement en
pertes". Mais il assure qu'en 2013, "nous serons bénéficiaires, car dès
l'été prochain nous aurons 10 avions que nous pourrons monter à 12. Et,
l'hiver, nous pourrons passer à 8".
De plus, "la marque est bien établie et les coûts sont maîtrisés". Dans
ces conditions, pour l'année prochaine, "nous devons
embaucher 60 pilotes" dit-il encore. Vue la
conjoncture, autant que ce soit des pilotes du groupe Air France.
Mon commentaire :
L'accroissement
de productivité des pilotes d'Air France qu'entrainerait la mise
en œuvre du plan Transform 2015 conduirait à un sureffectif. La logique
mathématique voudrait qu'on réduise alors leur nombre. La logique
financière s'y oppose : ce serait extrêmement coûteux (niveau des indemnités
de licenciement, coût de leur formation...). C'est
pourquoi AF ne souhaite pas engager un plan de départ PNT.
Principalement payés à l'heure de vol, les pilotes se
partageront les heures à produire. De fait, il est avantageux
d'inciter financièrement quelques volontaires à rejoindre notre filiale
Transavia. C'est un cas de figure "gagnant-gagnant".
> KLM vise une réduction
de 350 millions d'euros des coûts salariaux à fin 2014
(source AFP) 30 juillet - La compagnie néerlandaise KLM escompte réduire
de 350 millions d'euros ses coûts salariaux d'ici fin 2014 dans le cadre
du plan de restructuration du groupe qu'elle forme avec Air France, a
annoncé le groupe lundi.
> Alitalia creuse sa
perte au premier semestre mais assure que "le pire est passé"
(source AFP) 26 juillet - La compagnie aérienne italienne Alitalia, qui
a vu sa perte nette se creuser au premier semestre sous l'effet de la
hausse des prix du carburant, de la crise européenne et de la baisse de
l'euro face au dollar, a assuré mercredi que le "pire" était "passé".
> Lufthansa annonce
l'arrêt de sa ligne Munich-Singapour-Jakarta
(source goldenflyer) 27 juillet - La compagnie allemande a annoncé qu'à
partir de la saison hiver 2012-2013, elle ne desservirait plus Singapour
et Jakarta au départ de son hub de Munich. Actuellement, les deux villes
sont reliées au hub bavarois de la Lufthansa cinq fois par semaine en
Airbus A340-300.
A compter du 14 Octobre 2012, les passagers de la Lufthansa pourront
continuer à voler vers Singapour grâce au vol quotidien de la compagnie
opéré depuis Francfort en A380. En revanche, Jakarta, la capitale
d'Indonésie, cessera d'être desservie par Lufthansa.
Mon commentaire :
Même la solide Lufthansa est contrainte
d'amputer son programme. Jakarta est sans doute pour elle, comme pour
d'autres compagnies, une ligne à la recette moyenne assez faible, donc
difficile à rentabiliser au départ de son second hub. Par ailleurs,
l'entrée prochaine de Garuda dans SkyTeam rendra plus solides les atouts
de notre alliance sur les liaisons Europe/Indonésie. Lufthansa
anticipe son ajustement à cette situation nouvelle.
> Delta : Comair va
cesser ses opérations
(source lejournaldelaviation) 27 juillet - Delta Air Lines a annoncé
(...) la fin des opérations de sa filiale régionale Comair, prévue pour le 29 septembre 2012.
Cette annonce s’inscrit dans
la stratégie de Delta Air Lines qui mise sur ses principales lignes en
dépit de ses routes régionales comme celles opérées par sa filiale Comair.
Le groupe a ainsi choisi de réduire 75% de la part occupée par les
appareils régionaux dans sa flotte. D’ici à deux ans, ces derniers,
actuellement au nombre de 350, ne seront plus que 125, voire moins, a
précisé Delta Air Lines. Les vols opérés sous les couleurs de Delta
Connection seront toujours effectués par les compagnies partenaires de
Delta (ExpressJet, Pinnacle Airlines, Shuttle America, SkyWest...)
À noter que le groupe procède à la réduction de flotte de Comair depuis
2010. Les 1700 employés de la filiale recevront des propositions pour
continuer à travailler au sein du groupe Delta Air Lines.
> easyjet revoit ses
prévisions de bénéfices avant impôts à la hausse
(source tourmag) 25 juillet - Easyjet annonce un chiffre d'affaires en progression de 10,5% sur le
troisième trimestre à 1,033 milliards de livres. Fort de cette
croissance la compagnie revoit ses prévisions de résultat avant impôt à
la hausse. Elle table sur un bénéfice avant impôts pour l’exercice se
terminant le 30 septembre 2012, qui devrait se situer entre 280 et 300
millions de livres. Pour le 4ème trimestre, le revenu par siège devrait
se situer à un niveau comparable à celui du 3ème trimestre, souligne
encore la compagnie.
"L’attention portée aux clients, une gestion
stricte des opérations et des coûts, ainsi qu’une allocation sélective
du capital à travers le réseau signifie que la compagnie peut maintenir
ses bonnes performances opérationnelles et financières malgré un
environnement économique difficile.", explique Carolyn McCall,
directrice générale d'easyJet (...). > Bénéfice Ryanair plombé par la récession mais objectif maintenu (source Reuters) 30 juillet - Ryanair a dévoilé lundi un bénéfice trimestriel en baisse de 29% et nettement inférieur aux attentes, plombé par l'austérité, la récession et la cherté du kérosène. La première compagnie à bas coûts d'Europe a prévenu que les perspectives économiques moroses en Europe continueraient de freiner la hausse de ses recettes pour le restant de l'année. Le groupe irlandais a néanmoins confirmé son objectif d'un bénéfice de 400 millions à 440 millions d'euros pour l'exercice qui s'achèvera en mars 2013. "On est frappé de plein fouet par l'austérité. Il y a tout simplement moins d'argent qui circule", a déclaré le directeur financier de Ryanair, Howard Millar. Le bénéfice net du trimestre avril-juin s'est élevé à 99 millions d'euros, alors que les quatre analystes interrogés par Thomson Reuters attendaient en moyenne 123 millions (...). Ryanair, qui a une base de coûts moindre que celle de chacun de ses concurrents, a précisé que ses besoins en carburant pour l'année étaient couverts à 90% à environ 1.000 dollars par tonne, en hausse de 21% par rapport à l'an dernier. Le revenu moyen par passager ressort en hausse de 4%, comme prévu, et devrait enregistrer sur l'année une croissance moyenne d'environ 3%, a dit Howard Millar. Ryanair prévoit toujours d'immobiliser 80 de ses 270 avions au cours de l'hiver en raison des coûts élevés du carburant. "Avec les prix du pétrole à 100 dollars le baril, cela n'a pas vraiment de sens de faire voler ces avions", a estimé Howard Millar. "Plus vous volez, plus vous perdez." (...).
> Vers une alliance
Qantas-Emirates Airlines ?
(source airjournal) 27 juillet - Qantas Airways a admis avoir engagé des
discussions avec plusieurs compagnies aériennes dont Emirates Airlines,
afin de sauver ses opérations internationales (...).
L’Australien Financial Review avait nommé Emirates dans son édition de
mercredi, précisant que les négociations sur un accord de partage de
codes étaient à un stade avancé (...). On sait depuis longtemps que les
opérations long-courrier de Qantas Airways vont mal au point qu’en mai
dernier, après plusieurs vagues de licenciements et la suppression de
routes, la compagnie de l’alliance Oneworld annonçait sa « séparation »
en deux entités distinctes, le marché intérieur très rentable d’un côté
et les vols intercontinentaux de l’autre. Avec l’espoir de retrouver
l’équilibre en 2014.
Un accord avec Emirates Airlines pourrait donc voir Qantas Airways «
troquer » Singapour pour l’aéroport de Dubaï comme point escale pour les
vols entre l’Europe et l’Australie, la compagnie émiratie se chargeant
de la majorité des vols européens (sauf Londres apparemment), vers
l’Afrique ou le Moyen Orient. L’abandon de Singapour serait également un
problème pour la relation de longue date avec sa partenaire d’alliance
British Airways, mais lui permettrait de consacrer ses appareils au
développement du réseau vers l’Asie.
Rappelons que le PDG d’Emirates Airlines Tim Clark s’est prononcé
plusieurs fois contre un investissement dans d’autres compagnies, et en
particulier dans Qantas, préférant passer par des alliances commerciales
dont justement le partage de codes. Signer avec la compagnie
australienne lui donnerait accès au lucratif réseau de l’île-continent,
dominé par le transporteur national.
Mon commentaire :
Fin de la Revue de Presse
| Vous pouvez obtenir l'information la plus large possible
sur l'épargne salariale et l'actionnariat salarié en appelant Air France
au
numéro vert 0 800 04 2000
(gratuit à partir d'un fixe en France)
> Mon commentaire sur
l'évolution du cours de l'action Air France-KLM
Clôture de l'action Air France-KLM à
4,618 €, le lundi 30
juillet. Le ralentissement de la croissance mondiale affecte les actions
des entreprises cycliques, telle la nôtre. Les actions des compagnies
aériennes ont enregistré des baisses importantes, tout particulièrement
l'action AFKL. Dans la période actuelle,
notre compagnie est jugée
plus fragile que ses concurrentes
Lufthansa group ou IAG (BA/IB). Le cours actuel, est anormalement bas, conduisant à une valorisation
de la compagnie équivalente au prix de quelques uns de ses avions.
Pourtant, ce cours aberrant pourrait rester assez bas tant que
l'économie restera atone et que les résultats d'Air France-KLM ne
s'amélioreront pas. La moyenne des objectifs de cours (consensus) des principaux
analystes pour l'action AFKL est à 4,79 €.
Les déséquilibres budgétaires de nombreux états font peser une menace
sur la reprise et sur le cours des actions. Le baril Brent
(mer du nord) est remonté à 107 $. Ces informations indicatives ne constituent en aucune manière une
incitation à vendre ou une sollicitation à acheter des actions
Air France-KLM.
Vous pouvez réagir à cette revue de presse ou bien me communiquer toute
information ou réflexion me permettant de mieux conduire ma fonction
d'administrateur du groupe Air France-KLM.
Vous pouvez aussi me poser, par retour, toute question relative au
groupe Air France-KLM ou à l'actionnariat salarié...
A bientôt.
D'autres infos sur mon site web
navigaction.com
|
Christian Magne
Administrateur Air France-KLM représentant
les salariés actionnaires PS et PNC |