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| Lettre de l'Administrateur Air France-KLM | |||
| Christian Magne Représentant des salariés actionnaires PS et PNC |
N°354, lundi 3 septembre 2012 Versement de la prime d'intéressement d'Air FranceHSBC, teneur des comptes d'épargne salariale a adressé un courrier aux bénéficiaires de la prime d'intéressement d'Air France pour présenter les possibilités de versement dans le PEE ou le PERCO. Le montant, issu d'une règle complexe, est très limité cette année, à cause des médiocres résultats économiques. Pour les mêmes raisons, il n'y a pas d'abondement. Je me tiens à la disposition des salariés d'AF qui souhaiteraient quelque éclaircissement sur les différentes possibilités d'épargne. La Revue de Presse du lundi... > Air France précise les coupes à venir dans son pôle régional (source reuters) 30 août - Les compagnies régionales d'Air France, qui seront réunies au printemps 2013 au sein d'un même pôle, emploieront 64 navigants en moins sur une flotte réduite de sept appareils, a annoncé jeudi le groupe français en difficulté. Dans le cadre du plan de restructuration d'Air France-KLM, la compagnie veut ramener à l'équilibre en 2014 son activité court et moyen courriers qui a perdu 500 millions d'euros en 2011. Elle lancera en avril 2013 une nouvelle marque réunissant ses trois compagnies régionales actuelles -Régional, Brit Air et Airlinair- qui devra baisser de 15% ses coûts maîtrisables. Régional, la plus grande des trois, perdra 47 pilotes et Brit Air, la plus ancienne, sera privée de 12 pilotes et cinq hôtesses et stewards, a précisé Air France (...). Seule Airlinair, dont l'actionnaire majoritaire est Lionel Guérin, le patron désigné du futur pôle régional, échappe à cette cure d'austérité. "On ne prévoit pas de sorties d'avions dans la flotte d'Airlinair dont les besoins seront même augmentés", a précisé une porte-parole d'Air France. La flotte d'Airlinair, composée de turbopropulseurs d'ATR, coentreprise entre EADS et Finmeccanica, est bien adaptée à ses besoins sur ses lignes couvertes, a-t-elle expliqué. Régional utilise des avions du brésilien Embraer et Brit Air des appareils du canadien Bombardier, pouvant chacun transporter jusqu'à 100 personnes, plus que les ATR. Au total, les trois compagnies utiliseront 86 avions contre 93 actuellement. Les pilotes de Régional et de Brit Air pourront se voir proposer d'aller travailler chez Airlinair, a précisé la porte-parole d'Air France. Brit Air propose également à ses pilotes de voler sur des avions de la compagnie indonésienne Garuda Indonesia. Les sureffectifs du personnel au sol des trois compagnies seront connus, eux, fin septembre. Les négociations démarreront alors avec les syndicats des trois compagnies, qui emploient au total quelque 3.500 personnes. Mon commentaire : Air France-KLM a lancé un vaste programme de réduction des couts maitrisables de 20% pour Air France et pour KLM. L'objectif se limite à 15% pour le pôle régional. Un nouveau chalenge considérable pour ces compagnies qui ont déjà connu des difficultés sociales. La direction d'Air France et celle du futur pôle régional veulent convaincre les salariés que les efforts sont équitablement répartis et que leur projet stratégique est le meilleur. > Air France veut construire deux usines en Chine (source Reuters) 31 août - La compagnie aérienne Air France s'apprête à lancer la construction de deux usines de maintenance en Chine, dont une à Shanghai, afin de conquérir un marché asiatique en pleine expansion, rapporte vendredi Le Parisien, précisant que l'annonce a été faite jeudi lors d'un Comité central d'entreprise (...). Cette information inquiète déjà les partenaires sociaux, écrit le journal, rappelant le contexte social "très délicat" au sein du groupe Air France-KLM, lancé dans un vaste plan d'économies et de réductions d'effectifs. "On nous garantit qu'il n'y aura pas délocalisation (...) et que la maintenance organisée en Chine ne concernera que les avions des compagnies étrangères et pas ceux d'Air France (...) a confié une source syndicale au quotidien (...). La compagnie ATI, créée à Casablanca en 2008 et détenue à parts égales par la compagnie aérienne française et Royal Air Maroc, devait permettre la conquête d'un marché émergent. Mais quelques années plus tard, Air France envoie ses avions en maintenance au Maroc, où la main-d'œuvre est moins chère (...).
Mon commentaire :
Des mécaniciens redoutent des transferts d'activités de France vers la Chine. Néanmoins, on constate que le groupe Lufthansa, qui s'est lancé depuis
20 ans dans un programme de maintenance aéronautique ailleurs qu'en
Allemagne, est devenu le n°1 mondial du secteur. Serait-ce une façon
d'apporter de l'eau au moulin, puisque
les effectifs de maintenance du groupe sur le sol allemand sont
aujourd'hui plus importants qu'au lancement de cette stratégie.
> A 22 euros le billet,
le CDG Express Paris-Roissy serait rentable
(source challenges) 30 août - Le projet CDG Express, vieille idée d’une
liaison ferrée directe entre l’aéroport de Roissy et le centre de Paris
va-t-elle finir par voir le jour ? Au printemps dernier, les entreprises
publiques – les opérateurs RATP et SNCF, le gestionnaire du réseau RFF
et celui des aéroports parisiens, ADP – ont décidé de relancer le projet
de leur propre chef. Et c’est sur leurs propres deniers qu’ils ont
commandé un rapport à Pierre-Henri Gourgeon, l’ancien DG d’Air
France-KLM. Daniel Canepa, le préfet d’Ile-de-France, a remis ce dossier
au cours de l’été au ministre des Transports, Frédéric Cuvillier.
C’était très habile : le ministre a été incroyablement sensible à la
prise en main de ce dossier complexe par un secteur public uni et
énergique : "des grands groupes publics qui marchent ensemble, quelle
ironie de l’histoire quand on pense que seul le privé était censé être
capable de réaliser ce projet!", jubile son entourage.
Un financement qui suppose un gros emprunt
Ce rapport donne une idée du coût total du projet, mais reste encore
assez vague sur son financement : estimé à 1 milliard d’euros, seuls
deux grands créanciers se sont déjà présentés. Aéroports de Paris
apporterait 150 millions d’euros, et RFF pourrait se laisser convaincre
d’avancer 200 millions sur des infrastructures qu’il faudra de toute
façon construire un jour. Le reste, soit 650 millions d’euros, seraient
vraisemblablement empruntés. Mais en réalité, cela ne devrait pas poser
de difficulté particulière : selon le rapport déposé dans les mains de
Frédéric Cuvillier (qui l’a immédiatement transmis à Cécile Duflot), le
projet trouverait sa rentabilité avec un billet à 22 euros pour un
trajet d’un quart d’heure, sans arrêt, entre l’Aéroport de Roissy et la
Gare de l’Est, au centre de Paris.
Certes, le prix de 22 euros peut paraître élevé comparé aux 9, 25 euros
acquittés aujourd’hui en prenant le RER B – avec tous les aléas,
retards, incivilités et incidents que cette ligne, en cours de
rénovation, connaît quotidiennement. En fait, pour fixer le prix du CDG
Express, Pierre-Henri Gourgeon s’est contenté de reprendre celui du
Heathrow Express, à Londres (17 livres, soit 22,7 euros).
Est-ce vraiment la fin du projet porté par Vinci ? Choisi pendant un
moment pour construire et exploiter la ligne grâce à un partenariat
public privé, le géant du BTP avait échoué à trouver le financement du
projet et jeté l’éponge en mars 2011.
La RATP, qui avait lancé au même moment l’idée de prolonger la ligne 14
vers Roissy dans le cadre du Grand Paris (et proposait donc de relier
Paris à Roissy pour le prix d’un ticket de métro), et la SNCF, qui avait
réussi à imposer ses cheminots pour conduire les trains, n’étaient
certes pas étrangères à la reculade des banques…
La RATP et la SNCF ont-elles totalement gagné la partie ?
Pourtant, si Vinci ne s’indigne pas, aujourd’hui, d’un CDG Express porté
uniquement par le secteur public (et où l’exploitation serait confiée
soit à la SNCF et à la RATP réunies dans une société commune, soit à un
opérateur privé après mise en concurrence), c’est qu’il n’ignore pas que
le rapport de Pierre-Henri Gourgeon propose une deuxième option… qui
reviendrait à relancer le projet initial sous concession !
Ce scénario consisterait à relancer une nouvelle procédure d'attribution
de délégation de service public, en réduisant le montant des
investissements à la charge du concessionnaire et en conservant le cadre
juridique actuel du projet CDG Express (une concession globale -
infrastructure et services - sans subvention publique).
> Aerolineas Argentinas
rejoint l’alliance SkyTeam
(source airjournal) 30 août - La compagnie aérienne Aerolineas
Argentinas est officiellement devenue 18ème membre de l’alliance
SkyTeam, et le premier en Amérique du sud.
Lors d’une cérémonie le 29 août 2012 à l’aéroport de Buenos Aires, la
compagnie nationale argentine a rejoint les Air France, Alitalia et
autres Delta Air Lines au sein de l’alliance, au réseau de laquelle elle
apporte 40 nouvelles destinations. Son PDG Mariano Recalde a souligné «
un accomplissement symbolique » de la restructuration d’Aerolineas
Argentinas, qui a émergé d’une faillite de dix ans l’année dernière, et
les « investissements très importants faits au nom de l’Argentine » pour
rejoindre l’alliance. Cette entrée dans SkyTeam est « un élément majeur
du plan de restructuration d’Aerolineas Argentinas (...)».
Aerolineas Argentinas propose des vols vers 52 destinations dans 14 pays
depuis ses deux hubs de Buenos Aires, avec un vaste réseau intérieur de
35 destinations. La capitale d’Argentine est desservie par six
compagnies membres de SkyTeam : Aeromexico (seul membre d’Amérique
latine jusque là), Air Europa, Air France, Alitalia, Delta Air Lines et
KLM, qui avec le nouveau membre y offrent désormais un total de 123 vols
quotidiens vers 53 villes dans le monde.
Outre les compagnies déjà cités, SkyTeam intègre Aeroflot, China
Airlines, China Eastern, China Southern, CSA Czech Airlines, Kenya
Airways, Korean Air, Tarom et Vietnam Airlines, plus depuis le début de
l’année Middle East Airlines et Saudia (ex Saudi Arabian Airlines). La
compagnie chinoise Xiamen Airlines doit les rejoindre le 15 novembre
prochain, et Garuda Indonesia en 2014.
> Les miles Virgin
envoient les voyageurs d’affaires dans l’Espace
(source deplacements pro) 2 septembre - Les voyages
d’affaires peuvent conduire les professionnels dans les étoiles ! Virgin
America propose d’envoyer aux portes de l’Espace, le passager qui aura
accumulé le plus miles sur ses vols ou ceux de ses consœurs Virgin
Atlantic et Virgin Australia d’ici le 7 août 2013.
Par l’intermédiaire d’un concours, Virgin America
propose à un de ses clients fréquents de gagner un voyage vers les
étoiles avec la nouvelle société de son célèbre patron Richard Branson,
Virgin Galatic. Pour participer, les membres du programme de fidélité
Elevate doivent s’inscrire sur un site dédié au jeu. Celui qui aura
obtenu le plus grand nombre de miles en utilisant Virgin America mais
également Virgin Atlantic et Virgin Australia au 7 août 2013, pourra
prendre place dans le SpaceShipTwo pour un vol suborbital au départ du
Spaceport America, inauguré en octobre 2011.
Sa durée ne dépassera pas 30 minutes mais permettra
tout de même de ressentir l’apesanteur pendant environ 4 minutes au
seuil même de l’espace. Le deuxième voyageur le plus assidu ira moins
haut mais pourra néanmoins découvrir la gravité zéro lors d’un vol
parabolique.
> Grève chez Lufthansa :
Air Frankreich ?
(source blog lemonde/S.Lauer) 30 août - Finalement, il n’y a pas de
déterminisme. D’un côté, ces incorrigibles Français incapables de
prendre des décisions courageuses, de l’autre, ces Allemands toujours
prêts au sacrifice pour sauvegarder l’intérêt collectif. Ce qui se passe
actuellement dans le transport aérien pourrait bousculer ces lieux
communs sur les deux pays, si bien ancrés dans les esprits.
Ainsi, Air France et Lufthansa naviguent actuellement dans les
mêmes turbulences : prix du carburant élevé, concurrence exacerbée des
compagnies à bas coûts. Le transport aérien n’est plus ce qu’il était
pour les compagnies historiques. L’heure des sacrifices a sonné
et, quelle que soit la rive du Rhin où l’on se trouve, chacun
tente de faire passer la pilule à ses salariés. Mais
contrairement à ce qu’on aurait pu penser, c’est d’abord du côté
allemand que les choses commencent à se compliquer.
Les hôtesses et stewards de Lufthansa ont, en effet, décidé,
mardi 28 août, de s’engager dans une épreuve de force avec leur
direction. Le principal syndicat est sur le point de lancer une
grève illimitée après l’échec des négociations salariales. La compagnie
considère que ses revendications ne sont pas compatibles avec le plan
d’économies annoncé début 2012. «Mieux vaut aller jusqu’à une
grosse confrontation plutôt que d’éjecter l’entreprise hors du marché
concurrentiel», estime le président du conseil de surveillance de
Lufthansa, Jürgen Weber, qui s’apprête à perdre plusieurs
millions d’euros avec cette grève au moment des retours de vacances.
On ne peut éviter de faire le parallèle avec Air France, qui se trouve
dans une situation encore plus périlleuse. Les perspectives que propose
le patron d’Air France à ses salariés ne sont guère plus réjouissantes
que celles imposées chez Lufhansa. Mais contre toute attente, jusqu’à
présent, Alexandre de Juniac négocie plutôt bien le parcours d’obstacles
qui se dresse devant lui. En juillet, les personnels au sol ont
validé les sacrifices demandés par la direction. Les pilotes leur ont
emboîté le pas en août. Seuls les hôtesses et stewards
rejettent pour le moment le plan d’économies. Trop tôt donc pour crier
victoire. L’heure de vérité sonnera début 2013, lorsque
les contrats de travail arriveront à échéance et que la direction les
modifiera. Mais le fait qu’on n’ait pas assisté à un
embrasement immédiat n’est-il déjà pas le signe qu’une prise de
conscience collective commence à s’opérer ? Et c’est de ce côté-ci du
Rhin que cela se passe.
> Lufthansa : vers un
durcissement du conflit avec les personnels navigants
(source lesechos.fr) 3 septembre - Le mouvement se durcit chez
Lufthansa. Après avoir contraint la compagnie aérienne allemande
à annuler 207 vols vendredi, puis près d'une vingtaine d'autres le
lendemain, les personnels navigants ont repris le travail. Tout en
maintenant la pression.
(...) le syndicat UFO, qui revendique l'adhésion d'environ deux tiers
des quelque 18.000 hôtesses et stewards de la compagnie aérienne
allemande, a en effet annoncé qu'une nouvelle grève était prévue demain.
Il a précisé qu'il discutait actuellement en interne pour déterminer à
quelle heure la grève débuterait et quels seraient les aéroports visés.
Car le syndicat souhaite un mouvement de plus grande ampleur que
celui de vendredi, qui avait été limité à l'aéroport de
Francfort, troisième d'Europe, et qui avait duré huit heures (...).
Échec des négociations sur les salaires
La grève a été décidée après l'échec de négociation avec la direction
sur les salaires et les conditions de travail. Le syndicat
réclame 5 % de hausse des salaires, après trois ans de stagnation.
Lufthansa veut de son côté limiter la hausse à 3,5 %, en restant souple
sur la durée de l'accord. Les salaires des stewards et hôtesses
s'échelonnent aujourd'hui entre 22.500 et 52.500 euros par an, selon
l'ancienneté, contre de 37.000 à 65.000 euros pour les chefs de cabine,
le tout pour vingt jours de travail par mois et hors primes variables.
D'autres désaccords portent sur les personnels intérimaires utilisés sur
certaines lignes et le projet de compagnie commune avec la filiale low
cost German Wings pour les vols à travers l'Europe. En fin de semaine
dernière, Lufthansa chiffrait déjà en « millions d'euros » l'impact
quotidien du conflit (...).
Mon commentaire :
Les compagnies Major européennes restent en
crise, face aux low cost et à la progression des compagnies émergentes.
De nombreuses équipes dirigeantes n'ont pu éviter les conflits sociaux qui
se sont multipliés ces dernières années : British Airways, Iberia, Air
France et, en ce moment, Lufthansa... Les PNC de la compagnie allemande
rejettent la limitation des salaires à 3,5% d'augmentation, après 3
ans de blocage.
> Enquête de l'Union Européenne sur le
projet de rachat d'Aer Lingus par Ryanair
(source Le Monde.fr) 29 août - (...) la Commission européenne a ouvert
mercredi 29 août une enquête approfondie sur le projet d'acquisition de
la compagnie aérienne irlandaise Aer Lingus par sa compatriote, la
compagnie à bas coûts Ryanair.
L'enquête préliminaire a fait apparaître "des problèmes potentiels de
concurrence", explique la Commission, qui souligne que les deux
compagnies "sont les principaux opérateurs exploitant des liaisons à
partir de l'aéroport de Dublin".
La Commission note en effet que "sur de nombreuses lignes
européennes, principalement au départ de l'Irlande, les deux entreprises
sont l'une pour l'autre le concurrent le plus direct" et que "plusieurs
de ces liaisons sont actuellement uniquement desservies par ces deux
compagnies". Le rachat d'Aer Lingus par Ryanair "pourrait donc
entraîner la disparition de la concurrence réelle et potentielle sur un
grand nombre de ces lignes".
Ryanair a réagi en expliquant qu'à la suite de la décision de la
Commission, son "offre devient caduque, conformément aux règles
publiques d'acquisition, avec effet immédiat", mais qu'il "soumettra à
nouveau son offre" pour la reprise d'Aer Lingus si Bruxelles lui donne
le feu vert à l'issue de la procédure. L'ouverture d'une enquête
approfondie ne préjuge pas de l'issue de la procédure et la Commission
dispose désormais d'un délai de quatre-vingt-dix jours ouvrables (...)
pour décider si l'opération entraverait ou non de manière significative
la concurrence (...).
Ryanair avait annoncé fin juin qu'il offrirait 694 millions
d'euros pour acquérir son rival, avec l'ambition de créer une
grande compagnie aérienne irlandaise. Aer Lingus a appelé à
plusieurs reprises ses actionnaires à rejeter cette offre de rachat,
la jugeant "sous-évaluée". Ryanair en est à sa troisième offre
depuis 2007. La première avait été interdite par la Commission,
et la deuxième, en 2009, avait été retirée par Ryanair.
Dans un communiqué, Aer Lingus souligne que "le nombre de lignes
à destination et au départ de l'Irlande sur lesquelles Aer Lingus et
Ryanair sont en concurrence a nettement augmenté depuis 2007", ce qui
"renforce les raisons d'interdire l'opération". Ryanair
possède déjà 29,82 % d'Aer Lingus, et la commission britannique
de la concurrence examine actuellement cette participation minoritaire,
en particulier les effets qu'elle pourrait avoir sur la concurrence
entre les deux compagnies sur les liaisons entre l'Irlande et le
Royaume-Uni.
> IAG pourrait entrer au
capital d'American Airlines
(source Reuters) 2 septembre - IAG, maison mère de British
Airways et Iberia, a annoncé avoir signé un accord de confidentialité
avec American Airlines en vue de son entrée éventuelle au capital de la
compagnie américaine, qui discute parallèlement d'un possible
rapprochement avec US Airways.
Une fusion des deux compagnies américaines créerait un nouveau poids
lourd du transport aérien capable de rivaliser avec le numéro mondial,
United Continental.
"Nous sommes intéressés par la possibilité de prendre une participation
dans une American restructurée si elle le souhaite et si cela représente
un bénéfice pour nos actionnaires", a déclaré une porte-parole
d'International Consolidated Airlines Group (IAG) à Reuters.
Le groupe ne précise pas quel montant pourrait représenter son
investissement dans American et a refusé de préciser s'il tenterait
d'investir dans un ensemble American-US Airways. IAG et
American Airlines sont toutes les deux membres de l'alliance commerciale
Oneworld et sont liées par des accords de partage de codes sur les
liaisons transatlantiques.
> US Airways accélère
pour une fusion avec American Airlines
(source airjournal) 1er septembre - US Airways et American
Airlines, cette dernière compagnie restant sous la protection
de la loi américaine contre les faillites depuis la fin de l’année
dernière, ont avoué avoir commencé des pourparlers confidentiels
dans le but de connaître les synergies possibles d’une fusion.
IAG (British Airways et Iberia) reste à l’affût.
« Cela ne veut pas dire qu’on va fusionner, mais cela signifie
simplement que nous sommes d’accord pour étudier et analyser les
bénéfices potentiels d’une fusion », a déclaré vendredi Doug Parker, PDG
d’US Airways (...). Cette fusion donnerait la place de n° 1 ou 2
mondial, sur la base du nombre de kilomètres parcourus par ses
passagers. Les deux compagnies auraient beaucoup à gagner car elles se
positionnent sur des créneaux complémentaires. Ainsi, US Airways (200
destinations dans 28 pays pour 3 200 vols quotidiens) ferait bénéficier
à American Airlines de sa bonne implantation dans des villes secondaires
des Etats-Unis, lui permettant d’alimenter ses vols internationaux. De
l’autre côté, American Airlines (250 destinations dans 40 pays pour 3
400 vols quotidiens) donnerait aux passagers d’US Airways une ouverture
à l’international notamment vers Amérique latine ou Londres.
Cette annonce ne signifie pas pour autant que les jeux sont faits.
Tom Horton, PDG d’American a déjà indiqué qu’il préférerait si
possible, s’en sortir seul, mais qu’il étudiait toutes les possibilités
y compris la fusion avec plusieurs autres compagnies (Delta Air Lines,
JetBlue, Virgin America, Frontier Airlines, Alaska Air Group…).
(...) Rappelons qu’IAG de l’alliance Oneworld comme American
Airlines, partagent des accords de co-entreprise pour des vols au-dessus
de l’Atlantique. Et si la loi américaine interdit à une
compagnie étrangère de posséder plus de 25 % d’une de ses compagnies,
une « petite » rentrée d’argent frais permettrait à Tom Horton,
PDG d’American, de se sortir de son impasse financière sans avoir à
fusionner, ce qui reste son souhait premier.
Mon commentaire :
Après les fusions de Delta et Northwest, puis
d'United et Continental, il devient difficile pour la compagnie American
Airlines en faillite, de rester isolée. Souhaitons une solution qui
n'affaiblisse pas la position de Delta, le partenaire US de notre
alliance transatlantique issue de SkyTeam.
La presse boursière
> Air France-KLM :
Crédit Suisse dégrade à 'sous-performance'
(source cerclefinance) 31 août - Crédit Suisse dégrade sa
recommandation sur Air France-KLM, passant de 'neutre' à
'sous-performance', mais relève l'objectif de cours à 3,55 euros, contre
3,20 euros précédemment.
Le bureau d'études anticipe désormais une perte opérationnelle de 418
millions d'euros pour 2012, contre 620 millions d'euros auparavant,
après la publication de chiffres meilleurs que prévu pour le deuxième
trimestre et des commentaires positifs de la part de la direction
concernant le second semestre.
Il table ainsi sur un EBIT de 246 millions d'euros pour les six derniers
mois de l'année, contre 195 millions avant. Néanmoins, l'analyste
indique que la facture de kérosène va s'alourdir sur les deux exercices
suivants. Par conséquent, il révise en baisse ses prévisions d'EBIT pour
2013 et 2014, respectivement de 14 et 36%, à 103 et 568 millions
d'euros.
Pour Crédit Suisse, le risque s'avère élevé pour la compagnie
dans un environnement de hausse des prix du pétrole. Par
ailleurs, le bureau d'études salue les négociations salariales
entreprises par le groupe, 'qui se déroulent bien', avec un
accord obtenu avec les pilotes et les personnels au sol. Il pointe
toutefois du doigt les difficultés d'Air France quant aux
discussions avec les membres d'équipage commerciaux, pouvant
entraîner des grèves.
Fin de la Revue de Presse
| Vous pouvez obtenir l'information la
plus large possible sur l'épargne salariale et l'actionnariat salarié en
appelant Air France au
numéro vert 0 800 04 2000
(gratuit à partir d'un fixe en France)
> Mon commentaire sur l'évolution du cours de
l'action Air France-KLM
Clôture de l'action Air France-KLM à 4,034 €, le lundi 3
septembre. Le ralentissement de la croissance mondiale affecte les actions
des entreprises cycliques,
comme celles du transport aérien Le cours
actuel, est anormalement bas, conduisant à une valorisation de la
compagnie équivalente au prix de quelques uns de ses avions. Pourtant,
ce cours aberrant pourrait rester assez bas tant que l'économie restera
atone et que les résultats d'Air France-KLM ne s'amélioreront pas.
Après la publication de notre résultat d'exploitation du 2ème trimestre,
en amélioration, de nombreux analystes ont légèrement relevé leurs
objectifs de cours pour le titre AFKL. Ainsi, la moyenne de leurs
objectifs (le consensus) est remontée à 5,35 €.
Les déséquilibres budgétaires de nombreux états
font peser une menace sur l'économie et sur le cours des actions.
Le baril Brent (mer du nord) est remonté significativement à 114 $.
Ce renchérissement pourrait peser sur les résultats du troisième
trimestre.
Ces informations indicatives ne constituent en aucune manière une
incitation à vendre ou une sollicitation à acheter des actions
Air France-KLM.
Vous pouvez réagir à cette revue de presse ou
bien me communiquer toute information ou réflexion me permettant de
mieux conduire ma fonction d'administrateur du groupe Air France-KLM.
Vous pouvez aussi me poser, par retour, toute
question relative au groupe Air France-KLM ou à l'actionnariat
salarié...
A bientôt.
D'autres infos sur mon site web
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Christian Magne
Administrateur Air France-KLM représentant
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