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| Lettre de l'Administrateur Air France-KLM | |||
| Christian Magne Représentant des salariés actionnaires PS et PNC |
N°355, lundi 10 septembre 2012 > Hausse de 0,6% du trafic passagers d'Air France-KLM PARIS (source Reuters) 7 septembre - Le trafic passagers de la compagnie aérienne franco-néerlandaise Air France-KLM a progressé de 0,6% le mois dernier pour des capacités en hausse de 0,6%. Le coefficient d'occupation est resté quasiment stable à 85,7% (-0,1 point) avec 6,94 millions de passagers transportés (+1,4%). La recette unitaire au siège kilomètre offert (RSKO) hors change est en hausse par rapport à août 2011. En ce qui concerne l'activité cargo, plus directement pénalisée par la conjoncture économique, le trafic baisse de 7,8% au regard d'une diminution des capacités de 5,2%. Le coefficient de remplissage de l'activité cargo recule ainsi de 1,7 point, à 60,6%. Mon commentaire : Le trafic passager du mois d'août est relativement stable. La bonne nouvelle se situe du côté de la hausse de la recette unitaire est une bonne nouvelle. Mais il faudra attendre les résultats trimestriels, en novembre, pour vérifier si elle suffit à compenser l'augmentation du prix du carburant. L'accalmie du trimestre précédent aura été de courte durée puisque le baril est repassé ces dernières semaines, au-dessus de 110$. Le cargo confirme une activité en chute. A noter que les concurrents qui ont déjà publié leurs résultats mensuels font état de progressions meilleures que les nôtres. > Transavia France annonce +11,5% de sièges vendus en août 2012 (source tourmag) 7 septembre - (...) Transavia France a réalisé 1 708 vols en août 2012, ce qui correspond à une augmentation de 8,6% par rapport à août 2011. La compagnie a vendu "289 000 sièges soit une augmentation de 11,5% par rapport à l’an dernier sur le même mois." Le taux de remplissage s'établit à 91,1% (...), soit + 1,3 point par rapport à août 2011 (...).
> IAG : solide mois
d'août
(source Boursier.com) 5 septembre - International Airlines Group (IAG) fait état d'une
hausse de 7,7% de son trafic passagers en août avec 5,21 millions de
personnes transportées (+2,3% à périmètre comparable).
Le trafic en
classe première et business enregistre une croissance de 12,6%. Les
capacités sont en hausse de 5,6% et le coefficient d'occupation recule
de 0,5 point de pourcentage à 84,4%.
La société précise que les conditions de marché sous-jacentes restent
inchangées par rapport à l'orientation donnée lors de la présentation
des résultats du deuxième trimestre. Les conditions commerciales restent
notamment solides à Londres alors que Madrid continue à être affecté par
la faiblesse des conditions économiques dans le pays.
> Ryanair enregistre un
trafic record en août
(source lantenne.com) 6 septembre - La compagnie aérienne irlandaise à
bas coûts Ryanair a enregistré un trafic record au mois d'août, avec 8,9
millions de passagers. Le nombre de passagers a augmenté de 760.000 sur
un an, soit une progression de 9 %, avec un taux de
remplissage en recul d'un point à 88 % (...).
> EasyJet : + 6% de
trafic passagers en août
(source europe1) 6 septembre - La compagnie aérienne britannique à bas
coûts EasyJet a enregistré une progression de 6% de son trafic passagers
au mois d'août, a-t-elle annoncé jeudi dans un communiqué. EasyJet a
transporté 5,87 millions de passagers le mois dernier, a précisé la
compagnie.
Le coefficient de remplissage des avions a en revanche diminué
de 0,5 point à 91,7%(...). EasyJet, qui propose de
plus en plus des services comparables à ceux des compagnies
traditionnelles, a annoncé mercredi qu'elle allait allouer un siège
spécifique à tous ses passagers sur l'ensemble de ses vols à partir de
novembre.
> Bmibaby arrête ses
opérations
(source airjournal) 9 septembre - Bmibaby cesse ses opérations
ce dimanche 9 septembre après que son nouveau propriétaire IAG,
a échoué à lui retrouver un repreneur. (...) Bmibaby, dont la flotte
comportait 14 avions B737-300 et -500, avait commencé ses opérations en
mars 2002 (...).
Bmibaby est la dixième compagnie européenne à arrêter ses
opérations en 2012, après Spanair (Espagne), Central Connect
Airlines (République tchèque), Malev (Hongrie), Cimber Sterling
(Danemark), Skyways et City Airlines (Suède), Air Finland (Finlande),
OLT Express (Pologne) et WindJet (Italie).
> Emirates remet en
cause le Yalta des trois alliances du ciel
(source latribune.fr) 8 septembre - Le partenariat commercial entre
Emirates et Qantas, membre de Oneworld, ouvre une brèche dans
l'organisation du transport aérien mondial par trois alliances, Star
Alliance, Skyteam et Oneworld. Pour certaines analystes, Emirates
pourrait récidiver. De quoi lancer une quatrième voie, sorte de nouvelle
alliance centrée autour de la compagnie du Golfe et de son hub de Dubai.
L'alliance signée ce jeudi entre la compagnie de Dubai Emirates et
l'australienne Qantas provoque une véritable onde de choc dans le
secteur du transport aérien. Bien au-delà de la fin du
partenariat historique entre Qantas et British Airways, qui
discutaient fusion il y a encore deux ans, ou de celle, plus marginale,
entre Qantas et Air France, le rapprochement
commercial entre Emirates et Qantas menace carrément de remettre en
cause la structure du transport aérien mondial, qui s'organise autour de
trois alliances mondiales. Il ouvre en effet une brèche
dans la répartition du ciel entre trois alliances globales,
Star Alliance, Skyteam, Oneworld, lesquelles mettent en commun tous les
réseaux de vols de chacun de leurs membres afin de proposer un réseau
mondial (commercialisable par chacune des compagnies de l'alliance),
capable de répondre aux demandes des hommes d'affaires et des
entreprises. Aujourd'hui les trois alliances regroupent un peu moins
d'une soixantaine de compagnies et représentent plus de 70% du trafic
mondial. Aucun des trois mastodontes du Golfe persique,
Emirates, Etihad (Abu Dhabi) et Qatar Airways n'en est membre.
Les compagnies classiques capitulent
Le rapprochement Emirates-Qantas traduit la capacité des compagnies
aériennes du Golfe, du moins Emirates qui s'est toujours tenue à l'écart
des alliances, à séduire un acteur majeur d'une alliance ; Qantas étant
l'un des gros calibres de Oneworld (...). Ainsi, Emirates
renverse complètement le schéma de pensée en vigueur jusqu'ici, qui
voulait qu'on s'interroge plutôt sur l'intégration d'une compagnie du
Golfe dans une alliance. Leur puissance de feu d'un côté, le
marasme dans lequel se retrouvent des acteurs traditionnels (en partie à
cause des transporteurs du Golfe) change la donne. Les compagnies
classiques sont contraintes de capituler. D'autres iront-elles chercher
elles aussi leur survie, non pas dans une alliance globale, ce Graal
jusqu'ici recherché par tous les transporteurs, mais sous l'aile
protectrice de l'ogre de Dubai ? Yan Derocles, analyste chez Oddo
Securities en est persuadé : «Emirates va faire un nouveau coup »,
explique t-il en estimant que des opportunités peuvent se présenter en
Inde (à condition que l'Etat libéralise l'accès au capital des
compagnies indiennes aux investisseurs étrangers) ou en Amérique Latine
(...) Pour Yan Derocles, Emirates va également regarder du côté des
Etats-Unis et de l'Europe (...).
Une sorte de quatrième alliance
Bref un scénario qui s'apparente ni plus ni moins à la création
d'une alliance mondiale. Avec une poignée de membres,
tous satellites d'Emirates, et centrés autour du hub de Dubaï,
qui deviendrait la plaque-tournante du trafic aérien mondial
comme l'ont souhaité les concepteurs du nouvel aéroport de
Dubaï, appelé à devenir le plus grand de la planète. Le
transfert d'une partie du hub de Qantas de Singapour à Dubai donne va
renforcer la place de Dubai dans les flux de trafic mondiaux.
Déjà en soi, Emirates est dans sa « mission » une alliance à elle seule.
Sa stratégie est identique à celles des Star Alliance, Skyteam et
Oneworld : transporter les passagers de n'importe quelle ville dans le
monde vers une autre en un minimum de temps. Et quand les compagnies
classiques ont besoin de s'allier pour remplir cette mission, Emirates
le fait tout seule. L'étendue de son réseau (plus de 120 villes
desservies dans 74 pays) de sa flotte (près de 175 avions, tous des gros
porteurs long-courriers, de son portefeuille d'avions en commande
(environ 220 appareils du même calibre)... le lui permet (...).
Etihad constitue un réseau de compagnies
vassalisées
Que feront les autres transporteurs du Golfe, Etihad, et Qatar Airways ?
Si elles n'excluent pas d'entrer dans une alliance globale, elles
cherchent parallèlement à créer un noyau dur de compagnies vassalisées
sur les marchés clés. C'est le cas d'Etihad (dont le niveau de commandes
est largement inférieur à celui d'Emirates), qui a affiché ses ambitions
mondiales en entrant au capital d'Air Berlin, Aer Lingus (Irlande), Air
Seychelles, et Virgin Blue (Australie), tout en en négociant un accord
commercial d'envergure avec Air France-KLM et Alitalia.
A part quelques accords de partage de codes et une entrée dans le
capital de Cargolux, Qatar Airways n'est pas encore passé à l'offensive,
même si elle a reconnu avoir identifié un grand nombre de cibles.
Bref, qu'ils créent un réseau mondial parallèle à celui des alliances,
ou qu'ils en intègrent l'une des trois, les compagnies du Golfe vont
complètement chambouler la structuration du ciel mondial par ces grands
groupements. Même si Etihad ou Qatar devaient intégrer une alliance,
leur poids est tel qu'ils déstabiliseraient tous les équilibres
internes.
Mon commentaire :
Qantas abandonne ses partenaires européens,
BA vers la Grande-Bretagne, mais aussi AF vers la France. La route de
l'Australie est bien plus stratégique pour BA que pour AF. La compagnie
britannique discuterait depuis quelques temps avec Qatar Airways et il
ne serait pas surprenant qu'elle substitue, à terme, cette compagnie du
Golfe à son partenaire australien historique. Quant aux discussions
entre AFKL et Etihad, la desserte de l'Australie pourrait devenir un
sujet supplémentaire de négociation. Mais il est difficile de conclure
des accords de code-share entre compagnies européennes et compagnies du
golfe du fait de la différence de taille entre le marché européen et
celui du golfe.
Quant au développement d'Emirates, il a de
quoi inquiéter.
> XL Airways fait sa
rentrée : faut-il avoir peur des tarifs low cost ?
(source caraibcreolenews.com) 5 septembre - Gosier. (...) Laurent
Magnin, PDG de la Cie XL Airways spécialiste du low cost est venu en
personne expliquer (...) tous les bienfaits des (bas) tarifs Pointe à Pitre/ Paris AR que sa
compagnie proposera à la mi décembre. La guerre des tarifs aériens est
de nouveau lancée, est-ce une bonne affaire pour les passagers (...) Les
low cost transatlantiques sont-ils fiables ? (...)
Laurent Magnin, a très longuement expliqué les
raisons qui le poussaient à entrer dans le ciel des caraïbes avec sa
compagnie low cost.
399 euros aller-retour ? oui mais sur seulement 12% des vols (...)
XL Airways, va donc "matcher" dans le ciel, avec des tarifs qui se
veulent en apparence plus compétitifs, que ceux des trois grands : Air
France, Air Caraïbes, Corsair. Laurent Magnin, qui a été jadis, à la
Direction de Corsair, a expliqué que cette compagnie avait commis une
grosse erreur en supprimant 60 sièges en classe éco.
L’offre tarifaire de XL Airways, comme tous les low cost, repose
essentiellement sur des économies drastiques sur tous les postes. Pas
d’écran vidéo, pas de films, pas d’écouteurs, un plateau repas standard,
des boissons softs payantes, un personnel de bord réduit à la plus
simple expression (...) A 399 euros, il ne faudra donc pas s’attendre à
du 4 étoiles !
Mais ce n’est là le pire. Les avions de XL Airways sont-ils ‘secure' » ?
oui répond le PDG, qui affirme qu’ils ont tous moins de 10 ans (...).
L’autre problème des low cost, ce sont les retards au départ, ou les
galères en pays étrangers. Ils sont nombreux, les vacanciers qui ont
cette année fait l’amère expérience de l’avion attendu mais qui n’arrive
pas …
Sur ce point, le patron de la XL Airways a encore été très clair : « low
cost oui, mais un respect scrupuleux du cahier des charges » : C'est à
voir..
Cette offensive low cost sur le transatlantique en direction des
Caraïbes, pourrait faire bouger les lignes. (...) Il faudra s’attendre à
une nouvelle guéguerre tarifaire. Ce fut déjà le cas, un moment sur le
Pointe à Pitre/Fort de France, qu’on bradait à moins de 100 euros et
puis ça s’est calmé. XL Airways, n’arrive donc pas en terrain conquis
(...).
> Air Caraïbes revoit
ses ambitions
(source maximini.com) 10 septembre - Samedi, la compagnie a
effectué son dernier vol direct vers Cuba. Et ce mois-ci, les lignes
vers la Guyane et le Brésil s’arrêtent aussi.
Depuis plusieurs années, Air Caraïbes est en difficulté sur son
réseau régional qui comprend 8 destinations : La Havane, Belém,
Cayenne, Ste Lucie, St Domingue, Haïti, St Martin et St Barth.
Les vols « long courrier » permettaient de compenser les pertes
d’Air Caraïbes sur les lignes régionales. Aujourd’hui ce n’est
plus le cas. 50 personnes sont concernées par la
restructuration de la compagnie. Elles devraient être reclassées.
> La direction de
Lufthansa lâche (un peu) de lest sous la pression
(source Boursier.com) 8 septembre - La compagnie allemande
Lufthansa a dû faire face vendredi à une troisième mobilisation de son
personnel [de cabine] en une semaine... Environ la moitié des 1.800 vols
habituellement assurés ont dû être annulés.
Le syndicat UFO, à l'origine de l'appel à la
mobilisation, réclamait des augmentations de salaires d'environ 5% et la
garantie que les emplois ne seront pas sous-traités à des intérimaires.
Des discussions ont eu lieu et la direction a lâché un peu de lest,
répondant à une attente du syndicat. "Lufthansa renonce à introduire des
équipages de cabine extérieurs (intérimaires) à Berlin",
souligne-t-elle. "Avec cette décision, nous faisons un grand pas vers
nos partenaires sociaux. Nous espérons que cette démarche aidera le
syndicat UFO à engager des pourparlers constructifs", ajoute-t-elle.
> Pas de grève à la
Lufthansa pendant six semaines
FRANCFORT (source Reuters) 10 septembre - Le personnel navigant
de la compagnie allemande Lufthansa n'observera aucun mouvement de grève
durant les six prochaines semaines, pendant les discussions entre
direction et syndicats pour tenter de régler le conflit
salarial qui a conduit à l'annulation de centaines de vol, a déclaré
dimanche à Reuters Nicoley Baublies, responsable du syndicat Ufo. "Ce ne
serait pas réaliste de penser que la médiation puisse durer moins de six
semaines", a-t-il dit.
La direction de la Lufthansa et le personnel navigant se sont mis
d'accord vendredi sur l'intervention d'un médiateur pour tenter de
mettre fin au conflit qui a déjà fait perdre plus de 10 millions d'euros
à la compagnie.
Fin de la Revue de Presse
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> Mon commentaire sur l'évolution du cours de
l'action Air France-KLM
Clôture de l'action Air France-KLM à 4,340 €, le vendredi 7
septembre. Le ralentissement de la croissance mondiale affecte les actions
des entreprises cycliques,
comme celles du transport aérien. Elles enregistrent des baisses importantes, tout particulièrement
l'action AFKL. Dans la période actuelle,
notre compagnie est jugée plus fragile que ses concurrentes
directes,
tel Lufthansa group ou IAG (BA/IB). Le cours
actuel, est anormalement bas, conduisant à une valorisation de la
compagnie équivalente au prix de quelques uns de ses avions. Pourtant,
ce cours aberrant pourrait rester assez bas tant que l'économie restera
atone et que les résultats d'Air France-KLM ne s'amélioreront pas. Après la publication de notre résultat d'exploitation du 2ème trimestre,
en amélioration, de nombreux analystes ont légèrement relevé leurs
objectifs de cours pour le titre AFKL. Ainsi, la moyenne de leurs
objectifs Les déséquilibres budgétaires de nombreux états
font peser une menace sur l'économie et sur le cours des actions.
Le baril Brent (mer du nord) est remonté à 114 $.
Ce renchérissement pourrait peser sur les résultats du troisième
trimestre.
Ces informations indicatives ne constituent en aucune manière une
incitation à vendre ou une sollicitation à acheter des actions
Air France-KLM.
Vous pouvez réagir à cette revue de presse ou
bien me communiquer toute information ou réflexion me permettant de
mieux conduire ma fonction d'administrateur du groupe Air France-KLM.
Vous pouvez aussi me poser, par retour, toute
question relative au groupe Air France-KLM ou à l'actionnariat
salarié...
A bientôt.
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Christian Magne
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