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| Lettre de l'Administrateur Air France-KLM

| Christian Magne

Représentant des salariés actionnaires PS et PNC

navigaction.com

N°356, lundi 17 septembre 2012

La Revue de Presse du lundi...

> Air France-KLM : dans le Dow Jones Sustainability index

(source CercleFinance.com) 17 septembre - Air France-KLM annonce que le Dow Jones Sustainability index (DJSI), principal indice international évaluant les sociétés sur leurs performances en termes de développement durable, classe de nouveau le groupe leader du transport aérien pour l'année 2012, pour la 8ème année consécutive.

Grâce à ses performances, le groupe se place également pour la quatrième année en tête du secteur élargi 'Transports et loisirs'. Cette distinction consacre les 19 entreprises les plus responsables au monde, chacune dans leur secteur d'activité. Air France-KLM fait partie du DJSI depuis 2005 et est intégré également aux indices extra-financiers ASPI, Ethibel Sustainabilty Index (ESI) et FTSE4Good.

> Air France : "On peut quitter la Polynésie : c’est techniquement possible"

(source tahitiinfo) 14 septembre - Rien n’est gravé dans le marbre, en ce qui concerne l’avenir d’Air France/KLM en Polynésie française. « On ne peut pas garantir la pérennité de la ligne au-delà de mars prochain », a expliqué Philippe Barbieri, lors d’une conférence de presse (...), au siège de la délégation régionale (...), à Papeete.

Le délégué régional d’Air France KLM a aussi confirmé le caractère déterminant des négociations avec les représentants du personnel de l’antenne tahitienne de la compagnie aérienne, au cours des six prochaines semaines.

Fin octobre, les objectifs d’économie du plan Transform Papeete auront dû rencontrer l’assentiment du personnel local d’Air France, 116 employés sous contrat avec Air France Polynésie. Faute de quoi : « la direction générale du groupe prendra les décisions qui s’imposent… », menace Philippe Barbieri.

Et rien n’est exclu pour le délégué régional qui se plait à citer l’exemple calédonien, d’un partenariat « gagnant-gagnant » entre le groupe français et Aircalin : « Aucun avion Air France ne s’est posé à Tontouta depuis 10 ans, pourtant Air France continue à desservir la Nouvelle Calédonie. De la même manière, on peut quitter la Polynésie : c’est techniquement possible ; on est une compagnie privée». Ça a le mérite d’être clair.

Objectif : retour à l’équilibre

La pilule s’annonce donc amère pour les employés de la compagnie. En termes chiffrés, la délégation régionale doit réaliser 20% d'économies de charges : « L’objectif est proportionnel à la perte que l’on enregistre sur la ligne Papeete-Paris », annonce Philippe Barbieri. Combien ? : « Beaucoup », répond, laconique, le délégué régional.

« On attend d’importants sacrifices du personnel ; mais cela n'est pas impossible à atteindre », estime Philippe Barbieri.

Le débat est ouvert, il devra se faire en concertation avec le personnel d’ici fin octobre. Transform Papeete, c’est la déclinaison tahitienne du plan stratégique global de sauvetage financier du groupe Air France/KLM, Transform 2015. L’esprit est identique : réaliser des économies de charge au moyen d’un accroissement de la productivité du personnel.

Les enjeux du plan Transform Papeete ont été présentés, mercredi 12 septembre, aux représentants du personnel de la compagnie, lors d’un comité d’entreprise extraordinaire, à Papeete. Etienne Rachou, directeur général adjoint commercial international d’Air France/KLM a fait le déplacement sur Tahiti, pour exposer l’importance de ce plan. L'objectif de la compagnie est de parvenir à un équilibre, sur une ligne Papeete-Paris où aujourd'hui les pertes annuelles sont jugées trop importantes.

Au menu, pour le personnel d’Air France : gel des salaires ; suppression de primes ; aménagement de planning. « Il faut que le personnel se rende compte que la situation est grave : il y a des emplois à la clef », explique Philippe Barbieri, pour qui la solution doit venir d'efforts du personnel et non d'une augmentation du prix des billets, « Cette ligne a un problème de coûts, et non de recettes ».

Au moins, le décor est planté pour les négociations qui débutent.

Mon commentaire : Dans cette période difficile, avec un pétrole toujours trop cher, Air France est conduite à réduire ses couts et doit examiner avec soin la situation de ses lignes les plus déficitaires.

> Lufthansa voudrait créer une low cost

(source deplacementspros) 16 septembre - Selon les informations que le journal Wirtschafts Woche publie ce lundi 17 septembre 2012, Lufthansa envisagerait de lancer une low-cost européenne prochainement. Le sujet pourrait être abordé lors de la présentation de sa nouvelle stratégie au conseil de surveillance du mercredi 19 septembre.

Lufthansa aurait-elle les mêmes ambitions qu’Air France avec Transavia ou fait le même calcul qu'Iberia et sa filiale Iberia Express ? C’est la question qui se pose à la lecture de l’article de Wirtschafts Woche publié le 17 septembre 2012. Interrogé après la publication d’un extrait pendant le week-end, le porte-parole de Lufthansa n’a pas souhaité commenter l’information mais ajouté néanmoins qu’aucune décision stratégique n’était attendue au terme du conseil de surveillance du 19 septembre.

Le journal a également indiqué - en citant des sources non identifiées - que la dernière grève du PNC aurait occasionné une perte de 100 millions d’euros à la compagnie allemande, si on comptabilisait les passagers partis vers la concurrence à l’annonce du mouvement social. Le transporteur a répondu qu’il était encore trop tôt pour déterminer le coût de l’action de ses hôtesses et stewards qui a conduit à l’annulation de 1737 vols en trois jours.

Mon commentaire : Si Lufthansa étudie la possibilité de créer une compagnie low cost, c'est bien que les compagnies à bas cout bousculent la stratégie des compagnies major. Sa relative santé financière ne la protège pas suffisamment.

> Emirates discute avec American Airlines

(source airjournal) 13 septembre - La compagnie aérienne de Dubaï a annoncé qu’elle a entamé des discussions afin de mettre en place un accord de code share avec le transporteur américain, qui partage déjà ses codes avec Etihad Airways.

(...) Tim Clark a affirmé, lors de l’inauguration de sa ligne Dubaï – Washington Dulles, que des discussions étaient en cours depuis l’année dernière. Si le partenariat se fait, il impliquera un accord de partage de codes et la mise en place d’un programme de fidélisation commun.

Quid alors de l’accord avec Etihad Airways ? En effet, American Airlines partage déjà ses codes avec la grande rivale du Golfe d’Emirates. Mais Tim Clark a assuré qu’il n’avait pas posé comme condition préalable à la compagnie américaine la rupture du partenariat avec le transporteur d’Abou Dhabi.

Les deux compagnies pourraient toutefois prendre encore leur temps avant de signer. En effet, comme l’a rappelé le PDG d’Emirates, American Airlines est toujours sous la protection de la loi américaine contre les faillites, et ce depuis la fin de l’année dernière (...).

Pour rappel, Emirates Airlines et Qantas Airways ont signé la semaine dernière un partenariat qui entrera en vigueur en mars 2013 et qui implique notamment le remplacement pour le transporteur australien de son hub de Singapour par celui de Dubaï, ainsi qu’un accord de code share. Par ailleurs, la compagnie émiratie partage ses codes avec Air India, Air Malta, Air Mauritius, Garuda Indonesia, Japan Airlines, Jet Airways, JetBlue Airways, Oman Air ou encore South African Airways (...).

Mon commentaire : Sans chercher à faire partie d'une des alliances existantes, Star Alliance, one world ou SkyTeam, Emirates noue des partenariats qui confortent sa stratégie de développement tous azimuts.

> Ryanair : l'Espagne pourrait durcir ses règles pour les compagnies aériennes étrangères

(source airjournal) 17 septembre - Trois personnes, 2 membres d’équipage et 1 passager ont été blessés - le 13 septembre 2012 - alors que leur avion Ryanair traversait des turbulences en se rendant aux îles Baléares. Le vol Düsseldorf-Palma de Majorque a ainsi dû se poser en urgence à l’aéroport de Palma pour que les victimes soient soignées par le personnel médical de la plate-forme.

Cette situation arrive régulièrement dans le monde aérien, mais cet incident pourrait apporter une nouvelle pierre à l'Espagne qui s'interroge sur la sécurité des vols de Ryanair.

En effet, la low-cost a rencontré de nombreux problèmes dans le ciel espagnol ces dernières semaines. Échaudé, le gouvernement ibérique envisage de durcir sa réglementation pour toutes les compagnies étrangères car elle ne peut pas faire une règle propre au transporteur à bas coût. Par exemple, les compagnies qui n’ont pas la nationalité espagnole devront déclarer tous les incidents qui surviennent en vol aux autorités espagnoles, explique le site Econostrum. Elles auront également l’obligation d’« identifier clairement leur service clientèle ».

Les aéroports ibériques auront également de nouvelles règles à suivre pour qu’ils rapportent tous de la même manière les atterrissages d’urgence ayant pour origine le manque de carburant, cause de trois demandes d'atterrissage d'urgence de Ryanair cet été.

Fin de la Revue de Presse

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Mon commentaire sur l'évolution du cours de l'action Air France-KLM

Clôture de l'action Air France-KLM à 4,538 €, le lundi 17 septembre. Le ralentissement de la croissance mondiale affecte les actions des entreprises cycliques, comme celles du transport aérien. Elles enregistrent des baisses importantes, tout particulièrement l'action AFKL. Dans la période actuelle, notre compagnie est jugée plus fragile que ses concurrentes directes, tel Lufthansa group ou IAG (BA/IB).

Le cours actuel, est anormalement bas, conduisant à une valorisation de la compagnie équivalente au prix de quelques uns de ses avions. Pourtant, ce cours aberrant pourrait rester assez bas tant que l'économie restera atone et que les résultats d'Air France-KLM ne s'amélioreront pas.

Après la publication de notre résultat d'exploitation du 2ème trimestre, en amélioration, de nombreux analystes ont légèrement relevé leurs objectifs de cours pour le titre AFKL. Ainsi, la moyenne de leurs objectifs (le consensus)  est remontée à 5,35 €.

Les déséquilibres budgétaires de nombreux états font peser une menace sur l'économie et sur le cours des actions. Le baril Brent (mer du nord) est remonté à 117 $. Ce renchérissement pourrait peser sur les résultats du troisième trimestre.

Ces informations indicatives ne constituent en aucune manière une incitation à vendre ou une sollicitation à acheter des actions Air France-KLM.

Vous pouvez réagir à cette revue de presse ou bien me communiquer toute information ou réflexion me permettant de mieux conduire ma fonction d'administrateur du groupe Air France-KLM.

Vous pouvez aussi me poser, par retour, toute question relative au groupe Air France-KLM ou à l'actionnariat salarié...

A bientôt.

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| Christian Magne

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