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| Lettre de l'Administrateur Air France-KLM

| Christian Magne

Représentant des salariés actionnaires PS et PNC

navigaction.com

N°357, lundi 24 septembre 2012

La Revue de Presse du lundi...

> Air France-KLM monte en gamme

(source AOF) 18 septembre - Air France a confirmé un investissement de "plusieurs centaines de millions d'euros" destinés à la montée en gamme de ses produits et services, rapporte (...) l'AFP. Lors d'une conférence de presse (...), le PDG Alexandre de Juniac a annoncé son ambition de positionner l'offre Air France au meilleur niveau mondial.

Il veut que son groupe redevienne une référence en termes de confort, de services et de restauration. Outre le renouvèlement de ses cabines La Première et Business et notamment le remplacement des sièges, Air France va proposer "en première mondiale" courant 2013 une offre de presse digitale gratuite (...).

Dans le cadre de la reconquête des clients affaires, Air France a également annoncé la baisse de ses tarifs d'entrée de 30 à 35%. A titre d'exemple, un Paris-Rome en business, qui coûte actuellement 1 559 euros, sera facturé 1 069 euros.

Mon commentaire : Nos pertes des dernières années nous empêchaient d'engager des investissements pour concurrencer les services haut de gamme des compagnies asiatiques ou des compagnies du Golfe. Les efforts consentis par les salariés du groupe ouvrent de nouvelles perspectives. Une meilleure qualité de nos produits va de pair avec des effectifs, au contact des passagers, en harmonie avec ces objectifs.

Ce n'est pas la seule condition.  L'environnement du voyage : transport à l'aéroport, fluidité et confort de nos aérogares, douane et filtres de police, devra être à la hauteur des attentes des passagers exigeants : Roissy CDG souffre encore d'une réputation lamentable.

> Air France-KLM : La signature des 25 A350 prendra encore quelques mois

PARIS, (source Reuters) 18 septembre - Un an après son annonce, la commande par Air France-KLM de 25 long-courriers A350 à Airbus pourrait prendre encore plusieurs mois en raison de discussions avec Rolls-Royce sur l'entretien des moteurs, a déclaré mardi Alexandre de Juniac (...).

Le groupe franco-néerlandais avait annoncé le 16 septembre 2011 une commande ferme de 50 long-courriers également répartis entre l'A350 d'Airbus et le B787 de l'américain Boeing (...) avec une option pour 60 appareils supplémentaires. Air France-KLM avait finalisé la commande de 25 B787 avec Boeing en janvier, mais les négociations durent encore avec Airbus et le motoriste britannique Rolls-Royce dont le Trent XWB équipera les 25 A350.

(...) "La question porte sur la maintenance et l'entretien - nous avons un solide département pour la maintenance des moteurs et la politique de Rolls-Royce est de conserver la maintenance en interne", a expliqué Alexandre de Juniac (...). A la question de savoir quand il s'attendait à ce que les négociations se terminent, il a répondu : "Dans les prochains mois. Nous ne sommes pas pressés." Il a ajouté : "Je préfère prendre deux, trois ou quatre mois supplémentaires et avoir une bonne négociation qu'avoir un accord fragile qui créerait des problèmes importants."

Le premier appareil Boeing 787-9 entrera en service chez KLM en 2016 et le premier Airbus A350-900 chez Air France en 2018, avait précisé Air France-KLM lors de l'annonce de l'accord.

> Air France-KLM : s'allie à Air Antilles Express

(source CercleFinance.com) 20 septembre - Air France annonce un partenariat commercial avec Air Antilles Express, à compter du 28 octobre consistant en un accord de 'free flow' entre Fort-de-France, à la Martinique, et Sainte-Lucie. Le transporteur aérien français vendra sous son propre numéro de vol des places sur les vols Air Antilles Express opérés en ATR 52 500, au départ de Fort-de-France.

Ainsi, cet accord permettra à Air France de proposer la destination Sainte-Lucie au départ de l'Europe trois fois par semaine. 'La destination Sainte-Lucie sera pérennisée par l'apport non négligeable de passagers en provenance de France ou d'Europe sur les vols transatlantiques d'Air France', a déclaré Christian Marchand, PDG d'Air Antilles Express.

> Corsair en régulier vers Dakar

(source airjournal) 18 septembre - La compagnie aérienne du groupe TUI a annoncé le lancement en octobre prochain de quatre vols hebdomadaires réguliers pour Dakar, puis un cinquième en janvier. Suite à un accord avec l’Etat sénégalais, Corsair International (ex-Corsairfly) va passer à quatre vols réguliers par semaine sur la ligne Paris – Dakar, à partir de 499 euros l’aller-retour.

(...) A partir du 9 janvier, un cinquième vol sera ajouté (...). La ligne sera assurée en Boeing 747-400.

Corsair se retrouvera donc en concurrence avec Air France, seule autre compagnie à proposer des vols réguliers (un par jour) sur cette route. A noter toutefois qu’Aigle Azur, Air Méditerranée, Europe Airpost et XL Airways assurent aussi des vols charters pour la capitale sénégalaise.

> Corsair défiera Air France entre Paris et Rio avant le Mondial de foot au Brésil

(source latribune) 21 septembre - (...) Corsair va ouvrir Paris-Rio de Janeiro à partir de la saison hiver 2013-2014.

Corsair multiplie les attaques contre Air France sur des lignes très juteuses. (...) la compagnie aérienne française du groupe TUI compte ouvrir à partir de la saison hiver 2013 (qui débutera fin octobre de l'année prochaine), la ligne Paris-Rio de Janeiro, a indiqué à "latribune.fr" le PDG de Corsair, Pascal de Izaguirre. Une route assurée par Air France et TAM côté brésilien, dont le fort potentiel touristique sera décuplé par l'organisation de la Coupe de monde de football, qui se déroulera au Brésil en 2014, puis par celle des Jeux Olympiques deux ans plus tard à Rio.

> Air Austral ne veut pas perdre les 30 millions d’euros de l’A380

(source clicanoo) 22 septembre - La compagnie pourrait recycler l’acompte versé à Airbus en rachetant un autre type d’appareil au constructeur.

"Les pistes sont tortueuses mais nous devons balayer tous les champs des possibles". Cette confidence faite hier par Marie-Joseph Malé à l’issue du conseil de surveillance d’Air Austral résume bien les délicates négociations que mène le PDG de la compagnie avec Airbus. C’est officiel : le successeur de Gérard Ethève ne commandera jamais les deux A380 en version densifiée (818 sièges) que voulait s’offrir l’ancien président du directoire (...).

L’urgence pour Air Austral consiste désormais à récupérer - ou à recycler - les 30 millions d’euros d’acompte déjà versés au constructeur. La compagnie travaille sur plusieurs hypothèses. La première consisterait à maintenir les commandes des deux avions, quitte à en retarder la livraison. Les deux appareils ne seraient plus commercialisés sous une forme lowcost mais dans une configuration classique. Marie-Joseph Malé et Didier Robert, le président de la Région, n’écartent pas ce schéma mais admettent, à mots couverts, que sa mise en oeuvre demeure très incertaine. (...) Depuis plusieurs mois, Air Austral planche donc sur un deuxième scénario évoqué hier. (...) la compagnie n’exclut pas d’acheter un autre appareil - un A 320 ou un A330 par exemple qui pourrait se positionner sur le moyen-long courrier. Cette solution a le mérite de préserver les finances de l’entreprise, mais elle pose un problème plus large : celui de l’homogénéisation de la flotte. Marie-Joseph Malé tranchera définitivement ce dossier au premier trimestre 2013 au plus tard (...)

(...) Dans les mois à venir, Air Austral devra gérer parallèlement d’autres urgences (...) Entre avril et juin (...) l’entreprise a enregistré une baisse de 13 % de son trafic, ce qui a généré une perte d’exploitation de près de 25 millions d’euros. Selon le directoire, ces mauvais résultats étaient attendus et les comptes devraient progressivement se redresser d’ici la fin de l’année. "Nous avons terminé juillet et août en positif. Nous retrouverons comme prévu l’équilibre en 2014", confirme Marie- Joseph Malé (...).

> Le Golfe et la Turquie à l’assaut du ciel africain

(source journal.lecho.be) 18 septembre - (...) Depuis le 27 août, Turkish Airlines, membre de Star Alliance, dessert Kinshasa, avec quatre vols hebdomadaires. Et surtout un prix promotionnel de 457 euros l’aller-retour, taxes comprises ! A côté de cela, les compagnies du Golfe progressent considérablement en Afrique sub-saharienne.

De leur côté, les compagnies européennes diminuent leurs capacités, avec deux exceptions : Iberia et SN. Cet été, en plus de ses 199 destinations existantes, Turkish Airlines a annoncé pour le second semestre l’ouverture de liaisons vers Kinshasa (...), Sabha (Libye...), Sharm el Sheikh (...) et Malé (...).

Depuis l’année dernière, ses nouvelles destinations africaines furent Accra, Dar Es Salam, Kigali et donc Kinshasa. Au cours du mois de septembre, elle proposera 50.959 sièges en Afrique sub-saharienne, alors qu’elle n’en était encore qu’à 28.953 un an plus tôt, selon le bureau d’études SRS Analyser. Et ce n’est sans doute pas fini. THY compte desservir 30 escales africaines d’ici à la fin de l’année et une quarantaine en 2013, selon les dires de son président, Temel Kotil.

Les compagnies du Golfe en force

Toujours selon SRS Analyser, avec 187.874 sièges, Emirates est le n°1 des «nouveaux entrants» sur ce marché. En un an, la compagnie de Dubaï a ouvert Entebbe et Lusaka et substantiellement augmenté ses capacités sur Durban (+ 55%) et Khartoum (+ 70%).

Qatar Airways (51.314 sièges) a également ouvert Entebbe en Ouganda et Kilimandjaro (Tanzanie).

Enfin, Etihad a carrément doublé sa capacité en Afrique noire (22.691 sièges) avec de nouveaux services sur Lagos, Nairobi et les Seychelles. En tout, les trois compagnies du Golfe et THY offrent désormais une capacité équivalente à 80% de l’offre européenne.

Avec 412.918 sièges offerts en septembre 2012 (en recul de 3%), le groupe Air France-KLM demeure le n°1 des groupes aériens dans la région, Air France proposant à elle seule 273.176 sièges (...). En un an, KLM a ouvert Luanda et Lusaka, mais a considérablement réduit ses capacités sur Lagos. Air France a également réduit d’un tiers son offre sur N’Djamena, mais elle est montée en cadence sur Lomé.

Le groupe IAG (British Airways et Iberia) a augmenté son offre de 2%, mais si BA est restée stable (...), Iberia propose (...) une offre en hausse de 12%. Si BA a un peu augmenté ses capacités sur Entebbe et Johannesburg, elle les a réduites sur Dar Es Salaam (-25%) et Luanda (-10%). Iberia, de son côté, a ouvert Luanda, Accra et Nouakchott, tout en augmentant l’offre sur Lagos (+ 30%) et Dakar (+ 15%).

Enfin, le groupe Lufthansa, toujours n° 2 des groupes aériens dans la région (...) recule de 3% (...). C’est Swiss qui a chuté le plus (-23%) avec notamment la suppression de sa ligne sur Douala. Lufthansa (84.002 sièges) baisse de 7% avec l’arrêt des vols sur Adis Abeba et la baisse de 40% sur Accra. Aujourd’hui, la compagnie Lufthansa se situe quasi à égalité avec Brussels Airlines (83.712 sièges) qui a connu une progression de 11%.

(...) SN a augmenté ses fréquences sur Abidjan (...), Douala, Yaoundé, Nairobi et Bujumbura. Jusqu’au 28 septembre, Kigali et Entebbe sont reliés cinq fois par semaine au lieu de quatre (...).

Bref, tout ceci montre que la concurrence se fait de plus en plus vive sur le marché africain (...).

> Lufthansa finalise son offre low cost

(source AFP) 24 septembre - (...) Lufthansa passe à l'action dans le low cost. Afin de contrer la concurrence sans merci que lui livrent les compagnies low-cost telles Ryanair ou EasyJet, le groupe allemand a annoncé mercredi le lancement d'une nouvelle compagnie, destinée à assurer une partie de ses vols en Allemagne et en Europe.

A partir de janvier 2013, ses filiales Direct Services, qui gèrent tous les vols intérieurs et vers l'Europe de Lufthansa ne passant pas par ses plates-formes de Francfort et de Munich, et la compagnie à bas coûts Germanwings seront regroupées sous une même bannière. Cette entité, dont le nom sera dévoilé ultérieurement, offrira ainsi « un potentiel énorme d'amélioration de notre efficacité », s'est félicité son patron Christoph Franz. Les avions de la compagnie régionale Eurowings opéreront également pour la nouvelle compagnie, qui disposera au total de 90 appareils à destination de l'Allemagne et de l'Europe (...).

(...) La nouvelle entité (...) vise près de 18 millions de passagers dès son premier exercice (...).

Alors que les noms de Berlin et de Düsseldorf avaient également été évoqués, c'est finalement l'aéroport de Cologne (ouest) qui a été choisi pour accueillir le siège, les structures commerciales et la logistique de la future compagnie (...).

(...) Reste à savoir quel sera l'effet de cette annonce sur les négociations salariales très complexes que mène actuellement la direction de Lufthansa avec ses personnels navigants. La compagnie et le syndicat des stewards et des hôtesses de l'air Ufo se sont accordés la semaine dernière sur le nom du médiateur appelé à régler un conflit qui a déjà entraîné trois arrêts de travail. Selon Ufo (...), les salariés de la compagnie « totalement déconcertés » par l' annonce d'une entité chapeau pour le low cost, ne sont pas prêts à accepter des salaires au rabais.

Malmenée par la concurrence des compagnies à bas coûts telles que Ryanair ou Easyjet, Lufthansa a engagé depuis plusieurs mois une restructuration de son activité en vue de réduire ses charges. Elle doit également faire face à la concurrence des compagnies du Golfe sur ses vols long-courriers et à une baisse de son activité fret. Sa filiale, Lufthansa Cargo a enregistré en août un recul de 7% en un an de son tonnage de biens convoyés, malgré des capacités ajustées en baisse de 10,6% en un an. Sur les huit premiers mois, l'activité fret a chuté de 9,2% en un an.

Mon commentaire : La santé financière de Lufthansa est meilleure que celle d'Air France-KLM, en particulier du fait d'un endettement moins élevé et de couts plus compétitifs. Mais la compagnie allemande doit se battre contre la même concurrence que la nôtre et adopte des solutions proches de celles d'Air France-KLM.

> British et Lufthansa quittent la course au rachat de TAP

(source deplacementspros) 20 septembre - Le gouvernement portugais veut vendre TAP d’ici la fin de l’année. Mais désormais les investisseurs européens ne se bousculent pas pour racheter la compagnie. Elle avait dans un premier temps montré un certain intérêt pour TAP, mais IAG - la holding propriétaire de British Airways et Iberia - a finalement changé d’avis peu après. Alors que la procédure de vente se met en place, elle a - à nouveau - confirmé son indifférence pour sa consœur « la valeur de la compagnie s’est dépréciée au cours des douze derniers mois », ont confié des responsables de IAG à Bloomberg.

Lufthansa, l’autre candidate européenne, a également revu sa copie, préférant se consacrer à son propre redressement. Les acheteurs viendraient donc maintenant exclusivement d’Amérique Latine. La compagnie colombienne Avianca a été identifiée comme candidate à l'achat de TAP. Deux autres sociétés se seraient déclarées intéressées. Les seules informations qui ont filtré, c'est qu'elles sont brésiliennes.

> Japan Airlines : la leçon japonaise servira-t-elle à Air France ?

(source tourmag) 19 septembre - En janvier 2010, c’est-à-dire il y a moins de 3 ans, on ne donnait pas cher de la peau de Japan Airlines. Cette dernière venait en effet de déposer son bilan. Elle croulait sous 20 milliards d’euros de dettes. 32 mois plus tard (...) la compagnie fera son retour en bourse. Et celui-ci s’annonce tonitruant. De quoi donner des idées à la compagnie tricolore ?

La quasi-totalité du capital va être mise sur le marché à un taux de 37 à 38 € l’action. Ceci représentera une injection de 6,6 milliards d’euros dans les comptes de la compagnie, laquelle est évaluée à 6,9 milliards d’euros. Finalement voilà un désastre qui s’est traduit par une très bonne affaire de la part de l’ETIC (Enterprise Turnaround Initiative Corp Japan) qui a financé la restructuration de la compagnie à hauteur de 3,5 milliards d’euros et qui va non seulement récupérer sa mise mais réaliser une plus-value de près de 100%, le tout rappelons-le en moins de 3 ans. Comment en est-on arrivé là ? Comme dans toutes les compagnies vieillissantes, Japan Airlines s’était un peu trop engraissée. Trop de salariés, trop de lignes déficitaires pour compléter un réseau qui se voulait mondial, une flotte vieillissante (...), le dépôt de bilan a gelé les 20 milliards d’euros de dettes

Et puis, le transporteur national n’avait pas vu ou pas voulu voir l’arrivée de concurrents redoutables même s’ils étaient voisins. All Nippon Airways est résolument sortie des frontières japonaises et s’est affrontée rudement à Japan Airlines. (...) Or la nécessaire restructuration ne pouvait pas se faire à l’amiable, à l’intérieur de l’entreprise. Il a donc fallu se résoudre à déposer le bilan de la compagnie (...). Cela représentait une perte de face inimaginable (...). Japan Airlines aurait très bien pu disparaître dans la tourmente. Mais le dépôt de bilan a gelé les 20 milliards d’euros de dettes qui pesaient sur elle (...).

Le problème a simplement été transporté sur les créanciers. Et puis l’état japonais dispose d’un outil performant pour recapitaliser momentanément les entreprises vitales qui doivent se réorganiser, l’ETIC mentionné plus haut. Libérée des entraves majeures, la compagnie a entrepris en 2 ans une restructuration proprement incroyable.

1/3 des salariés, c’est-à-dire 15700, a été prié de partir volontairement ou non. La compagnie a coupé brutalement dans son réseau : pas moins de 31 destinations nationales ou internationales sont passées à la trappe. La flotte a été largement recomposée. Japan Airlines qui était le plus gros utilisateur de Boeing 747 les a tout simplement sortis de sa flotte, de même que tous les Airbus 300-600 lesquels étaient tout de même un peu vieux.

Un retour en bourse en fanfare

Le résultat ne s’est pas fait attendre. Le dernier bilan du transporteur Japonais fait apparaître un résultat net positif de 1,8 milliards d’euros (...). Cela prouve assez qu’il n’est pas nécessaire d’être gros pour être profitable. Et du coup, il annonce un retour en bourse en fanfare (...). A ce stade il n’est pas inintéressant de comparer la situation de la compagnie japonaise et d’Air France/KLM. Au dernier cours, l’action du groupe franco-néerlandais était de 4,667 €, ce qui pour un peu plus de 300 millions d’actions le valorise à 1,400 milliards d’euros, soit 1/5ème de la valeur de Japan Airlines.

Air France/KLM pourra-t-elle se recomposer sans passer par un scénario identique ?

Or Air France/KLM transporte 2 fois plus de passagers, dispose d’une flotte de 586 avions contre 150 à son homologue nippon et dessert 230 destinations alors que Japan Airlines a réduit son périmètre à 103 destinations. Tout cela fait réfléchir, même s’il faut regarder à deux fois une seule comparaison à partir des cours de bourse.

Cela prouve également que les compagnies que l’on croit mortes ne le sont pas forcément. Mais les efforts de restructuration sont colossaux et il est bien rare de pouvoir les faire sans le passage par le dépôt de bilan. Les américains disposent du Chapter 11, qui est bien utile et moins contraignant que la législation française. Petite question à quelques centaines de millions d’euros : Air France/KLM pourra-t-elle se recomposer sans passer par un scénario identique ?

Mon commentaire : Toutes proportions gardées, une purge "à la Japan Airlines" équivaudrait pour AF-KLM à des suppressions d'emplois supérieures à 30 000 ! Certaines compagnies ont réussi à renaître d'un dépôt de bilan en Europe : Sabena, devenue Brussels Airlines, Swissair, devenue Swiss ou encore la nouvelle Alitalia. Mais leurs tailles (donc leurs effectifs) sont bien loin de ce qu'elles furent auparavant. Les niveaux de salaires et conditions d'emploi des compagnies nées de leurs cendres sont particulièrement dégradés.

> EasyJet : du nouveau pour les voyageurs d’affaires

(source airjournal) 18 septembre - La compagnie aérienne low cost easyJet a présenté de nouvelles offres destinées aux voyageurs d’affaires : les tarifs négociés « Fixed Flexi », le service clientèle dédié aux partenaires et un nouvel accès coupe-file à l’aéroport de Paris – Charles de Gaulle.

(...) Plus d’un an après le lancement de l’offre Flexi, easyJet propose l’offre Fixed Flexi, qui permet aux voyageurs d’une même entreprise de bénéficier tout au long de l’année de billets flexibles à un tarif négocié fixe, valable pour tous leurs déplacements sur une ou plusieurs routes définies avec la compagnie. (...) Flexi, à partir de 91 euros l’aller simple, permet des changements de réservation gratuits jusqu’à deux heures avant le départ prévu (illimités pendant une fenêtre de quatre semaines, une avant le départ initial et trois après), et inclut l’embarquement/débarquement prioritaire, un bagage de 20 kilos en soute et la sélection du siège à l’avant (généralisée en novembre prochain), tandis que les frais de réservation sont supprimés.

Un nouveau coupe-file gratuit est mis en place par easyJet pour les clients de l’offre Flexi, ceux ayant souscrit le Speedy Boarding ou ceux disposant de la carte easyJet Plus! : similaire à celui mis en place à Orly-Sud hall B, il facilite aux passagers le passage des contrôles de sécurité au Terminal 2B de Roissy – CDG, avec scan du billet sur des bornes spécifiques et file prioritaire. Enfin Air Line est un autre nouveau service d’easyJet, un centre d’appel clients réservé exclusivement aux sociétés partenaires et aux agences de voyage.

Une équipe dédiée est disponible (...) pour répondre à toutes les questions concernant les réservations effectuées depuis un GDS, un self-booking tool ou le site Internet de la compagnie : par exemple pour les changements de nom et prénom, l’envoi de confirmations d’itinéraires par e-mail, les changements de vols ou les modifications de dossier.

Mon commentaire : Les offres "optionnelles" d'easyJet la rapprochent de plus en plus des offres "tout inclus" des compagnies classiques.

Fin de la Revue de Presse

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Mon commentaire sur l'évolution du cours de l'action Air France-KLM

Clôture de l'action Air France-KLM à 4,932 €, le lundi 24 septembre. Le ralentissement de la croissance mondiale affecte les actions des entreprises cycliques, comme celles du transport aérien. Elles enregistrent des baisses importantes, tout particulièrement l'action AFKL. Dans la période actuelle, notre compagnie est jugée plus fragile que ses concurrentes directes, tel Lufthansa group ou IAG (BA/IB).

Le cours actuel, est anormalement bas, conduisant à une valorisation de la compagnie équivalente au prix de quelques uns de ses avions. Pourtant, ce cours aberrant pourrait rester assez bas tant que l'économie restera atone et que les résultats d'Air France-KLM ne s'amélioreront pas.

Après la publication de notre résultat d'exploitation du 2ème trimestre, en amélioration, de nombreux analystes ont légèrement relevé leurs objectifs de cours pour le titre AFKL. Ainsi, la moyenne de leurs objectifs (le consensus) est remontée à 5,35 €.

Les déséquilibres budgétaires de nombreux états font peser une menace sur l'économie et sur le cours des actions. Le baril Brent (mer du nord) est redescendu à 109 $.

Ces informations indicatives ne constituent en aucune manière une incitation à vendre ou une sollicitation à acheter des actions Air France-KLM.

Vous pouvez réagir à cette revue de presse ou bien me communiquer toute information ou réflexion me permettant de mieux conduire ma fonction d'administrateur du groupe Air France-KLM.

Vous pouvez aussi me poser, par retour, toute question relative au groupe Air France-KLM ou à l'actionnariat salarié...

A bientôt.

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| Christian Magne

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