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| Lettre de l'Administrateur Air France-KLM

| Christian Magne

Représentant des salariés actionnaires PS et PNC

navigaction.com

N°363, lundi 5 novembre 2012

La Revue de Presse du lundi...

> Air France-KLM : "Notre action vaut le double de son niveau actuel"

(source BFM business) 31 octobre - Si les bons résultats d’Air France ont tiré le cours de Bourse de la société, (...) mercredi 31 octobre, Philippe Calavia, directeur général délégué finance du groupe, s’attend à plus. Sur BFM Business, il a estimé que le titre de son entreprise devrait atteindre 12 à 13 euros contre 6,4 euros actuellement.

(...) Après l’annonce de bons résultats trimestriels, le cours de l’action a bondi à la Bourse de Paris, gagnant un peu plus de 8% à la clôture. Plus globalement, Air France KLM a plus que doublé son action sur quatre mois. Le titre s’échange actuellement à 6,44 euros contre 3,055 euros au mois de juin dernier. Mais pour Philippe Calavia, directeur général délégué finance du groupe interviewé dans l’émission Intégrale Bourse de BFM Business, il faut voir plus loin. "Il y a eu auparavant des inquiétudes sur la capacité du groupe à faire face à ses échéanciers de remboursements. La tendance s’est inversée cet été lorsque les investisseurs ont compris que nous menions à bien notre plan de restructuration. Mais la valeur est encore trop faible. Elle devrait se situer aux alentours des 12-13 euros, voir plus", analyse-t-il. Ce qui correspond donc au double de son niveau actuel.

Le directeur général délégué d’Air France-KLM s’attend ainsi à ce que son entreprise arrive en Bourse "à des niveaux moins bradés". Philippe Calavia estime que cette remontée sera possible si le groupe poursuit l’exécution de son plan Transform 2015. Celui-ci prévoit une amélioration économique du groupe de 20% d’ici à fin 2014, avec des réductions d’effectifs de 10%, ce qui représente une baisse de 5122 emplois. Concernant l’exécution de ce plan, Philippe Calavia ne voit pas de "risque", même s’il reconnaît que l’objectif est "ambitieux" et qu’il est normal "que les observateurs aient des doutes sur notre capacité à suivre notre plan". Il rappelle que sur le volet social de Transform 2015 "les conventions ont été signées avec deux catégories sur trois, c’est-à-dire le personnel au sol et les pilotes. Et il faudra que la troisième catégorie, le personnel navigant commercial, accepte ces efforts qui sont avant tout collectifs". Pour le moment les négociations avec cette dernière catégorie n’ont pas abouti à un accord.

Vers un partenariat renforcé avec Etihad ?

Chose intéressante. Le directeur délégué d’Air France a donné quelques pistes sur son accord avec la compagnie des Émirats Arabes Unis Etihad. Pour le moment la coopération entre les deux groupes se limite à des "partages de codes" qui permettent à chacun d’augmenter le nombre de destinations proposées aux voyageurs. Mais Philippe Calavia a laissé entendre que ce partenariat pourrait aller plus loin. "Nous pouvons partager les programmes de fidélité. Il s’agirait de permettre aux clients d’utiliser ou de gagner des points fidélité en naviguant sur l’autre compagnie", dit-il dans un premier temps. "Nous pourrions ensuite y adjoindre d’autres métiers. Je pense à la maintenance aéronautique où nous avons une activité importante. Beaucoup de synergies sont possibles" poursuit-il. Il faudra toutefois que les accords soient "gagnants dans les deux sens", précise Philippe Calavia.

Dans la mesure où Air-France KLM apporte à Etihad les marchés français et hollandais, il pense à une plus grande ouverture sur l’Inde via la société du golfe persique. "Nous avons un faible accès sur ce pays tandis qu’il s’agit d’un marché naturel pour Etihad", souligne-t-il. "En faisant une connexion intéressante à Abu Dhabi, nous pourrons avoir accès à cette desserte dans des conditions intéressantes pour nos clients".

Mon commentaire : L'action remonte enfin, mais elle reste loin d'un niveau permettant d'assurer l'essor du groupe. L'élargissement d'un partenariat avec Etihad devra comporter, s'il est envisageable, des modalités garantissant un partage équilibré des synergies. Un objectif difficile à atteindre avec une compagnie disposant d'un marché local limité comme celui des compagnies du Golfe.

> Air France KLM : 5 à 10 millions d'euros d'impact sur le groupe pour Sandy

(source boursier.com) 31 octobre - Air France KLM évalue à 5 à 10 millions d'euros les pertes liées à la suspension des liaisons vers la côté est des États-Unis, touchée par la tempête Sandy, deux jours durant. "Nous espérons en compenser une partie dès aujourd'hui et dans les prochains jours", a cependant indiqué le directeur financier de la compagnie, Philippe Calavia, lors de la conférence de présentation des résultats trimestriels du groupe ce matin.

> Air France demande des indemnités à Airbus pour ses A380

PARIS, (source Reuters) 30 octobre - Air France a confirmé mardi chercher à obtenir des compensations financières d'Airbus, filiale d'EADS, pour les indisponibilités de son très gros porteur A380 afin de compenser une partie du manque à gagner pour la compagnie (...).

La compagnie aérienne souhaite être dédommagée du manque à gagner lié à l'immobilisation des appareils en raison de problèmes techniques, et plus particulièrement lié à l'inspection et la réparation des microfissures découvertes dans la structure des ailes de l'A380. "Les discussions, classiques en pareille situation, sont toujours en cours. Il s'agit d'un dossier d'autant plus complexe que tous les opérateurs sont concernés", a déclaré un porte-parole de la compagnie. Il n'a toutefois pas souhaité commenter le montant de l'ordre de 30 à 50 millions d'euros pour le manque à gagner indiqué par Les Echos.

Le porte-parole a également souligné les "bonnes relations" entre ses équipes et celles d'Airbus dans la résolution des problèmes. "Il n'est pas anormal que des difficultés techniques ou d'exploitations puissent exister comme souvent lors de l'introduction d'un nouveau type d'avion dans une flotte", a-t-il dit. "Mais les équipes d'Airbus et d'Air France travaillent étroitement pour traiter les problèmes techniques, qui de toute évidence, sont des problèmes de jeunesse" (...).

Mon commentaire : L'introduction de l'A380 dans notre flotte n'est pas un long fleuve tranquille. Celle du B747 dans les années 70 ne l'avait pas été non plus, mais 40 ans plus tard, on aurait pu espérer quelques progrès dans la maitrise technologique.

> Vol AF065 Los Angeles-Paris annulé : Airbus et Air France se rejettent la faute

(source usine nouvelle) 5 novembre - Jeudi dernier, un A380 devant relier Los Angeles-Paris, n'avait pu décoller faute d'une validation technique reçue dans les temps sur les réparations apportées à l'avion, obligeant plus de 500 passagers à désembarquer pour un vol le lendemain (...) après plus de 3H00 d'attente à bord de l'appareil.

La raison : quelques minutes à peine avant le décollage, un véhicule de chargement avait heurté l'appareil occasionnant deux points d'impacts sur le fuselage. Sans la validation des opérations de réparation via la réception d'un document technique (...) le commandant a refusé de procéder au vol conformément aux procédures de la compagnie aérienne.

(...) le commandant de bord et le chef d'équipage ont signifié à plusieurs reprises que les bureaux parisiens n'arrivaient pas à joindre l'ingénieur d'Airbus qui aurait pu délivrer ce fameux sésame. D'où l'annulation in fine du vol. Mais la réalité est plus complexe et la responsabilité de la compagnie aérienne semble bien engagée.

Interrogé par l'Usine Nouvelle (...), un mécanicien d'Air France (...) donnait sa version des faits. Selon lui, (...) Air France (...) exige désormais une validation des réparations par l'EASA, l'agence européenne de sécurité aérienne.

"Nous n'avons reçu ce document (le repair design approval sheet conjointement signé de l'EASA et Airbus, ndlr) qu'à 06H15, le lendemain matin", indique le mécanicien (...). Si le choix d'Air France de faire valider par une agence administrative les réparations ne semble pas critiquable en soi, la compagnie aurait toutefois pu s'assurer de la compatibilité de ce process avec les exigences commerciales du transport aérien.

Qu'en est-il de la réactivité de l'EASA ? A-t-elle des experts en astreinte 24/24, 7J/7 pour répondre à ce type de demandes (...) ? Encore plus un jeudi 1er novembre, férié en France (...).

La réalité du terrain semble prouver que non. Après le traumatisme lié au crash de son Airbus A330 reliant Rio-Paris en juin 2009 et qui a causé 228 morts, la compagnie avait revu à juste titre en profondeur son approche de la sécurité (...).

 (...) la compagnie nous a (...) répondu (...). "Air France applique des procédures règlementaires (...). Le dommage occasionné par un appareil de chargement était en dehors des réparations standards et (...) nécessitait un document libératoire que seul le constructeur peut fournir".

Mis en cause, l'avionneur a tenu à réagir (...). "(...) on ne peut tenir Airbus pour responsable de l'annulation du vol" (...). Il affirme qu'il dispose de plusieurs centaines d'ingénieurs support après vente capables de venir en aide à ses clients, dont une centaine environ pour la seule flotte des A380.

Son centre de support nous a même donné sa chronologie des événements (...). Contacté à 17H03 (heure de Los Angeles) le 1er novembre, son centre a répondu dans les 20 mn à la compagnie qu'il travaillait à résoudre le problème. Environ deux heures plus tard, ses techniciens confirmaient qu'une solution temporaire était suffisante pour effectuer ce vol.

"Pour la plupart des compagnies aériennes, cette confirmation est suffisante", souligne Airbus. L'affaire est d'autant plus dommageable que le dégât sur l'appareil était minime, touchant une pièce non critique et non pressurisée. "La solution a consisté à recouvrir les points de collision par l'équivalent d'un sparadrap d'aluminium renforcé", indique un technicien.

Selon des spécialistes de l'industrie aérienne, l'annulation du vol serait due aux contraintes réglementaires liées à la durée de la journée de travail des membres de l'équipage. Le retard causé par les réparations et leur validation aurait entrainé le dépassement des heures réglementaires autorisées pour un équipage pour ce vol d'une durée de 10 heures. Sans équipe de remplacement, le vol devenait impossible.

Dommage qu'Air France n'ait pas jugé bon de dire toute la vérité à ses clients. D'autant plus qu'à ce coup de malchance s'est ajoutée une gestion hasardeuse des passagers. Le lendemain, la compagnie aérienne a été incapable de faire face à l'afflux des 500 passagers de l'A380 qui ont dû attendre plus d'1H30 pour enregistrer sans que la moindre explication ne leur soit donnée (...).

Les passagers du vol AF065 se souviendront longtemps de ce périple dans un avion de prestige qui fait pourtant rêver tous les clients du transport aérien.

Mon commentaire : Voilà comment "simple dommage avion", mineur entraine des surcouts, des effets négatifs pour notre image auprès de nos clients ainsi que dans la presse et une polémique Air France/Airbus. Ces maladresses autour des avions sont quasi quotidiennes. J'ai déjà fait examiner le sujet des "chocs avion" en conseil d'administration. Mais je n'ai pas le sentiment que le management saisisse le sujet "à bras le corps".

> Lufthansa accélère la baisse de ses coûts

(source Reuters) 4 novembre - En dépit d'une hausse de 5,5% de son bénéfice d'exploitation trimestriel alors que le marché l'attendait en baisse, les temps restent difficiles pour la compagnie aérienne allemande, a prévenu le président du directoire, Christoph Franz.

"L'environnement dans lequel nous évoluons devient de plus en plus exigeant; il nous faudra donc intensifier nos efforts", a-t-il expliqué.

Concurrencés par les compagnies à bas coûts et par celles du Golfe, les transporteurs aériens européens ont pris des mesures de restructuration lourdes destinées à réduire leurs coûts (...).

Lufthansa a (...) gelé ses investissements et regroupé sa filiale européenne régionale déficitaire avec sa compagnie "low-cost" Germanwings, entre autres mesures.

La première compagnie aérienne européenne par le chiffre d'affaires avait déjà prévenu en septembre que les gains retirés de son programme d'économies "SCORE" seraient contrebalancés en particulier par la cherté du kérosène et par une conjoncture économique sombre.

Elle a prédit mercredi une hausse du coût du kérosène de 1,1 milliard d'euros cette année, à 7,4 milliards.

Son bénéfice d'exploitation du troisième trimestre est ressorti à 648 millions d'euros, tandis que le chiffre d'affaires a progressé de 6,2% à 8,312 milliards d'euros (...).

Lufthansa a confirmé son objectif d'un bénéfice d'exploitation annuel tournant autour de 500 millions d'euros, hors charges de restructuration. Celles-ci ne devraient pas dépasser 100 millions d'euros cette année parce que les discussions avec les syndicats sur certaines mesures prévues ont été reportées.

> Lufthansa et Turkish Airlines sur la voie du rapprochement ?

(source prosdutourisme) 5 novembre - Turkish Airlines et Lufthansa étudieraient un projet de fusion, selon le journal allemand Haberturk. Cette information vient de rebondir après la rencontre ce week-end entre le Premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan et la chancelière allemande Angela Merkel, qui ont évoqué la question de la coopération entre les deux transporteurs.

"Il n'y a rien d'illogique dans cette idée", commente la compagnie d’Istanbul. "Tout ce qui est dans l'intérêt de nos clients est aujourd'hui possible", note le siège de la compagnie allemande à Francfort. Une déclaration à prendre, peut-être, au second degré.

La Commission européenne avait ouvert des enquêtes formelles sur les accords de partage de codes conclus entre Lufthansa et Turkish Airlines, pour identifier les distorsions de concurrence se traduisant par une hausse des prix et une diminution de la qualité du service pour les passagers. (...)Turkish et Lufthansa sont par ailleurs copropriétaires de la compagnie turque SunExpress, basée à Antalya (...).

Après British Airways qui se rapproche de Qatar Airways et Air France d’Etihad, Lufthansa a-t-elle trouvé en Turkish Airlines sa "compagnie du Golfe" ? Istanbul est devenu un hub très performant vers l’Asie. Les coûts comme la qualité de service de Turkish sont attractifs. Lufthansa, première compagnie européenne et Turkish, quatrième, formeraient alors un groupe pesant 85 millions de passagers et 325 avions.

Mon commentaire : Il n'est pas sûr, à ce stade, qu'il s'agisse effectivement d'un projet de fusion (d'autres articles évoquant le sujet n'ont mentionné qu'une "exploitation commune"). Mais si une fusion était réalisée, elle conduirait à la création d'un mastodonte du transport aérien.

> Bénéfice de Ryanair en hausse de 10% sur 6 mois

(source Reuters) 5 novembre - Ryanair a annoncé lundi un bénéfice en hausse de 10% au premier semestre (...), ce qui a amené la compagnie à bas coûts à relever sa prévision annuelle.

Ryanair, qui attend le feu vert de l'Union européenne pour la validation de son offre de rachat d'Aer Lingus, pour 700 millions d'euros, a annoncé une augmentation de ses tarifs de 6% sur ces six mois, un semestre également marqué par une forte hausse du trafic durant les mois d'été.

Le bénéfice net a progressé à 596 millions d'euros, contre 544 millions un an auparavant (...). Le chiffre d'affaires a bondi de 15% à 3,1 milliards d'euros.

La compagnie a relevé ses prévisions de bénéfice pour son exercice clos en mars 2013 et table désormais sur une fourchette comprise entre 490 et 520 millions d'euros (...).

> Low cost : Volotea va créer trois nouvelles lignes au départ de Bordeaux

(source sud-ouest) 30 octobre - (...) Exploitant déjà dix lignes permanentes ou saisonnières au départ de l'aéroport girondin, elle lancera au fil de l'année 2013, trois nouvelles liaisons à destination d'Olbia (Sardaigne) de Florence, puis de Munich. Au surplus, le PDG Carlos Muñoz a révélé hier que la compagnie allait installer une « base » à Mérignac. Deux avions de Volotea passeront donc à partir du 28 mars 2013 leurs nuits à Bordeaux. Et une cinquantaine de salariés, navigants pour la plupart, seront rattachés à cette base.

Volotea ne perd pas de temps. L'entreprise (...) créée par d'anciens dirigeants de Vueling (...) a entamé son activité au printemps dernier. Elle a déjà transporté plus de 500 000 passagers, et opéré 83 lignes entre 54 villes européennes, situées pour la plupart, en Italie, en Espagne, en France et en Grèce.

Mon commentaire :  Nous devons surveiller de près le développement de Volotea. Les dirigeants de cette nouvelle compagnie low cost ne sont pas des amateurs. Leurs avions sont des Boeing 717 (dernier avatar du DC-9), modèle plus petit que les habituels 737 ou A319/A320 de la plupart des low cost. Volotea dessert déjà une quinzaine de villes françaises.

> Nouveau plan d’économies pour SAS Scandinavian Airlines

(source airjournal) 31 octobre - La compagnie aérienne SAS Scandinavian Airlines va lancer un nouveau plan d’économies de 346 Millions d’euros, et procèdera à la cession d’actifs non stratégiques pour la même somme.

Des rumeurs sur la santé financières du transporteur scandinave s’étant répandues ces derniers jours, SAS Scandinavian a diffusé le 30 octobre 2012 un communiqué indiquant ces mesures sans plus de détail, mais parlant de « plan global pour s’attaquer fondamentalement à la base de ses coûts sur le long terme, en augmenter la flexibilité et en réduire la complexité ». Et elle révélé que son profit avant impôt au troisième trimestre 2012 s’élèvera à 65 millions d’euros, avec une croissance du trafic passager de 9% par rapport à la même période l’année dernière (...) et une baisse de 6% de sa dépense unitaire (CASK) (...).Le conseil d’administration se penchera « prochainement » sur le nouveau plan d’économies (...).

> JAL revoit en hausse ses prévisions de bénéfices 2012/13 malgré la Chine

(source AFP) 2 novembre - La compagnie Japan Airlines (JAL) a annoncé vendredi un bénéfice net quasi stable au premier semestre de l'exercice en cours et revu en hausse ses prévisions de bénéfice pour l'ensemble de l'année, grâce aux effets de mesures de réductions des coûts.

La compagnie aérienne (...) a dégagé un bénéfice net de 99,7 milliards de yens (997 millions d'euros) sur la période avril-septembre, en hausse de 2,4% (...).

Sur le premier semestre 2012/13, les coûts d'exploitation et le bénéfice d'exploitation ont tous deux progressé de 5,7%, respectivement à 522 milliards de yens et 112,1 milliards, pour un chiffre d'affaires lui aussi en hausse de 5,7%, à 634,2 milliards de yens.

"Il y a eu des annulations de vols et un déclin du nombre des passagers sur les liaisons avec la Chine à partir de fin septembre, mais la demande en Europe et en Asie du sud-est a été élevée", a souligné la JAL.

JAL et d'autres compagnies aériennes japonaises et chinoises ont subi des milliers d'annulations et dû supprimer des vols (...) depuis la dégradation des relations sino-japonaises en septembre. La tension entre les deux pays est fortement montée en raison de la nationalisation par le Japon des îles Senkaku revendiquées par la Chine sous le nom de Diaoyu (...) Mais au total, le taux de remplissage moyen des avions de JAL sur le premier semestre a progressé de 8,2 points à 76,2% (...).

Malgré ces perturbations sur les liaisons avec la Chine et la hausse continue des prix du carburant, la compagnie a revu en hausse ses prévisions pour le bénéfice net, grâce aux effets des mesures de réductions de coûts.

Moins de trois ans après sa radiation de la Bourse de Tokyo, pour cause de dépôt de bilan, la compagnie a effectué début septembre son retour sur le marché, une opération qui lui a permis de lever l'équivalent de 6,6 milliards d'euros, le maximum espéré.

Croulant sous les pertes et les dettes, la principale compagnie asiatique (à l'époque) avait déposé le bilan en janvier 2010 (...) la pire faillite jamais recensée au Japon hors du secteur financier.

Sortie de son redressement judiciaire en mars 2011, elle est redevenue rentable. JAL a supprimé les liaisons déficitaires, cédé des activités, fermé des représentations à l'étranger, abandonné les avions très gros porteurs voraces en carburant et développé les partenariats.

La compagnie a réduit d'un tiers son personnel, se séparant de quelque 16.000 salariés, via des départs en retraite anticipés, des démissions volontaires moyennant compensation, des reventes de filiales dans l'hôtellerie et les services logistiques.

Mon commentaire : JAL s'est infligé un remède de cheval pour sortir de la faillite. Les salariés japonais ont payé très cher la lenteur de la réaction des dirigeants, confrontés à la lente dégradation de leurs résultats.

> La Chine rachète 10% de l'aéroport londonien d'Heathrow

(source Reuters) 1er novembre - Une filiale du fonds souverain chinois China Investment Corp (CIC) a racheté 10% de l'aéroport londonien d'Heathrow, a annoncé jeudi l'agence officielle Chine nouvelle. Cette annonce intervient au lendemain de celle de la compagnie espagnole Ferrovial, qui a indiqué avoir vendu 5,72% de la maison-mère de l'aéroport à China's Stable Investment Corp, filiale de CIC, pour 319,3 millions d'euros.

La presse boursière

> Air France-KLM : UBS relève son objectif de cours

 PARIS (source Dow Jones) 2 novembre - UBS réitère son conseil "achat" et relève de 9% à 9,80 euros son objectif de cours sur Air France-KLM, au surlendemain de la publication par la compagnie aérienne de résultats trimestriels supérieurs à ses attentes à pratiquement tous les niveaux. La banque souligne que si la compagnie a simplement réaffirmé ses objectifs financiers, les prévisions du consensus devraient être relevées.

> Air France-KLM : Oddo revalorise le titre

(source boursier.com) 1er novembre - Oddo qui confirme son conseil "acheter" sur le dossier Air France KLM relève son objectif de cours de 7 à 8,5 euros.

Même si le ton est plus prudent sur l'environnement, le titre va bénéficier de la poursuite d'un momentum favorable avec les premiers départs dans le cadre du Plan de Départs Volontaires, le possible refinancement obligataire ou encore l'annonce du partenariat renforcé avec Etihad/Air Berlin. La discipline maintenue du marché en termes d'offre sur la saison hivernale et les premiers bénéfices tangibles de Transform 2015 devraient également profiter au titre selon le broker.

> Air France-KLM : SG relève son objectif de cours

(source AOF) 1er novembre - (...) Société Générale a relevé son objectif de cours sur Air France-KLM de 4,4 à 6,6 euros tout en réitérant sa recommandation Conserver. Le broker a procédé à ce relèvement à la faveur de résultats trimestriels encourageants.

Fin de la Revue de Presse

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Mon commentaire sur l'évolution du cours de l'action Air France-KLM

Clôture de l'action Air France-KLM à 6,969 le lundi 5 novembre. Le ralentissement de la croissance mondiale affecte les actions des entreprises cycliques, comme celles du transport aérien. Elles enregistrent des baisses importantes, tout particulièrement l'action AFKL. Dans la période actuelle, notre compagnie est jugée plus fragile que ses concurrentes directes, tel Lufthansa group ou IAG (BA/IB).

Le cours actuel, reste, malgré sa remontée des dernières semaines, anormalement bas. Pourtant, ce cours pourrait rester assez bas tant que l'économie restera atone et que les résultats d'Air France-KLM ne s'amélioreront pas nettement.

Après la publication de nos résultats d'exploitation des 2ème, puis 3ème trimestres 2012, en amélioration, des analystes ont relevé leurs objectifs de cours pour le titre AFKL. Ainsi, la moyenne des objectifs de cours (le consensus) est remontée à 6,38 €.

 Le baril Brent (mer du nord) redescend à 106 $.

Ces informations indicatives ne constituent en aucune manière une incitation à vendre ou une sollicitation à acheter des actions Air France-KLM.

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| Christian Magne

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