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| Lettre de l'Administrateur Air France-KLM

| Christian Magne

Représentant des salariés actionnaires PS et PNC

navigaction.com

N°364, lundi 12 novembre 2012

La Revue de Presse du lundi...

> Air France-KLM : baisse de 2% du trafic en octobre

(source cerclefinance) 8 novembre - Air France-KLM annonce pour son mois d'octobre 2012 un trafic passage en recul de 2% pour des capacités en diminution de 0,6%. Le coefficient d'occupation perd 1,2 point à 82,7%. Le nombre de passagers transportés par la compagnie s'élève à 6,74 millions (-0,5%). La recette unitaire au siège kilomètre offert (RSKO) hors change est néanmoins en hausse par rapport à octobre 2011.

Sur le réseau européen, le trafic augmente de 1,7% pour des capacités en augmentation de 3,8% en raison de l'effet bases de province. Le coefficient d'occupation diminue de 1,5 point à 74,2%. Le réseau Amériques, et particulièrement l'Amérique du Nord, réalise une performance correcte malgré l'ouragan Sandy. Les capacités baissent de 3,4% et le trafic de 3,3%. Le coefficient d'occupation est resté stable à 88,8% (+0,1%).

Air France-KLM a continué d'ajuster son programme de vols tout cargo. Ainsi le trafic (-6,7%) baisse moins que les capacités (-7,1%) ; le coefficient de remplissage s'améliore légèrement à 66,6% (+0,3 point). La recette unitaire à la tonne kilomètre offerte (RTKO) hors change recule par rapport à octobre 2011.

Mon commentaire : L'embellie d'un été ne garantit pas une saison hivernale radieuse ! Le trafic d'Air France a ralenti dès septembre, en particulier sur le marché France et le sud de l'Europe. Les résultats des groupes IAG et Lufthansa, ci-dessous, sont un peu moins ternes.

> TRANSAVIA : Trafic octobre 2012

(source boursier.com) 7 novembre - En octobre, Transavia France a réalisé 918 vols, ce qui correspond à une augmentation de 4,6% par rapport à octobre 2011. La compagnie a transporté 139 1280204 passagers en octobre, soit une hausse de 1% par rapport à la même période l'an dernier. Le taux de remplissage en octobre 2012 a atteint 84,3%, ce qui représente une baisse de 2,3 points par rapport à octobre 2011.

Au cumul des dix premiers mois de l'année (janvier à octobre 2012), la compagnie a effectué 11 000 vols, soit une augmentation de 3,2% par rapport à la même période l'an dernier. La compagnie a transporté 1 745 100 passagers entre janvier et octobre 2012, soit une amélioration de 6,1%, par rapport à l'année dernière sur la même période. Le taux de remplissage sur le cumul des dix premiers mois de l'année atteint 86,7%, ce qui représente 2,5 points de mieux par rapport à la même période en 2011.

> Lufthansa : trafic octobre en hausse

(source AFP) 12 novembre - Le trafic passagers du premier groupe aérien européen, Lufthansa, a progressé de 2,7% sur un an en octobre, une progression qui monte à 3,8% pour la compagnie Lufthansa seule avec ses compagnies régionales (...).

Au total le groupe a transporté 9,38 millions de passagers le mois dernier, dont 6,86 millions pour Lufthansa et ses compagnies régionales comme Germanwings, qui est au cœur de la stratégie "low cost" du groupe pour l'Europe à partir de l'an prochain.

En mal de rentabilité, Lufthansa réduit ses capacités, de 0,8% sur un an en octobre aussi bien pour la marque allemande qu'au niveau de l'ensemble du groupe. Par conséquent, le taux de remplissage des appareils est en progression depuis plusieurs mois, à 77,9% pour Lufthansa en octobre (+1 point) et 79% pour le groupe (+1,3 point).

Les revenus dans l'activité passagers ont également légèrement augmenté le mois dernier sur un an, grâce notamment à un "développement positif du contexte de prix"(...). Le trafic passagers du groupe a progressé le mois dernier en Europe, au Proche Orient et en Afrique, mais a reculé dans la zone Asie-Pacifique, en Amérique du Nord et du Sud, où les capacités ont baissé sur un an.

Parmi les compagnies du groupe c'est Austrian Airlines, en cours d'assainissement, qui a le plus diminué ses capacités en octobre (-10,5% sur un an). Lufthansa Cargo réduit aussi drastiquement son offre depuis des mois (-10,9% en octobre sur un an) pour s'adapter à la maigre demande due au ralentissement de la conjoncture mondiale. Le tonnage de marchandises convoyées a encore chuté en octobre, de 9,4% sur un an à 150.000 tonnes.

> IAG : progression du trafic en octobre grâce à British Airways

(source AFP) 6 novembre - (...) Le trafic passager kilomètre transporté (PKT) du groupe a augmenté de 3,2% sur un an, tiré une nouvelle fois par la nette progression de 6,2% enregistrée par British Airways, a indiqué IAG dans un communiqué. Iberia a en revanche accusé un repli de 3,7%.

Au total, le groupe a transporté 4,901 millions de passagers le mois dernier, un chiffre en hausse de 7,5% sur un an.

Le taux de remplissage des avions s'est amélioré de 0,7 point à 80,5%.

> IAG : le carburant pèse sur les résultats

(source Boursier.com) 9 novembre - (...) Le transporteur né de la fusion d'Iberia et de British Airways, a dévoilé ses résultats trimestriels. Au troisième trimestre, le groupe a vu son bénéfice opérationnel reculer de 25% à 270 Millions d'euros, en raison notamment de la hausse des coûts du carburant et d'une faible performance de sa filiale espagnole. Les recettes par passager ont progressé de 9,1% mais, dans le même temps, les coûts du carburant ont augmenté de 15,4%. Sur neuf mois, le bénéfice net atteint 6 ME contre 338 ME un an plus tôt malgré un chiffre d'affaires en progression de 10,8% à 13,59 MdsE.

> Iberia supprime près d'un quart de ses effectifs

(source lefigaro) 9 novembre - (...) 4500 emplois sont en jeu, soit 22,5 % des 20.000 salariés d'Iberia (...). Pour la direction, il s'agit d'un plan de la dernière chance pour sauver une compagnie aérienne menacée par la faillite. Les syndicats dénoncent pour leur part un démantèlement d'Iberia organisé par British Airways, le poids lourd du groupe International Airlines Group (IAG), formé en 2010 par le rapprochement des deux compagnies.

Le fait est qu'Iberia perd de l'argent. Dernièrement, «1,7 million d'euros par jour», selon son directeur général (...). Entre janvier et septembre 2012, Iberia a enregistré un déficit de 263 millions d'euros, alors que, sur la même période, British Airways engrangeait 286 millions d'euros de bénéfices. L'espagnol apparaît comme le parent pauvre du couple IAG (...).

En plus des suppressions de postes, IAG entend rogner sur les vols et sur les avions : 15 destinations pourraient disparaître et 25 appareils devraient être vendus. L'objectif est d'améliorer les résultats de 600 millions d'euros d'ici à 2015. En présentant ces chiffres, le directeur général d'IAG, Willie Walsh, a qualifié la situation d'«inquiétante». Iberia, a-t-il déclaré, «lutte pour sa survie».

L'entreprise s'est donné jusqu'au 31 janvier 2013 pour négocier le plan social avec les syndicats. Un délai sans doute nécessaire, car les salariés sont vent debout contre les licenciements. «Nous allons lutter contre ce démantèlement que nous n'accepterons en aucun cas», a averti Justo Peral, le porte-parole du principal syndicat de pilotes, Sepla. Peral parle d'«une condamnation à mort» de la compagnie, derrière laquelle il voit la main de British Airways. «Il s'agit de la dernière tentative des Britanniques pour s'emparer de nos actifs et financer leur croissance, et qu'on leur cède gratuitement Barajas (l'aéroport de Madrid, base principale de la compagnie espagnole, NDLR) et Iberia», a-t-il dénoncé. Le responsable syndical, toutefois, s'est dit prêt à accepter des «sacrifices» (...).

L'annonce du plan social coïncide avec l'OPA lancée jeudi soir sur la compagnie low-cost Vueling. Iberia, déjà propriétaire de 46 % de l'entreprise basée à Barcelone, propose aux actionnaires une prime de 28 % sur le cours de l'action, afin de s'emparer de la totalité du capital. Une fois acquise, Vueling pourrait récupérer les routes qu'Iberia ne parvient pas à rentabiliser.

Mon commentaire : Iberia, déjà frappée, comme l'ensemble des grandes compagnies, par l'essor des low cost et le prix du pétrole, subit, de plus, les effets de la crise qui s'exprime durement en Espagne. Les syndicats y voient la "main agissante" de British Airways. Mais les difficultés, toutes les compagnies les traversent. British Airways a eu les siennes il y a deux ans. Elle a pris des mesures sévères pour retrouver son équilibre. C'est désormais Iberia qui grippe le groupe IAG.

> SAS baisse les salaires et réduit ses effectifs

COPENHAGUE, (source Reuters) 11 novembre - SAS a annoncé lundi des suppressions de postes, des baisses de salaires et des cessions d'actifs dans le cadre d'un plan de restructuration présenté comme étant celui de la dernière chance.

En contrepartie de ces mesures, la compagnie aérienne scandinave, détenue à 50% par les Etats danois, norvégien et suédois, a obtenu auprès de ses banques une nouvelle facilité de crédit de quelque 3,5 milliards de couronnes suédoises (408 millions d'euros).

En raison notamment de la concurrence de compagnie aériennes à bas coûts, telles que Ryanair et Norwegian, SAS n'a pas pu dégager de bénéfice annuel depuis 2007.

"Ceci est vraiment notre dernière cartouche pour faire en sorte que SAS continue d'exister", a déclaré le directeur général de la compagnie Rickard Gustafson (...).

La facilité de crédit, fournie par sept banques ainsi que par les États danois, norvégien et suédois, est conditionnée par la signature d'accords avec les syndicats sur les suppressions de postes et les baisses de salaires et par le feu vert parlementaire là où c'est nécessaire.

SAS a dit qu'elle cèdera sa filiale norvégienne Wideroe, des moteurs d'avions, des actifs immobilier et son unité Ground Handling.

DES EFFECTIFS QUI PASSERONT DE 15.000 A 9.000

"Je sais que nous demandons beaucoup à nos employés, mais nous ne pouvons faire autrement. J'espère que nos salariés loyaux (...) sont prêts à se battre pour la survie de SAS et de nos emplois", a ajouté Rickard Gustafson.

Il a ajouté que le personnel de cabine verrait son salaire baisser de 12% en moyenne et que les effectifs totaux de SAS, du fait des suppressions de postes et des cessions d'actifs, passeraient de 15.000 à environ 9.000.

Le directeur général de la compagnie a déclaré que les nouveaux accords collectifs avec les syndicats devaient être signés d'ici dimanche.

SAS est la dernière compagnie aérienne européenne historique en date à annoncer une forte diminution de ses effectifs : International Airlines Group (IAG) avait annoncé vendredi la suppression de 4.500 emplois chez Iberia et Air France est engagé dans un plan de restructuration prévoyant plus de 5.000 suppressions de postes d'ici fin 2014 (...).

Dans la foulée de l'annonce du plan de restructuration de SAS, l'Etat suédois a réaffirmé son intention de vendre sa part dans la compagnie, tout en disant qu'il n'y avait aucun candidat à l'achat.

"Avec la structure de coûts actuelle, il n'est pas possible de vendre SAS", a dit à des journalistes le ministre des Marchés financiers Peter Norman.

Mon commentaire : La concurrence des compagnies moyen-courrier low cost, des compagnies du Golfe et celles des pays émergents n'épargne aucune compagnie européenne. La remise en cause des avantages des salariés et du nombre des emplois a frappé à tour de rôle toutes les compagnies européennes. Certaines ne se sont pas relevées. Elles ont disparu. Si la libre concurrence fait le bonheur du consommateur, elle fait des ravages chez les salariés.

> Alliance entre Easyjet et Emirates

(source quotidien du tourisme) 6 novembre - Coup de tonnerre dans le ciel mondial ! Deux des compagnies parmi les plus indépendantes du monde viennent de se rapprocher.

Un rapprochement qui n’a certes rien de capitalistique, ni même de commercial, puisqu’il ne s’agit ni d’une prise de participation, ni d’un accord de partage de code, mais tout de même. En fait, les membres du programme de fidélisation de la compagnie du Golfe vont pouvoir transformer leurs miles en vol Easyjet. L’idée est plutôt maligne puisqu’elle n’altère en rien les modèles respectifs des deux transporteurs. Emirates reste fidèle à sa stratégie de compagnie aérienne long courrier globale réfractaire aux alliances. Tandis que de son coté Easyjet ne complique pas son modèle moyen courrier point à point avec du trafic de correspondance. Une chose est sûre, l’idée risque fort d’intéresser une clientèle affaire qui est au cœur de la stratégie des deux compagnies.

Mon commentaire : Travaux d'approche pour ces deux compagnies ". D'un côté Emirates commence à sortir de son indépendance et construit des partenariats. Après Qantas, la voilà qui "flirte" avec une low cost européenne. Ce n'est pas sans risque. Grâce à easyJet, Emirates peut aspirer davantage la clientèle européenne. Quant à la low cost, elle poursuit sa "montée en gamme" et sort petit à petit de son modèle low/middle cost initial, pour se rapprocher des produits offerts par les compagnies historiques. C'est ce double mouvement qui menace le plus notre groupe. Avec nos couts plus élevés, nous pouvons résister si nous disposons d'un produit plus "haut en gamme", à un prix séduisant une certaine clientèle. Mais si easyJet vend quasiment le même produit que nous, alors c'est la compagnie qui dispose des couts les plus bas qui en tire le meilleur bénéfice. Je souhaite que nos dirigeants portent la plus grande attention à cet événement.

Fin de la Revue de Presse

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Mon commentaire sur l'évolution du cours de l'action Air France-KLM

Clôture de l'action Air France-KLM à 7,22 € le lundi 12 novembre. Le ralentissement de la croissance mondiale affecte les actions des entreprises cycliques, comme celles du transport aérien. Elles enregistrent des baisses importantes, tout particulièrement l'action AFKL. Dans la période actuelle, notre compagnie est jugée plus fragile que ses concurrentes directes, tel Lufthansa group ou IAG (BA/IB).

Le cours actuel, reste, malgré sa remontée des dernières semaines, anormalement bas. Pourtant, ce cours pourrait rester assez bas tant que l'économie restera atone et que les résultats d'Air France-KLM ne s'amélioreront pas nettement.

Après la publication de nos résultats d'exploitation des 2ème, puis 3ème trimestres 2012, en amélioration, des analystes ont relevé leurs objectifs de cours pour le titre AFKL. Ainsi, la moyenne des objectifs de cours (le consensus) est remontée à 6,38 €.

 Le baril Brent (mer du nord) est à 110 $.

Ces informations indicatives ne constituent en aucune manière une incitation à vendre ou une sollicitation à acheter des actions Air France-KLM.

Vous pouvez réagir à cette revue de presse ou bien me communiquer toute information ou réflexion me permettant de mieux conduire ma fonction d'administrateur du groupe Air France-KLM.

Vous pouvez aussi me poser, par retour, toute question relative au groupe Air France-KLM ou à l'actionnariat salarié...

A bientôt.

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| Christian Magne

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