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| Lettre de l'Administrateur Air France-KLM

| Christian Magne

Représentant des salariés actionnaires PS et PNC

navigaction.com

N°367, lundi 3 décembre 2012

La Revue de Presse du lundi...

> Delta intéressé par Virgin Atlantic, veut associer AF-KLM

NEW YORK/SINGAPOUR, (source Reuters) 3 décembre - Singapore Airlines a confirmé lundi avoir entamé des discussions en vue de la cession de sa participation de 49% dans la compagnie aérienne britannique Virgin Atlantic, qui intéresse Delta Airlines et Air France-KLM, selon des sources proches du dossier.

Delta, deuxième compagnie américaine en terme de chiffres d'affaires derrière United Continental Holding, convoite les créneaux d'atterrissage de Virgin Atlantic sur l'aéroport londonien de Heathrow et souhaiterait impliquer Air France-KLM dans la transaction, selon une des sources.

Delta et Air France n'ont souhaité faire aucun commentaire.

Les deux compagnies, partenaires au sein de l'alliance SkyTeam, lorgnent depuis deux ans sur la compagnie de Richard Branson, qu'il a fondée en 1984 et dont il détient encore 51% des parts, mais les discussions ont jusqu'à présent achoppé sur le prix et d'autres questions.

Singapore Airlines (SIA) a racheté 49% de Virgin en 1999 pour 600 millions de livres (738 millions d'euros) (...).

CRÉNEAUX TRÈS CONVOITÉS

SIA envisage depuis 2011 de céder sa participation dans Virgin, une source bancaire ayant évalué à l'époque le prix de la cession des parts de la compagnie déficitaire entre 500 et 600 millions de dollars (384 à 460 millions d'euros).

La compagnie a confirmé (...) des discussions avec de possibles acheteurs, qu'elle n'a pas nommés, précisant toutefois qu'il n'est pas sûr que celles-ci débouchent sur un accord.

Virgin est le deuxième détenteur de créneaux d'atterrissage à Heathrow après British Airways (International Consolidated Airlines Group).

Or, l'aéroport londonien, dont le gouvernement a bloqué l'expansion en 2010, opère déjà à pleine capacité. Ces créneaux d'atterrissage intéressent donc SkyTeam, devancée sur ce hub important pour la clientèle d'affaires par ses concurrents oneworld (British Airways, Iberia, American Airlines) et Star Alliance (Lufthansa, United Airlines).

"Delta doit faire face à la concurrence conjointe de British Airways et American Airlines (sur les lignes transatlantiques)", souligne George Hamlin, consultant (...). "British Airways est alimentée par un flux d'autres destinations - européennes comme intercontinentales - à Heathrow. Delta est donc dans une impasse."

L'Union européenne refusant qu'une compagnie européenne passe sous contrôle étranger, Delta aimerait impliquer Air France-KLM dans la transaction, a expliqué une des sources, selon laquelle la compagnie franco-néerlandaise pourrait à cette fin racheter à Richard Branson une partie de ses parts.

"Nous discutons tout le temps avec beaucoup de compagnies de différents sujets mais nous ne commentons jamais les détails de ces discussions", a dit dimanche une porte-parole de Virgin.

Mon commentaire : Pas de confirmation officielle de cette information par Delta ou Air France-KLM. Virgin a indiqué récemment son intention de rallier une des trois alliances.

> Alexandre de Juniac : "la situation d'Air France est loin, très loin d'être rétablie"

(source La Tribune) 1er décembre - Problème des navigants commerciaux, menaces de grève, durcissement ou pas du plan de restructuration... A l'occasion d'un déplacement à Tokyo cette semaine pour célébrer les 60 ans de la ligne Paris-Tokyo d'Air France, le PDG de la compagnie, Alexandre de Juniac s'est exprimé sur ces sujets.

La Tribune : les personnels de navigants commerciaux (...) sont la seule catégorie de personnels à n'avoir pas signé un accod avec la direction sur l'amélioration de la performance économique de 20% souhaitée par la compagnie. En avril, la convention des PNC arrive à échéance et la direction pourra imposer de manière unilatérale ses conditions. Cela vous convient-il ?

Alexandre de Juniac : Personnellement je préfère un accord. Nous sommes passés à deux doigts d'en trouver un l'été dernier. Mais cela ne dépend pas de moi. La seule chose qui n'est pas négociable, c'est le principe d'équité avec les autres catégories de personnels qui se sont déjà engagés à un gain de 20% d'efficacité économique. Soit nous parvenons à trouver un accord, soit non et auquel cas, les nouvelles conditions seront plus sévères, notamment les contreparties qui avaient été envisagées dans le projet d'accord ne pourraient être données. La situation de la compagnie exige que tous fassent des efforts ; je suis convaincu que la raison l'emportera.

Craignez-vous une grève au cours du premier trimestre 2013 à l'approche justement de l'arrivée à échéance de la fin de l'accord PNC ?

Je ne sais pas s'il y aura des grèves. S'il devait y en avoir, je pense que cela serait inefficace et mal venu. La situation financière d'Air France est loin, très loin d'être rétablie. Il y a encore un long chemin devant nous.

Le plan de restructuration Transform est-il suffisant ou faudra-t-il le durcir ?

Au deuxième semestre 2013, nous ferons un point de rendez-vous comme prévu avec les organisations syndicales pour voir s'il y a lieu de lancer une deuxième étape. Il n'y a pas deux plans Transform mais un même plan avec une partie «a » et une partie « b ». Mais pour l'heure nous nous focalisons sur le déroulé de la première phase.

Vous avez lancé un plan de départs volontaires portant sur 2767 personnes. Pensez-vous que vous trouverez suffisamment de volontaires ?

Oui je pense qu'il y aura assez de volontaires car les mesures d'accompagnement que nous proposons sont à la hauteur. Le plan est bien calibré. Les prochaines semaines nous le diront.

L'année 2013 s'annonce pourtant plus difficile que ce que les économistes prévoyaient au moment de l'élaboration du plan Transform.

Pour 2013, nous avons été prudents. Notre budget n'est pas calé sur des prévisions de croissance économique et de recettes pour Air France irréalistes. Même avec une conjoncture molle, notre plan de restructuration doit nous permettre de nous rapprocher de l'équilibre économique en 2013. C'est nécessaire si nous voulons dégager une bonne rentabilité en 2014.

Pour lutter contre les low-cost, Lufthansa va transférer son activité court et moyen-courrier à sa filiale à bas prix Germanwings (à l'exception de l'alimentation des hubs de Francfort et de Munich), cette activité est appelée à disparaître chez Iberia et chez British Airways elle est extrêmement limitée. Air France sera-t-elle l'exception parmi les Majors européennes ?

Nous allons organiser notre activité court et moyen courrier avec quatre entités. Le régional avec le PRF, l'activité loisirs à bas prix avec Transavia, le point-à-point Air France en propre et l'alimentation du hub de Roissy. Je pense que c'est le bon moyen de s'adresser au marché. C'est une bonne réponse aux low-cost.

Vous ne cessez d'insister sur la qualité. N'est-ce pas seulement le moyen de donner un côté glamour à votre plan d'économies ?

Pas du tout. C'est un choix commercial, raisonnable d'une compagnie historique qui porte les valeurs de la France. Nous parvenons à investir dans l'amélioration de la qualité en période de vaches maigres. Cela en dit long sur nos objectifs. Il y a déjà eu des progrès. Sur les vols européens, l'offre à bord a été nettement améliorée. Notre salon au nouveau satellite S4 de Roissy est parmi les meilleurs du monde. Il faut étendre cette qualité aux autres salons. Et continuer à investir dans nos produits et pour nos clients.

> KLM espère s'entendre avec les syndicats ce week-end sur son plan d'économies

AMSTERDAM (source Dow Jones)  30 novembre - La compagnie aérienne néerlandaise KLM, filiale du groupe Air France-KLM, espère parvenir à un accord sur son plan de réduction des coûts au cours de la dernière série de pourparlers avec les syndicats qui a démarré vendredi matin, a déclaré un porte-parole de KLM.

Plusieurs représentants syndicaux ont confirmé qu'un accord était en vue, après plus d'un an de négociation. Ce plan, d'une durée de trois ans, doit permettre d'économiser 700 millions d'euros grâce à la diminution des coûts de main d'œuvre.

Mon commentaire : Cet accord est le volet "KLM" du plan Transform.

> La compagnie Regional toujours en négociation

(source ouest-France) 1er décembre - La compagnie aérienne basée à Nantes doit intégrer le futur Pôle régional France d'Air France. Les syndicats restent inquiets sur le projet (...).

Dans le plan de restructuration d'Air France, trois filiales : Regional (Nantes), Brit'air (Morlaix) et Airlinair (Orly) doivent se regrouper pour former le Pôle régional France (PRF) chez Air France. Jeudi et vendredi, chez Regional, a été présenté le plan de départs volontaires, adossé à un plan de sauvegarde de l'emploi. Il doit permettre d'ajuster les équipes dans le futur PRF.

Chez Régional, 40 pilotes sont invités à partir, sur 480. Pour le personnel au sol, ce sont 61 personnes sur les 250 basées à Nantes et 22 chez les stewards.

(...) Les conditions financières de ces départs ne passent pas. Elles doivent suivre celles d'Air France, mais dans les faits, elles sont moins avantageuses car se réfèrent à des bases de la filiale Regional. Pas les mêmes que la maison mère Air France (...).

Au fil des réunions statutaires, en comité d'entreprises, ce PRF qui doit être commercialisé en janvier pour un lancement en avril, se dévoile économiquement. Jeudi, à Nantes, Lionel Guérin, actuellement président d'Airlinair et Transavia, filiale low-cost d'Air France et chef de projet du PRF, a donné quelques détails : « Nous avons appris que ce Pôle régional deviendra une vraie compagnie aérienne avec un certificat de transporteur aérien, explique le pilote Christophe Surdol, du syndicat SNPL. Cela n'était pas prévu. »

À ce jour, les syndicats ne veulent pas encore rendre leur avis sur ce plan de restructuration. Trop d'imprécisions et aucune visibilité sur le fonctionnement. Ils bloquent ainsi la mise en place du plan. De nouvelles rencontres sont attendues mi-décembre.

Mon commentaire : La situation est difficile pour les salariés de Régional. La réduction d'activité découlant du plan Transform entraine une gestion difficile des sureffectifs. Mais peut-on imaginer les débuts du Pôle Régional Français sans la participation active de Régional ?

> Crash du Concorde : Continental relaxée au pénal

(source france 24) 29 novembre - La compagnie américaine et ses salariés poursuivis au pénal ont été relaxés en appel. Leur responsabilité civile ayant toutefois été reconnue, ils ont été condamnés à dédommager les familles de victimes et à verser un million d'euros à Air France.

Plus de douze ans après l'accident qui a mis fin à la carrière du mythique avion supersonique Concorde, la compagnie américaine Continental Airlines et toutes les personnes également poursuivies au pénal ont été blanchies jeudi.

En première instance, le tribunal de Pontoise avait en 2010 condamné Continental au pénal à 200.000 euros d'amende et l'un de ses chefs d'équipe, John Taylor, à 15 mois de prison avec sursis, pour leur responsabilité dans cet accident qui avait tué 113 personnes près de Paris, relaxant les autres.

Poursuivis comme la compagnie pour "homicides involontaires", Stanley Ford et un mécanicien de Continental, John Taylor, ont été relaxés en appel, de même que Claude Frantzen, un des principaux dirigeants de la Direction générale de l'aviation civile (DGAC) de 1966 à 1994.

En raison de fautes de négligence de nature non pénale, la cour d'appel de Versailles a toutefois reconnu la responsabilité civile de Continental et de deux subordonnés, les condamnant à verser plusieurs centaines de milliers d'euros aux familles de victimes présentes et un million d'euros à Air France.

Me Olivier Metzner, avocat de Continental, a estimé que la vérité avait été établie.

"Pendant 12 ans, on a montré du doigt une compagnie d'aviation à tort. Le procès s'achève enfin et la vérité arrive enfin", a-t-il dit à la presse.

"Cet arrêt sera historique, parce qu'il relève les fautes des autorités de régulation françaises, les intrusions politiques", a-t-il remarqué.

Me Daniel Soulez-Larivière, avocat de Claude Frantzen, juge la décision logique. "J'ai toujours dit que cette affaire ne relevait pas du pénal", a-t-il déclaré.

Le 25 juillet 2000, un Concorde d'Air France transportant 109 passagers qui ont tous péri, en majorité des touristes allemands, avait pris feu peu après son décollage de Roissy et s'était écrasé sur un hôtel de Gonesse, y tuant également quatre personnes.

Des "pressions politiques" en France, dit la cour

Rejetant un scénario alternatif présenté par Me Metzner, la cour retient que l'accident a été provoqué par l'éclatement d'un pneu avant droit du Concorde, causé par une lamelle en titane de 43,5 cm, une "bande d'usure" tombée d'un avion de la compagnie américaine Continental Airlines.

La pièce avait été mal montée par John Taylor, qui travaillait sans contrat de travail pour Continental.

Mais cette faute n'est pas de nature pénale, dit la cour, car les hommes ne pouvaient savoir que des débris du pneu projetés contre l'aile et dans le réacteur du Concorde allaient endommager la propulsion et perforer un réservoir situé sous l'aile, entraînant une fuite de kérosène qui a provoqué l'incendie fatal.

Continental ne peut être poursuivie au pénal pour la faute relevant d'un simple subordonné sans contrat. L'arrêt rendu par la cour d'appel est par ailleurs gênant pour l'Etat français et l'aéronautique, notamment pour le successeur d'Aerospatiale, EADS, jamais poursuivie au pénal.

Relevant que des dizaines d'incidents similaires à celui ayant provoqué l'accident fatal étaient survenus dans les années 1980 et 1990, sans que jamais il ne soit apporté les modifications nécessaires au train d'atterrissage et aux ailes du Concorde, les juges se montrent sévères.

Le Concorde a été laissé en vol en raison de "pressions politiques", écrit-elle. Non rentable, le Concorde était maintenu pour des raisons de prestige. La modification des pneus a été abandonnée pour des "raisons financières", ajoute la cour.

La DGAC a également commis des fautes, dit la cour, puisqu'elle ne s'est jamais assurée de la réalité des modifications recommandées. La DGAC aurait du suspendre le certificat de navigabilité du Concorde pour les imposer.

Claude Frantzen est cependant relaxé car son poste n'est pas jugé suffisant pour qu'il ait pu imposer ses décisions.

L'affaire n'est pas totalement terminée puisque le cas de Jacques Hérubel, ingénieur en chef du programme Concorde à Aérospatiale de 1993 à 1995, doit encore être jugé, ainsi que le problème de l'éventuelle faute civile d'EADS.

Relaxé en première instance, Henri Perrier, un des "pères" du Concorde, directeur du programme Concorde de 1978 à 1994, ne verra pas la fin du dossier puisqu'il est mort en mai à 82 ans.

> Augustin de Romanet nommé PDG des ADP en conseil des ministres

(source Reuters) 28 novembre - Augustin de Romanet, ex-patron de la Caisse des dépôts, a été nommé mercredi en conseil des ministres au poste de PDG des Aéroports de Paris, peut-on lire dans le compte-rendu du conseil. Augustin de Romanet, dont la nomination donnera lieu à un décret, remplace à ce poste Pierre Graff, qui avait atteint la limite d'âge. L'Etat détient 52% des ADP, qui exploitent les aéroports parisiens de Roissy et Orly.

> IATA : Transport aérien en octobre: -0,5% sur un mois, Sandy a laissé des traces

Genève (source awp/ats) 29 novembre - L'ouragan Sandy a contribué à réduire la demande pour le transport aérien en octobre, a affirmé jeudi à Genève l'IATA.

Le trafic des passagers au niveau mondial a augmenté de 2,8% par rapport à octobre 2011, mais baissé de 0,5% par rapport au mois précédent. La demande pour le fret continue de faiblir. Elle a baissé de 3,5% en octobre par rapport au même mois de l'année précédente et de 2,2% par rapport à septembre.

"Le ralentissement économique mondial et le bas niveau de confiance des milieux d'affaires affectent le trafic aérien. L'ouragan Sandy a quant à lui provoqué un choc sur le trafic domestique aux États-Unis et son impact a été ressenti globalement", a déclaré le directeur général de IATA, Tony Tyler.

(...) L'ouragan Sandy a provoqué l'annulation de quelque 17'000 vols dans les cinq aéroports de la côte est touchés. Au pic de la tempête, le 29 octobre, près de 9% de la capacité globale des compagnies aériennes a été paralysée, précise l'IATA. Selon une estimation prudente, l'ouragan Sandy a provoqué des pertes de 500 millions de dollars pour l'industrie du transport aérien. Les deux tiers des passagers dont les vols ont été annulés en raison de l'ouragan Sandy étaient des passagers des lignes intérieures américaines.

La demande interne a baissé aux États-Unis de 1,1% en octobre. La hausse du trafic passagers sur le plan international a aussi été faible le mois dernier en Asie (1,4%), en Europe (2,6%) et en Afrique (2,8%).

Les compagnies aériennes du Moyen-Orient ont continué par contre de connaître une forte croissance de la demande (12,4%), de même que les compagnies latino-américaines (6,8%), selon l'IATA.

> Corsair fait sa mue avec un A330 et défie Air France en Afrique

(source Reuters) 27 novembre - Corsair International, filiale déficitaire de TUI Travel, a poursuivi sa mue mardi en prenant livraison de son premier avion neuf depuis 1999 et compte défier Air France en ouvrant des lignes vers le Sénégal et la Côte d'Ivoire.

La compagnie, qui a bouclé en octobre un plan de 350 départs volontaires, dit avoir achevé le volet social de son plan de redressement "Take Off 2012" et ambitionne de revenir à l'équilibre lors de l'exercice qui s'achèvera en septembre 2014.

Lors d'une cérémonie près de Toulouse, Corsair a réceptionné mardi un A330-300 d'Airbus, symbole de sa volonté de se détacher de son image de charter pour monter en gamme.

"(Cet A330) est le symbole du nouveau Corsair, d'une compagnie régulière, internationale. On a changé l'image de marque, on a amélioré nos produits", a déclaré à la presse le PDG de Corsair, Pascal de Izaguirre. "Cet avion, c'est l'élément qui incarne le mieux la transformation de la compagnie."

En difficulté ces dernières années, la deuxième compagnie aérienne française derrière Air France a dû être recapitalisée à hauteur de 300 millions d'euros par sa maison mère TUI Travel, qui a également investi dans la rénovation de sa flotte.

Corsair doit prendre livraison d'un deuxième A330-300 en janvier et prévoit d'achever en mai la "reconfiguration" de ses appareils existants, avec notamment des cabines redessinées et équipées d'un écran pour chaque passager.

"Le plus dur est derrière nous", a assuré Pascal de Izaguirre. "On a fait toute la partie restructuration économique, on a beaucoup travaillé pour moderniser les produits, améliorer la satisfaction de la clientèle. (...) cette flotte que nous aurons entièrement rénovée en mai 2013 va nous permettre un nouvel élan, un nouveau démarrage."

"GRAND SUCCÈS" SUR PARIS-DAKAR

Pour redresser les comptes de Corsair, le PDG a dit miser sur le développement des recettes commerciales, avec notamment l'ouverture depuis la mi-novembre d'une ligne régulière Paris-Dakar.

Une ligne Paris-Abidjan doit également entrer en service en mars, ainsi qu'une ligne Paris-Rio de Janeiro à l'hiver 2013 afin de profiter de l'organisation par le Brésil de la Coupe du monde de football en 2014 et des Jeux olympiques en 2016.

Sur les deux destinations africaines, Corsair se place en concurrence frontale avec Air France mais n'a "pas peur".

"Il y a plus d'argent à gagner sur l'Afrique que sur les Antilles : il faut dire que sur les Antilles il y a déjà une concurrence très forte, alors que sur la Côte d'Ivoire ou le Sénégal il y a une situation monopolistique d'un transporteur", a souligné Pascal de Izaguirre.

Il s'est montré optimiste pour l'exercice 2012-2013 débuté le 1er octobre.

"L'année s'engage très bien. Il y a un trafic très soutenu pour octobre et novembre et un très bon carnet de commandes sur décembre, et même pour le premier trimestre 2013 avec un très grand succès en particulier de la ligne Paris-Dakar."

Dans un communiqué, la compagnie fait état "sur les derniers mois d'un taux de remplissage supérieur de 6 points à celui de l'année précédente".

Corsair (...) a confirmé envisager une deuxième vague d'achats d'appareils à l'horizon 2016-2017 pour renouveler ses deux A330-200 et ses trois Boeing 747-400.

"Il n'y a pas de commandes encore", a indiqué Pascal de Izaguirre (...) Le Dreamliner "fait partie des avions que nous regardons pour le futur et pour le renouvèlement de la flotte. Et l'A350 également", a poursuivi le PDG, tout en se disant très satisfait de l'A330 (...).

> Mariage entre Lufthansa et Turkish, ça se précise

(source airjournal) 3 Décembre - Les présidents de Lufthansa et de Turkish Airlines ont confirmé que des discussions étaient en cours pour une coopération plus poussée entre les deux compagnies (...). Une réponse de Lufthansa aux récents partenariats de ses concurrents directs tels Air France.

Christoph Franz, patron de Lufthansa a confirmé (...) que des discussions étaient en cours avec Turkish Airlines, partenaire au sein de Star Alliance, « pour voir s’il n’y avait pas d’autres possibilités d’approfondir leur partenariat » (...). Selon des analystes, elles pourraient dans un premier temps former une co-entreprise à la manière de ce qu’elles font aujourd’hui en exploitant à 50/50 la compagnie charter Sun Express, mais cette fois dans la maintenance ou le catering, avant d’envisager plus tard un échange d’actions (...). Elles pourraient aussi étendre leurs accords de partage de codes sur l’Asie et partager leurs profits (...).

Lufthansa, la seule major européenne à n’avoir pas conclu de partenariat avec une compagnie du Golfe, a été pris de court par ses principales concurrentes : alliance Emirates – Qantas, Qatar Airways qui intègre Oneworld dont fait partie notamment IAG (British Airways et Iberia) ou encore l’accord de partage de codes entre Air France/KLM et Etihad et Air Berlin. Plus isolée que jamais, elle recherche donc à son tour un rapprochement qui puisse accélérer sa croissance. Turkish Airlines semble la meilleure option du moment, avec ses 205 destinations dans 90 pays (un record mondial), notamment une forte présence [au] Moyen-Orient, l’Asie du Sud-Est ou les terres bordant la Méditerranée. Turkish Airlines connaît (...) une croissance à deux chiffres avec un chiffre d’affaires qui a cru de 24 % sur les cinq dernières annéesà comparer aux 9,1 % de Lufthansa et au petit 2 % d’Air France-KLM - doublé d’une marge opérationnelle deux fois supérieure à celle de Lufthansa.

Mon commentaire : Les grandes manœuvres continuent entre les compagnies. Nul doute que ce processus n'en est qu'à ses débuts, l'activité du transport aérien étant encore extrêmement morcelée, bien plus, par exemple, que la construction aéronautique.

> Lufthansa : Germanwings, «des tarifs raisonnables mais pas à prix cassés»

(source businesstravel) 28 novembre - Dans un communiqué Lufthansa a précisé «qu’avec sa nouvelle marque et l’amélioration de l’expérience client, la compagnie va reprendre les routes point à point opérées par Lufthansa en augmentant significativement sa capacité et son réseau».

La nouvelle Germanwings se veut une compagnie aérienne de qualité parmi les transporteurs low-costs: elle proposera aux voyages d’affaires et loisirs une vaste gamme de service personnalisés selon Lufthansa.

En septembre dernier, Lufthansa avait annoncé la création d'une nouvelle offre low-cost pour opérer des vols low-costs sur son marché domestique (hormis au départ de ses hubs) et en Europe.

Selon un porte-parole de Germanwings, les vols vont débuter en janvier 2013: ainsi tous les vols opérés au départ des aéroports allemands hormis Francfort et Munich (hubs de Lufthansa), seront opérés par Germanwings (...).

> Iberia, grèves annoncées pour les fêtes de fin d'année

(source deplacements pros) 27 novembre - Comme prévu les syndicats de la compagnie Iberia s'engagent dans un mouvement de grève, les 14 et 21 décembre prochain, pour s'opposer aux licenciements annoncés il y a quelques semaines. Décidé à "aller jusqu'au bout", selon le quotidien El Pais, le personnel de la compagnie juge que la prise de contrôle de la compagnie espagnole par British Airways est inacceptable.

"Pas question de mourir sans dialoguer", précise cependant un délégué du SEPLA, le syndicat des pilotes qui a confirmé qu'il ne participerait pas, pour l'instant, au mouvement des 14 et 21 décembre prochain. Bousculés par les annonces drastiques de la direction, les 400 pilotes ne veulent pas s'engager dans un mouvement qui pourrait être suicidaire pour leur avenir. Pour le personnel navigant et les salariés au sol, la grève doit bloquer au maximum les opérations d'Iberia même s'ils savent que BA devrait voler au secours de la compagnie ibérique pour assurer à sa place un maximum de vols, principalement vers l'Amérique du Sud.

Une situation d'autant plus complexe que l'offre de rachat de Vueling, par IAG, vient redistribuer les cartes du transport aérien espagnol. De quoi donner des sueurs froides au personnel d'Iberia et d'Iberia Express, sans doute appelée à disparaître si BA met la main sur Vueling. A suivre !

> Iberia : la compagnie qui attaque en justice ses pilotes pour leurs grèves à répétition

(source latribune) 30 novembre - International Airlines Group (IAG), l'entité qui coiffe British Airways et Iberia, a annoncé vendredi le dépôt d'une plainte contre le syndicat des pilotes d'Iberia pour les grèves lancées il y a près d'un an (fin 2011-début 2012) contre la création de la filiale à bas coûts Iberia Express.

"IAG et British Airways ont déposé une plainte auprès de la Haute Cour britannique contre SEPLA, le syndicat des pilotes d'Iberia, et la Fédération internationale des associations de pilotes d'avions en relation avec les grèves lancées par SEPLA contre la création de la filiale d'Iberia, Iberia Express, fin 2011 et début 2012", a indiqué IAG dans un communiqué.

Suppressions de 4.500 postes

Et de préciser que cette "plainte n'était pas liée à la restructuration récemment annoncée d'Iberia", alors que les syndicats d'Iberia ont annoncé jeudi six jours de grève en décembre contre le plan de restructuration de la compagnie qui prévoit la suppression de 4.500 emplois. Les "compagnies aériennes sont libres d'établir des services aériens en Europe (...) or, nos droits européens ont été enfreints ", explique qui veut obtenir des dommages et intérêts car les grèves ont affecté son activité et lui ont causé des pertes financières".

La compagnie britannique "demande aussi réparation pour les dommages faits à sa réputation en raison des fausses accusations de SEPLA qui a prétendu que British Airways avait détourné des fonds d'Iberia et que les grèves avaient pour but d'empêcher le transfert de l'activité d'Iberia à British Airways", poursuit IAG. "Les pilotes d'Iberia n'ont souffert d'aucun changement dans leurs conditions (de travail) et n'ont subi aucun licenciement en raison de la création d'Iberia Express", se justifie le groupe.

> Préavis de grève des pilotes de ligne européens le 22 janvier

(source AFP) 30 novembre - Les pilotes de ligne et le personnel de bord des compagnies aériennes européennes sont invités à observer une journée de grève le 22 janvier pour défendre la sécurité des passagers, a-t-on appris vendredi auprès de l'Association européenne des pilotes de lignes (ECA) et du syndicat du personnel navigant ETF.

> Inde : Jet Airways et Etihad muettes

(source airjournal) 27 novembre - La compagnie aérienne Jet Airways a refusé de commenter les rumeurs sur une prise de participation d’Etihad Airways (...).

(...) Jet Airways explique dans un court communiqué « être au courant des spéculations rapportées dans la presse, mais ne peut les commenter », tandis que son porte-parole déclarait que « si et quand nous prenons une initiative stratégique, les autorités concernées seront averties ». Une allusion à la bourse qui avait écrit lundi à la compagnie pour demander des éclaircissements « afin de protéger les investisseurs ».

La presse de son côté cite une source gouvernementale anonyme pour qui l’investissement d’Etihad Airways (restée elle aussi silencieuse), à hauteur de 24% du capital de Jet Airways, serait finalisé sous 45 jours et concernerait non seulement le capital mais aussi « la technologie et des partenariats ». La compagnie des Emirats Arabes Unis serait particulièrement intéressée par le réseau de la filiale low cost JetKonnect (...)

Ce remue-ménage n’est pas une surprise, suite à l’annonce en septembre par le gouvernement indien de l’ouverture du capital des compagnies aériennes du pays aux investisseurs étrangers (...).

L’ensemble des transporteurs indiens a perdu quelques deux milliards de dollars en 2011, seule la low cost IndiGo s’en sortant avec des bénéfices (rappelons qu’Air France – KLM avait entamé des discussions avec cette dernière après l’échec des négociations avec Jet Airways, qui penche pour Star Alliance aux dépens de SkyTeam). Kingfisher Airlines, au bord de la faillite, n’a toujours pas trouvé d’investisseur malgré plusieurs annonces vagues.

La presse boursière

> Un gérant revient sur Air France KLM

(source Boursier.com) 28 novembre - Le fonds Indosuez Europe Patrimoine investit sur les grandes valeurs de l'union européenne présentant une valorisation attractive ou des rendements élevés (gestion "value").

Parmi les dossiers particulièrement attaqués cette année, les gérants du fonds sont revenus sur Air France-KLM : "la présentation du plan Transform 2015 et les efforts consentis sur l'offre et les coûts devraient permettre à la compagnie de revenir à l'équilibre dans un premier temps pour ensuite profiter des atouts de son réseau et de l'alliance mise en place avec certains de ses concurrents pour retrouver une dynamique favorable".

> Air France-KLM : Kepler passe à "alléger"

(source lesechos) 30 novembre - Kepler, qui était à l’achat sur Air France-KLM, passe à « alléger » sur le titre de la compagnie aérienne, selon des informations relayées par l’agence Bloomberg.

Fin de la Revue de Presse

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Mon commentaire sur l'évolution du cours de l'action Air France-KLM

Clôture de l'action Air France-KLM à 7,048 € le vendredi 30 novembre. Le ralentissement de la croissance mondiale affecte les actions des entreprises cycliques, comme celles du transport aérien. Dans la période actuelle, notre compagnie est jugée plus fragile que ses concurrentes directes, tel Lufthansa group ou IAG (BA/IB).

Le cours actuel, reste, malgré sa remontée des dernières semaines, anormalement bas. Pourtant, ce cours pourrait rester assez bas tant que l'économie restera atone et que les résultats d'Air France-KLM ne s'amélioreront pas nettement.

Après la publication de nos résultats d'exploitation des 2ème, puis 3ème trimestres 2012, en amélioration, des analystes ont relevé leurs objectifs de cours pour le titre AFKL. Ainsi, la moyenne des objectifs de cours (le consensus) est remontée à 6,61 €.

Le baril Brent (mer du nord) est à 111 $.

Ces informations indicatives ne constituent en aucune manière une incitation à vendre ou une sollicitation à acheter des actions Air France-KLM.

Vous pouvez réagir à cette revue de presse ou bien me communiquer toute information ou réflexion me permettant de mieux conduire ma fonction d'administrateur du groupe Air France-KLM.

Vous pouvez aussi me poser, par retour, toute question relative au groupe Air France-KLM ou à l'actionnariat salarié...

A bientôt.

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| Christian Magne

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