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| Lettre de l'Administrateur Air France-KLM

| Christian Magne

Représentant des salariés actionnaires PS et PNC

navigaction.com

N°370, lundi 24 décembre 2012

La Revue de Presse du lundi...

> Air France lance son offre low cost

(source challenges.fr) 18 décembre - Air France refuse de laisser partir à la concurrence low cost la part croissante de sa clientèle qui, crise oblige, est désormais plus attentive au prix qu’à la quantité de services offerts. Le 7 janvier prochain, Alexandre de Juniac, le PDG de la compagnie, annoncera une nouvelle offre tarifaire, baptisée Economy, pour son court et son moyen-courrier. Les clients d’Air France auront désormais le choix entre acheter un billet "tout inclus", qui correspond à ce qu’ils connaissent aujourd’hui, ou un billet "simplifié", moins cher de quelques dizaines d’euros. Mais ce choix moins onéreux aura, naturellement, une contrepartie: ces voyageurs n’auront pas accès à certains services, comme le bagage en soute ou l’accumulation de miles sur leur carte de fidélité Flying Blue.

Révolution

Cette double grille tarifaire est une vraie révolution : Air France, cette fois, adopte une vraie stratégie offensive face aux low cost. Longtemps, la compagnie s’est contentée d’être dans la défense de son territoire. Elle a notamment attaqué Ryanair sur la question des subventions illégales accordées pour son installation dans de petits aéroports régionaux (le dossier est désormais à Bruxelles), ou accusé easyJet de ne pas payer ses charges sociales en France pour des salariés pourtant basés à Orly. Cette fois, au terme d’une longue réflexion sur sa stratégie marketing, son image et sa politique de prix, la compagnie attaque frontalement les low cost sur leur propre terrain, celui du prix.

Air France avait déjà fait un pas dans cette direction en lançant ses "bases province", à Marseille en 2011, à Nice et Toulouse au printemps dernier. Mais, si elle avait réussi à baisser ses prix grâce à des efforts de productivité du personnel et en exploitant ses avions de façon plus intensive, elle n’avait pas encore voulu toucher à son image. A l’été 2011, au moment du lancement de la base de Marseille, Pierre-Henri Gourgeon, alors PDG de la compagnie, avait déclaré: "Nous conservons le service Air France : journaux, place attribuée, petite restauration gratuite, miles… et la certitude que, quoi qu'il arrive, la compagnie s'occupera du client". Avec l’offre Economy, le pas est franchi.

Lufthansa aussi, s'attaque aux low cost

Signe que les temps changent et que l’heure est à la reconquête, en Allemagne, Lufthansa, première compagnie européenne, a elle aussi choisi il y a quelques jours de s’attaquer directement aux low cost. Elle a ainsi annoncé que Germanwings, qui assure tous ses vols court et moyen-courrier, lancerait à partir du 1er juillet prochain une offre "à la carte", où les passagers pourront choisir entre acheter des billets Best (correspondant à la business), Smart (classe éco) et, tiens donc,… "Basic", où le passager renoncera à une collation gratuite et à un bagage en soute.

En revanche, la nouvelle compagnie, née de la fusion de Regional, d’Airlinair et de Britair, et qui sera lancée fin janvier pour le trafic domestique ne proposera pas cette double grille tarifaire.

Mon commentaire : Notre défi est double. Créer un produit bon marché qui se différencie des prestations très bas de gamme des Low Cost et ne pas perdre d'argent. L'idéal serait même d'en gagner. Or, la structuration d'un programme de vols moyen-courriers alimentant des vols long-courriers est moins "productive" qu'un programme de vols low cost sans correspondance. C'est à dire, moins rentable. Il s'agit plutôt pour nous de façonner un produit pouvant concurrencer celui des low cost, tout en le produisant à un cout ne condamnant pas l'avenir du groupe.

> Air France-KLM dresse un bilan positif de Premium Economy

(souce cerclefinance) 19 décembre - Trois ans après son lancement, Air France dresse un bilan très positif de son produit Premium Economy, cabine intermédiaire située entre la Business et l'Economy à bord des avions long-courriers. Premium Economy, considéré comme un outil de reconquête commerciale, répond à de nouveaux besoins des clients.

'Sur la seule année 2012, les recettes additionnelles générées dépassent largement l'investissement initial', indique la compagnie. Cette cabine propose une solution particulièrement adaptée aux PME et à la clientèle loisirs à la recherche d'un confort accru et d'une offre tarifaire avantageuse sur des vols long-courriers.

En trois ans, plus d'1,5 million de clients ont été séduits par cette cabine ainsi que par l'espace privatif apporté par la coque fixe du siège.

Mon commentaire : Le lancement de cette classe intermédiaire entre classe Affaires et Eco n'était pas une décision facile à prendre. Le risque était de voir glisser des passagers Affaires vers cette classe plus abordable. L'espoir de voir des passagers éco payer plus cher un meilleur confort était mince à l'origine. Il a pourtant été comblé.

> Le PDG d'Air France, «manager de l'année» pour le Nouvel Économiste

Le Prix de "manager de l'année" du Nouvel Économiste a été remis mercredi au PDG d'Air France Alexandre de Juniac, qui a engagé au début de l'année un plan de redressement de la compagnie aérienne en difficulté.

"Je suis pétri de honte et de fierté parce que je juge d'abord que ce prix n'est pas pour moi, il est d'abord pour Air France et il est pour les 70.000 salariés d'Air France. C'est eux qui ont entrepris de transformer cette maison", a déclaré le lauréat.

Arrivé à la tête d'Air France depuis un peu plus d'un an, M. de Juniac s'est fixé comme objectif de réduire de deux milliards d'euros la dette du groupe d'ici trois ans.

"J'apprécie la méthode qu'il a présentée, fondée sur le dialogue, sur l'idée qu'il faut aller vite et sur la notion de la justice", a déclaré pour sa part le ministre de l'Économie, Pierre Moscovici, en lui remettant le prix.

Le plan Transform 2015 du PDG d'Air France, destiné à redresser la compagnie, prévoit notamment 5.122 suppressions de postes équivalents temps-plein (10% des effectifs), dont les deux tiers au sol, et doit permettre un gain de productivité de l'ordre de 20% toutes catégories de personnel confondues.

M. de Juniac est parvenu à obtenir l'accord des pilotes et des personnels au sol pour son plan. Le personnel navigant n'a pas signé mais des négociations ont été rouvertes il y a dix jours.

Mon commentaire : Cet article comporte quelques erreurs habituelles, qui trouvent leur origine essentiellement dans l'assimilation abusive d'Air France à l'ensemble du groupe Air France-KLM. Certains des objectifs "prêtés" à A. de Juniac (tel les 2 milliards d'efforts sur la dette), sont ceux, non d'Air France, mais du groupe Air France-KLM dont le président est encore JC Spinetta. Les 5122 suppressions de postes ne concernent qu'Air France alors que le plan Transform inclut KLM qui va réduire encore d'environ 3000 personnes ses effectifs. Enfin la presse, voire les tracts syndicaux, évoquent souvent 20% de productivité supplémentaire dans ce plan, alors qu'il s'agit de 20% d'"efficacité économique". Il faudra attendre encore quelques trimestres pour vérifier si ce plan atteint les objectifs qu'Alexandre de Juniac avait visés pour la partie qui concerne Air France. La tendance est, pour le moment, favorable, même s'il reste du chemin à parcourir.

> Sondes AoA : Thales et les syndicats réagissent

(source airjournal) 20 décembre - Le constructeur Thales a apporté des précisions sur les directives de l’AESA concernant des sondes AoA équipant les Airbus, tandis que deux syndicats de pilotes demandaient le remplacement de toutes les « sondes douteuses » sur les appareils de la compagnie aérienne Air France.

Dans un communiqué du 19 décembre 2012, Thales explique d’une part que les recommandations de l’Agence Européenne de la Sécurité Aérienne portent sur le « démontage des plaques coniques de protection » des sondes mesurant l’angle d’attaque de l’avion (Angle of Attack ou AoA), et ne « portent pas sur les sondes AoA en tant que telles ». D’autre part, la société souligne que l’AESA n’a pas demandé le remplacement des sondes fournies par le groupe : si Thales fournit des sondes AoA, le groupe n’est en revanche « pas responsable des plaques coniques de protection » des sondes. Thales précise en outre qu’il n’est pas le fournisseur des sondes équipant l’Airbus A330 de la compagnie Eva Air, dont l’incident est à l’origine de la recommandation de l’AESA.

Deux syndicats de pilotes se sont immédiatement emparés de l’affaire : le SNPL Air France Alpa et le SPAF ont demandé le remplacement dans les plus brefs délais des « sondes douteuses », affirmant dans les colonnes du Parisien que neuf Airbus A320 de la compagnie nationale en sont équipés tout comme « 500 avions dans le monde ». Le président du SNPL déclare ne pas pouvoir se « satisfaire que le constructeur et l’autorité viennent, par une simple procédure, suppléer de manière définitive ce qui semble bien être une lacune grave d’un élément aussi vital pour la conduite du vol». Le SPAF recommande de son côté aux pilotes de « refuser de voler sur les avions concernés jusqu’au changement des sondes qui les équipent ».

Mon commentaire : Encore un sujet technique complexe. Quel est le problème ? Il concerne les sondes d'incidence de certains appareils d'Airbus : des capteurs à l'avant de l'avion qui ont pour fonction d'indiquer à l'équipage (et aux automatismes de l'avion) l'attitude de l'avion. Il semble, à ce stade, qu'une modification récente ait entrainé, dans des conditions très particulières, un blocage simultané de ces sondes et une réaction inappropriée des automatismes de l'avion. Les compagnies disposant de ces sondes modifiées doivent les "démodifier" pour les remettre en l'état d'origine qui ne présente pas ce défaut.

> Alitalia de nouveau au bord du gouffre

(source quotidien du tourisme) 24 décembre - La compagnie italienne Alitalia serait de nouveau au bord du gouffre et perdrait 630.000 euros par jour, à ajouter aux 730 millions d'euros de déficit accumulés en quatre ans de gestion privée, selon une enquête publiée vendredi par le quotidien La Repubblica.

Une situation d'autant plus préoccupante (...) que le pacte liant les actionnaires arrive à échéance le 12 janvier 2013, date à laquelle chacun sera libre de vendre son paquet d'actions.

Deux solutions s'offriraient alors la compagnie nationale : une renationalisation ou "une cession à prix d'ami à Air France, qui en 2008 avait mis sur la table 2,5 milliards d'euros pour prendre en main la compagnie".

Alors que le plan "Fenice" (Phénix) rédigé par Banca Intesa et le groupe d'entrepreneurs italiens emmenés par Roberto Colaninno prévoyait un retour à un bénéfice d'exploitation en 2011, "la chimère du bénéfice d'exploitation a été renvoyée à 2014", note le quotidien.

De juin à septembre, Alitalia a perdu 173 millions, soit 150 millions de plus qu'en 2011. "Sur les 1,16 milliard d'euros versés par les actionnaires début 2009 (323 par Air France, 827 par le groupe d'entrepreneurs italiens), il reste environ 400 millions", note le journal, et une "recapitalisation" apparaît nécessaire. Selon La Repubblica, Air France-KLM, qui détient 25% d'Alitalia, étudie de loin la situation et a confié un mandat en ce sens à la banque Lazard.

Mon commentaire : Il est difficile, pour Alitalia, de redevenir profitable en restant isolée. Toutes les compagnies européennes de taille intermédiaire en ont fait ou en font l'expérience : KLM, Iberia, Swiss, Austrian et d'autres se sont résolues à rejoindre d'autres compagnies plus importantes pour garantir leur avenir. SAS, TAP Portugal, la Lot et , récemment, Virgin, cherchent la bonne solution pour garantir leur avenir. Alitalia n'échappera probablement pas à ce dilemme : Rester indépendante et peiner à assurer son avenir ou se rapprocher d'un autre groupe et renforcer ses chances. Le partenaire "naturel" d'Alitalia est évidemment Air France-KLM, mais un rapprochement est difficile à entreprendre en ce moment. Notre groupe consacre les faibles liquidités dont il dispose à sa propre restauration. Ainsi, un rapprochement, qu'on peut imaginer profitable, ne se concevrait que s'il ne consommait pas de ressources du groupe. Celui entre AF et KLM avait été "économe", à base d'échange d'actions, sans sortie de cash.

> ADP engage un plan d'économies

PARIS (source Reuters) 20 décembre - Aéroports de Paris a annoncé jeudi l'abaissement de plusieurs objectifs clés pour 2015 et la mise en œuvre d'un plan d'économies en raison du ralentissement du trafic depuis cet été et de la dégradation des perspectives économiques.

L'exploitant des aéroports parisiens de Roissy et d'Orly, dont Augustin de Romanet a été nommé PDG fin novembre, dit prévoir une stabilité de son trafic en 2013. Le groupe, dont l'Etat détient 52%, n'attend plus qu'une croissance de 25% à 35% de son excédent brut d'exploitation (Ebitda) en 2015 comparé à 2010 en raison d'une progression moindre qu'attendu de son trafic. Il table désormais sur une croissance annuelle moyenne de 1,9% à 2,9% du trafic passager entre 2010 et 2015 au lieu de 3,2% auparavant.

> Delta Air Lines : 22 000 candidats pour 300 postes de PNC

(source airjournal) 24 décembre - La compagnie Delta Air Lines a reçu en une semaine 22 000 candidatures externes pour environ 300 postes de personnel navigant commercial, les entretiens d’embauche étant prévus en janvier. (...) le PDG de la compagnie américaine Richard Anderson a révélé recevoir une offre de candidature toutes les deux minutes depuis la publication des offres d’emplois (...). Une « réponse phénoménale » qui pourrait entrainer Delta Air Lines à augmenter le nombre de postes d’environ 300 à près de 400, selon une porte-parole.

Environ un tiers des emplois est destiné à des PNC parlant plusieurs langues, le portugais, l’hindi, le japonais et le mandarin étant particulièrement recherchés afin d’accompagner le développement des Delta à l’international.

La compagnie de l’alliance SkyTeam commencera les entretiens dès le mois de janvier 2013, les nouveaux recrutés devant se retrouver dans les avions à partir de juin (...).

Mon commentaire : Après l'état de faillite il y a 5 ans, qui a engendré une réduction des couts humainement douloureuse, Delta a recouvré la santé stimulée par un début de restauration de l'économie américaine.

> Après Séoul, British Airways s'envole pour Chengdu

(source deplacementspros) 21 décembre - Willie Walsh, le patron de BA l'avait clairement annoncé : l'Asie sera un contient prioritaire pour le développement de la compagnie britannique. De fait, British vient d'annoncer une nouvelle route vers Chengdu en Chine, quelques semaines seulement après l'ouverture de Séoul en Corée du Sud. Le vol, assuré trois fois par semaine, débutera le 22 Septembre 2013 en B777 équipé en quatre classes : la Première, le Club (classe affaires), World Traveller Plus (classe économique premium) et World Traveller (économie).

British Airways sera à cette date le seul transporteur britannique à offrir un service direct entre l'aéroport international de Chengdu Shuangliu et Londres Heathrow. Et Walsh de préciser : «Je suis ravi d'annoncer cette nouvelle route qui démontre l'importance de la Chine chez British Airways et notre volonté de développer notre présence dans ce pays". A l'été 2013, British Airways va également augmenter la fréquence des vols entre Londres Heathrow et Amman, Chennai, Hyderabad, Jeddah, Mexico, Rio de Janeiro et Toronto.

Mon commentaire : Londres Heathrow est un aéroport saturé depuis très longtemps, ce qui bride les possibilités d'expansion de British Airways, au point qu'elle n'a pas hésité, autrefois, à sacrifier des vols moyen-courriers pour les remplacer par des vols long-courriers. Le rachat de BMI à Lufthansa, permet à BA une activité long-courriers renforcée en remplacement de quelques vols MC. De nombreux passagers du Royaume Uni qui ne trouvaient pas chez BA les destinations LC qui les intéressaient les trouvaient chez AF-KLM. La question est donc : comment garder ces clients face à cette nouvelle concurrence ?

> Ryanair aurait menti sur le poids de ses avions et économisé 50 millions d'euros

(source reponse conso) 20 décembre - Le journal allemand Die Welt avance que Ryanair aurait menti sur le poids maximum au décollage de ses avions. Cette fraude aurait permis à la compagnie d'économiser plus de 50 millions d'euros.

Ryanair est très regardant sur le poids… uniquement quand ça l’arrange ! D’après le journal allemand Die Welt, la compagnie aérienne aurait trafiqué des données concernant ses appareils, afin d’économiser plus de 50 millions d’euros de taxes.

Les compagnies qui transitent en Europe doivent en effet s’acquitter de taxes et frais divers. Ryanair est aujourd’hui accusé d’avoir menti sur deux d’entre elles : celle destinée aux contrôleurs aériens locaux, ainsi que celle servant à payer les services de l’autorité européenne Eurocontrol, l’autorité de régulation et de coordination du trafic aérien Pan-Européen. Toutes deux sont calculées sur la base du poids de l’avion.

Au préalable, chaque compagnie aérienne doit déclarer un poids maximum au décollage qu’elles prévoient sur leurs appareils. Ryanair avait déclaré une masse limite de 67 tonnes pour l’ensemble de ses avions. Mais les contrôleurs aériens allemands ont commencé à devenir suspicieux, lorsqu’ils ont comparé ces données avec celles d’autres compagnies, utilisant les mêmes avions, dans des configurations similaires.

Ryanair : les avions pesaient jusqu’à 75 tonnes

Face aux doutes, les Allemands ont donc procédé à quelques contrôles inopinés d’appareils Ryanair. Résultats : les avions de la compagnie dépassaient largement les 67 tonnes déclarées, pesant parfois jusqu’à 8 tonnes de plus.

Que les passagers se rassurent, la compagnie irlandaise n’a enfreint aucune règle de sûreté. Ses boeing 737-800 sont tout à fait autorisés à voler avec 75 tonnes de charges. Ce qui dérange les autorités, c'est que Ryanair a pu, grâce à cette fraude, économiser une belle petite somme d’argent. En déclarant des poids au décollage inférieurs aux chiffres effectifs, la compagnie a réalisé une économie de 370 000 euros de taxe en Allemagne et plus de 50 millions d’euros en Europe. Problème ? Toutes les compagnies aériennes pâtissent de ce manque à gagner, puisque les taxes servent à financer le contrôle aérien pour l’ensemble du trafic européen. Une enquête de l'autorité allemande DFS est en cours.

Un comble pour Ryanair, réputé pour énormément taxer ses passagers et être très pointilleux sur le poids des bagages… et des passagers. En 2009, la compagnie souhaitait mettre en place une « fat tax », dans le but de faire payer plus cher les personnes obèses.

> Inde : Etihad pencherait pour Jet Airways et non Kingfisher

(source lesechos) 17 décembre - Etihad Airways (...) devrait finalement opter pour une prise de participation dans la compagnie indienne Jet Airways plutôt que dans sa rivale Kingfisher, rapporte lundi le journal Mint.

Le quotidien (...) ajoute qu'Etihad pourrait prendre une décision finale dès cette semaine (...). Jet et Kingfisher se sont refusés à tout commentaire tandis qu'Etihad n'était pas disponible dans l'immédiat.

Etihad détient déjà des participations dans Virgin Australia, Air Berlin, Air Seychelles et Aer Lingus.

> Emirates reste opposée à une entrée dans une des grandes alliances aériennes

(source AFP) 18 décembre - La compagnie aérienne Emirates de Dubai reste opposée à l'entrée dans l'une des grandes alliances aériennes globales mais pas à des partenariats bilatéraux comme ceux passés avec Qantas ou EasyJet, a déclaré son vice-président exécutif Thierry Antinori.

Mon commentaire : Rappelons que Thierry Antinori est un ancien d'Air France, parti dans les années 90 chez Lufthansa. Pressenti ensuite pour prendre, dans le groupe allemand la présidence d'Austrian Airlines, il est finalement devenu vice-président exécutif chez Emirates.

La presse boursière

> Air France-KLM : Morgan Stanley relève l'objectif de cours

(source CercleFinance.com) 18 décembre - Morgan Stanley réitère son opinion 'pondérer en ligne' sur Air France-KLM et relève légèrement l'objectif de cours qui passe de 7,40 à 8 euros.

Le bureau d'études rappelle que la compagnie a annoncé, lors d'une journée investisseurs tenue le 10 décembre dernier, une réduction des investissements par rapport au plan présenté en juillet de cette année (300 millions d'euros en 2013 et 200 millions d'euros en 2014), compte-tenu de la conjoncture économique.

L'analyste estime que cette décision implique des perspectives plus faibles de cash flow opérationnel.

Il a modifié ses prévisions et prévoit désormais une perte opérationnelle de 310 millions d'euros en 2012, contre 242 millions d'euros précédemment. Pour l'année suivante, il table sur un bénéfice opérationnel de 455 millions d'euros, contre 432 millions d'euros anticipés auparavant. Pour 2014, il vise 848 millions d'euros et non plus 832 millions d'euros.

Le bureau d'études indique par ailleurs que la hausse du titre depuis le 1er janvier 2012 est notamment liée aux accords passés entre Air France-KLM et ses salariés, une thématique encore fragile à ses yeux.

Il pointe ainsi du doigt des risques d'exécution et la persistance d'incertitudes entourant la réorganisation du travail au sein de la compagnie.

Enfin, Morgan Stanley souligne que la valorisation actuelle, résultant d'une forte progression depuis le début de l'année, bien supérieure aux autres valeurs du secteur, ne constitue pas un point d'entrée attractif.

Fin de la Revue de Presse

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Mon commentaire sur l'évolution du cours de l'action Air France-KLM

Clôture de l'action Air France-KLM à 7,165 € le lundi 24 décembre. Le ralentissement de la croissance mondiale affecte les actions des entreprises cycliques, comme celles du transport aérien. Dans la période actuelle, notre compagnie est jugée plus fragile que ses concurrentes directes, tel Lufthansa group ou IAG (BA/IB).

Le cours actuel, reste, malgré sa remontée des dernières semaines, anormalement bas. Pourtant, ce cours pourrait rester assez bas tant que l'économie restera atone et que les résultats d'Air France-KLM ne s'amélioreront pas nettement.

Après la publication de nos résultats d'exploitation des 2ème, puis 3ème trimestres 2012, en amélioration, ainsi qu'après la journée "journée investisseurs" du 10 décembre, des analystes ont relevé leurs objectifs de cours pour le titre AFKL. Ainsi, la moyenne des objectifs de cours (le consensus) est remontée à 6,95 €.

Le baril Brent (mer du nord) est à 109 $.

Ces informations indicatives ne constituent en aucune manière une incitation à vendre ou une sollicitation à acheter des actions Air France-KLM.

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| Christian Magne

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