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| Lettre de l'Administrateur Air France-KLM | |
| Christian Magne Représentant des salariés actionnaires PS et PNC |
N°372, lundi 7 janvier 2013 La Revue de Presse du lundi... > Air France attaque frontalement les low-cost sur le terrain des prix (source AFP) 7 janvier - Air France, en restructuration pour retrouver compétitivité et rentabilité, a lancé lundi une offre "Mini" avec des billets vendus à partir de 49 euros TTC, attaquant ainsi frontalement les compagnies à bas coûts sur le terrain des prix cassés. Les vols, disponibles à la réservation dès lundi pour des voyages à compter du 6 février, concerne 58 destinations en France, en Europe et dans le bassin méditerranéen au départ de Paris-Orly et des trois bases de province Marseille, Nice et Toulouse. "C'est une offre pérenne avec un prix bas", a insisté Florence Parly, directeur général adjoint chargée de l'Activité passage Orly et escales France, lors d'une conférence de presse. "C'est une offre simplifiée, ce qui ne veut pas dire dégradée avec des options qui peuvent être choisies en fonction des besoins du moment", a-t-elle ajouté. Concrètement, les billets seront 20 euros moins cher que ceux de l'offre "Classic". Pour compresser les prix, l'enregistrement d'un bagage en soute sera en supplément et les voyageurs ne pourront pas choisir leur siège lors de la réservation. Ces billets ne donneront pas en outre droit aux miles. En revanche, ils disposeront des mêmes prestations en vol (boisson, collation, journaux) et au sol (assistance par exemple). Cette offre complètera l'offre actuelle pour la classe économique, rebaptisée offre "Classic", a ajouté Madame Parly. Le prix est un facteur déterminant Air France avait initié en octobre sa nouvelle offre commerciale destinée aux clients voyageant en Business et en Premium Economy. Sur ce segment, elle a opté pour la montée en gamme. Elle avait alors expliqué travailler sur une offre destinée aux clients de la classe économique. Pour élaborer sa nouvelle offre low-cost, Air France s'est fondée sur le résultat d'une étude menée auprès d'un panel de plus de 4.200 clients sur moyen-courriers montrant que pour 60% d'entre eux, le prix est un facteur déterminant dans le choix de voyage. "Cette nouvelle offre s'inscrit dans le plan de restructuration et la remise en état du court et moyen-courrier. Cette offre est destinée à améliorer nos résultats", a souligné de son côté le PDG d'Air France Alexandre de Juniac (...). "Cette offre Mini vise les clients qui ont pu être tentés par les autres compagnies low cost", a ajouté M. de Juniac. Christian Boireau, directeur général adjoint commercial France a quant à lui souligné qu'il ne s'agissait pas d'une promotion pour une période donnée mais bien d'une nouvelle gamme tarifaire. Il a indiqué que plus d'un million de billets seront vendus à ces prix bas (49 euros ou 69 euros TTC) cette année sans toutefois préciser le pourcentage de places. Selon lui, le site Air France était déjà saturé lundi au lancement de l'offre. Interrogé sur le modèle économique, Alexandre de Juniac a affirmé que le modèle était rentable. "Nos projections montrent que nous gagnerons de l'argent. Le modèle est rentable, cette offre duale a été intégrée dès l'origine dans le plan Transform donc elle n'exige pas en soi de mesures supplémentaires de réduction de coûts", a-t-il assuré. Il a en outre déclaré que le groupe n'envisageait pas d'élargir cette offre au long-courrier. "Sur le long-courrier, notre pari est vraiment de monter en gamme. Les passagers y sont sensibles et ils nous le font savoir tous les jours", a-t-il dit. "C'est un choix qu'on assume de ne pas être totalement low-cost", a-t-il conclu. > Air France-KLM juge difficile une reprise d'Alitalia en 2013 PARIS/MILAN (source Reuters) 7 janvier - Air France-KLM a démenti lundi être en discussions pour le rachat de tout ou partie de la compagnie italienne Alitalia, dont il détient 25%, précisant qu'une telle opération paraissait "difficile" en 2013 étant donné ses moyens limités. Dimanche, le quotidien romain Il Messaggero rapportait qu'Air France-KLM était en discussions "avancées" en vue d'une prise de contrôle d'ici l'été d'Alitalia, ajoutant que le groupe franco-néerlandais aurait offert aux autres actionnaires une prime de 20% par rapport au prix d'achat de leur participation dans Alitalia en 2008. "Il n'y a rien, il n'y a pas de négociations", a déclaré à Reuters le PDG d'Air France Alexandre de Juniac (...). Prié de dire si une telle opération serait possible en 2013, Alexandre de Juniac a répondu à des journalistes : "A priori cela pourrait être difficile d'envisager une opération quelconque." Le PDG d'Air France-KLM, Jean-Cyril Spinetta, avait dit à Reuters en mai qu'une telle opération était "peu probable" en 2013. "Nos moyens, malheureusement, ne se sont pas spectaculairement améliorés depuis 2012 de manière inattendue. Pour l'instant nous sommes extrêmement prudents sur toute opération externe", a déclaré Alexandre de Juniac lundi. Air France-KLM a racheté 25% d'Alitalia en 2008 dans le cadre d'un consortium d'investisseurs nommé CAI, alors que la compagnie italienne était en cessation de paiement. A l'époque, CAI avait déboursé un peu plus d'un milliard d'euros pour reprendre Alitalia. Le consortium réunit des entreprises cotées et non cotées italiennes. Parmi ses principaux investisseurs figurent la banque Intesa Sanpaolo et l'exploitant d'autoroutes Atlantia avec 8,9% d'Alitalia chacun. A partir du 13 janvier 2013, le groupe dispose d'une option pour prendre le contrôle d'Alitalia, avec l'expiration d'une période de "lock-up" qui permettra à tous les actionnaires de la compagnie italienne de céder librement leurs titres s'ils le souhaitent. L'ancien président du Conseil Silvio Berlusconi s'est déclaré dimanche opposé à la prise de contrôle d'Alitalia par un groupe étranger. "Notre pays ne peut pas se permettre de ne pas avoir sa propre compagnie aérienne nationale", a-t-il écrit sur sa page Facebook. "Si Alitalia était tombée entre les mains des Français (...), de nombreux touristes seraient allés visiter les châteaux de la Loire au lieu de nos villes d'art." En 2008, Silvio Berlusconi avait remporté les élections législatives au terme d'une campagne durant laquelle il avait promis de ne pas laisser Alitalia tomber aux mains d'investisseurs étrangers. A la Bourse de Paris, le titre Air France-KLM a terminé la séance en hausse de 3,58% à 7,93 euros. De son côté, à la Bourse de Milan, l'action de la holding IMMSI qui détient environ 7% d'Alitalia s'est envolée de 18,24% à 0,5380 euro. Après la clôture, IMMSI a démenti à son tour l'existence de discussions sur une éventuelle cession de ses parts. Pour Massimo Vecchio, analyste de Mediobanca, le seul obstacle à un accord entre CAI et Air France-KLM est de nature politique. De son côté, un banquier spécialiste du secteur des transports note qu'Air France-KLM bénéficie déjà des synergies par le biais de l'alliance commerciale Skyteam. "Une intégration plus étroite ne ferait que poser plus de problèmes au moment où les deux compagnies doivent se restructurer", a-t-il expliqué. Alitalia a renoué avec la rentabilité au troisième trimestre 2012 après un semestre dans le rouge, dégageant un bénéfice net de 27 millions d'euros sur juillet-septembre. Son endettement net atteignait 923 millions d'euros fin septembre, soit 61 millions de plus qu'à fin juin. Mon commentaire : J'écrivais dans mon dernier bulletin que 2013 pouvait être une "année italienne". En effet, le pacte d'actionnaires qui lie entre eux les investisseurs arrive à échéance, ce qui force Air France-KLM à se positionner, quant à une éventuelle prise de contrôle. Or notre groupe, quel que soit son intérêt vis à vis d'Alitalia, ne dispose pas à l'heure actuelle de marges financières l'autorisant à investir dans la compagnie italienne. Ainsi, s'il fallait absolument qu'Alitalia rejoigne AF-KLM au cours de cette année, plusieurs scenarios seraient envisageables, parmi lesquels un échange d'actions Alitalia contre des actions AF-KLM, ce qui éviterait une "sortie d'argent". En revanche, la question de la valorisation respective d'Alitalia et d'Air France-KLM afin d'établir une "parité d'échange" acceptable se poserait. Des questions importantes qui doivent trouver une réponse satisfaisante, il y en a bien d'autres. D'autant plus que pour avoir une chance d'aboutir, ce projet se devrait d'être avantageux pour Air France-KLM, pour Alitalia, et bien entendu pour les salariés et les actionnaires des deux groupes. > Air France-KLM : bilan à venir des bases de province (source CercleFinance.com) 7 janvier - Air France-KLM a indiqué lors d'une conférence de presse que 'les bases de province fonctionnent, les clients sont satisfaits'. Selon la compagnie, 'c'est un succès opérationnel'. 'Des adaptations restent nécessaires, c'est pourquoi nous avons revu le programme dès l'automne (fréquences par exemple)', a précisé l'équipe de direction qui entend tirer un bilan plus global d'ici quelques mois. 'Nous avons de besoin de temps pour mesurer l'impact des modifications opérées', a-t-elle souligné. > Moteurs A350 : Air France escompte un accord avec Rolls-Royce au premier trimestre (source AFP) 7 janvier - Air France escompte désormais boucler à la fin du premier trimestre sa négociation avec Rolls-Royce sur la maintenance des moteurs des A350 commandés à Airbus, a indiqué jeudi le PDG de la compagnie Alexandre de Juniac. Mon commentaire : L'A350 n'est fourni qu'avec des réacteurs Rolls-Royce, dont nos services voudraient pouvoir assurer la maintenance, alors que Rolls-Royce voudrait l'assurer elle-même. Notons qu'Air France et KLM n'ont pas encore choisi le réacteur de leurs futurs Boeing 787, qui peuvent être équipés en General Electric, ou en Rolls Royce. Le moteur américain serait un peu plus économe en carburant tandis que le Rolls Royce serait, de son côté, moins bruyant. > ASK : Emirates Airlines proche du sommet mondial (source airjournal) 2 janvier - La compagnie aérienne Emirates Airlines pourrait devenir la deuxième au monde d’ici la fin 2013 en nombre de sièges disponibles par kilomètre (ASK), derrière le leader actuel United Airlines mais devant Delta Air Lines. Le classement établi par CAPA et Innovata le 31 décembre 2012 prend en compte les ASK plutôt que le nombre de passagers transportés, et montre que la compagnie des Emirats Arabes Unis a progressé de 18,4% l’année dernière (4,99 milliards d’ASK par semaine en décembre), conservant sa troisième position au classement mondial de l’année précédente. United Airlines a gagné 3 places pour se hisser au sommet du podium suite à sa fusion avec Continental Airlines, avec une hausse de 67,3% peu représentative (6,14 milliards d’ASK), mais les capacités du numéro 2 Delta Air Lines ont reculé de 0,3% (5,99), ce qui pourrait la faire passer derrière Emirates fin 2013 si la progression de cette dernière se poursuit au même rythme. Les compagnies américaines continuent de dominer le classement en ASK, American Airlines étant quatrième devant la low cost Southwest Airlines (US Airways est 13e). Les compagnies européennes offrent des visages contrastés dans cette étude : Air France conserve sa huitième position au classement malgré un recul de 4,2% de ses capacités, une place derrière British Airways (+2,7%) et une autre derrière Lufthansa (-2,3%), la plus forte progression étant enregistrée par Turkish Airlines qui gagne sept places en 15eme position (+24%). KLM est 18eme (le groupe Air France-KLM serait quatrième derrière Emirates justement), tandis que Ryanair se classe 24eme trois places devant Aeroflot. Iberia recule de quatre places en 30eme position, et Alitalia de deux places en 45eme. Du côté de l’Asie, China Southern Airlines se classe en neuvième position (+1 place) devant Singapore Airlines, Cathay Pacific et Air China, China Eastern Airlines prenant la 14eme place. On notera également la 17eme place prise par Qatar Airways, dont les capacités sont en hausse de 8,7%, la 28eme d’Etihad Airways (+14,8%) juste devant easyJet, ou le recul de trois places d’Air Canada en 21eme position – ou celui de Jet Airways, 46eme (-7 places). Le classement de CAPA et Innovata porte sur les cinquante plus grosses compagnies, dont le nombre d’ASK par semaine était en hausse de 6,7% en décembre 2012 par rapport à la même période l’année dernière (la hausse globale est de 3,0%). Star Alliance reste de loin la plus grande alliance (34,6 milliards d’ASK, +6,2%), mais SkyTeam progresse plus vite (+10,2% à 24,2 milliards d’ASK) devant Oneworld (+3,5%, 18,6 milliards d’ASK). > Quatrième année consécutive de hausse pour le Brent 2012 LONDRES (source Reuters) 31 décembre - Malgré un léger fléchissement lundi en raison des incertitudes entourant les négociations budgétaires américaines, le Brent a connu une année 2012 faste, avec un prix moyen qui devrait dépasser 111,65 dollars le baril. C'est la quatrième année consécutive de hausse pour l'or noir, qui a même battu son record de 2011, lorsque le baril avait atteint en moyenne 110,91 dollars. Ces prix élevés ont offert aux membres de l'Organisation des pays producteurs de pétrole (Opep) une manne de 1.050 milliards de dollars, en hausse de 2,5% par rapport à l'année précédente (...). Malgré une année morose pour l'économie mondiale, les cours du Brent ont été soutenus ces derniers mois par les signes de stabilisation de la croissance en Chine, deuxième consommateur mondial de pétrole. Mais la flambée des prix touche peut-être à sa fin (...). Les 26 analystes interrogés dans l'enquête mensuelle de Reuters s'attendent à un prix moyen de 108 dollars par baril de Brent [en 2013] en raison d'une croissance économique atone, particulièrement en Europe, et d'une production en hausse. La production américaine a ainsi atteint son plus haut niveau depuis 19 ans, la découverte de pétrole de schiste ayant poussé l'extraction à sept millions de barils par jour. Les importations de brut par les États-Unis ont du coup reculé à leur plus bas niveau depuis 12 ans. L'Arabie saoudite, premier exportateur mondial, a dit de son côté s'attendre à ce que la hausse de la production des autres producteurs pèse sur les prix en 2013 et réduise sensiblement son excédent budgétaire, qui a atteint cette année 387 milliards de riyals (78,3 milliards d'euros). Les prix devraient à l'inverse rester soutenus par les tensions au Proche-Orient, en particulier celles entourant le programme nucléaire iranien. Téhéran a menacé de fermer le détroit d'Ormuz, par lequel transite plus du tiers du brut mondial transporté par voie maritime, en cas de frappe israélienne ou américaine contre ses installations nucléaires. > Ryanair : croissance du trafic de 2% en décembre et de 4% au cumul 2012 Londres (source awp/afp) 7 janvier - La compagnie aérienne irlandaise à bas coûts Ryanair a annoncé lundi avoir enregistré une croissance de son trafic de 4% en 2012. L'an dernier, la compagnie a transporté 79,6 millions de passagers, a-t-elle précisé dans un communiqué. Sur le seul mois de décembre, le nombre de passagers a progressé de 2% à 4,84 millions. Le taux de remplissage est resté stable sur l'année à 82% tandis qu'il a progressé de 2 points en décembre à 81%. "Ryanair a enregistré une nouvelle année record en 2012 avec presque 80 millions de passagers", s'est félicité Stephen McNamara, porte-parole de la compagnie. Début novembre, après avoir enregistré un solide premier semestre, Ryanair avait relevé ses prévisions de bénéfice annuel à 490-520 millions d'euros contre une précédente prévision de 400-440 millions. Mon commentaire : C'est une nouvelle performance de Ryanair, numéro 1 du trafic intra-européen. Mais le taux de progression annuel est bien plus faible que par le passé. Ce qui démontre, hélas, l'apathie du marché européen. > Trafic de décembre d'IAG : Iberia continue à peser (source Boursier.com) 7 janvier - International Airlines Group (IAG) fait état d'une hausse de 4,3% de son trafic passagers en décembre avec 4,045 millions de personnes transportées (-1,8% à périmètre comparable). Le coefficient d'occupation progresse de 1,1 point de pourcentage à 78,1%. Le trafic en classe première et business enregistre une croissance de 4,6% contre un repli de 0,4% pour le trafic non-premium. La société précise que les conditions de marché sous-jacentes restent inchangées par rapport à l'orientation donnée le 9 novembre. Les conditions commerciales restent notamment solides à Londres alors que Madrid continue à être affecté par la faiblesse des conditions économiques dans le pays. Mon commentaire : Le trafic passagers d'IAG, mesuré en PKT, ne progresse que de 0,3% en décembre. Il s'agit même d'une baisse de 2,1%, à base comparable (hors acquisition de BMI). Le trafic cargo du groupe anglo-espagnol baisse de 0,6%.
Fin de la Revue de Presse
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> Mon commentaire sur l'évolution du cours de
l'action Air France-KLM Clôture de l'action Air France-KLM à 7,930 € le lundi 7 janvier. Le ralentissement de la croissance mondiale affecte les actions des entreprises cycliques, comme celles du transport aérien. Dans la période actuelle, notre compagnie est jugée plus fragile que ses concurrentes directes, tel Lufthansa group ou IAG (BA/IB). Le cours actuel, reste, malgré sa remontée des dernières semaines, anormalement bas. Pourtant, ce cours pourrait rester assez bas tant que l'économie restera atone et que les résultats d'Air France-KLM ne s'amélioreront pas nettement. Après la publication de nos résultats d'exploitation des 2ème, puis 3ème trimestres 2012, en amélioration, ainsi qu'après la journée "journée investisseurs" du 10 décembre, des analystes ont relevé leurs objectifs de cours pour le titre AFKL. Ainsi, la moyenne des objectifs de cours (le consensus) est remontée à 6,95 €. Le baril Brent (mer du nord) est à 111 $. Ces informations indicatives ne constituent en aucune manière une incitation à vendre ou une sollicitation à acheter des actions Air France-KLM. Vous pouvez réagir à cette revue de presse ou bien me communiquer toute information ou réflexion me permettant de mieux conduire ma fonction d'administrateur du groupe Air France-KLM. Vous pouvez aussi me poser, par retour, toute question relative au groupe Air France-KLM ou à l'actionnariat salarié... A bientôt. D'autres infos sur mon site web navigaction.com
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Christian Magne
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