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| Lettre de l'Administrateur Air France-KLM

| Christian Magne

Représentant des salariés actionnaires PS et PNC

navigaction.com

N°373, lundi 14 janvier 2013

La Revue de Presse du lundi...

> Spinetta va quitter le conseil de surveillance d'Areva

(source AFP) 9 janvier - Le président d'Air France-KLM, Jean-Cyril Spinetta, va quitter la présidence du conseil de surveillance d'Areva pour mieux se concentrer sur la restructuration du groupe aérien, a indiqué mercredi à l'AFP une source proche du dossier, confirmant une information du Monde.

> Air France-KLM : 77,4 millions de passagers en 2012

(source airjournal) 8 janvier - Le groupe aérien Air France-KLM a vu son trafic augmenter de 2,1% l’année dernière, pour atteindre 77,448 millions de passagers, mais l’activité cargo continue son recul.

Confortant sa troisième place européenne derrière le groupe Lufthansa et la low cost Ryanair, le groupe franco-néerlandais révèle également une hausse de son coefficient d’occupation de 1,2 point à 83,1% sur l’ensemble de son réseau en 2012, la hausse des capacités ayant été limitée à 0,6% par rapport à 2011. Le mois de décembre avait pourtant été globalement stable « en raison des intempéries, particulièrement aux États-Unis ».

Le détail par régions du monde d’Air France-KLM est le suivant : en Europe, France comprise, le trafic a atteint 53,301 millions de passagers (+2,7%) avec un coefficient d’occupation à 74,4% (+0,5 point). En Afrique et Moyen Orient, le trafic recule de 0,5% à 5,137 millions de passagers (coefficient d’occupation à 80,6%, +2 points), moins toutefois que dans les Caraïbes et l’Océan Indien où le groupe enregistre -4,3% avec 3,325 millions de passagers (taux de remplissage à 83,2%, +0,9 point). Les Amériques, premier marché hors Europe, sont plutôt stables avec 9,715 millions de passagers transportés (+0,5%) et un coefficient d’occupation en hausse de 1,9 point à 88,3%, tandis que l’Asie progresse de 2% à 5,971 millions de passagers (taux de remplissage à 85,8%, +0,5 point).

En revanche l’activité cargo du groupe (...) continue de souffrir, en recul de 6,3% par rapport à 2011 avec des capacités en baisse de 3,5% (coefficient de remplissage en recul de 1,9 point à 64,5%).

Dans son communiqué du 8 janvier, Air France rappelle le lancement hier de sa nouvelle offre tarifaire pour la classe Economy (MiNi à partir de 49 euros l’aller simple, Classic à partir de 69 euros), et l’accueil en décembre du trois millionième passager à bord de ses Airbus A380 (aujourd’hui déployés vers New York-JFK, Washington DC, Los Angeles, Johannesburg, Tokyo-Narita et Singapour.). KLM de son côté met en avant le renforcement de ses liens avec Garuda Indonesia, sur la maintenance et avec un partage de codes entre Singapour et Bali.

> Air France : près de 2 millions de clients en 2012 pour Transavia France

(source finance plus) 9 janvier - En décembre, Transavia France a réalisé 705 vols, ce qui correspond à une augmentation de 11% par rapport à décembre 2011. La compagnie a transporté 99 620 passagers en décembre, soit un nombre presque identique par rapport à la même période l'an dernier. Le taux de remplissage en décembre 2012 a atteint 78,8%, ce qui représente une baisse de 6,9 points par rapport à décembre 2011.

Sur l'année 2012, transavia.com a effectué 12 360 vols soit une augmentation de 4,4% par rapport à la même période l'an dernier. La compagnie a vendu 1 942 000 sièges, ce qui représente une hausse de 6,2% par rapport à la période de janvier à décembre 2011. Le taux de remplissage annuel a atteint 85,9% soit une amélioration de 1,7 points par rapport aux 12 mois de l'année 2011.

> Air France contrainte de réduire son offre en sièges en «First» et en «Business»

(source latribune) 11 janvier - Le projet "Best" de montée en gamme sur le long-courrier pour devenir l'une des meilleures compagnies du monde en termes de qualité de services va concerner 44 Boeing B777. La mise en place d'un siège plus confortable et d'une configuration des sièges moins dense entre 2014 et 2016 va par exemple entraîner une réduction du nombre de sièges Business, d'environ 15% sur les B777-300. Il n'y aura pas de première classe sur les B777-200. Conséquence, le nombre d'hôtesses et stewards sera réduit. L'A380 ne figure pas dans le projet.

Ce sera la rançon du succès. La stratégie de montée en gamme d'Air France impulsée par son PDG Alexandre de Juniac depuis son arrivée il y a plus d'un an va avoir des conséquences importantes sur la configuration des Boeing 777 d'Air France, le cœur de la flotte long-courrier de la compagnie. Notamment sur 44 d'entre eux (des B777-300 et des B777-200) qui sont concernés par le projet dit « Best » en interne de montée en gamme. Car le choix d'améliorer le confort et la qualité de la classe affaires de la flotte B777 en installant de nouveaux fauteuils plus volumineux ainsi qu'une nouvelle configuration de la cabine plus spacieuse va avoir pour conséquence de réduire sérieusement le nombre de sièges en « Business » et en « First ». La réduction de sièges affaires sera par exemple de l'ordre de 15% sur les B777-300. Et encore, la différence variera selon les saisons hiver et été car la compagnie entend modifier la configuration de la cabine pendant les pointes estivales pour s'adapter à la saisonnalité du trafic. Le nombre de sièges en classe affaires sera diminué l'été, une période à plus fort trafic loisirs. Ceci grâce à des sièges « Quick Change », un procédé qui permet de retirer et d'installer très rapidement les sièges.

De moins en moins de sièges en Première

Sur les B777-300, la classe affaires va passer de 67 sièges aujourd'hui à 58 sièges l'hiver et beaucoup moins l'été. Les B777-200, qui disposent de deux configurations aujourd'hui en classe affaires (une cinquantaine de sièges et 35 sièges), seront tous équipés de 40 sièges, une capacité qui sera là aussi réduite l'été. Dans le même temps, la Première Classe verra elle aussi son nombre de sièges revu à la baisse. Sur les B777-200, elle disparaît définitivement (elle était encore présente sur les appareils qui disposaient d'une cinquantaine de sièges affaires). Sur les B777-300, elle passera de 8 à 4.

Des économies sur le personnel pour fiancer la perte de recettes

Comment rentabiliser une telle cabine avec moins de sièges, sachant qu'il est extrêmement compliqué aujourd'hui, au regard du contexte économique, d'augmenter les tarifs ? Il y a plusieurs moyens. La composition des équipages en est un. En réduisant le nombre d'hôtesses et stewards en classe affaires, les économies sur le personnel navigant commercial (PNC) financeront en partie la baisse des recettes. Par exemple sur B777-300, le nombre de PNC doit passer de 15 à 14 l'hiver et 13 l'été. En outre, la compagnie vise, avec son nouveau produit, une hausse de la recette unitaire et un meilleur remplissage. Car Air France prévoit une reprise de parts de marché avec ce nouveau siège, censé être l'un des meilleurs du secteur.

Le siège a été optimisé pour rendre le business plan viable

Conséquence, avec une réduction du nombre de sièges d'environ 15%, le nouveau siège se justifie sur le plan économique. En 2010, le même siège qu'Air France a aujourd'hui sélectionné avait déjà été testé par Air France mais aussi par KLM. Il n'avait pas été retenu car il conduisait à une perte de sièges Business de 25%, impossible à compenser sur le plan économique. Aujourd'hui, le fabricant (Zodiac) a effectué un énorme travail d'optimisation (notamment au niveau des angles pour mieux utiliser la largeur du fuselage du B777) pour rendre le business plan d'Air France viable.

Être parmi les meilleurs

Air France n'a pas le choix. « Si elle ne fait pas évoluer son produit Premium, la compagnie sortira de ce marché d'ici trois à quatre ans », assure un expert. D'où un investissement proche de 400 millions d'euros. « En 2016, nous serons au niveau mondial sur le podium en termes de qualité de services », a déclaré lundi Alexandre de Juniac, le PDG d'Air France, lors de la présentation d'une nouvelle offre tarifaire sur le moyen-courrier L'objectif est de rivaliser avec les compagnies asiatiques et du Golfe persique.

Le produit de l'A380 ne sera pas au niveau

Il reste néanmoins plusieurs bémols, le « rétrofit » des appareils est d'une part tardif, puisqu'il commencera en 2014 pour s'achever deux ans plus tard. Ensuite, ce nouveau siège n'est pas destiné à l'A380. Le produit du vaisseau amiral de la compagnie ne sera donc pas au niveau du B777. Enfin, le choix du siège pour les futurs B787 et A350 (dont la commande va enfin être finalisée au premier trimestre) n'est pas encore fait. Cela devrait être un siège unique entre Air France et KLM, ce qui n'est pas sans poser de problème. Car les deux compagnies n'ont pas le même positionnement en termes d'image; Air France jouant sur le haut de gamme (encore plus demain) que sa consœur néerlandaise. Les discussions promettent d'être serrées entre les deux compagnies.

Mon commentaire : En proposant des produits plus haut de gamme, Air France veut se rapprocher des souhaits de ses passagers.

> Découvrez à quoi va ressembler le nouveau fauteuil d'Air France en classe affaires

(source latribune) 11 janvier - (...) C'est le leimotiv d'Alexandre de Juniac, le PDG d'Air France depuis son arrivée à la tête d'Air France en novembre 2011 : « repositionner Air France parmi les meilleures compagnies mondiales en termes de qualité de services, de confort du siège, de services au sol, de qualité des repas... L'arme de la reconquête : un nouveau siège en classe affaires, « l'un des meilleurs du marché », dit-on en interne chez Air France. Ce siège, qui devrait être présenté en septembre prochain lors du prochain salon du tourisme IFTM Top Résa, va être complètement plat en version allongée à 180 degrés ("full flat bed"), et non plus « plat mais incliné», une position décriée par les passagers qui se plaignaient de glisser (cela a été en partie corrigé avec la dernière version). Ce nouveau siège sera également « full access », c'est dire que l'on ne doit pas enjamber son voisin pour s'y assoir. Cela passe en fait par une configuration 1-2-1, très confortable qui n'existe pas aujourd'hui sur les B777 de la compagnie. Il sera également « full privacy», puisqu'il doit permettre aux passagers d'avoir suffisamment d'autonomie.

Trois critères que moins d'une dizaine de compagnies seulement dans le monde parviennent à réunir. Tous des transporteurs asiatiques, ou du Golfe persique. Aucun en Europe ou aux États-Unis. Selon des sources concordantes, la compagnie a choisi le siège Cirrus du groupe français Zodiac (voir ici la photo du siège dans le catalogue de Zodiac sur son site), de très belle facture sur ce que l'on peut en juger sur son site Internet. Pour autant, ce siège sera « customisé » pour répondre aux besoins spécifiques de la compagnie. Air France va recevoir une nouvelle maquette. « Il s'agit d'un concept de siège unique installé en épi afin d'offrir aux passagers un accès direct et plus d'intimité », dit Zodiac dans sa présentation. Selon celle-ci, allongé, le siège serait notamment un poil plus long que celui de Singapore Airlines ! (195,6 centimètres contre 193 centimètres, soit un pouce de différence 77 contre 76). Une sacrée référence. La compagnie singapourienne est réputée comme étant l'une des meilleures, voire la meilleure compagnie du monde en termes de qualité de services. C'est notamment l'avis d'Alexandre de Juniac. Zodiac ne va pas en revanche fournir les sièges de la première classe qui va également monter en gamme. Seul bémol, une configuration aussi spacieuse contraint Air France à réduire le nombre de sièges dans ses cabines première et affaires.

> Air France-KLM : un ministre italien défend l'idée du rapprochement d'Alitalia avec le groupe franco-néerlandais

(source Boursier.com) 14 janvier - Alitalia bénéficierait d'un rapprochement complet avec Air France, de l'aveu même du ministre italien du Développement économique. Dans un entretien accordé au Messaggero, Corrado Passera affirme : "L'Italie a une grande opportunité avec Air France. Il serait dommage de tout gâcher"... "Cela peut être une excellente occasion pour l'Italie de devenir le premier actionnaire ou au moins un actionnaire important du plus grand transporteur européen". C.Passera qui dirigeait le sauvetage de la compagnie nationale transalpine quand il était à la tête d'"Intesa Sanpaolo" il y a cinq ans souligne néanmoins qu'un mariage avec le groupe franco-néerlandais peut attendre : "Alitalia aurait le temps de réorganiser les coûts, dans la mesure du possible, et d'améliorer son offre commerciale pour augmenter ses revenus de façon adéquate".

Air France-KLM avait pris le quart du capital d'Alitalia début 2009 pour 323 millions auprès du consortium d'investisseurs CAI, qui détient le solde. La période de "lock-up" a pris fin le 12 janvier, ce qui autorise les actionnaires à négocier librement leurs actions. Le groupe français dispose néanmoins d'une option de prise de contrôle, selon les accords signés à l'époque.

> Alitalia survivra mais a besoin d'un partenaire

(source AFP) 9 janvier - La compagnie italienne Alitalia survivra à ses actuelles difficultés mais à condition de s'allier avec un groupe partenaire et de réduire son réseau, a estimé mercredi le patron de la compagnie low cost Ryanair, Michael O'Leary, cité par les agences italiennes.

Mon commentaire : Notre groupe ne peut se désintéresser du devenir d'Alitalia. Air France-KLM détient 25% du capital. Dès maintenant, les actionnaires actuels de la compagnie italienne peuvent acheter ou vendre entre eux des titres de cette entreprise. Il est fort probable qu'un certain nombre des actionnaires italiens vont chercher à vendre tout ou partie de leur participation. Qui se mettra sur les rangs des acheteurs ? Quelle position va prendre Air France-KLM ? Quelques éléments sont sûrs : notre groupe est contraint de réduire fortement ses investissements, faute de cash suffisant. D'autres éléments sont incertains : les efforts entrepris par la compagnie italienne lui permettront-ils de redresser sa situation en 2013 ?

> Alitalia : une coentreprise syndicale aussi

(source airjournal) 10 janvier - Le SNPL Air France Alpa a annoncé la signature d’un protocole de coopération entre les syndicats de pilotes de ligne de la compagnie aérienne française, de KLM, de Delta Air Lines et d’Alitalia (...). Dans un communiqué émis depuis Rome le 10 janvier 2013, le Syndicat National des Pilotes de Ligne explique que le protocole vise à « spécifier la relation entre les divers représentants de pilotes et accroitre la communication et la coopération ». Il note que les quatre compagnies de l’alliance SkyTeam ont formé une coentreprise sur les vols transatlantiques, et le protocole entend bien tirer des avantages similaires. Les pilotes d’Air France seront représentés par le SNPL, ceux de KLM par VNV (Vereniging van Nederlandse Verkeersvliegers), ceux d’Alitalia par ANPAC (Associazione Nazionale Piloti Aviazione Commerciale) et ceux de Delta par Alpa International.

Le texte souligne en particulier « l’importance d’ANPAC et des pilotes d’Alitalia » dans le succès de la coentreprise transatlantique, et les trois autres syndicats promettent de « travailler ensemble pour assurer la protection des intérêts de tous les pilotes » à l’intérieur de la joint venture. Ils espèrent que la présence d’ANPAC dans la compagnie nationale italienne conduira à « une nouvelle ère de collaboration » avec la direction, qui devrait elle « se concentrer sur l’obtention des meilleurs résultats possibles pour ses actionnaires » (...). 

> XL Airways : L'actionnaire veut tripler le chiffre d'affaires

(source quotidiendutourisme) 11 janvier -  Le nouvel actionnaire de XL Airways veut tripler le chiffre d’affaires de la compagnie d’ici 3 à 5 ans. Pour autant, Beachside Capital, également propriétaire de XL Germany, dont il vient de stopper les activités, ne semble pas du genre à investir indéfiniment à fonds perdus ou à faire du social.

Les nouveaux actionnaires de XL Airways France ne sont pas des philanthropes. Ce sont des financiers purs et durs. Comme l’explique Jean Claude Wehrle, qui dirige les activités de Beachside Capital* pour l’Europe, "nous n’avons pas d’états d’âmes, quand une société perd de l’argent, on la coupe". Ce ne sont pas les salariés de XL Germany, en forte perte, dont les activités ont été stoppées quelques mois seulement après sa reprise qui viendront le contredire. Comme il l’a expliqué, la finalité du rachat de XL Germany à la banque islandaise Straumur, "c’était, étant donné qu’ils voulaient vendre l’ensemble, la reprise de XL Airways France". Cela a pris un peu de temps, mais c’est désormais chose faite. XL France, à en croire l’investisseur, "est une pépite à fort potentiel". Le but affiché est d’en faire d’ici 3 à 5 ans "une low cost long courrier qui génère 1 milliard de chiffre d’affaires". Soit un peu plus du triple de ce qu’elle réalise aujourd’hui (environ 320 millions de chiffre d'affaires attendu pour 2012).

L’investisseur a d’ores et déjà injecté 7 millions dans XL, soit une partie de la créance de 27 millions que lui devait son ancien actionnaire. Le reste doit suivre, soit en cash, soit à travers des opérations de croissance externe. Aujourd’hui, l’actionnaire en est au stade de l’analyse de la situation. Demain, c'est-à-dire d’ici 3 mois, un business plan (plusieurs pistes sont déjà à l’étude, notamment en direction des pays émergeants et de la clientèle américaine) devraient être arrêtées avec les équipes opérationnelles de la compagnie, Laurent Magnin en tête. Pour tripler le chiffre d’affaires de la compagnie en quelques années, il faudra surement investir, notamment en terme de flotte. Le PDG de XL, par ailleurs satisfait d’avoir pour une fois "un actionnaire qui nous donne des fonds au lieu de nous en prendre" estime que "le bras de levier se situe autour d’une dizaine d’A330". A voir donc d’ici 3 à 5 ans. En tout cas, si tout se passe bien. Car rappelons-le, Beachside est un actionnaire qui n’a pas d’états d’âmes, et dont le seul objectif est d’arriver à un retour sur investissement.

* Beachside Capital est au départ un fonds participatif qui fédère un groupe d’investisseurs pesant au global environ 40 milliards de dollars. La plupart du temps, elle agit comme apporteur d’affaires, tout en investissant de temps en temps au côté de pools d’actionnaires en propre comme c’est le cas avec XL Airways France.

Mon commentaire : XL Airways tente actuellement de pénétrer les lignes Métropole/DOM avec des prix très bas sur des avions densifiés. Pour nous, c'est une menace supplémentaire sur le secteur déjà très concurrentiel des DOM.

> Qatar Airways candidate à la privatisation de CSA

(source commercedulevant) 9 Janvier - Les compagnies aériennes qatarienne Qatar Airways et sud-coréenne Korean Air ont manifesté leur intérêt pour la privatisation de la compagnie tchèque CSA entièrement détenue par l’État. « Le gouvernement tchèque est honoré par l’intérêt de ces deux éminentes sociétés sérieuses dans le secteur du transport aérien », a déclaré le ministre des Finances, Miroslav Kalousek. Prague avait invité début novembre une cinquantaine de compagnies à travers le monde à se prononcer sur leur intérêt éventuel pour la privatisation de la compagnie nationale tchèque. Le cabinet pourrait prendre sa décision finale en avril-mai 2013.

Selon le ministre, Prague préfère l’entrée dans CSA d’un partenaire stratégique présent dans le secteur au rachat de cette compagnie par un investisseur financier. L’État tchèque offre à la cession jusqu’à 96 % de ses parts dans CSA mais uniquement à un prétendant européen. Les candidats non européens, eux, ne pourront reprendre qu’une part minoritaire. La privatisation de CSA, en proie à de gros soucis financiers, avait été stoppée en 2009. Le groupe d’investissement tchèque Unimex, associé à la première compagnie charter locale Travel Service, restait alors l’unique acquéreur potentiel, après le retrait du groupe Air France/KLM. Unimex/Travel Service offrait à l’époque 1 milliard de couronnes (39,3 millions d’euros) pour cette reprise, en conditionnant toutefois la réalisation de la transaction à un assainissement radical de CSA. La compagnie tchèque a accusé en 2011 une perte de 241 millions de couronnes (9,5 millions d’euros).

Mon commentaire : Si Qatar Airways prenait le contrôle de CSA, la compagnie tchèque pourrait logiquement quitter SkyTeam pour rejoindre oneworld, que Qatar Airways doit intégrer.

> Ryanair négocie 200 Boeing et vise la Scandinavie

(source airjournal) 10 janvier - Le patron de la compagnie aérienne low cost Ryanair a déclaré être en discussions avec Boeing pour une commande de 200 nouveaux avions, et annoncé son intention de lancer des vols intérieurs en Norvège et en Suède. (...) Michael O’Leary a expliqué que la spécialiste irlandaise du vol pas cher visait les années 2015 à 2017 pour la livraison des nouveaux appareils, afin de l’aider à atteindre les 120 millions de passagers par an (79,6 en 2012). Et il a déclaré être « aux premiers stades de la discussion » sur les prix avec Boeing (...).

Le constructeur américain vise l’année 2017 pour lancer le 737 MAX, qui vient de dépasser les 1000 commandes fermes, mais le PDG n’a pas précisé s’il était intéressé par la version remotorisée du monocouloir. Rappelons que Ryanair avait reçu en décembre les deux derniers 737-800 commandés, portant sa flotte à 305 appareils.

Côté réseau, O’Leary a annoncé discuter avec les autorités pour lancer des vols intérieurs en Norvège d’ici un an ou deux (...). Le PDG a précisé (...) qu’il visait des aéroports dans l’ouest et le nord de la Norvège, où la low cost ne dessert pour l’instant que deux aéroports plus ou moins proches d’Oslo (Rygge et Torp) et Haugesund. Lors d’une visite à Göteborg la veille, O’Leary avait également annoncé le lancement de vols intérieurs en Suède mais seulement « entre 2014 et 2016 », n’ayant pas assez d’avions pour le faire plus tôt (...). Ryanair propose aujourd’hui dix destinations dans le pays – et prévoit que SAS Scandinavian Airlines ne survivra pas « dans sa forme actuelle » face à la pression des low cost (tout comme LOT Polish Airlines)… Plus globalement, le PDG a affirmé « discuter avec 60 aéroports pas encore desservis », par exemple en Israël, et « être inondé de demandes » (...).

> Emirates Airlines : plus d’A380 et d’espace

(source airjournal)  8 janvier - La compagnie aérienne Emirates Airlines voudrait bien acquérir 30 Airbus A380 supplémentaires afin d’étendre son réseau, mais se trouve confrontée « aux limites de l’espace aérien des Émirats Arabes Unis et à celles imposées par les couvre-feux dans les aéroports de destination ».

Déjà première opératrice au monde du superjumbo avec 31 livrés sur les 90 commandés, la compagnie basée à Dubaï n’en est pas à sa première annonce du genre. Son PDG Tim Clark avait parlé de quarante exemplaires de plus en septembre dernier, et déjà de trente quelques mois plus tôt. « Nous savons ce que nous voulons faire, nous savons où nous pourrions placer plus de 90 A380 aujourd’hui », a-t-il expliqué le 7 janvier 2013 dans Business Week, « la seule question est de savoir si nous pouvons les caser ».

Emirates Airlines aimerait bien poser l’A380 à Houston, Los Angeles ou San Francisco par exemple (il dessert déjà New York deux fois par jour). Mais pour l’instant, elle n’a pas accès à des créneaux d’atterrissage aux horaires recherchés dans les aéroports qu’elle dessert, et fait face à l’encombrement du ciel émirati (qui accueille également Etihad Airways et la low cost Flydubai entre autres).

Le PDG envisage par ailleurs de restreindre la quantité d’eau embarquée pour les douches de Première, qui n’en utilisent que 60% – la réduction des réservoirs pourrait faire gagner « jusqu’à 4 tonnes » au poids total de l’appareil, précise-t-il, ce qui permettrait au superjumbo d’atteindre des destinations jusque là inaccessibles.

Rappelons qu’Emirates Airlines a configuré ses A380 pour accueillir 489 ou 517 passagers selon les destinations, dont 14 en Première et 76 en classe Affaires. Elle vient d’inaugurer le Hall A de son nouveau terminal à l’aéroport de Dubaï, entièrement dédié aux superjumbos qui pourront y stationner vingt à la fois (quatre aujourd’hui). Il permettra en outre de porter la capacité de l’aéroport à 75 millions de passagers par an.

Fin de la Revue de Presse

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Mon commentaire sur l'évolution du cours de l'action Air France-KLM

Clôture de l'action Air France-KLM à 7,96 € le lundi 14 janvier. Le ralentissement de la croissance mondiale affecte les actions des entreprises cycliques, comme celles du transport aérien. Dans la période actuelle, notre compagnie est jugée plus fragile que ses concurrentes directes, tel Lufthansa group ou IAG (BA/IB).

Le cours actuel, reste, malgré sa remontée des derniers mois, anormalement bas. Pourtant, ce cours pourrait rester assez bas tant que l'économie restera atone et que les résultats d'Air France-KLM ne s'amélioreront pas nettement.

Après la publication de nos résultats d'exploitation des 2ème, puis 3ème trimestres 2012, en amélioration, ainsi qu'après la journée "journée investisseurs" du 10 décembre 2012, des analystes ont relevé leurs objectifs de cours pour le titre AFKL. Ainsi, la moyenne des objectifs de cours (le consensus) est remontée à 7,03 €.

Le baril Brent (mer du nord) est à 111 $.

Ces informations indicatives ne constituent en aucune manière une incitation à vendre ou une sollicitation à acheter des actions Air France-KLM.

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A bientôt.

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| Christian Magne

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