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| Lettre de l'Administrateur Air France-KLM

| Christian Magne

Représentant des salariés actionnaires PS et PNC

navigaction.com

N°376, lundi 4 février 2013

La Revue de Presse du lundi...

> L'impact économique d'Air France estimé à 26 milliards d'euros

(source lesechos) 28 janvier - Une étude de l'école de commerce EM Strasbourg chiffre à plus de 26 milliards et quelques 356.000 emplois en France les retombées de l'activité d'Air France en France.

Plus de 26 milliards d'euros, soit plus que son propre chiffre d'affaires : tel est le montant total des retombées économiques d'Air France en France, selon une étude de l'EM Strasbourg. Pour la première fois, un enseignant-chercheur de cette école de commerce a tenté de calculer l'impact économique de la compagnie aérienne sur le territoire métropolitain. En additionnant des données aussi diverses que les rémunérations des salariés du groupe, les dépenses de fonctionnement, les taxes et redevances acquittées par Air France, les dépenses effectués par les passagers transportés et celles des bénéficiaires des emplois induits, Herbert Castéran arrive à 26,166 milliards d'euros, et 15 millions de séjours. Soit 0,58% du PIB français et 1717 euros de retombées économiques par séjour.

Sur ce total, les rémunérations des 61000 salaires représentent à eux-seuls, 4,9 milliards d'euros. Air France injecte également pour 3,4 milliards d'euros d'achats divers et verse pour 1,55 milliard de taxes et redevances aéroportuaires. Le reste provient des dépenses des passagers d'Air France au cours de leurs 15 millions de séjours (...).

C'est beaucoup plus que les retombées économiques des compagnies low cost dans les régions françaises, chiffrées à environ 300 euros par passager par les quelques études réalisées à la demande des chambres de commerce et d'industrie, pour justifier le versement de subventions. « L'impact d'une compagnie aérienne nationale dépasse la seule création de trafic, explique Herbert Castéran. Par ailleurs, Air France dépense un peu plus que la moyenne ».

Fortes disparités régionales

L'effet démultiplicateur est particulièrement net sur l'emploi. Aux 61.685 emplois directs s'ajouteraient ainsi 294.541 emplois induits.« Cependant, on observe d'importantes disparités, en termes de retombées, d'impact d'une région à l'autre », souligne l'auteur de l'étude. A elle-seule, l'Ile de France représente 44% des emplois induits, contre 6% en Aquitaine et en Rhône-Alpes. Toutefois, même les territoires non desservis par Air France bénéficieraient de retombées, estimées à plus de 2 milliards d'euros (...).

> Air France : fin des vols vers les Antilles françaises au départ de CDG

(source tourmag) 31 janvier - Air France annonce la fin de ses départs de Paris-CDG vers la Martinique et la Guadeloupe. Les vols sont transférés à Orly. La compagnie précise que l'offre existante de 2 vols quotidiens est malgré tout maintenue. A compter du 13 mai 2013, et après plus d’un an et demi d’exploitation, Air France abandonnera sa desserte à destination de la Guadeloupe et de la Martinique au départ de Roissy-Charles de Gaulle (CDG) (...).

C’est la 3e fois en quelques années que le transporteur tricolore stoppe ses rotations entre CDG et les Antilles françaises.

Mon commentaire : Air France a toujours éprouvé des difficultés à équilibrer financièrement des lignes desservant les DOM au départ de Roissy. Le précédent gouvernement avait enjoint notre compagnie de tenter à nouveau l'expérience, alors même que nous rencontrions de sérieuses difficultés économiques. Il avait son mot à dire en tant que principal actionnaire, mais les résultats économiques de ces lignes conduisent à une décision pragmatique : leur fermeture au départ de CDG.

> Air France casse les prix à Saint-Exupéry

(source 20 minutes) 1er février - La compagnie lance 32 destinations à bas coûts à Lyon. Air France passe à l'offensive. La compagnie aérienne va lancer, dès le 31 mars, une nouvelle compagnie régionale baptisée Hop ! Elle proposera trente-deux destinations (160 vols allers-retours par jour) à bas prix au départ de l'aéroport Saint-Exupéry, dont treize vers l'Europe (Barcelone, Rome, Prague, Milan, Bruxelles, Stuttgart...). Si le prix d'appel a été fixé à 55 € pour un vol simple, d'autres destinations françaises comme Nantes ou Bordeaux afficheront des tarifs encore moins onéreux : 49 € pour un aller. Plus compétitif que le train ? «En proposant des prix plus bas, nous souhaitons attirer les gens qui pensent que nous sommes trop chers, ceux qui se tournent d'ordinaire vers les low cost», explique Lionel Guérin, le PDG de la compagnie Hop !

L'objectif est ainsi de faire venir deux millions de passagers supplémentaires par an à Saint-Exupéry, et de faire de Lyon, le deuxième hub français interrégional. Puisque 50 % des vols de cette nouvelle compagnie décolleront de la capitale des Gaules. Les offres proposées peuvent s'avérer parfois plus attractives que le train. Les premiers billets pour Paris sont annoncés à 55 €. Mais ce sont les destinations de province qui restent encore les plus intéressantes. Par exemple, un billet simple pour aller à Brest le 4 avril, quelle que soit l'heure reviendrait à 54, 91 € contre 59 € à 110 € par le train. Un vol Lyon-Limoges est proposé à 58, 91 € alors que la SNCF affiche pour la même destination, des tarifs compris entre 69 € et 134 €. «Notre priorité n'est pas de concurrencer le train mais les autres compagnies aériennes qui ont leurs entrées en France, répond Lionel Guérin.» (...).

Mon commentaire : Air France et ses compagnies régionales conservaient une image de compagnie chère, malgré des prix d'appels souvent attractifs. Les voyageurs qui recherchent un billet peu cher visitent rarement nos sites en ligne. Les campagnes médiatiques liées aux prix MiNi d'Air France et aux prix d'appel de HOP! ont marqué les esprits et relancé l'intérêt des passagers pour nos vols : les ventes de HOP! ont été exceptionnelles lors de l'ouverture du nouveau site Internet de notre compagnie régionale.

> Alitalia réfléchit mais tourne le dos au rail

(source aeromorning) 15 janvier - Bien que sortie de l’ornière, apaisée, modernisée, Alitalia n’a pas encore retrouvé le second souffle capable de lui donner un avenir à long terme. Aussi l’année qui commence ne sera-t-elle pas particulièrement paisible pour les dirigeants de la compagnie italienne. Ce qui apparaîtra sans doute à l’occasion d’une réunion du comité exécutif convoquée pour la semaine prochaine. Jean-Cyril Spinetta, président d’Air France-KLM et Bruno Matheu, directeur du marketing de la branche française du groupe franco-hollandais devraient être présents. Mais certainement pas pour remettre sur le tapis une intention d’acquérir la totalité du capital d’Alitalia, ce que tentait d’accréditer il y a quelques jours une rumeur qui circulait à Rome.

A vrai dire, les intentions d’Air France-KLM ne sont pas connues, aucune précision n’a été mise sur la place publique depuis l’accord financier initial, c’est-à-dire la prise de participation de 25%. Tout au plus a-t-on compris qu’à CDG, les caisses sont vides et que le moment serait mal choisi pour procéder à une opération potentiellement prometteuse mais évidemment coûteuse.

A titre préventif, Silvio Berlusconi y est néanmoins allé d’une petite remarque perfide, estimant qu’Alitalia ne devrait en aucun cas perdre son statut de compagnie nationale. Bien sûr, rien n’oblige à prendre en compte l’avis du spécialiste du bunga-bunga, à moins qu’il n’exprime en cette matière l’avis d’une partie importante de l’opinion publique italienne. Officiellement, la question n’est pas d’actualité. Mais, répondant indirectement à Berlusconi, Corrado Passera, ministre du Développement économique, vient de déclarer que ne pas aller plus loin, c’est-à-dire ne pas permettre à Alitalia de rejoindre Air France-KLM, constituerait une erreur.

Ce bref échange n’a pas eu de suite puisque l’existence de nouvelles négociations a été démentie. Tout comme l’a été l’imminence d’un accord commercial important entre Alitalia et Ferrovie dello Stato, l’opérateur ferroviaire italien, actuellement sérieux concurrent de la voie aérienne sur le réseau intérieur de la Péninsule. Qui plus est, Alitalia vient de perdre son monopole historique de l’exploitation de Milan-Rome ; TGV mis à part, ce qui a permis à EasyJet de s’engouffrer dans la place avec 7 fréquences quotidiennes. Et, au même moment, Michael O’Leary a rappelé que Ryanair, de toute manière, affiche les statistiques de trafic les plus impressionnantes de toutes.

Reste le problème le plus important, l’absence de rentabilité d’Alitalia. La compagnie n’a pourtant pas ménagé ses efforts, depuis la mise en place de la nouvelle gestion. Ainsi, elle vient de terminer, il y a quelques jours, le retrait du service de ses derniers court/moyen-courriers MD-80 (...). Aujourd’hui, l’âge moyen des 140 avions d’Alitalia est retombé à six ans et demi. Ce rajeunissement de la flotte était indispensable. Mais il manque encore à Alitalia l’étincelle qui l’aiderait à passer à la vitesse supérieure. Ce qui ne l’empêche pas de susciter des convoitises, celles, dit-on, d’Etihad, de Qatar Airways et peut-être d’autres intervenants en bonne forme et en quête de croissance externe. C’est, en soi, un encouragement.

Mon commentaire : De plus en plus d'observateurs conviennent qu'Alitalia n'a pas d'avenir serein en restant seule. Son réseau et sa zone de chalandise sont trop faibles pour qu'elle reste viable face aux mastodontes voisins, AF, BA et LH, bien que ses couts soient devenus particulièrement bas. Son rapprochement avec Air France-KLM demeure insuffisant pour que toutes les synergies potentielles conduisant à des économies soient mises en œuvre. Mais la situation difficile que traverse Air France-KLM actuellement ne permet pas d'envisager un resserrement des liens entre nos compagnies.

> Ryanair : un arrêt qui "va faire augmenter le prix des billets"

(source lalibre.be) 1er février - Ryanair a regretté (...) l'arrêt rendu (...) par la Cour européenne de justice (CEJ) en matière d'indemnisation des passagers dont le vol a été annulé en raison de circonstances extraordinaires. Cette décision va faire "augmenter le prix des billets", avertit la compagnie à bas coût. La CEJ était appelée à trancher un différend entre Ryanair et une passagère (...) qui s'était retrouvée bloquée une semaine au Portugal après l'annulation de son vol, à la suite de l'éruption du volcan (...) en avril 2010.

"En cas d'annulation de leur vol, le transporteur aérien est tenu, en vertu du droit de l'Union, de fournir une prise en charge aux passagers ainsi qu'une indemnisation", a notamment rappelé la Cour dans son arrêt. La CEJ a également estimé que le transporteur aérien est tenu de remplir cette obligation même lorsque l'annulation du vol est due à des circonstances extraordinaires.

Cette décision "fait donc maintenant des compagnies aériennes l'assureur de dernier recours, même si dans la majorité des cas (...), ces annulations sont tout à fait indépendantes de la volonté de la compagnie aérienne", déplore Ryanair, tout en soulignant que, dans le cadre des conséquences de l'éruption volcanique de 2010, les compagnies d'assurance de voyage ont, elles, décliné toute responsabilité.

En outre, l'arrêt va "considérablement augmenter le coût des vols à travers l'Europe; les compagnies étant +obligées+ d'augmenter le prix du billet d'avion pour faire face aux futures demandes d'indemnisation parce que la défectueuse régulation européenne ne nous permet pas de réclamer ces coûts auprès des gouvernements ou des syndicats qui sont responsables de plus de 95% des annulations en Europe", avertit encore Ryanair.

Mon commentaire : Cet arrêt de la CEJ pose la question de l'étendue de la responsabilité du transporteur en cas de circonstances exceptionnelles, quel que soit le modèle économique des compagnies aériennes, traditionnel ou à bas cout. Si les compagnies d'assurance de voyage déclinent toute responsabilité et que l'État (ou les États) n'assument pas les charges financières inhérentes à leurs décisions d'arrêt des vols, le surcout des conséquences des faits imprévisibles a toutes les chances d'être intégré dans le prix des billets de tous les voyageurs.

> Iberia : grève de cinq jours en février

(source quotidien du tourisme) 1er février - Les syndicats d'Iberia (IAG) ont annoncé vendredi une grève d'au moins cinq jours après l'échec des négociations sur un plan social prévoyant au départ 4.500 suppressions d'emplois. "Nous allons convoquer au moins cinq jours de grève de 24 heures consécutifs à partir de la deuxième quinzaine de février", a déclaré Manuel Atienza, porte-parole du syndicat UGT. "Ce que veut IAG c'est démanteler Iberia et ils ne nous laissent pas d'autre choix que la grève", a-t-il ajouté, affirmant que la direction de la compagnie aérienne espagnole avait fait des propositions à la commission d'arbitrage mais "a été désavouée par la direction d'IAG" à Londres.

Iberia a annoncé jeudi avoir présenté un nouveau plan aux syndicats prévoyant "une réduction des effectifs de 3.147 personnes, soit 30% de moins que le plan initial de 4.500". La compagnie a aussi affirmé avoir proposé "une réduction des salaires moindre, passant à -11% pour le personnel au sol et à -23% pour le personnel de bord et les pilotes, contre respectivement -25% et -35%" à l'origine. Pour sa part, la direction du groupe IAG, né de la fusion entre Iberia et la compagnie britannique British Airways, s'est dite vendredi déçue par l'absence d'accord avec les syndicats et prête à reprendre les négociations. "Par conséquent, Iberia va poursuivre son plan de réduction de capacité annoncé précédemment de 15% pour 2013", a affirmé IAG dans un communiqué, sans préciser le nombre d'emplois concernés.

Mon commentaire : Iberia, au cœur d'une Espagne en crise, souffre. La concurrence que lui livrent les low cost y est forte et le TGV espagnol s'est développé. Les mesures envisagées pour sortir la compagnie espagnole du marasme sont bien plus lourdes que celles de notre plan Transform.

> Trafic passager : +5,3 % en 2012 selon IATA

(source deplacements pros) 31 janvier - Selon l’Association du transport aérien international (IATA), le trafic passagers a connu une croissance de 5,3 % en 2012. La demande a augmenté davantage sur les marchés internationaux (6,0 %) qu’intérieurs (4,0 %). Mais dans les deux cas, ce sont les pays émergents qui ont été les principaux facteurs de croissance. Par contre, le secteur fret est toujours en baisse avec 1,5 %.

L'augmentation de 5,3 % de la demande dans le secteur passagers a été légèrement inférieure à celle de 5,9 % enregistrée en 2011, «mais ce chiffre demeure supérieur à la moyenne de 5 % sur vingt ans», précise IATA . Les coefficients d’occupation sur l’année ont approché des niveaux records avec 79,1 %. «Le secteur passagers a connu une forte croissance en 2012, malgré les mauvaises nouvelles économiques qui ont marqué les douze derniers mois. Cela démontre l’importance cruciale des voyages aériens pour la connectivité mondiale. En même temps, les coefficients d’occupation près des records illustrent l’extrême prudence dont font preuve les compagnies aériennes dans la gestion de la capacité (...). Avec une marge bénéficiaire de seulement 1 %, l’industrie arrive tout juste à maintenir la tête hors de l’eau», a expliqué Tony Tyler, directeur général et chef de la direction de l’IATA.

Le trafic international

La demande dans le secteur passagers internationaux a augmenté de 6,0 % en 2012. La plus forte croissance a été observée dans les marchés en émergence, particulièrement au Moyen- Orient (15,4 %), en Amérique latine (8,4 %) et en Afrique (7,5 %). La capacité a un peu moins grimpé que la demande (4,0 %), ce qui a conduit à un coefficient d’occupation des sièges presque record, à 78,9 %.

Les transporteurs d’Asie-Pacifique ont enregistré une hausse de 5,2 % du trafic passagers en 2012. Ce taux est plus élevé que celui de 2011 (4,0 %), "quoique ce dernier ait été affecté par le tsunami au Japon" précise IATA. La performance de 2012 correspond à la moyenne mondiale (...). Après un début lent, le quatrième trimestre a été stimulé par le rétablissement de l’économie chinoise et le renforcement des importations et exportations asiatiques. L’augmentation de capacité de seulement 3,0 % sur l’ensemble de l’année a permis de maintenir un coefficient d’occupation favorable de 77.5 % en moyenne.

Chez les compagnies européennes, le trafic passagers a augmenté de 5,3 % en 2012, soit une forte baisse par rapport à 2011 où le taux était de 9,5 %. (...). La capacité a augmenté de 3,1 %, hissant le coefficient d’occupation moyen pour l’année à 80,5 % (...).

En Amérique du Nord, le secteur aérien affiche la plus faible croissance de trafic passagers internationaux, avec un taux de 1,3 % (en baisse par rapport au taux de 4,1 % en 2011). Les restructurations, les consolidations et une gestion serrée de la capacité (en baisse de 0,3 % pour l’année) ont néanmoins permis d’atteindre le coefficient d’occupation le plus élevé (82,0 %) (...).

Les transporteurs du Moyen-Orient sont responsables de près du tiers de la croissance globale des marchés passagers internationaux, avec une croissance de 15,4 % (en hausse par rapport au taux de 8,9 % enregistré en 2011, qui reflétait l’impact du printemps arabe). La capacité a de son coté augmenté de 12,5 % tandis que le coefficient d’occupation a atteint 77,4 %. Les compagnies de la région ont accru la connectivité de leurs aéroports pivots, en augmentant de façon substantielle leur réseau et la fréquence des vols. «Malgré l’expansion, le coefficient d’occupation amélioré indique que la croissance est viable et que les compagnies aériennes de la région ont réussi à attirer de nouveaux passagers», ajoute IATA

Les compagnies d’Amérique latine ont enregistré une croissance de la demande de 8,4 % en 2012. Il s’agit de la seconde meilleure performance (après le Moyen-Orient). Elle est liée à l’augmentation des revenus et à la baisse du chômage dans la région (en particulier au Brésil). La capacité a grimpé à un moindre rythme (7,5 %) de sorte que le coefficient d’occupation s’est maintenu à 77,9 % pour l’ensemble de l’année.

Les transporteurs d’Afrique ont eu une solide croissance annuelle, avec une hausse de 7,5 %, alors que l’expansion économique du continent stimule le trafic. L’augmentation de capacité de 7,1 % a été tout juste inférieure à celle du trafic. Cela a porté le coefficient d’occupation à 67,1 %. Il s’agit du plus faible taux parmi toutes les régions.

Mon commentaire : Alors que le transport aérien est un secteur porteur, il reste extrêmement sensible aux variations des taux de croissance et aux divers aléas. Difficile dans ces circonstances d'avoir des résultats économiques lissés. A noter la mention d'un certain redémarrage de l'économie chinoise qui pourrait redonner du souffle à notre activité cargo déficitaire. Par ailleurs, le trafic passager pourrait bénéficier de notre forte présence en Chine.

La presse boursière

> Air France KLM : un broker y croit fort

(source boursier.com) 29 janvier - Le CM-CIC confirme sa recommandation "achat" sur le dossier Air France KLM après la présentation la veille du nouveau pôle régional de la compagnie. Née de la synergie de trois compagnies régionales françaises du groupe Air France, Brit Air, Regional et Airlinair, HOP! a pour ambition de devenir la compagnie de référence sur les trajets inter-régions en France et en Europe, avec une offre compétitive, rapidement adaptable aux évolutions du marché et de la concurrence, pour des voyages affaires ou loisirs (...).

La mesure phare de la réforme est la réduction de la flotte d'avions à 127 appareils soit 32 de moins qu'aujourd'hui, affirme le broker. L'augmentation importante du taux d'utilisation des appareils devrait permettre de maintenir l'offre et d'obtenir des gains de productivité considérables à l'instar de ce que réalise actuellement la société sur le réseau court/moyen-courrier. D'autre part, les effectifs qui sont actuellement de 3.200 personnes seront revus à la baisse à travers, entre autres, un plan de départs volontaires qui concernera 190 personnes.

La réorganisation du PRF a commencé plus tard que le reste du réseau. Les négociations en cours avec les partenaires sociaux devraient aboutir rapidement. Le principal objectif fixé pour HOP! est de redevenir profitable à partir de 2015 en réduisant de 15% les coûts d'exploitation maîtrisables (c'est dire ceux sur lesquels la société peut agir), souligne le CM-CIC.

La réorganisation du PRF montre bien les réformes en profondeur qu'est en train de mener Alexandre de Juniac chez Air France et cela à un rythme très soutenu. Qui l'eut cru, il y a près d'un an quand il prit les rênes de la compagnie que d'aucuns semblaient à l'époque vouer à la faillite. Certes il reste de nombreux obstacles à franchir mais une dynamique vertueuse semble bien se mettre en place, estime le courtier. Malgré un contexte économique européen incertain en 2013, le broker pense ainsi que le bon démarrage du plan Transform 2015 aura probablement des retombées financières plus rapides et potentiellement plus importantes que ses prévisions initiales.

Fin de la Revue de Presse

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Mon commentaire sur l'évolution du cours de l'action Air France-KLM

Clôture de l'action Air France-KLM à 7,909 € le lundi 4 février. Le ralentissement de la croissance mondiale affecte les actions des entreprises cycliques, comme celles du transport aérien. Dans la période actuelle, notre compagnie est jugée plus fragile que ses concurrentes directes, tel Lufthansa group ou IAG (BA/IB).

Le cours actuel, reste, malgré sa remontée des derniers mois, anormalement bas. Pourtant, ce cours pourrait rester assez bas tant que l'économie restera atone et que les résultats d'Air France-KLM ne s'amélioreront pas nettement.

Après la publication de nos résultats d'exploitation des 2ème, puis 3ème trimestres 2012, en amélioration, ainsi qu'après la journée "journée investisseurs" du 10 décembre 2012, des analystes ont relevé leurs objectifs de cours pour le titre AFKL. Ainsi, la moyenne des objectifs de cours (le consensus) est remontée à 7,96 €, alors que le cours réel est passé au-dessus de 8 € le 17 janvier 2013.

Le baril Brent (mer du nord) connait une nouvelle flambée à 116 $. Cette hausse peut être partiellement compensée par la hausse simultanée de la parité euro/dollar, mais la hausse récente de l'euro pourrait accroitre nos difficultés à vendre sur les marchés hors de la zone euro.

Ces informations indicatives ne constituent en aucune manière une incitation à vendre ou une sollicitation à acheter des actions Air France-KLM.

Vous pouvez réagir à cette revue de presse ou bien me communiquer toute information ou réflexion me permettant de mieux conduire ma fonction d'administrateur du groupe Air France-KLM.

Vous pouvez aussi me poser, par retour, toute question relative au groupe Air France-KLM ou à l'actionnariat salarié...

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| Christian Magne

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