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| Lettre de l'Administrateur Air France-KLM

| Christian Magne

Représentant des salariés actionnaires PS et PNC

navigaction.com

N°379, lundi 25 février 2013

La Revue de Presse du lundi...

> Air France-KLM : pourquoi 2013 est l'année à ne pas rater

(source la tribune) 22 février - C'est l'année à ne pas rater pour Air France-KLM et sa plus grosse filiale Air France. Celle qui doit remettre le groupe aérien aujourd'hui en difficulté sur la voie d'un net redressement pour lui permettre de dégager, comme l'a promis la direction, une « rentabilité très positive » en 2015, comparable à celle de ses rivaux européens Lufthansa et IAG (British Airways et Iberia). Celle qui vérifiera donc l'efficacité des mesures prises en 2012 dans le cadre du plan de restructuration Transform 2015, lequel vise à réduire la dette d'Air France-KLM de deux milliards d'euros d'ici à 2015, à 4,5 milliards, en générant deux milliards de cash-flows (après investissements) durant cette période. Pour y parvenir, Air France et KLM ont donc lancé chacune en 2012 un plan de restructuration, plus drastique au sein de la compagnie française, dont les pertes cumulées depuis cinq ans s'élèvent à environ 2 milliards d'euros quand, dans le même temps, KLM n'a été qu'une seule fois dans le rouge. « C'est une année cruciale », a expliqué ce vendredi Jean-Cyril Spinetta, le PDG d'Air France-KLM.

Plans de départs volontaires

(...) Chez Air France, après avoir passé l'année 2012 à définir un nouveau plan industriel, à négocier des gains de productivité de 20% du personnel, à lancer un plan de départs volontaires concernant 2767 salariés parmi les personnels au sol, etc., toutes les armes de la reconquête, ou presque, sont en place. Et doivent être en état de marche à partir d'avril prochain.

À commencer par la riposte face aux compagnies à bas coûts sur le réseau court et moyen-courrier, le plus gros foyer de pertes de la compagnie (...). Si Air France a lancé en janvier une nouvelle tarification « plus low cost » avec des prix à 49 euros, le vrai départ du redressement débutera au printemps avec les premiers vols, fin mars, de Hop! (qui regroupe les filiales Regional, Britair, Airlinair) et la montée en puissance de Transavia, dont la capacité va bondir de 30% cet été avec l'arrivée, entre février et avril, de trois nouveaux B737. Une croissance qui continuera en 2014 et 2015 (...).

Accords de productivité

Côté baisse des coûts, après les mesures immédiates décidées en janvier 2012, les gains « d'efficacité économique » arrachés l'été dernier aux personnels au sol et aux pilotes n'ont pas encore tous été mis en place. Pour le personnel au sol, « l'ensemble du dispositif devrait l'être au printemps. Un accord sur le temps de travail vient d'être signé, nous abordons désormais les horaires », explique un syndicaliste. (...) le gros des efforts des personnels au sol proviendra de la réussite, ou pas, du plan de départs volontaires. Quant aux pilotes, toutes les mesures n'ont pas non plus été mises en œuvre. Elles dépendent notamment du degré d'efforts que feront les autres catégories du personnel. Le syndicat national des pilotes de ligne (SNPL) a en effet mis sur pied avec la direction un « observatoire de la transformation » pour évaluer le bon déroulé du plan Transform et avoir la certitude que « tout le monde produira les mêmes efforts », dit-on chez les pilotes. Nul doute que ces derniers étudieront de près l'accord signé mercredi 20 février par les syndicats d'hôtesses et de stewards (PNC, personnels navigants commerciaux), les seuls à avoir refusé de le signer l'été dernier. « Les économies sont quasiment les mêmes que celles qui avaient été inscrites l'été dernier, sauf que leur nature est différente. Il y a plus de mesures concernant la rémunération et moins sur la hausse de productivité », explique un syndicaliste PNC. Un « ouf » de soulagement pour la direction qui voit s'éloigner un risque majeur de conflit. Avec la fin de l'accord collectif, le 31 mars, elle comptait, en cas d'échec, imposer de manière unilatérale ses conditions pour obtenir ces fameux gains de 20%. Avec des risques très importants de grèves dures et coûteuses. Le PDG d'Air France, Alexandre de Juniac, a donc réussi à arracher des concessions aux trois catégories de personnel par la négociation (...).

Un plan suffisant ?

De fait, 2012 n'apporte donc pas d'améliorations tangibles des comptes. « Les effets se ressentiront surtout cette année, et encore, 2013 ne récoltera pas le fruit de la totalité des efforts », reconnaît un administrateur. D'où des résultats 2012 une nouvelle fois dans le rouge. La perte d'exploitation s'élève à 300 millions d'euros (en amélioration de 53 millions par rapport à 2011), et la perte nette se creuse à 1,19 milliard en raison de plusieurs éléments exceptionnels. « Les analystes n'attendaient rien de spécial de 2012. Ce qui compte à leurs yeux, c'est 2013 », explique-t-on chez Air France. Justement la question est sur toutes les lèvres.

Ce plan sera-t-il suffisant ? Concocté à la fin de 2011, plusieurs de ses paramètres ont changé depuis. « Les hypothèses contextuelles, le niveau de croissance économique et le prix du baril de pétrole ne sont pas les mêmes que celles prévues dans le plan Transform », explique un administrateur. En outre la croissance en Europe continue de ralentir et 2013 s'annonce très difficile. « 2013 est une année clé pour Air France-KLM dans un contexte de retournement beaucoup moins favorable qu'anticipé il y a six mois, résume une source interne au groupe. Nous savons que la croissance en 2013 sera stable par rapport à 2012 alors qu'il y a six mois, nous pensions qu'elle serait supérieure grâce aux performances des États-Unis et de l'Asie. » Idem pour le pétrole. Alors que le budget 2013 tablait plutôt sur un prix moyen du baril autour de 110 dollars, il pointe depuis quelques semaines autour de 120 dollars.

Par ailleurs, certaines activités n'évoluent pas non plus comme prévu. « Nous avons toujours deux points faibles qui ont eu tendance à se dégrader en 2012 : les bases de province en particulier - l'activité court et moyen-courrier en général - et le cargo », explique un dirigeant. Lancées en octobre pour la première d'entre elles (Marseille), au printemps 2012 pour les deux autres (Nice et Toulouse), ces bases ont connu un sérieux retard au démarrage avec des coefficients d'occupation et des recettes unitaires inférieures aux prévisions. En 2012, les pertes se sont même creusées, dépassant les 100 millions d'euros enregistrés en 2011, alors que l'objectif était de les réduire à hauteur de 70 millions à 80 millions. L'ensemble du moyen-courrier d'Air France s'est dégradé. Les pertes qui s'élevaient à 500 millions en 2011 sont passées à près de 600 millions d'euros, faisant parallèlement augmenter celles de l'ensemble du groupe Air France-KLM à 800 millions, contre 700 millions en 2011.

Côté cargo, Air France-KLM a encore perdu 222 millions en 2012. (...)Dans les deux cas, les surcapacités sont en cause. (...)

Quel avenir pour le cargo d'Air France ?

Dès lors, un nouveau tour de vis semble inévitable. En septembre 2013, « il sera difficile d'éviter des mesures complémentaires de réductions de coûts », reconnaît un dirigeant. Déjà prévue en avril, une autre baisse de capacités est donc fort probable sur les bases de province, « sans fermeture d'aucune d'elles ». Côté fret, la réduction de l'activité des avions « tout cargo », pour un recentrage encore plus prononcé du transport de marchandises dans les soutes des avions passagers, pourrait ainsi se poursuivre. Avec en filigrane la question du maintien du « tout cargo » à Air France. « Il faut bien examiner la formule de location d'appareils (avec équipages) à certains pics de l'année comme le fait British Airways », explique la même source.

Passation de pouvoir

Mais quel que soit le cas de figure, les mesures auront des répercussions sociales. Mais lesquelles ? Des licenciements ? Cela semble impossible. Le gouvernement français ne laisserait pas faire : avec encore 15% d'Air France-KLM, il reste le plus gros actionnaire. « Il ne laissera pas se créer un nouveau foyer de tensions dans l'Hexagone », assure un observateur. Par ailleurs, on voit mal Alexandre de Juniac, le PDG d'Air France, amené à remplacer Jean-Cyril Spinetta en 2014 à la tête d'Air France-KLM, se lancer dans une aventure aussi périlleuse à quelques mois du passage de témoin. Alors quelles mesures d'économies ? « Il y a plusieurs possibilités, soupire un dirigeant. Réduire à nouveau les investissements, prolonger le gel des salaires, mettre en place un système de chômage partiel avec des baisses de salaires liées à la réduction d'activité... » Des mesures qui feront grincer des dents les salariés.

Mon commentaire : Toutes les mesures du plan Transform ne sont pas encore en application, notamment une grande partie de celles qui sont liées à la productivité des personnel. C'est pourquoi il est trop tôt pour évoquer un éventuel besoin de mesures supplémentaires. Une décision de cet ordre n'aurait de sens que si les objectifs de Transform n'étaient pas atteints ou en cas de dérive importante des hypothèses économiques retenues pour 2013. Un suivi rigoureux de la bonne mise en place du plan Transform et du niveau d'activité constaté ces prochains mois est indispensable. Sans cette exigence, le risque serait de s'adapter trop tard, par exemple, à une situation dégradée.

> La branche cargo du groupe Air France-KLM a plus que triplé ses pertes en 2012

(source WK transport-logistique) 22 février - (...) Plombé par une conjoncture économique morose qui a pesé sur les échanges mondiaux, la branche cargo d'Air France-KLM n'a pas réussi à redresser la barre en 2012. Bien au contraire, les pertes d'exploitation se sont aggravées, passant de -60 M€ à -222 M€. 12% des revenus, près de 50% des pertes; Le chiffre d'affaires est aussi en repli : -2,7% à 3 057 millions d'euros (-6,4% hors change).

En 2012, le cargo représente ainsi 11,9% des revenus du groupe Air France-KLM, mais près de la moitié des pertes. "La baisse des capacités n'a pas suffi à rattraper la situation", a souligné Philippe Calavia, directeur financier d'Air France-KLM, lors de la présentation des comptes le 22 février 2013. L'offre a diminué de 3,5%, mais le trafic a chuté dans des proportions supérieures : -6,3% à 10,577 milliards de tonnes kilomètres transportées.

Le coefficient de remplissage a donc perdu 1,9 point, s'établissant à 64,5%. La recette unitaire à la tonne-kilomètre transportée est stable à 17,5 centimes d'euros, mais baisse de 3,8% hors change.

Réduction des capacités cargo

En réponse à l'atonie du marché, Air France-KLM a poursuivi sa politique de "contrôle strict des capacités". Celle-ci s'est notamment traduite par une baisse de 8% des capacités tout cargo au 2ème semestre, les freighters représentant désormais 31% de l'offre cargo globale du groupe. "Nous disposons aujourd'hui d'une flotte de 13 avions cargo, contre 25 en 2009", a rappelé Jean-Cyril Spinetta, président du conseil d'administration.

Cette stratégie va se poursuivre en 2013, car la perte d'exploitation "appelle des actions fortes et structurelles", a ajouté Jean-Cyril Spinetta (...). Le groupe est déjà passé à l'action. "Trois avions de KLM, à savoir deux MD11F et un B747BCF ont été retournés aux loueurs. Parallèlement, le groupe a conclu un contrat de wet-lease d'un B747 ERF avec Etihad pour une durée de trois ans", a précisé Camiel Eurlings, le patron d'Air France-KLM Cargo.

Enfin, un avion sera utilisé en joint venture avec Kenya Airways sur les liaisons Chine-Afrique.

140 M€ d'économies au programme

Le groupe attend de ces mesures concernant la flotte une économie de 50 M€. Le plan Transform 2015 devrait quant à lui générer 40 M€ d'économies sur les coûts pilotables. Enfin, la nouvelle politique commerciale et de revenue management devrait permettre également des gains de 50 M€, ce qui porte au total les économies à 140 M€ pour 2013.

> Brit Air conforte la maintenance à Morlaix

(source ouestfrance-entreprises) 20 février - Encore une bonne nouvelle pour l'atelier de maintenance de Brit Air. Après Airlinair, Tunisair express devient client.

La bonne nouvelle est venue lundi avec l'arrivée sur le tarmac de l'aéroport de Morlaix du CRJ 900 à la livrée de la compagnie Tunisair express, la filiale régionale de la Compagnie nationale tunisienne. « Nous avons répondu à l'appel d'offres lancé en janvier pour la maintenance de cet appareil. Une charge d'environ 2 000 heures de travail pour une révision lourde qui doit durer trois semaines, détaille Christian Vernet, directeur de la maintenance chez Brit Air. C'est notre savoir-faire reconnu qui a fait la différence dans une concurrence mondiale particulièrement rude. »

Pour la première fois, l'atelier de la compagnie morlaisienne prend en charge, ponctuellement, un appareil extérieur au groupe Air France. « Cela nous permet de combler la diminution de charge de l'atelier prévue avec la sortie de flotte programmée des 13 CRJ 100 de Brit Air. Une diminution qui est déjà partiellement amortie par la récupération pour moitié de l'entretien des 23 ATR 42 et ATR 72 d'Airlinair », poursuit le directeur. Qui précise que « l'autre moitié sera confiée à Régional à Clermont-Ferrand », une des trois composantes du futur Pôle régional français (Brit Air, Régional et Airlinair), Hop !, du groupe Air France au 31 mars.

En collaboration, depuis 2010, avec les compagnies africaines du groupe Aga Khan (Air Uganda, Air Mali et Air Bukina), pour la formation des pilotes, des mécaniciens et la maintenance de leurs CRJ 200, avec l'arrivée d'Airlinair et maintenant le contrat ponctuel avec Tunisair express qui exploite aussi trois ATR 72, l'atelier peut compenser la baisse d'activité issue de la flotte Brit Air qui va passer de 33 unités à 28 au 1er avril. « Nous allons pouvoir combler les 7 000 heures de maintenance en sous-production et assurer les 120 000 heures de main-d'oeuvre annuelles », confirme Christian Vernet.

Bonne nouvelle pour les 241 salariés liés à la maintenance à Morlaix et des 47 autres de la filiale Lyon maintenance pérennisant l'activité sur les deux sites.

> Lufthansa commande 108 avions à Airbus et Boeing pour 9 milliards d'euros

(source AFP) 19 février - Le premier groupe aérien d'Europe, l'allemand Lufthansa, a annoncé mardi soir son intention de commander 108 avions à Airbus et Boeing, dont 8 long-courrier et 100 court et moyen-courrier pour un prix total de 9 milliards d'euros.

Cet achat doit encore être avalisé par le conseil de surveillance, précise toutefois la compagnie. Les livraisons doivent s'étaler sur la période 2015-2025.

Au total, Lufthansa attend dorénavant jusqu'à fin 2025 la livraison de 239 appareils pour un prix total de 23 milliards d'euros, que le groupe entend payer à la fois en numéraire et par des emprunts.

En vue de ces investissements à venir, le groupe a décidé de garder "tous les bénéfices" de 2012 et donc de ne pas verser de dividende, a-t-il indiqué dans un communiqué.

"Notre objectif est de faire participer nos actionnaires aux bénéfices de l'entreprise sur un plan durable", a justifié le patron de Lufthansa, Christoph Franz, cité dans le communiqué.

L'an dernier, le groupe a réalisé un bénéfice net de 990 millions d'euros, contre une perte de 13 millions d'euros en 2011, selon des chiffres préliminaires diffusés mardi soir par surprise.

Mais le bénéfice net a été dopé par des effets exceptionnels liés à des ventes de participations. Le bénéfice opérationnel annuel est ainsi nettement moins flatteur, chutant de 36% sur un an à 524 millions d'euros.

Le bénéfice opérationnel a été amoindri par des coûts de restructuration de 160 millions d'euros, selon un chiffre provisoire. D'un autre côté, il a profité d'un effet exceptionnel positif de 115 millions d'euros lié au transfert d'entreprise d'Austrian Airlines vers sa filiale Tyrolean Airways.

Le chiffre d'affaires annuel du groupe a pour sa part augmenté de près de 5%, à 30,1 milliards d'euros.

"Dans le contexte actuel du secteur, la rentabilité pour une compagnie aérienne ne va pas de soi, c'est une performance", a affirmé M. Franz, ajoutant: "mais pour faire face aux évolutions du secteur aérien, nous avons besoin de résultats nettement meilleurs".

Pour y parvenir Lufthansa mène actuellement un vaste plan d'économies destiné à améliorer son résultat opérationnel de 1,5 milliard d'euros par an d'ici 2015.

Dans le cadre de ce plan, le groupe prévoit de fermer des sites administratifs en Allemagne, notamment le centre administratif de la compagnie Lufthansa à Cologne (ouest), dit-il.

> Virgin Atlantic pourrait rejoindre SkyTeam

(source airjournal) 19 février - La compagnie aérienne Virgin Atlantic pourrait rejoindre l’alliance SkyTeam suite à la création d’une coentreprise avec Delta Air Lines, qui a racheté 49% de son capital. (...). La directrice financière de la compagnie britannique Julie Southern explique que rejoindre l’alliance d’Air France-KLM et Delta « aura probablement du sens », même si aucune décision n’a été prise pour l’instant.

Le plus important « est d’être capable de concurrencer British Airways et American Airlines » qui contrôlent 60% du marché transatlantique, précise-t-elle en reconnaissant que cela aurait été « de plus en plus difficile » si Virgin Atlantic était resté seule alors que les autres se rassemblent. Mais rejoindre les 19 membres de SkyTeam, « même si je suppose que ce sera le cas », ne se fera que si cela a un sens économique et ne vient pas entacher « l’image vibrante de la compagnie ».

(...) L’alliance SkyTeam inclut également Aeroflot, Aerolineas Argentinas, Aeromexico, Air Europa, Alitalia, China Airlines, China Eastern Airlines, China Southern Airlines, CSA Czech Airlines, Kenya Airways, Korean Air, Middle East Airlines (MEA), Saudia, TAROM, Vietnam Airlines et Xiamen Airlines.

> Etihad noue un codeshare avec Kenya Airways

(source deplacements pros) 24 février - Etihad poursuit le développement de ses alliances stratégiques avec les membres de SkyTeam et surtout les compagnies ayant Air France-KLM dans leur capital. La compagnie du Golfe vient de signer un codeshare avec Kenya Airways dont le groupe franco-néerlandais possède environ 27 %.

Grâce à cet accord, Etihad va placer son code EY sur les vols au départ de Nairobi vers 27 destinations africaines assurés par Kenya Airways. De son côté, et si le codeshare est validé par les autorités concernées, le transporteur kényan mettra son code sur la liaison quotidienne entre Nairobi et Abu Dhabi effectuée par la compagnie du Golfe ainsi que vers 32 destinations.

Mon commentaire : Etihad à l'habitude de nouer des partenariats avec d'autres compagnie. Jusqu'à maintenant, elle n'a pas exprimé le besoin de rejoindre l'une des trois alliances mondiales. James Hogan, CEO d'Etihad, avait précisé en octobre que sa compagnie n'entendait pas rejoindre Skyteam.

> Ryanair-Aer Lingus : décision européenne le 27

(source airjournal) 22 février - La Commission Européenne rendra son verdict le 27 février 2013 sur la troisième tentative par la compagnie aérienne low cost Ryanair de prendre le contrôle de sa rivale Aer Lingus.

Le commissaire européen à la concurrence Joaquin Almunia a précisé cette date (...), neuf jours après l’annonce d’un « non » par Michael O’Leary, PDG de la spécialiste irlandaise du vol pas cher qui a promis de faire appel si son pronostic est confirmé.

Après l’avis négatif rendu en 2007 (Ryanair avait abandonné sa deuxième tentative en 2009), la Commission avait jusqu’au 6 mars pour donner son avis sur l’OPA lancée en juillet 2012 par la low cost.

Celle-ci avait mis 694 millions d’euros sur la table pour prendre le contrôle total d’Aer Lingus, dont elle détient déjà 29,82% des parts. Le conseil d’administration du transporteur national irlandais s’est toujours opposé au projet, tout comme le gouvernement de Dublin (25% des parts).

Quelle que soit la décision européenne, il faut reconnaître que Ryanair a multiplié les concessions, proposant la reprise des opérations des deux compagnies irlandaises à l’aéroport de Londres – Gatwick par le groupe IAG (British Airways + Iberia), et la création d’une Flybe Ireland qui reprendrait 43 routes d’Aer Lingus au départ de l’Irlande et à laquelle Ryanair transfèrerait neuf avions (plus 100 millions d’euros en cash).

Si veto européen il y a, ce sera le quatrième en trois ans opposé à une fusion, dont celle le mois dernier entre UPS et TNT Express.

> EasyJet : bruits de grève chez les pilotes

(source airournal) 19 février - Le syndicat de pilotes BALPA envisage de lancer une grève dans la compagnie aérienne low cost easyJet, à qui il reproche les contrats offerts aux jeunes pilotes.

L’annonce début février de l’embauche de 330 pilotes permanents par la spécialiste britannique du vol pas cher ne passe toujours pas chez la British Airline Pilots’ Association. Son secrétaire général Jim McAuslan a envoyé un courrier aux adhérents leur demandant s’ils étaient prêts à se mettre en grève en cas de non-résolution du conflit, car il considère que l’annonce d’easyJet cache en fait un contrat pour les jeunes pilotes « onéreux, avec de mauvais salaires et conditions de travail ».

Dans une lettre au président du conseil d’administration de la low cost (...) il affirme que ces pilotes « savent que ce nouveau contrat, après remboursement des emprunts (la formation pour la licence de base couterait plus de 115 000 euros), leur laissera en poche moins que ce qu’ils auraient gagné dans un bar ».

EasyJet a répondu à la menace en rappelant que « comme les autres jeunes professionnels (docteurs, avocats, architectes etc.), les pilotes gagnent moins d’argent pendant leurs années de formation ». Ces jeunes gagnent selon elle entre 46 et 57 000 euros par an pendant qu’ils accumulent de l’expérience, pour atteindre un revenu total 170 000 euros en tant que commandant de bord, « ce qui prend généralement moins de dix ans ».

En tant que « l’une des rares compagnies profitables en Europe », ces pilotes « peuvent potentiellement passer de premier officier à commandant de bord plus vite que chez les autres compagnies », ajoute-t-elle.

Et easyJet affirme que la priorité pour les 330 postes de pilotes permanents créés en 2013 iront « en priorité aux pilotes employés par ses partenaires de formation Parc et CTC », avant d’annoncer 100 postes permanents supplémentaires en 2014 (et environ 200 chez ses partenaires). Avant d’appeler le syndicat à travailler de manière constructive avec elle.

La presse boursière

> Air France-KLM : un broker confiant

(source boursier.com) 25 février - Après une chute de près de 7% (...) dans le sillage de sa publication annuelle, Air France KLM évolue proche de l’équilibre à 7,75 euros en ce début de séance [du 25 février ]. Oddo a pourtant confirmé son conseil "acheter" sur le dossier et rehausse son cours cible à 9,5 euros. Avec des accords désormais négociés avec l’ensemble des catégories de personnel, le management a affiché sa confiance dans une amélioration substantielle de la rentabilité du moyen-courrier en 2013, un redressement du cargo et la poursuite de la progression de la rentabilité du long-courrier. Le titre bénéficiera d’un bon newsflow en termes de trafic et de recette unitaire mais le prochain re-rating sera lié aux premiers signes clairs d’une accélération de la génération de cash flow opérationnel, estime le broker.

Fin de la Revue de Presse

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Mon commentaire sur l'évolution du cours de l'action Air France-KLM

Clôture de l'action Air France-KLM à 7,887 € le lundi 25 février. Le ralentissement de la croissance mondiale affecte les actions des entreprises cycliques, comme celles du transport aérien. Dans la période actuelle, notre compagnie est jugée plus fragile que ses concurrentes directes, tel Lufthansa group ou IAG (BA/IB).

Le cours actuel, reste, malgré sa remontée des derniers mois, anormalement bas. Pourtant, ce cours pourrait rester assez bas tant que l'économie restera atone et que les résultats d'Air France-KLM ne s'amélioreront pas nettement.

Après la publication de nos résultats d'exploitation des 2ème, 3ème trimestres et quatrième 2012, en amélioration, des analystes ont, les uns après les aures, relevé leurs objectifs de cours pour le titre AFKL. Ainsi, la moyenne des objectifs de cours (le consensus) est remontée à 8,49 €.

Le baril Brent (mer du nord) connait une nouvelle flambée à 115 $. Cette hausse est partiellement compensée par la hausse simultanée de la parité euro/dollar, mais cette hausse récente de l'euro augmente nos difficultés à vendre sur les marchés hors de la zone euro.

Ces informations indicatives ne constituent en aucune manière une incitation à vendre ou une sollicitation à acheter des actions Air France-KLM.

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Vous pouvez aussi me poser, par retour, toute question relative au groupe Air France-KLM ou à l'actionnariat salarié...

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| Christian Magne

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