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| Lettre de l'Administrateur Air France-KLM

| Christian Magne

Représentant des salariés actionnaires PS et PNC

navigaction.com

N°384, lundi 1er avril 2013

La Revue de Presse du lundi...

> Air France-KLM : un changement de têtes dans le calme, loin des remous de 2011

(source latribune) 25 mars - Après 16 ans à la tête d'Air France puis d'Air France-KLM, Jean-Cyril Spinetta quittera ses fonctions de PDG du groupe le 1er juillet. Il sera remplacé par l'actuel PDG d'Air France, Alexandre de Juniac. Ce dernier sera remplacé à Air France par Frédéric Gagey, l'actuel directeur financier de la compagnie tricolore.

C’est donc officiel. Après 16 ans à la tête d’Air France puis d’Air France-KLM, Jean-Cyril Spinetta quittera ses fonctions de PDG du groupe en juillet. Il sera remplacé par l’actuel PDG d’Air France, Alexandre de Juniac. Frédéric Gagey, l’actuel directeur financier de la compagnie tricolore, lui succèdera à la tête d'Air France.

"Les transmetteurs"

(...) Jean-Cyril Spinetta cède le manche un an avant la date limite fixée par les statuts, lesquels stipulent qu’un PDG atteignant l’âge de 70 ans doit quitter ses fonctions au plus tard à l’assemblée générale clôturant l’exercice en cours. Fêtant ses 70 ans en octobre, Jean-Cyril Spinetta pouvait donc continuer jusqu’à l’AG statuant sur les comptes 2013, prévue en avril 2014. Il ne l’a pas fait. Il a pris récemment la décision d’anticiper son départ, estimant que la restructuration des deux compagnies et la réorganisation du holding étaient toutes deux engagées. "La nouvelle organisation d'Air France-KLM sera mise en place le 1er juillet. Il est logique que ceux qui sont appelés à la faire vivre dans la durée en soient en charge dès le début", a expliqué (...) Jean-Cyril Spinetta. Le choix d’Alexandre de Juniac n’est pas une surprise. Elle était envisagée dès sa prise de fonction il y a 18 mois, à condition qu’il acquiert « une bonne connaissance du secteur », qu’il démontre « des qualités de gestionnaire » et une « bonne intelligence du domaine social ». « Alexandre de Juniac a parfaitement réussi dans sa mission », a expliqué Jean-Cyril Spinetta (...).

Les prétendants à Air France pris à contrepied

La décision d’anticiper le passage de témoin a été prise en janvier. Elle a pris à contrepied tous les candidats pour le poste d’Air France. Car si la nomination d’Alexandre de Juniac à la tête d’Air France-KLM semblait assurée, celle d’Air France était beaucoup plus ouverte avec des prétendants internes, qui tous (ou presque) pouvaient faire jouer sur des soutiens influents. Frédéric Gagey était le poulain d'Alexandre de Juniac et disposait du soutien de KLM. Lionel Guérin, aujourd’hui PDG du pôle régional HOP! a depuis deux ans la préférence de Jean-Cyril Spinetta (qui apprécie aussi Frédéric Gagey). Florence Parly, directrice générale en charge d’Orly et des escales de province était, elle, la seule à avoir des accointances très fortes avec le gouvernement actuel (actionnaire à hauteur de 15,7% d’Air France-KLM), si tant est qu’il ait voulu jouer un rôle dans cette nomination. Bruno Matheu, directeur général du long-courrier et du hub de Roissy, est apprécié des pilotes (au même titre que Lionel Guérin). Aucun n’avait prévu une accélération du calendrier. A l'exception de Frédéric Gagey, tous ont pris de nouvelles fonctions en début d’année pour relever de gros défis qui, en cas de succès, leur auraient permis de marquer des points durant la campagne. Celle-ci n’a pas eu lieu. Au moment où elle devait commencer, les choix étaient faits.

Le psychodrame de 2011

Contrairement à ce qu’il s'est passé il y a moins de deux ans, le choix du numéro 1 d’Air France n’a pas suscité de guerre des chefs. C’était la grande crainte des salariés et des administrateurs après la grave crise de gouvernance de 2011. Pour rappel, en 2011, Jean-Cyril Spinetta et Pierre-Henri Gourgeon, à l'époque respectivement président du conseil et directeur général exécutif d'Air France et d'Air France-KLM s’étaient opposés sur le nom de la personne appelée à diriger Air France (Pierre-Henri Gourgeon devait lâcher Air France pour ne conserver que ses fonctions à la tête du holding). Jean-Cyril Spinetta soutenait Lionel Guérin, président de la fédération nationale de l’aviation marchande (Fnam) et des compagnies Airlinair et Transavia, la filiale low-cost d’Air France. Pierre-Henri Gourgeon lui, voulait Alexandre de Juniac, l’ancien directeur de cabinet de Christine Lagarde à Bercy. Après des mois de bras de fer, Pierre-Henri Gourgeon fut débarqué tandis que Jean-Cyril Spinetta reprenait les fonctions exécutives du groupe sans pouvoir imposer son choix. C’est en effet Alexandre de Juniac qui fut nommé à la tête d’Air France.

Gagey, le choix de Juniac

Récemment, certains imaginaient déjà un scénario intenable entre Spinetta soutenant Guérin, Juniac soutenant Gagey et l’État poussant Florence Parly. Or, Jean-Cyril Spinetta n’a pas cherché à imposer Lionel Guérin. Il s’est rangé au choix d’Alexandre de Juniac. « Dans la mesure où Alexandre de Juniac va prendre les destinées du groupe, la décision lui appartenait », explique-t-on dans l'entourage de Jean-Cyril Spinetta. En outre, Jean-Cyril Spinetta apprécie Frédéric Gagey. « Sa carrière plaide pour lui. Il est dans le groupe depuis 19 ans. C’est moi qui ait proposé Frédéric Gagey au poste de directeur financier de KLM au moment de la fusion en 2004. En fait il a été plus que cela, pendant 7 ans, il était le numéro 2 de KLM. Il a rendu des arbitrages au-delà des questions financières. Tant chez Air France qu’à KLM, il a souvent été impliqué dans le social. Réussir à KLM n’était pas évident. Il a fait mieux que réussir. Cela illustre ses qualités », a expliqué Jean-Cyril Spinetta. Un choix apprécié évidemment par les Hollandais de KLM. Les pilotes en revanche dénoncent un profil financier.

In fine, Air France-KLM sera donc dirigé par un trio composé d’Alexandre de Juniac, Camiel Eurlings (président de KLM) et de Frédéric Gagey (PDG d’Air France). Alexandre de Juniac va donc prendre les rênes d’un groupe dont le pouvoir sera renforcé par rapport aux compagnies.

> Air France préparerait des départs volontaires pour PNC

(source CercleFinance.com) 28 mars - Air France préparerait un plan de départs volontaires (PDV) pour ses personnels navigants commerciaux (PNC - hôtesses de l'air et stewards) qui pourrait concerner 500 à 600 personnes, croit savoir La Tribune qui cite des sources au sein de la direction et des syndicats.

Le média rapporte qu'une réunion se serait tenue mercredi et que la direction y aurait évoqué une réduction d'effectifs pour 650 équivalents temps plein au maximum, en tenant compte d'autres mesures que les départs volontaires. Ces derniers s'échelonneraient sur les derniers mois de l'année.

Sur la base de sources internes, La Tribune indiquait la veille que le PDV pour les personnels au sol portant sur 2767 personnes aurait fait le plein, mais qu'un nouveau plan pourrait être nécessaire pour cette catégorie au cours des prochains mois.

> Transport aérien : HOP! finalise ses accords de compétitivité avec les organisations syndicales

(source Boursier.com) 25 mars - Après plusieurs mois de négociations, les organisations syndicales représentatives des Personnels Navigants Techniques et des Personnels Sol, et les Directions de Brit Air et de HOP! ont finalisé les projets d'accords permettant d'atteindre et de dépasser l'objectif de 15% de réduction des coûts unitaires de la compagnie Brit Air. Ces organisations ont souhaité accompagner le projet d'entreprise HOP! qui leur a été présenté il y a plusieurs mois en s'engageant sur des mesures structurelles et pérennes.

Les personnels navigants commerciaux ont souhaité bénéficier d'un délai supplémentaire pour finaliser un accord qui devra être signé dans les tout prochains jours.

Le projet d'accord pour les pilotes a été signé par l'intersyndicale (SNPL Brit Air, UFPL-CFTC et SPAC) des Personnels Navigants Techniques. Ces mesures portent sur : des mesures salariales, des mesures de productivité, des mesures de flexibilité et de logistique. Cet accord sera soumis par l'intersyndicale des Personnels Navigants Techniques à la consultation de ses adhérents. Il donnera lieu à des révisions de textes ou à des accords de substitution pour une application entre mai et septembre 2013. L'accord porte sur une réduction structurelle donc pérenne des coûts unitaires de plus de 16%. Ce résultat permet ainsi à la Direction de Brit Air de prendre l'engagement de ne procéder à aucun licenciement économique de pilotes avant décembre 2015.

Le projet d'accord pour les Personnels au Sol a été signé par les organisations syndicales CFE-CGC/FNEMA, SNTA/CFDT et UNSA. Ces organisations avaient recueilli parmi les personnels au sol une audience de 44% lors des dernières élections professionnelles. Cet accord porte sur les mêmes ensembles de mesures : des mesures salariales, des mesures de productivité, des mesures de flexibilité et de logistique. A ce stade, l'accord sol porte sur une réduction structurelle des coûts unitaires de plus de 15% permettant à la Direction de Brit Air de s'engager à ne procéder à aucun licenciement économique avant décembre 2014.

Les organisations syndicales sol ont souhaité disposer d'un délai de 5 jours pour porter l'effort à 16% et pouvoir bénéficier, comme leur collègues pilotes, d'une garantie de l'emploi jusqu'en décembre 2015. Pour les Personnels navigants Commerciaux, les négociations sont sur le point d'aboutir (...).

> « Hop ! est une compagnie value cost »

(source airjournal) 31 mars - Interview de Lionel Guérin, PDG de Hop ! Ce 31 mars à 8h55, Hop ! a lancé son premier vol inaugural entre Paris et Perpignan. Cette nouvelle compagnie du groupe Air France, qui fait partie du plan de restructuration Transform 2015, est née de la synergie des trois compagnies : Brit’Air, Régional et Airlinair. Grâce à de nouvelles synergies et une nouvelle tarification à la carte (Basic, Basic Plus et Maxi Flex) elle a pour ambition de rendre ce secteur du court et moyen-courrier plus compétitif et rentable vis-à-vis des low cost easyJet, Ryanair…

Le court et moyen-courrier a toujours représenté un point faible pour Air France. La restructuration de ce segment déficitaire a été lancée dans le cadre du plan Transform 2015 avec notamment Hop ! qui rassemble les compagnies Airlinair, Régional et Brit’Air. Quel est donc l’enjeu de Hop ! ?

C’est un enjeu énorme. Tout d’abord, les trois compagnies Airlinair, Régional et Brit’Air représentent 8 millions de passagers, 136 destinations, 530 vols quotidiens, plus de 3 000 collaborateurs. Hop ! dispose de 98 avions. Douze avions en réserve pour la qualité de service et la maintenance et 86 en opération tous les jours. L’objectif, c’est de rentabiliser en arrêtant l’érosion du chiffre d’affaires que l’on constate depuis des années. Stabiliser 2013, rebondir en 2014 et être rentable en 2015. Mais notre premier objectif, c’est avant tout d’avoir des clients plus satisfaits, plus nombreux, avec une cohésion sociale autour de ce projet d’entreprise.

Comment expliquez-vous les pertes du secteur moyen-courrier à Air France ?

Du fait de la crise que l’on traverse depuis 2008, les passagers veulent des billets d’avion moins chers. Ils sont devenus moins fréquents dans nos avions. Pour illustration, nous avions un coefficient de remplissage de 64 %, ce qui n’est pas suffisant. Et nous avions donc des pertes importantes.

Alors, comment allez-vous vous y prendre pour remonter cette pente ?

Hop ! est composé de trois éléments. C’est d’abord un nouveau modèle commercial. Nous avons écouté nos clients qui voulaient une nouvelle solution de mobilité rapide. Ce que nous avons fait en créant Hop ! Hop ! c’est un saut d’une région à l’autre (...).

Et les clients voulaient de l’accessibilité, des tarifs mais aussi du choix. Nous avons donc créé trois tarifs : Basic, Basic Plus, Maxi Flex. Basic c’est comme du low cost, plus vous réservez longtemps à l’avance, moins c’est cher : à partir de 55 euros TTC l’aller simple. Basic Plus est le tarif intermédiaire et Maxi Flex a l’avantage de donner une flexibilité totale pour les hommes d’affaire.

Et le deuxième élément qui doit contribuer à votre réussite ?

Nous avons baissé nos coûts en faisant de la synergie. Nous n’avons plus qu’un seul directeur des programmes, un seul directeur de marketing, une seule directrice commerciale. Nous avons un seul président directeur général, trois directeurs généraux. Les trois compagnies sont devenues des business units, produisant des heures de vol, de qualité mais travaillant ensemble dans Hop ! Airlinair étant spécialisé sur les ATR, Brit’Air sur les Bombardier CRJ et Régional sur les Embraer ERJ.

La maintenance est déjà en synergie, c’est-à-dire que nous avons qualifié partout sur les trois types d’avions les mécaniciens de manière à ce qu’ils puissent entretenir tous les avions. Les ATR d’Airlinair sont maintenant entretenus à Clermont-Ferrand dans le centre industriel de Régional ou à Morlaix chez Brit’Air. Ça, c’est de la synergie immédiate. Les escales travaillent ensemble. Nous avons ainsi fusionné les escales de Brit’Air et de Régional. Je pourrai vous citer beaucoup d’exemples.

Et le troisième élément ?

C’est parvenir à un pacte social grâce à des négociations syndicales avec des organisations responsables. C’est le cas aujourd’hui avec Airlinair et Brit’Air et j’espère avec Régional demain. C’est quoi le pacte social ? Ce sont des accords signés entre les deux parties sur la réduction de coûts en échange d’une garantie d’emploi. Voilà les trois clés du succès.

Allez-vous aussi vous aligner sur le rythme de fréquence des low cost ?

Hop ! réalisera trois aller-retour par jour sur une destination, là où les low cost font trois à cinq vols aller-retour par semaine. Les clients veulent de la mobilité grâce à cette fréquence, ce qui leur permet de pouvoir revenir chez eux, économiser une chambre d’hôtel etc. Hop ! est donc une compagnie value-cost.

Le démarrage de cette nouvelle compagnie est-il de bon augure ?

Oui. Lors des mois d’avril et mai 2013, nous avons 10 % de billets vendus supplémentaires par rapport à avril et mai de l’année dernière. C’est le fait d’en parler, d’avoir une nouvelle marque, avec un Hop ! rouge coquelicot qui signifie dynamisme, attentionné, audacieux…

Que deviennent les sites web des différentes compagnies ?

Ils vont disparaître au profit du site Hop.fr. Dans ce dernier, il y aura une division corporate présentant les suites Hop ! Brit’Air, Hop ! Régional et Hop ! Airlinair. Il y aura aussi une offre de services qui va être créée prochainement : on y offrira un Hop ! services dans lequel il y aura la maintenance de Régional qui pourra proposer des services à la maintenance de Brit’Air, la formation au sein d’Icare qui est une filiale de Brit’Air. Tous ces services de maintenance, d’ingéniering, de location d’avions, de formation sera proposée prochainement sur le site Hop.fr

Que représente Hop ! au sein du groupe Air France ?

Hop ! C’est un ensemble, une nouvelle famille et une nouvelle compagnie aérienne. Air France, c’est la sécurité, la sureté, l’assurance d’un grand groupe. Nous y appartenons, mais nous sommes audacieux comme l’a dit le président directeur général Alexandre de Juniac. Nous sommes la tête chercheuse. On va créer de nouveaux produits. Sur un vol donné, le remplissage sera meilleur et tous les clients paieront un peu moins cher le billet d’avion. Et ils paieront, j’espère, quelques recettes auxiliaires.

Prévoyez-vous une augmentation future de la flotte ?

Pour l’instant, on stabilise. On rentabilise. Si on gagne davantage, on verra après. 

Mon commentaire : Si nous savons répondre au plus près à l'attente du public, HOP! trouvera sa place. Les prix d'appel à 55€ ont du succès. L'effet pervers tient au fait que la presse a commenté le lancement de Hop! comme s'il s'agissait d'une compagnie low cost. Le juste prix d'un service et d'une fréquence soutenue des vols HOP! n'en fait pas une compagnie low cost. Ce qui peut entrainer la déception d'une partie de la clientèle.

> Transavia ouvre 22 nouvelles lignes pour l'été 2013

(source tourmag) 26 mars - transavia.com ouvre 22 nouvelles lignes estivales 2013, au départ de Paris, Nantes, Lyon, Lille et Héraklion vers de nombreuses destinations du bassin méditerranéen.

Pour l'été 2013, transavia.com proposera au €départ de Paris-Orly Sud, 8 nouvelles destinations : Lisbonne, Naples, Venise, Malte, Essaouira, Sao Vicente, Boa Vista et Sal.

Au départ de Nantes, elle desservira 3 nouvelles destinations (Ajaccio, Berlin et Venise) et 4 au départ de Lyon (Marrakech, Séville, Oudja et Tunis).

Enfin, elle ouvre 6 lignes au départ de Lille (Ajaccio, Rome, Venise, Agadir, Oujda et Marakech) et une depuis Héraklion (Larnaca).

Mon commentaire : Transavia va desservir au départ d'Orly quelques destinations également assurées par Air France à CDG, il s'agit de : Venise, Naples, Lisbonne et Tunis. L'intérêt, pour le groupe, est de confier à notre compagnie low cost le vol de milieu de journée, qui attire  essentiellement une clientèle loisir. L'intérêt pour Air France est d'alléger à CDG ,une plage horaire chargée et donc couteuse en moyens.

> Air Caraïbes fait le buzz avec ses billets transatlantiques à 100€

(source prosdu tourisme) 29 mars - La nouvelle n’est pas passée inaperçue avec la proposition faite par Air Caraïbes de voyager A/R pour les Antilles pour 100€ TTC. La compagnie entend en effet proposer 50 billets par jour à ce tarif du 1er au 5 avril pour célébrer ses dix ans d’existence mais également son nouveau comptoir situé en porte G à Orly Sud. Les premiers arrivés seront les premiers servis entre 8h et 12h.

Mieux vaut donc avoir préalablement recherché les dates de voyages proposées à ce tarif par la compagnie sur le site aircaraibes.com avant d’espérer s’envoler vers la Martinique ou la Guadeloupe, mais également Saint-Martin, la Guyane, La République dominicaine ou Haïti.

Air Caraïbes en profite pour communiquer sur l’amélioration des services apportée à sa clientèle avec un comptoir mis en service le 1er avril. Le comptoir est doublé de bornes libre service pour s’enregistrer en ligne, imprimer sa carte d’embarquement ou choisir son siège à bord de l’avion.

Mon commentaire : Il est évident qu'à ce prix-là, Air Caraïbes ne gagne pas d'argent et le nombre de billets concernés est très limité. Mais le buzz fait autour d'une telle promotion renforce l'image d'une compagnie bon marché.

> Lufthansa proposera sa premium en 2014

(source deplacements pros) 25 mars - Selon Jens Bischof, membre du conseil d'administration de Lufthansa, la compagnie allemande aura bien une classe Premium en 2014. Cette nouvelle classe devrait permettre à Lufthansa de lutter contre une baisse des ventes en business. Souhaitée par les clients, elle devrait être, toujours selon Jens Bischof, "différente de celles déjà existantes dans les autres compagnies".

En se positionnant sur les services, Lufthansa qui paraissait en retrait ces deux dernières années, veut reprendre la parole. Pour son patron Christoph Franz, cité à l'occasion de l'ITB à Berlin, "La compagnie doit rester proche de ses clients sans cesse sollicités par des transporteurs concurrents avec des nouveautés qui n'en sont pas toujours". Mais Lufthansa ne veut pas en dire plus sur cette nouvelle classe. Tout au plus a t-elle précisé qu'elle allait développer FlyNet à Bord, modifier certains de ses menus et optimiser l'embarquement à bord. Pour le moment, seuls quatre Boeing 747-8Is et quatre Airbus A330-300 seront équipés de cette Premium. "Ce nombre devrait passer à 30 avions et toute la flotte long-courrier sera ré équipée d'ici 2015", a précisé Jens Bischof. La compagnie va investir 50 millions d'euros dans cette opération.

> Lufthansa prendra 100 % de Brussels Airlines à la fin de sa restructuration

(source Les Echos) 26 mars - Lufthansa entend bien racheter la totalité de la compagnie belge Brussels Airlines quand celle-ci aura terminé avec succès sa restructuration, a déclaré le patron du groupe allemand, Christoph Franz, dans une interview publiée hier par le quotidien « Süddeutsche Zeitung ». Lufthansa détient 45 % du capital de Brussels Airlines depuis 2008 et a la possibilité depuis 2011 de racheter le reste. Il n'a pas franchi le pas jusqu'à présent, ayant dû assainir d'autres filiales en difficulté comme BMI, revendue depuis, et Austrian Airlines. Lufthansa a déjà approuvé une ligne de crédit de 100 millions d'euros pour Brussels Airlines qui a subi l'an dernier une perte nette de 60,7 millions d'euros, mais réduite de 19 millions.

> Lufthansa prête à affronter d'autres grèves

(source reuters) 25 mars - La compagnie aérienne allemande Lufthansa est prête à affronter d'autres grèves s'il faut en passer par là pour que son objectif d'aller vers davantage de flexibilité soit atteint, a prévenu lundi sa directrice financière Simone Menne. "Nous sommes prêts à affronter d'autres grèves, même de la part des pilotes, si nécessaire", a-t-elle dit. Le syndicat Verdi a appelé la semaine dernière ses adhérents à cesser le travail pour réclamer une augmentation de 5,2% des salaires de 33.000 personnels au sol et personnels navigants, ce qui s'est traduit par des centaines d'annulations de vols.

> Lufthansa pourrait lancer une low-cost long-courrier

(source businesstravel) 29 mars - Simone Menne, la directrice financière de Lufthansa a indiqué lors d’une conférence de presse à New York que la compagnie allemande étudie le lancement d’une compagnie aériennes low-cost long-courrier similaire à Germanwings pour ses vols régionaux.

«Lufthansa ne pourra pas répondre à la concurrence d’Emirates ou d’Etihad sans un changement de Stratégie. La menace des compagnies du Golfe se situe en Inde et en Asie du sud-est» a-t-elle affirmé.

«Nous regardons toutes les options, cela peut-être sous la forme d’une société commune, de partenariats, en créant une compagnie ou en nous retirant de ces marchés» a-t-elle ajouté (...).

L'Asie-Pacifique est un marché stratégique au niveau mondial avec une croissance prévue bien plus forte que dans les autres régions ces prochaines années (en seconde position en termes de croissance mais la première région en termes de taille de marché) : le trafic devrait croitre de 6,7% entre 2012 et 2016 selon la IATA

Alliance avec Turkish Airlines, AirAsia ?

En termes de coopération, Lufthansa pourrait peut-être s’allier avec Turkish Airlines, une compagnie membre de Star Alliance comme elle, dont le hub est au Moyen-Orient (comme Emirates et Etihad), en forte croissance et avec laquelle elle a déjà une société commune pour les vols loisirs.

Cette stratégie serait similaire à celle de Norwegian qui prévoit d’opérer des vols long-courriers en Dreamliner ou AirAsia avec sa compagnie low-cost long-courrier AirAsia X.

D'ailleurs AirAsia se prépare à mettre sur le marché les actions de sa compagnie low-cost AirAsia X ce qui pourrait être une autre option pour le groupe Lufthansa.

Quels avions pour cette future low-cost ?

Simone Menne a précisé que Lufthansa pourrait annoncer prochainement une nouvelle commande d’avions long-courriers, dédiée précisément à cette activité (...).

Au final il semble logique que Lufthansa cherche à renforcer ses positions sur le marché asiatique alors que l'alliance Qantas-Emirates va débuter le 1er avril et qu'Etihad a développé ses partenariats ces derniers mois avec Air France, AirBerlin, Air Seychelles...

Mon commentaire : Les trois grands groupes européens butent sur la concurrence des compagnies du golfe. Celles-ci ont une position géographique qui les avantage pour capter les flux de trafic entre l'Inde et l'Europe. Les compagnies indiennes subissent la même concurrence. Kingfisher est en perdition, Air India ne parvient à surmonter ses difficultés et Jet Airways se cherche des investisseurs. En Europe, pour se tirer de ce mauvais pas, IAG attire Qatar Airways dans Oneworld, Air France-KLM développe un partenariat avec Etihad et on imagine que Lufthansa ne restera pas sans réaction.

> Le patron d’Iberia jette l’éponge en pleine tourmente

(source lesechos) 28 mars - Iberia change de tête en pleine restructuration. Le holding International Consolidated Airlines Group (IAG), qui regroupe la compagnie espagnole et British Airways, a annoncé, hier, la démission immédiate du directeur général d’Iberia, Rafael Sanchez-Lozano. La décision a été prise d’un « commun accord ». Rafael Sanchez-Lozano, qui dirigeait Iberia depuis trois ans, a estimé qu’il était « temps de passer le relais » au moment où la compagnie « entame une nouvelle étape ». Selon la presse espagnole, il part avec un chèque de 2 millions d’euros. Son remplaçant, Luis Gallego, est actuellement directeur général d’Iberia Express.

Un long conflit social

Pour nombre d’observateurs, la démission de Rafael Sanchez-Lozano n’est guère surprenante. «On ne connaissait pas la date de son départ, mais il était évident qu’il avait perdu toute autorité en interne et en externe », explique Manuel Atienza, porte-parole pour le syndicat UGT. Son revers le plus visible avait été le rejet par IAG de l’accord atteint en janvier entre la direction d’Iberia et les syndicats sur la restructuration de la compagnie.

Le conflit avait alors duré des semaines, se durcissant à l’occasion de dix jours de grève, avant de se résoudre mi-mars grâce à l’intervention d’un médiateur (l’accord final prévoit 3.141 licenciements et des baisses de salaire). Des négociations sont toujours en cours en ce qui concerne l’amélioration de la productivité.

L’origine du successeur de Rafael Sanchez-Lozano n’est pas anodine puisqu’il provient de la filiale à bas coût Iberia Express, qui vient juste de souffler sa première bougie. Grâce à des coûts salariaux inférieurs, Iberia Express peut opérer de façon rentable les courts et moyen-courriers qui plombaient les comptes d’Iberia. Les syndicats veulent croire que la « politique rigoureusement antisyndicale pratiquée à Iberia Express ne sera pas transférée à Iberia ».

> Ryanair : 10% de hausse sur 4 ans pour les navigants

 (source Air-journal) 28 mars - La compagnie aérienne low cost Ryanair a trouvé un accord avec ses hôtesses, stewards et certains pilotes, qui verront leur salaire augmenter en moyenne de 10% ces quatre prochaines années.

L’accord annoncé le 26 mars 2013 s’est fait après des négociations entre la spécialiste irlandaise du vol pas cher et des représentants des quelques 2400 pilotes et 5200 PNC, aucun syndicat n’étant bien sûr présent. Les augmentations de salaires, à partir du 1er avril, concerneront tout le personnel de cabine sans distinction de grade, certaines primes étant également revues à la hausse, et le principe des prises de service permettant d’être « à la maison tous les soirs » étant maintenu.

Côté pilotes, Ryanair a signé un nouvel accord avec ceux basés dans les aéroports de Cork, Shannon, Bristol, East Midlands, Londres – Luton et Alicante, qui verront eux aussi leur salaire augmenter jusqu’à 10% sur quatre ans, une rotation cinq jours de travail – quatre jours off étant adoptée (valable aussi pour les pilotes basés à Manchester et Valence) ainsi que des hausses de primes et de pension. Pour les autres bases, la compagnie « négociera de nouveaux contrats quand ceux en cours, valables pour cinq ans, arriveront à échéance » progressivement d’ici à 2016.

Pour le nouveau porte-parole de la low cost Robin Kelly, ces accords « reconnaissent l’extraordinaire productivité du personnel de Ryanair, dont le travail acharné et le dévouement sont la clé de sa capacité à se développer ». Et ces signatures sont un « succès considérable » alors que les « syndicats en Allemagne, Italie, Espagne, Suède et au Royaume uni négocient des licenciements et des baisses de salaires et de retraites », succès qu’il attribue bien sûr au « modèle de négociation collective » adopté par Ryanair. Mais ces hausses de salaires ne sont pas sans contrepartie, la low cost étant toujours soucieuse de contrôler ses dépenses salariales en particulier au travers de la productivité. Selon le quotidien Irish Independent, la part des « primes à la productivité » représenterait en moyenne 47% des revenus totaux des PNC et 37% de ceux des pilotes.

Ryanair, qui vient de s’engager à acheter 175 Boeing 737-800, a pour objectif d’ici 2019 de transporter 100 millions de passagers par an.

Fin de la Revue de Presse

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Mon commentaire sur l'évolution du cours de l'action Air France-KLM

Clôture de l'action Air France-KLM à 7,374 € le jeudi 28 mars (pas de cotation vendredi 29 mars et lundi 1er avril). Le ralentissement de la croissance mondiale affecte les actions des entreprises cycliques, comme celles du transport aérien. Dans la période actuelle, notre compagnie est jugée plus fragile que ses concurrentes directes, tel Lufthansa group ou IAG (BA/IB).

Le cours actuel, reste, malgré sa remontée des derniers mois, anormalement bas. Pourtant, ce cours pourrait rester assez bas tant que l'économie restera atone et que les résultats d'Air France-KLM ne s'amélioreront pas nettement.

Après la publication de nos résultats d'exploitation des 2ème, 3ème trimestres et quatrième 2012, en amélioration, des analystes ont, les uns après les autres, relevé leurs objectifs de cours pour le titre AFKL. Ainsi, la moyenne des objectifs de cours (le consensus) est remontée à 8,50 €.

Le baril Brent (mer du nord) revient vers son cours moyen des mois précédents à 108 $.

Ces informations indicatives ne constituent en aucune manière une incitation à vendre ou une sollicitation à acheter des actions Air France-KLM.

Vous pouvez réagir à cette revue de presse ou bien me communiquer toute information ou réflexion me permettant de mieux conduire ma fonction d'administrateur du groupe Air France-KLM.

Vous pouvez aussi me poser, par retour, toute question relative au groupe Air France-KLM ou à l'actionnariat salarié...

A bientôt.

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| Christian Magne

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