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| Lettre de l'Administrateur Air France-KLM

| Christian Magne

Représentant des salariés actionnaires PS et PNC

navigaction.com

N°387, lundi 22 avril 2013

La Revue de Presse du lundi...

> Air France-KLM : le départ de Spinetta risque de sonner le glas d'une fusion avec Alitalia

(source la tribune) 18 avril - (...) Selon des sources concordantes, la fin de l'ère Spinetta à Air France-KLM risque bien de sonner le glas d'une prise de contrôle de la compagnie italienne par le groupe français. Un projet maintes fois évoqué depuis une dizaine d'années et même rendu possible par le pacte d'actionnaires signé en 2009 quand Air France-KLM a pris 25% d'Alitalia. Ce pacte prévoit qu'entre janvier et fin octobre 2013, les actionnaires de la compagnie italienne peuvent se céder mutuellement leur participation. Au-delà (sauf accord pour étendre la fenêtre de tir) ils sont libres de les vendre à qui bon leur semble. Cinq ans plus tard, la donne a changé. Air France-KLM n'est plus le groupe flamboyant qu'il était, et la situation d'Alitalia ne s'est toujours pas redressée. Le départ anticipé de Jean-Cyril Spinetta, avant la prise de décisions cruciales du groupe sur ce sujet en 2013, constitue un élément clé du dossier. Car, en dehors de lui, Alitalia ne compte plus beaucoup de supporters au sein du groupe tricolore. Il y a en effet une grande opposition à vouloir faire un jour destin commun avec le transporteur transalpin. « Au sein du conseil d'administration, une majorité se dégage pour ne pas fusionner avec Alitalia », explique un proche du dossier. « Même les plus optimistes jusqu'ici doutent de l'intérêt d'une fusion », ajoute une autre source. Ceci, alors qu'"une position aura été prise avant la fin de l'année", sur Alitalia avait indiqué Jean-Cyril Spinetta fin mars, sans plus de précisions sur les intentions d'Air France-KLM.

Douche froide

Devoir voter en février la participation d'Air France-KLM au prêt demandé par Alitalia à tous les actionnaires (jusqu'à 150 millions d'euros) a été une douche froide. Les administrateurs ne s'y attendaient pas. La direction d'Alitalia avait pourtant promis que la compagnie italienne pouvait passer l'hiver. En fait, non. La compagnie italienne, pourtant proche de l'équilibre opérationnel en 2011 (-6 millions d'euros), a plongé dans le rouge en 2012 (-119 de millions de pertes opérationnelles, 280 millions d'euros de pertes nettes). Ceci à cause de son incapacité à générer des recettes unitaires élevées alors que sa structure de coûts est très basse après une restructuration sévère en 2009. Les Hollandais de KLM, déjà réticents à l'idée d'un éventuel mariage à trois qui modifierait inévitablement leur position au sein du groupe, émettent des doutes sur la capacité d'Air France-KLM à obtenir pour Alitalia des résultats meilleurs que ceux arrachés par un actionnariat et un management italien, pourtant affranchis en partie de l'interventionnisme politique de Rome (Alitalia est une compagnie 100% privée depuis 2009) et des préavis de grève à répétition.

Juniac pas enthousiaste

Quant au nouvel homme fort du groupe, Alexandre de Juniac, l'actuel PDG d'Air France qui va succéder à Jean-Cyril Spinetta, il n'est pas très enthousiaste non plus. Interrogé à plusieurs reprises par les journalistes italiens lors de différentes conférences de presse qui se sont déroulées depuis janvier, il est resté évasif en rappelant simplement les moyens limités d'Air France-KLM. Une éventuelle opération par échanges de titres dans lequel les actionnaires italiens seraient payés, non pas en cash, mais en actions Air France-KLM, n'est pas à l'ordre du jour non plus selon nos informations. Encore faudrait-il que le cours d'Air France-KLM soit plus élevé et que les actionnaires italiens le demandent. Ce qui n'est pas le cas pour le moment.

Des enjeux d'ordre stratégique et financier avec le milliard d'euros de dette d'Alitalia

Mais « l'enjeu n'est pas là », explique-t-on au sein du groupe français. « Les enjeux sont d'ordre stratégique et financier avec le problème de la dette d'Alitalia ». « Quand bien même Air France-KLM pouvait se permettre une opération capitalistique, Alitalia serait-il aujourd'hui le premier choix ? Ne vaut-il pas mieux investir ailleurs, dans les pays émergents ? », s'interroge un cadre d'Air France. Plus qu'Alitalia, c'est le marché italien, le quatrième d'Europe, qui intéresse Air France-KLM. Alitalia lui permet d'y avoir un pied en bloquant ses concurrents. Pour autant, le potentiel du marché italien, notamment du nord, justifie-t-il de prendre le contrôle d'une compagnie frappée par la féroce concurrence du train à grande vitesse, des low-cost, d'Emirates ? Surtout, à cette question stratégique, s'ajoute l'enjeu de la dette d'Alitalia. « Si Air France-KLM prend le contrôle d'Alitalia, il récupère un milliard de dettes », expliquent plusieurs sources. Impensable pour un groupe dont l'objectif est justement de se diminuer sa dette de 1,5 milliard d'euros d'ici à 2015.

Augmentation de capital

En outre, contrairement à ce qu'affirme Alitalia, Air France-KLM craint qu'une augmentation de capital soit nécessaire en fin d'année. Que faire ? Air France-KLM a quatre possibilités. Prendre le contrôle, trouver un chevalier blanc qui permettrait de suivre l'augmentation de capital à hauteur de sa participation, ne pas suivre et se laisser diluer, vendre sa participation. Tout vendre ? Peu soutiennent cette idée. Prendre le contrôle ? Pas dans les conditions normales (reprise de la dette). La conditionner à un effacement de la dette par le gouvernement italien, et au financement par ce dernier d'un énième plan de restructuration (comme l'a obtenu en 2010 Lufthansa du gouvernement autrichien lors du rachat d'Austrian Airlines) ? Pas sûr que le gouvernement italien se lance dans une telle aventure.

Etihad le chevalier blanc

En fait, selon un bon connaisseur de l'entreprise, c'est peut-être la recherche d'une compagnie « amie » capable d'investir dans une augmentation de capital d'Alitalia qui permettrait de dégager un consensus chez Air France-KLM pour suivre cette éventuelle augmentation de capital à hauteur de sa participation. A condition qu'elle ne soit pas non plus excessive. La compagnie d'Abu Dhabi Etihad Airways « est le cas de figure le plus probable », explique un observateur. Nouveau partenaire d'Air France-KLM, ce transporteur n'a pas hésité, depuis deux ans, à investir dans une multitude de compagnies (Air Berlin, Aer Lingus...). Elle serait pour Air France-KLM la moins mauvaise des solutions. Etihad pourrait lui permettre de sauvegarder ses accords commerciaux avec Alitalia et de conserver une forte présence en Italie. Reste à savoir si Etihad serait partant. Le sujet leur a été soufflé, et ils n'ont pas montré un enthousiasme débordant.

L'évolution de la performance d'Alitalia au cours des prochains mois et les mesures pour redresser la barre seront décisives. Selon la presse italienne, le patron de Ducati, Gabriele del Torchio, va prendre les rênes de la compagnie en remplacement d'Andrea Ragnetti.

Mon commentaire : La question d'Alitalia devra avoir trouvé une réponse d'ici l'automne 2013. Car au delà du mois d'octobre, les actionnaires d'Alitalia pourront garder, acheter ou vendre leurs actions comme bon leur semble. Il y a fort à parier que le partenariat liant AF-KLM à Alitalia, dans le cadre du pacte d'actionnaires actuel, en soit modifié, même dans le cas où nous conserverions nos 25% d'actions. En effet, si une compagnie aérienne achetait une part importante de la compagnie italienne, égale ou supérieure à la nôtre, notre accès au marché italien pourrait s'en trouver compliquée.

> Strasbourg : « Les élus sont attentifs à la qualité de service »

(source dernières nouvelle d'alsace) 12 avril - Le PDG d’Air France, qui a rencontré des élus alsaciens (...), confirme qu’on ne reviendra pas en arrière dans la desserte Strasbourg. Mais il s’engage à fournir des efforts sur le service.

– Certains élus ont critiqué violemment votre décision de transférer sur TGV la desserte Strasbourg-Roissy. Vous les avez rencontrés. Que leur répondez-vous ?

Alexandre de Juniac : Je crois que les élus ne se posent plus tellement la question de l’opportunité ou non de rouvrir la liaison aérienne CDG-Strasbourg. Cette chose-là appartient maintenant au passé. Les élus comprennent qu’avec l’arrivée du TGV, le trafic s’est effondré pour nous. Ce qui est classique lorsque le TGV met une ville de France à un peu plus de deux heures de Paris. Ce que j’ai senti, en revanche, c’est que les élus sont très attentifs à ce qu’on améliore la qualité de service du combiné train-air…

– Et que pouvez-vous faire concrètement à ce sujet ?

– Le point de sensibilité le plus fort, ce sont les bagages, que l’on puisse procéder à un enregistrement et à un transfert le plus fluide possible dès le départ à Strasbourg, ce qui n’est pas le cas actuellement. Il y a des contraintes de sécurité, mais nous nous sommes engagés à regarder ce sujet à fond pour assurer la plus grande fluidité avec nos autres partenaires qui sont la SNCF, Aéroports de Paris et les ministères publics.

– Et vous allez améliorer la situation ?

– Oui, on espère pouvoir y arriver, notamment pour le retour où c’est un peu plus simple. Nous espérons donner une réponse assez vite sur ce qu’on peut faire de raisonnable – sans compromettre naturellement d’un millimètre la sécurité.

– Quelles sont les autres améliorations que vous envisagez ?

– Il y a des choses que nous pouvons regarder, mais qui ne dépendent pas du tout de nous, en particulier pour la rythmique des trains pour le retour. Par exemple, une partie des passagers arrivant en fin de journée à Roissy depuis l’Europe atterrissent trop tard pour prendre le TGV. C’est un exemple des sujets que devons regarder avec la SNCF.

– La SNCF, c’est un partenaire pas tout à fait nouveau pour vous. Les discussions sont-elles aisées ?

– Très aisées ! On se comprend très bien parce que nous avons des contraintes extrêmement comparables. On transporte des voyageurs, l’un comme l’autre…

– D’accord. Mais ils ne vont pas rajouter un TGV Roissy-Strasbourg en soirée pour vos beaux yeux quand même ?

– Non non, bien sûr. Ils ont quand même rajouté une fréquence à notre demande. Nous en avions trois, c’est passé à quatre et les horaires ont été adaptés. Peut-on faire une cinquième fréquence ? S’il y a du remplissage, oui. Mais c’est trop tôt pour le dire. Il faut au moins quelques mois d’exploitation avec deux saisons, été et hiver, pour voir comment ça marche.

– Strasbourg présente une singularité parmi les grandes villes régionales, c’est d’être le siège d’institutions internationales. La direction d’Air France prend-elle cette caractéristique en considération ?

– C’est un élément important pour nous car cela génère un trafic particulier…

– Un peu épisodique quand même…

– C’est vrai partout. Pour nous, c’est assez classique. Tout compte dans la position de Strasbourg. Il y a une exigence forte, et c’est normal. Nous sentons une volonté de coopération forte des autorités politiques et économiques. Et nous sommes plus qu’ouverts à cela. « Notre organisation n’est pas complètement calquée sur le caractère frontalier de la zone »

– Vous êtes aussi, à Strasbourg, dans un espace particulier, le Rhin supérieur, bourré d’aéroports. En tenez-vous compte dans votre stratégie ?

– S’il n’y avait pas neuf aéroports dans un rayon de 250 km autour de Strasbourg, sans doute la position d’Air France serait beaucoup plus éminente qu’elle ne l’est aujourd’hui. Nous sommes dans une région frontière et Air France n’est pas forcément en position de leader comme elle peut l’être dans d’autres régions. C’est bien la preuve qu’il y a une situation d’offre et de concurrence tout à fait particulière. On nous a fait part de comparaisons de prix respectifs entre les offres faites au départ d’aéroports pas loin de Strasbourg, en Allemagne, qui peuvent sans doute être améliorées.

Mon commentaire : Le transfert de l'activité aérienne SXB/CDG vers le TGV ne peut se justifier que si le déficit de l'exploitation de la ligne est sans perspective d'amélioration et si son remplacement par leTGV est satisfaisante. Or, des problèmes subsistent, comme le manque de fréquences TGV (...) vers Strasbourg en deuxième partie de journée. Il est dommage de voir des passagers long-courriers choisir les vols Lufthansa parce que les solutions proposées par la compagnie allemande sont plus pratiques. A noter que le train comme alternative au court courrier fait son chemin puisque British Airways aimerait combiner ses vols sur Paris avec les Eurostar...

> AF lance "AF Press"

(source Boursier.com) 17 avril - Air France vient de lancer sa nouvelle application "AF Press" qui offre à ses clients Abonnés équipés d'iPad la possibilité de télécharger gratuitement, sur leur tablette, une sélection de magazines et de journaux. La nouvelle application d'Air France sera progressivement enrichie de titres français et internationaux. Elle sera étendue tout au long de l'année à l'ensemble des clients de la Compagnie équipés d'écran personnel, de Smartphones ou de tablettes iOS, Android ou Windows 8.

Par ailleurs, les titres Air France Magazine et Air France Madame sont téléchargeables gratuitement, avec ou sans réservation sur un vol, par tous les utilisateurs d' "AF Press". « Avec cette offre de presse digitale novatrice, la Compagnie répond aux attentes des voyageurs fréquents en situation de mobilité et s'adapte aux nouvelles habitudes de consommation de l'information tout en contribuant à réduire l'impact sur l'environnement », a déclaré Christian Herzog, directeur Marketing d'Air France-KLM.

> AF veut renforcer son alliance avec Air Tahiti Nui

(source zonebourse) 16 avril - Air France et Air Tahiti Nui ont déposé auprès du Département des Transports américain une demande d'approbation et d'immunité anti-trust pour un accord de partenariat, incluant un accord bilatéral de co-entreprise.

En cas d'approbation, cet accord permettrait aux deux compagnies de coopérer et de coordonner leurs vols entre Paris-Charles de Gaulle (CDG) et Los Angeles (LAX), de façon à proposer à leurs clients un meilleur service avec davantage de fréquences.

En attendant l'approbation de cette demande, la coopération actuelle d'Air France et d'Air Tahiti Nui entre Paris et Tahiti sera maintenue, avec un vol en partage de codes par semaine sur la ligne Paris-Los Angeles-Papeete. Ce partage de codes permet d'offrir aux clients des deux compagnies une fréquence de vol supplémentaire et améliore ainsi la liaison entre Tahiti et Paris.

> Alitalia recrute son nouveau patron chez Ducati

(source Reuters) 18 avril - Gabriele del Torchio, patron du fabricant de motos Ducati, a été désigné jeudi au poste d'administrateur délégué d'Alitalia avec pour mission de remettre la compagnie aérienne italienne sur la voie des bénéfices. Del Torchio, considéré comme un spécialiste du redressement des entreprises en difficulté, remplace Andrea Ragnetti qui avait démissionné en février après l'annonce d'un creusement des pertes d'Alitalia en 2012.

(...) Alitalia, détenue à 25% par Air France-KLM, a accusé l'an dernier une perte de 280 millions d'euros. La compagnie avait été sauvée de la faillite en 2008 en étant rachetée par la banque Intesa Sanpaolo, l'opérateur routier Atlantia et IMMSI, qui contrôle le fabricant de scooters Piaggio.

> Lufthansa annule presque tous ses vols courts et moyens courriers lundi

(source quotidiendutourisme) 21 avril - "En raison d'une grève d'avertissement lundi 22 avril, quasiment tous les vols de Lufthansa à destination de l'Allemagne et de l'Europe doivent être annulés (...) Au total, sur les 1.650 mouvements à courte distance prévus, le plan de vol spécial n'en prévoit qu'environ 20", explique la première compagnie aérienne européenne (...).

Lufthansa avertit que les vols intercontinentaux seront aussi fortement affectés par le mouvement. A l'aéroport de Francfort, seuls 6 des 50 long-courriers seront assurés, à Munich ce sont trois vols intercontinentaux sur 17 qui auront lieu, alors que les trois vols prévus à Düsseldorf partiront comme prévu. Lufthansa conseille aux passagers de s'informer sur son site internet. Le syndicat des employés du secteur des services Verdi réclame une hausse de salaire de 5,2% sur douze mois (...) et demande des garanties d'emploi.

Mon commentaire : Les grèves à Lufthansa sont moins fréquentes qu'à Air France mais (...) plus suivies. L'Allemagne a fait des efforts de productivité (...) au cours des 15 dernières années qui lui font la part belle dans le "concert économique" des nations. De tels efforts suscitent désormais des revendications de la part des salariés concernant les salaires et la garantie de l'emploi, notamment chez Lufthansa qui s'est attelée à un important programme de réduction de postes. Remarquons que la garantie de l'emploi a pu être obtenue à AF sans grève, jusqu'à fin 2014.

> Emirates Airlines veut toujours plus en France

(source airjournal) 18 avril - La compagnie aérienne Emirates Airlines veut augmenter sa présence en France, y compris en ouvrant de nouvelles lignes vers des villes comme Marseille, Toulouse ou Bordeaux.

La signature d’un contrat de sponsoring pour les internationaux de tennis à Roland Garros le 17 avril 2013 a été l’occasion pour le PDG de la compagnie émiratie Tim Clark de réitérer ses ambitions hexagonales. Outre les vols opérés cet été vers Paris – Charles de Gaulle (21 par semaine, dont 14 en Airbus A380), Nice (7) et Lyon (5), Emirates Airlines se verrait bien atterrir dans les aéroports de Marseille – Provence, Toulouse – Blagnac ou Bordeaux – Mérignac. Une demande d’autorisation est étudiée mais n’a pas encore été transmise aux autorités françaises, a-t-il ajouté, précisant que les droits de « 5eme liberté » comme ceux obtenus sur Milan – New York ne feront pas partie des demandes. L’argument du PDG est simple : « nous contribuons à hauteur de 200 millions d’euros par an à l’économie française », notamment via les achats d’Airbus (70 en service dont 31 A380, plus en commande 59 A380 supplémentaires et 70 A350).

On imagine sans peine la réaction d’Air France à pareille annonce, elle qui avait bataillé ferme contre l’arrivée de la compagnie des Emirats Arabes Unis à Saint-Exupéry. Le PDG d’Air France-KLM Jean-Cyril Spinetta s’élevait encore le 1er avril contre toute tentation européenne de réduire les restrictions imposées aux compagnies du Golfe, ces transporteurs devant « d’abord démontrer » qu’elles jouent avec les mêmes règles. « Être en concurrence dans une situation de type ciel ouvert avec les compagnies du Golfe serait un suicide », avait-il ajouté, prédisant la « disparition » des transporteurs européens.

Mais toute attribution de nouveaux droits à Emirates Airlines, faite d’état à état, devra aussi tenir compte de la compagnie nationale émiratie Etihad Airways, qui ne dessert que Paris depuis la capitale émiratie Abou Dhabi (et a signé une alliance stratégique avec Air France), voire de la low cost Air Arabia basée à Sharjah qui ne propose elle pas de vol vers la France.

> Ryanair : des long-courriers d'ici 5 ans ?

(source deplacementspros) 21 avril - Michael O’Leary, patron de Ryanair, est très doué pour les déclarations choc… mais on peut se demander toutefois s’il consulte ses équipes avant de parler à la presse. Il a annoncé au Irish Times que sa compagnie pourrait d’ici 5 ans assurer des vols long-courriers alors que son directeur général adjoint assurait le contraire il y a moins d’un mois.

Ryanair, compagnie low-cost long-courrier ? Pour Michael O’Leary, ce projet pourrait devenir réalité d’ici 4 à 5 ans. Le patron du transporteur aérien irlandais a révélé au Irish Times que l'entreprise était déjà en discussion avec plusieurs aéroports afin de pouvoir lancer ce type de service. Néanmoins, il a convenu que le dossier n’était encore qu’à ses balbutiements. Le premier facteur de décision sera, selon lui, le prix des avions. Son directeur général adjoint, Michael Cawley, avait lui déclaré à la presse fin mars que la compagnie n'envisageait pas de se positionner sur ce segment car il ne correspondait pas à leur business modèle (...).

Mon commentaire : L'aventure Long-courrier démange le bouillant Michaël O'Leary. Ce n'est pas la première fois qu'il en parle. En 2010, il expliquait que Ryanair pourrait à terme relier 10 villes européennes, chacune à 10 villes des USA. Ses critères pour se lancer dans l'aventure : pourvoir acheter des avions LC à un prix très avantageux et ne le faire qu'entre pays en "opensky". Ses espoirs reposaient, entre autres, sur le fait que la crise économique de 2008 entrainerait des annulations de commandes chez les compagnies en difficulté, de 787 ou d'A350 et que Ryanair pourrait les acheter à bon compte auprès de Boeing ou d'Airbus. Cela ne s'est pas produit. Beaucoup considèrent que l'exacte transposition du "modèle" low cost MC au long-courrier n'est pas possible. Mais si ce business-modèle était légèrement adaptée au LC par Ryanair, il pourrait avoir de sérieuses conséquences sur notre activité.

> Plus des trois quarts des voyageurs réservent leur vol en ligne

(source pagtour) 16 avril - Une enquête menée par British Airways, portant sur les comportements de voyage en ligne de 2000 passagers européens, relève que plus de trois quarts (76%) des Européens réservent dorénavant leurs vacances en ligne. Autrement dit, à peine 18% des voyageurs se rendent dans une agence pour effectuer une réservation de voyage, tandis que seulement 5% réservent par téléphone.

À titre de comparaison, 65% des voyageurs se rendaient encore dans une agence de voyages en 2003

L'enregistrement en ligne fait surtout consensus auprès des jeunes : plus de la moitié des 18-24 ans trouvent cette procédure très pratique,

En revanche, la carte d'embarquement digitale sur mobile peine toutefois à se répandre : à peine 9% des répondants disent s’en servir.

British Airways a aussi demandé à ses passagers quels étaient leurs souhaits. Dans la liste des souhaits « digitaux » figure en priorité l'accès à internet, que 74% des 18-24 ans des voyageurs aimeraient voir apparaître. Ce souhait est suivi par l'utilisation des GSM pendant le vol, de la possibilité de lire des magazines numériques, de se divertir en 3D, de disposer dans les avions d'un toit panoramique, et last but not least, d'un espace séparé pour les enfants.

Fin de la Revue de Presse

Assemblée générale des actionnaires Air France-KLM le 16 mai 2013

Les PNC et Personnels au Sol actionnaires pèsent plus que les pilotes... s'ils votent à l'AG ! Le premier actionnaire d’Air France-KLM est l'État français, avec 15,9%. Qui est le deuxième ? Les salariés PNC et personnels au sol que je représente avec un peu plus de 5% du capital quand les pilotes ont un peu plus de 4% d’actions. Et pourtant, chaque année, le représentant des pilotes recueille davantage de pouvoirs que moi en vue de l’assemblée générale, ce qui accrédite l'idée que les pilotes sont la deuxième "force" actionnariale de l’entreprise. Leur volonté d'être représentés lors de l'AG est sans faille. Vous pouvez rééquilibrer cette situation en votant directement avec le bulletin joint au dossier qui arrive dans votre boite aux lettres ou bien en me confiant vos pouvoirs à l'aide de ce même bulletin, que vous soyez personnel au sol ou PNC, ou bien ancien salarié actionnaire.

Je remercie également par avance les PNT qui, chaque année, me confient leurs pouvoirs ainsi que quelques lecteurs actionnaires d'Air France-KLM à titre privé.

Plus de 1500 salariés ou anciens salariés actionnaires m'ont confié leurs pouvoirs en 2012

Pour me donner pouvoir à l’assemblée générale du 16 mai 2013

Sur le bulletin reçu à domicile, cochez la case :

« JE DONNE POUVOIR A : »

Indiquez :

Christian Magne

Adresse : CL-DA

Datez, signez et postez avec l’enveloppe jointe en respectant les délais prévus. (Chaque bulletin reçu doit être utilisé)

Je suis disponible (par retour d'email) pour éclairer tout salarié (ou ancien salarié) actionnaire qui souhaite voter lui-même et veut des éclaircissements sur les résolutions proposées. J'entends, pour ma part, voter l'ensemble de ces résolutions, aucune ne posant problème.

Mon bulletin d'administrateur n°42 a été distribué dans le groupe AF. Ceux qui ne le reçoivent pas peuvent le télécharger sur mon site web navigaction au lien suivant :

http://navigaction.com/Bulletin/ARSA_N42.pdf

| Vous pouvez obtenir l'information la plus large possible sur l'épargne salariale et l'actionnariat salarié en appelant Air France au numéro vert 0 800 04 2000 (gratuit à partir d'un fixe en France)

Mon commentaire sur l'évolution du cours de l'action Air France-KLM

Clôture de l'action Air France-KLM à 7,006 € le lundi 22 avril. Le ralentissement de la croissance mondiale affecte les actions des entreprises cycliques, comme celles du transport aérien. Dans la période actuelle, notre compagnie est jugée plus fragile que ses concurrentes directes, tel Lufthansa group ou IAG (BA/IB).

Le cours actuel, reste, malgré sa remontée des derniers mois, anormalement bas. Pourtant, ce cours pourrait rester assez bas tant que l'économie restera atone et que les résultats d'Air France-KLM ne s'amélioreront pas nettement.

Après la publication de nos résultats d'exploitation des 2ème, 3ème et 4ème trimestres 2012, en amélioration, des analystes ont, les uns après les autres, relevé leurs objectifs de cours pour le titre AFKL. Ainsi, la moyenne des objectifs de cours (le consensus) est remontée à 8,36 €. Quelques analystes publient pourtant, depuis mars, de nouveaux objectifs de cours en baisse.

Le baril Brent (mer du nord) est descendu à 100 $. Cela contribuera  améliorer les résultats du deuxième trimestre 2013, si les cours se maintiennent à ce niveau.

Ces informations indicatives ne constituent en aucune manière une incitation à vendre ou une sollicitation à acheter des actions Air France-KLM.

Vous pouvez réagir à cette revue de presse ou bien me communiquer toute information ou réflexion me permettant de mieux conduire ma fonction d'administrateur du groupe Air France-KLM.

Vous pouvez aussi me poser, par retour, toute question relative au groupe Air France-KLM ou à l'actionnariat salarié...

A bientôt.

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| Christian Magne

Administrateur Air France-KLM représentant les salariés actionnaires PS et PNC

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