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| Lettre de l'Administrateur Air France-KLM | |
| Christian Magne Représentant des salariés actionnaires PS et PNC |
N°389, lundi 6 mai 2013 Plus de 1500 salariés ou anciens salariés actionnaires m'ont confié leurs pouvoirs en 2012 Beaucoup m'ont déjà renouvelé leur confiance pour cette assemblée générale et je les en remercie. Pour me donner pouvoir à l’assemblée générale du 16 mai 2013 Sur le bulletin reçu à domicile, cochez la case : « JE DONNE POUVOIR A : » Indiquez : Christian Magne Adresse : CL-DA Datez, signez et postez avec l’enveloppe jointe en respectant les délais prévus. (Chaque bulletin reçu doit être utilisé) Je suis disponible (par retour d'email) pour éclairer tout salarié (ou ancien salarié) actionnaire qui souhaite voter lui-même et veut des éclaircissements sur les résolutions proposées. J'entends, pour ma part, voter l'ensemble de ces résolutions, aucune ne posant problème. La Revue de Presse du lundi... > Air France-KLM attend toujours l'automne pour amplifier ou non sa mue (source AFP) 3 mai - Le groupe Air France-KLM, qui a présenté vendredi des résultats trimestriels décevants pour le marché, se donne toujours jusqu'à l'automne pour décider d'amplifier ou non son plan de restructuration. "Nous sommes et nous serons pour la période à venir (saison d'été) centrés sur la mise en œuvre des mesures d'économies. Il y aura un passage en revue de la situation, un rendez-vous, à l'automne avec les syndicats pour apprécier la situation", a déclaré Philippe Calavia, directeur financier, lors d'une conférence téléphonique. L'enjeu sera alors de déterminer si le groupe est en ligne "à 100% avec ses objectifs" et s'il faut "renforcer certaines mesures d'économies de certains secteurs qui ont des résultats moins bons que prévu ou qui sont confrontés à des conditions plus difficiles", a-t-il ajouté. Selon le dirigeant, il faut attendre la fin de la saison d'été pour avoir "une appréciation pertinente" de l'impact réel des mesures du plan Transform 2015, initiées en janvier 2012. Il a en outre insisté sur le fait que pour l'heure, "la priorité numéro 1" était de "s'en tenir aux engagements pris il y a un peu plus d'un an". Plus tôt, le groupe franco-néerlandais, numéro 2 européen derrière le groupe allemand Lufthansa, avait estimé que le plan de restructuration se déroulait "selon le calendrier prévu" malgré un environnement "incertain et difficile". Transform 2015 a notamment pour objectifs de réduire les coûts de 2 milliards d'euros en trois ans et de réduire la dette de 2 milliards à fin 2014 par rapport à janvier 2012. Outre l'augmentation de la performance économique de 20% des salariés, il prévoit la suppression de 5.122 postes équivalents temps plein à fin 2013, sans départs contraints. Dès l'annonce de son plan, la direction avait indiqué qu'elle n'excluait pas des mesures complémentaires y compris en terme de suppressions de poste si le redressement était jugé insuffisant. Puis, en février dernier, lors de la publication des résultats annuels, elle avait dévoilé que le court et moyen-courrier était toujours très déficitaire (800 millions de pertes en 2012). Les bases de province d'Air France à Marseille, Nice et Toulouse, peinent à décoller (...). De janvier à mars, la perte d'exploitation a été ramenée à 530 millions d'euros contre 597 millions un an plus tôt. La dette nette (...) a également été réduite pour s'établir à 5,9 milliards contre 5,97 milliards au 31 décembre 2012. La perte nette s'est en revanche creusée à 630 millions d'euros contre 368 millions au premier trimestre 2012, sous l'effet notamment des restructurations. "Dans un environnement économique dégradé, le groupe a poursuivi sa politique de baisse des coûts et de réduction de la dette nette au cours de ce trimestre traditionnellement difficile", s'est félicité Air France-KLM dont le plan Transform 2015 doit s'achever à la fin de l'année prochaine. Elle a notamment indiqué que les charges de personnel avaient diminué de 1,7% à 1,89 milliard d'euros "en raison principalement de la baisse des effectifs (-41 millions d'euros)". Pour les trois premiers mois de l'année, le groupe a (...) réalisé un chiffre d'affaires de 5,7 milliards d'euros en progression de 1,3%. Air France-KLM a enfin confirmé "ses objectifs pour 2013 d'une réduction du coût unitaire à change et prix du carburant constants et d'une réduction de la dette nette" (...). Mon commentaire : Notre résultat d'exploitation du premier trimestre, toujours dans le rouge, s'améliore de 81 millions, alors que ceux d'IAG ou de Lufthansa marquent le pas. La mise en œuvre du plan Transform se poursuit et ses effets seront plus nets au second trimestre. Mais le groupe reste prudent dans ses perspectives, tant l'évolution de la situation économique mondiale demeure imprévisible. > Air France pourrait supprimer de nouveaux postes (source le monde) 30 avril - Le plan Transform 2015 sera-t-il suffisant pour redresser les comptes d'Air France ? Rien n'est moins sûr. Lancée en 2012, cette cure d'austérité demande pourtant beaucoup d'efforts aux différentes catégories de salariés qui se sont engagées à réaliser 2 milliards d'euros d'économies en trois ans et à dégager 20 % d'efficacité économique supplémentaire (...). Mais, la crise s'aggravant, certains, de plus en plus nombreux au sein de la compagnie, redoutent l'adoption d'un second plan de rigueur, fin 2014, quand Transform viendra à échéance. Interrogé en marge du vol inaugural d'Air France à Kuala Lumpur (Malaisie), mardi 23 avril, Alexandre de Juniac, PDG d'Air France, n'écarte plus cette hypothèse. Si Transform n'a pas remis l'économie du transporteur sur ses rails – Air France-KLM a perdu 1,19 milliard d'euros en 2012 –, M. de Juniac n'exclut pas de durcir le plan de restructuration en cours. Cette fois, le nouveau "plan de départs" pourrait être "ciblé sur le court et le moyen-courrier", précise le PDG. Une activité lourdement déficitaire qui, après avoir enregistré une perte de 500 millions d'euros en 2011, a encore perdu environ 700 millions d'euros en 2012. Pour l'heure, aucune décision n'a encore été prise. Mais la direction et les syndicats sont convenus "d'un point d'étape lors du deuxième semestre de 2013". La mise en œuvre de cette "clause de rendez-vous", comme l'indique Air France, sera l'occasion de "tirer ensemble les enseignements de ce qu'il convient de faire en 2014". "Pour l'instant, il n'est pas question de supprimer plus de postes que ce qui est prévu dans Transform", veut croire Jean-Marc Quattrochi, secrétaire général de l'UNAC, syndicat des personnels navigants, "mais on peut s'interroger sur l'efficacité de la politique mise en place par l'entreprise". L'UNAC montre du doigt les résultats des trois bases de province ouvertes par la compagnie à Marseille, Nice et Toulouse. A l'origine, elles devaient être l'un des fers de lance du retour en forme d'Air France. Une manière d'attaquer les transporteurs low cost sur leur terrain. Un an plus tard, les bases ont du plomb dans l'aile. M. de Juniac signale d'ailleurs que ce projet a été imaginé par son prédécesseur Pierre-Henri Gourgeon et qu'il n'a fait, comme il dit, que "prendre le train en marche". "ATTRITION DE L'OFFRE" (...) "les bases continuent à perdre de l'argent". Même si certains à Air France jugent qu'elles sont aussi "un succès symbolique et opérationnel qui prouve qu'Air France est capable de s'inspirer des codes des compagnies low cost". "Les bases de province ne sont pas le succès escompté", observe à son tour Nathalie Coldefy, commandant de bord chez Regional, filiale d'Air France, et déléguée du Syndicat national des pilotes de lignes (SNPL). Syndicats et direction sont convenus de discuter de l'avenir des bases en septembre. Tous les scénarios sont désormais sur la table. Leur fermeture, totale ou partielle, n'est pas à exclure. "Cela fait partie des risques", s'inquiète de son côté l'UNAC. Le syndicat redoute, en effet, "une attrition de l'offre au départ de trois bases". En pratique, la direction d'Air France pourrait décider de diminuer la fréquence des vols et le nombre de destinations desservies depuis Nice, Marseille et Toulouse. "Cela pourrait se traduire par l'arrêt de certaines lignes pas rentables ", dit Mme Coldefy. A en croire l'UNAC, cette révision à la baisse de l'activité des trois bases serait la conséquence d'une mauvaise appréciation ou de la "sous-évaluation de la saisonnalité" de la clientèle loisirs. Une "clientèle de touristes", par définition "pas régulière tout au long de l'année", ironise le syndicat. Si les segments court et moyen-courrier ont creusé leurs pertes en 2012, pas question pour Air France de copier sa rivale Lufthansa, qui a filialisé cette activité dans sa compagnie low cost Germanwings. "Ce n'est pas le choix qui a été retenu par Air France", fait-on savoir. Au contraire, il a été décidé "de garder le court et le moyen-courrier dans le périmètre de la compagnie". En revanche, Air France a décidé de pousser les feux de Transavia. La compagnie à bas coûts, lancée en 2007, a été bénéficiaire en 2012 avec un an d'avance. Un résultat net de près de 1 million d'euros pour un chiffre d'affaires situé entre 200 et 240 millions d'euros en 2012. La flotte de neuf avions de Transavia devrait être portée à une vingtaine d'appareils d'ici à 2015. A cette occasion, Air France pourrait décider de "rebaptiser" Transavia. Mon commentaire : Globalement, le plan Transform tient ses engagements. Dans le détail, on constate des effets supérieurs ou inférieurs aux prévisions. Les résultats les moins performants nécessitent une surveillance et des réactions adaptées. Le long-courrier et la maintenance aux tiers sont des sujets de satisfaction, mais le cargo et le court/moyen-courrier restent en deçà des attentes. Si les semaines à venir n'apportent pas d'amélioration notable, notre groupe devra ajuster sa stratégie dans ces domaines. Toute évolution notable devra, à mon sens, conserver les meilleures pratiques sociales. > Il fait redécoller Air France (source paris match) 6 mai - En pratiquant la méthode douce, le P-DG a mis la compagnie sur un bon cap. « A son arrivée, personne n’aurait misé un kopeck sur ses chances », se souvient un manager d’Air France. Pourtant, en dix-huit mois, Alexandre de Juniac a fait un sans-faute au sein de la troisième compagnie aérienne mondiale. Au point de devenir, le 1er juillet prochain, le nouveau P-DG du groupe Air France-KLM. Un passage de relais officialisé le 16 avril, lors d’une convention réunissant 700 cadres du groupe à Paris, où Jean-Cyril Spinetta a fait un discours de « haute volée » pour saluer l’arrivée aux commandes d’une nouvelle génération. Un symbole d’autant plus fort que Spinetta, qui abandonne dans quelques semaines la présidence du conseil d’administration, n’était pas, au départ, un fan de Juniac, avant de se laisser convaincre par son parcours. Ex-dirigeant de Thales, où il a passé quatorze ans, y redressant la division Systèmes aériens de 2004 à 2008, l’ex-« dircab » de Christine Lagarde à Bercy a pris ses fonctions au pire moment, en 2011. Peu de soutiens en interne (l’ex-patron, Pierre- Henri Gourgeon, qui l’avait adoubé, a quitté l’entreprise juste après), une situation économique difficile, avec une dette de 6,5 milliards d’euros et un climat social incertain. Mais ce passionné d’aérien, entré à 18 ans à Polytechnique avant de passer par Sciences po et l’Ena, s’est attelé au redressement le plus risqué d’une entreprise publique sans changer de personnalité ni de méthodes. Direct, bosseur, énergique, prônant la transparence et « mettant tout sur la table », ce père de trois enfants, pianiste de jazz-rock à ses heures et amateur de bretelles, a lancé son plan Transform 2015 sans casse ni mouvements sociaux, malgré plus de 5 000 départs volontaires prévus et des changements dans le rythme de travail des différentes catégories de personnel. Sans non plus changer les équipes au sommet, puisque son seul recrutement significatif a été celui de Xavier Broseta, l’ancien DRH de Thales, en première ligne sur la mise en œuvre du plan. Au passage, les cinquante dirigeants du groupe ont vu leur salaire baisser, tandis que ceux de l’ensemble des salariés sont « gelés » jusqu’en 2014. Lui-même, dont la rémunération brute est de 600 000 euros, a renoncé à la moitié de sa part variable, soit 135 000 euros. Parmi d’autres initiatives internes, Juniac a « déverrouillé » la zone privée qui délimitait l’étage de la direction, dont l’accès était réservé, et fait ouvrir une porte dans son bureau, de façon que les visiteurs puissent y entrer sans passer par celui de son assistante. « Commercial dans l’âme », selon un proche, le nouveau patron, qui ne supporte pas les réunions interminables et commence à arpenter la pièce au bout de dix minutes, n’a qu’un mot à la bouche : le « client ». Et une obsession : améliorer les performances de la compagnie (plus de 77 millions de passagers en 2012), souvent défavorablement comparée à ses concurrentes dans le domaine des attentions aux passagers. « Son réseau de copains lui transmet sans cesse des observations par e-mail. Une fois par mois, toutes les remarques sont analysées. Aucun détail n’est laissé de côté », raconte un collaborateur. Si le problème n’est pas traité la première fois, comme le pain servi trop froid avec les repas, l’impatience du patron se manifeste. « L’aspect client, chez moi, c’est maniaco-obsessionnel. Je m’en occupe tous les jours. A chaque vol, je pars avec Air France, mais je reviens sur une compagnie concurrente pour tout noter et comparer », confie Alexandre de Juniac, qui se définit comme « le Monsieur Réclamation » d’Air France. Mon commentaire : L'obsession de la satisfaction du client de Juniac n'est pas une posture. Après avoir inauguré notre nouvelle ligne vers Kuala-Lumpur, il a "testé" la même desserte sur le nouvel A380 de Malaysian Airlines et m'a détaillé ses impressions sur ce vol lors du dernier conseil. Cet "esprit-client" changera certainement le regard de nos passagers sur notre compagnie. Mais cela prendra du temps avant que toute l'entreprise ait la même obsession quant à leur satisfaction. Espérons que l'impulsion qu'il a donnée en ce sens ne faiblira pas après sa montée à la "holding" en juillet. > Ryanair : hausse de 2% du trafic en avril (source airjournal) 3 mai - La compagnie aérienne low cost Ryanair a vu son trafic repartir à la hausse le mois dernier, après les baisses enregistrées pendant tout l’hiver pour cause de réduction des capacités. (...) la spécialiste irlandaise du vol pas cher annonce avoir transporté 7,4 millions de passagers en avril, soit une hausse de 2% par rapport au même mois l’année dernière (...). Le coefficient d’occupation de ses Boeing 737-800 reste inchangé à 81% (...). Le porte-parole de Ryanair Robin Kiely se réjouit « d’un nouveau record de trafic au cours des 12 derniers mois (+4%) avec près de 80 millions de passagers qui ont choisi un de nos tarifs ultra bas depuis avril 2012. Seul Ryanair propose les tarifs les plus bas en Europe avec la garantie de ne jamais introduire de surcharge carburant sur plus de 1500 lignes reliant 180 destinations. En plus de nos prix les plus bas, nous sommes également le No 1 en Europe pour notre service clientèle avec le meilleur taux de ponctualité, le taux le plus faible de vols annulés et le moins de bagages égarés ». Rappelons que la low cost a inauguré trois nouvelles bases en avril, à Marrakech et Fès au Maroc et à Chania en Grèce. Mon commentaire : Ryanair met en scène de nouveaux records à chaque publication de résultat d'activité, mais il ne faut pas s'y tromper : Ryanair a définitivement quitté les "+20%" de progression de trafic des années passées. Ce qui ne l'empêche pas de rester un concurrent redoutable. > Lufthansa s'accorde avec les syndicats (source le figaro) 1er mai - Le syndicat allemand Verdi a annoncé mercredi un accord avec la direction de Lufthansa au sujet d'une hausse des salaires pour 33.000 employés de la compagnie aérienne, ce qui éloigne la perspective d'une nouvelle grève. Les salariés de Lufthansa Cargo et de Lufthansa Technik verront leur salaire augmenter de 4,7% et tandis que ceux des employés de Lufthansa AG seront revalorisés de 3,0%, précise le syndicat. Ce dernier ajoute que l'accord (...) court sur 26 mois. Verdi avait organisé des journées de grève les 21 mars et 22 avril pour faire pression sur la direction de Lufthansa en vue d'obtenir un bon accord salarial. > Lufthansa creuse sa perte nette au premier trimestre, plombée par des charges et une grève Berlin (source awp/afp) 2 mai - La première compagnie aérienne européenne (...) a subi de lourdes pertes au premier trimestre, à cause de coûts de restructuration, de charges de dépréciations et d'une grève en mars. (...) sa perte nette s'est creusée à 459 millions d'euros, contre 394 millions d'euros à la même période un an plus tôt. Sa perte d'exploitation est ressortie, elle, à 359 millions d'euros, exactement comme au premier trimestre 2012 (...). Son chiffre d'affaires est resté stable à 6,6 milliards d'euros. Le premier trimestre est traditionnellement faible pour les compagnies aériennes, rappelle Lufthansa, car ce n'est pas une période de voyages. En outre un conflit avec le personnel au sol a conduit à une grève le 21 mars qui a cloué les avions au sol toute une journée. Mais "toutes les filiales ont amélioré leurs résultats", se félicite dans un communiqué Simone Menne, la directrice financière du groupe. Pour les filiales de transport de passagers, cela signifie simplement qu'elles ont réduit leurs pertes. C'est le cas pour Lufthansa à proprement parler, mais aussi des compagnies helvétique Swiss et autrichienne Austrian Airlines. Les activités de fret de Lufthansa Cargo s'en sont mieux sorties. Pour l'ensemble de l'année, Lufthansa continue de tabler sur un bénéfice d'exploitation en hausse par rapport à 2012, dans une ampleur non précisée. (...) Lufthansa est engagé dans un vaste programme de restructuration qui lui coûte cher et "reste un défi", a rappelé Mme Menne. Mais "nous avons besoin de nouvelles structures" pour lutter contre la concurrence des compagnies "low-cost" et de concurrents aux fortes capacités financières en provenance du Proche et du Moyen-Orient, a-t-elle ajouté. Mon commentaire : Les défis auxquels est confronté Lufthansa sont les mêmes que les nôtres : résister face aux low cost moyen-courriers et compagnies du golfe. La presse boursière > Air France-KLM : encore de la pression... (source Boursier.com) 6 mai - La conférence de présentation tenue vendredi matin par le management d'Air France KLM n'a pas réussi à inverser la tendance en bourse avec un titre encore sous pression ce lundi (...), alors que les progrès accomplis par la compagnie sont encore trop minces pour susciter l'optimisme du marché. Si la perte opérationnelle du 1er trimestre a été réduite, l'amélioration est modeste et le transporteur accuse encore un déficit d'exploitation de 530 millions d'euros. L'embellie constatée sur plusieurs ratios de rentabilité ne suffit donc pas à rassurer les investisseurs. Côté brokers, Natixis parle d'une publication "très similaire à celle de Lufthansa, avec une amélioration du ROC et un maintien des guidances 2013 : "Toutes deux étaient néanmoins inférieures aux attentes du consensus. Nous maintenons cependant notre opinion à "Acheter" et notre objectif de cours de 9 euros sur Air France-KLM qui fait partie de nos valeurs favorites pour jouer l'amélioration des résultats dans le secteur, soutenus par le plan d'amélioration des coûts... Nous relevons notre prévision de ROC 2013 et 2014 à, respectivement, 397 ME et 721 ME. Elle intègre une réduction de la facture pétrole mais une dégradation des recettes unitaires sur le court courrier sur le premier semestre 2013 (...). Oddo Securities, pour sa part, n'a pas été surpris par le niveau des pertes, puisqu'il était positionné plus bas que le consensus. Il demeure acheteur du titre mais concède que les objectifs, s'ils ont été confirmés, "restent flous". Il note cependant que le consensus ne semble pas avoir suffisamment intégré la détente sur les cours du kérosène, qui pourrait constituer un levier conséquent sur le résultat opérationnel courant de l'année. Le marché est positionné sur un Brent moyen à 114$ environ, et Oddo estime qu'une variation de 5 dollars le baril pourrait alléger la facture de quelque 190 millions d'euros pour Air France KLM... Fin de la Revue de Presse
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numéro vert 0 800 04 2000
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> Mon commentaire sur l'évolution du cours de
l'action Air France-KLM Clôture de l'action Air France-KLM à 7,638 € le vendredi 3 mai. Le ralentissement de la croissance mondiale affecte les actions des entreprises cycliques, comme celles du transport aérien. Dans la période actuelle, notre compagnie est jugée plus fragile que ses concurrentes directes, tel Lufthansa group ou IAG (BA/IB). Le cours actuel, reste, malgré sa remontée des derniers mois, anormalement bas. Pourtant, ce cours pourrait rester assez bas tant que l'économie restera atone et que les résultats d'Air France-KLM ne s'amélioreront pas nettement. Après la publication de nos résultats d'exploitation des 2ème, 3ème et 4ème trimestres 2012, en amélioration, des analystes ont, les uns après les autres, relevé leurs objectifs de cours pour le titre AFKL. La moyenne des objectifs de cours (le consensus) est à 8,41 €. Quelques analystes publient, depuis mars, de nouveaux objectifs de cours en baisse. Le baril Brent (mer du nord) remonte à 105 $. Depuis quelques mois, toute publication d'information pouvant laisser espérer une reprise économique fait rapidement monter le prix du pétrole, tandis que l'inverse le fait baisser. Ces informations indicatives ne constituent en aucune manière une incitation à vendre ou une sollicitation à acheter des actions Air France-KLM. Vous pouvez réagir à cette revue de presse ou bien me communiquer toute information ou réflexion me permettant de mieux conduire ma fonction d'administrateur du groupe Air France-KLM. Vous pouvez aussi me poser, par retour, toute question relative au groupe Air France-KLM ou à l'actionnariat salarié... A bientôt. D'autres infos sur mon site web navigaction.com Les nouveaux lecteurs pourront la recevoir directement en m'envoyant un message à chmagne@navigaction.com
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Christian Magne
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