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| Lettre de l'Administrateur Air France-KLM

| Christian Magne

Représentant des salariés actionnaires PS et PNC

navigaction.com

N°391, lundi 20 mai 2013

La Revue de Presse du lundi...

> Spinetta : "l'échec nous est interdit"

(source latribune) 17 mai - Jeudi, lors de l'assemblée générale des actionnaires d'Air France-KLM, le PDG du groupe Jean-Cyril Spinetta (qui quittera ses fonctions en juillet) a déclaré qu'il "faudra probablement réexaminer assez rapidement la situation de nos activités dans le cargo et le réseau moyen-courrier". Le groupe doit aussi se décider sur le dossier Alitalia au deuxième semestre.

L’automne s’annonce chaud à Air France. Les mesures du plan de restructuration Transform 2015, qui vise à réduire la dette de 2 milliards d’euros d’ici à 2015, s’annoncent insuffisantes pour redresser la pente, alors que le contexte économique est largement plus dégradé qu’à l’époque où fut pensé ce plan (fin 2011). A l’inverse, le prix du baril est aujourd’hui inférieur aux prévisions du budget 2013.

Pressenti depuis plusieurs mois, un nouveau tour de vis sera nécessaire chez Air France-KLM et chez Air France en particulier, toujours en grande difficulté financière. Jean-Cyril Spinetta, le PDG du groupe l’a indiqué jeudi lors de l’assemblée générale des actionnaires. Plus précisément dans le cargo et le secteur court et moyen courrier. « Il nous faudra faire preuve de lucidité pour tirer le bilan, le moment venu, de Transform 2015; considérer ce que nous avons réussi et ce qui doit faire l’objet d’efforts supplémentaires », a-t-il déclaré. Et d’ajouter : « Compte tenu de la conjoncture actuelle et des premiers résultats, il nous faudra probablement réexaminer assez rapidement la situation de nos activités dans le cargo et le réseau moyen-courrier ».

Alexandre de Juniac, le PDG d’Air France qui remplacera Jean-Cyril Spinetta à la tête d’Air France-KLM le 1er juillet avait déjà indiqué qu’un bilan de Transform serait fait à l’automne. En même temps que celui des bases de province. Rien de plus n’a été dit mais le débat sur ces sujets est très simple. Faut-il, dans le fret, conserver une flotte d’avions tout cargo ? Et faut-il, dans le moyen-courrier, étendre le périmètre de Transavia, la filiale à bas coûts d’Air France ? Et si oui (ce qui semble évident), sur quel périmètre du moyen-courrier ? A l’ensemble du moyen-courrier, de l’activité de point-à-point, ou au départ des bases de province de Marseille, Toulouse et Nice ? Ce dernier scénario semble le plus réaliste dans un premier temps.

Pour Jean-Cyril Spinetta, les difficultés des compagnies traditionnelles sur le moyen-courrier ne sont pas une fatalité. Il en veut pour preuve les performances des Majors américaines qui, après la vague de faillite intervenue dans les années 2000, sont revenues très rentables. « En l’espace de quelques années, c’est sur le réseau domestique qu’elles sont revenues en réduisant l’écart de coûts avec les low-cost, en fusionnant et en réduisant leurs capacités de manière significative lorsque cela a été nécessaire ». Jean-Cyril Spinetta assure que cette situation va se reproduire en Europe, en mettant plus de temps néanmoins. En voyant Ryanair clouer au sol 80 avions chaque hiver, il estime que la compagnie irlandaise et les low-cost en général ont perdu leur atout majeur : la très bonne utilisation des avions. Et de conclure sur le moyen-courrier : « l’échec nous est interdit ».

La deuxième partie de l’année s’annonce d’autant plus chaude que c’est à ce moment là qu’Air France-KLM devra prendre une position sur Alitalia, dont elle détient 25% du capital depuis 2009. Partisan d’un rapprochement avec la compagnie italienne depuis des années, Jean-Cyril Spinetta a indiqué qu’« Air France-KLM doit décider si pour renforcer sa présence en Italie, il a besoin d’Alitalia ou s’il peut le faire avec ses propres moyens ». « C’est comme ça que le problème doit être posé », a-t-il ajouté. Le PDG d’Air France-KLM est aujourd’hui l’un des rares au sein du groupe à soutenir un rapprochement avec la compagnie italienne. Mais au-delà de la bataille européenne, l’enjeu de demain sera de renforcer les positions du groupe sur les marchés en croissance. Jean-Cyril Spinetta a notamment cité le Brésil. « Faudra-t-il que cela passe par une présence au capital des entreprises ? C’est une question. C’est cette capacité à intervenir de manière raisonnable que se joue en partie l’avenir du groupe ». Mais avant de rêver à de nouvelles conquêtes, le groupe doit au préalable redevenir solide financièrement.

Mon commentaire : Rien n'est encore décidé au sujet du court/moyen-courrier, des bases de province et des avions tout cargo. En revanche les études vont bon train. Une fermeture pure et simple des bases de province est improbable, mais un redimensionnement, en réduisant le nombre d'avions "basés" par exemple, n'est pas à exclure.

Par ailleurs, les résolutions soumises à l'approbation des actionnaires ont toutes été approuvées, sauf une : celle qui aurait pu permettre une augmentation de capital réservée aux salariés. Une opération d'actionnariat salarié, envisagée depuis son arrivée par Alexandre de Juniac, sera de ce fait difficile à mettre en place.

Certains cabinets de conseils aux actionnaires ont considéré qu'il n'était pas judicieux d'augmenter le niveau d'actionnariat salarié au-delà de 10% et ont convaincu une majorité de nos actionnaires. Je le déplore.

Il n'a manqué que1% de votes pour que cette résolution soit approuvée. Les salariés actionnaires ont-ils tous voté ou confié leurs pouvoirs ? Ceux que j'avais reçus étaient en augmentation de 40% par rapport à l'année dernière et je remercie ceux d'entre vous qui m'ont accordé ou renouvelé leur confiance. Mais cela n'a pas suffi, pas plus que ceux confiés au représentant des PNT actionnaires, à faire approuver cette résolution.

> Air France-KLM : trafic passagers à +2,3% en avril, fret en baisse

(source airjournal) 14 mai - Le trafic de la compagnie aérienne Air France-KLM a progressé de +2,3% en avril, l’activité cargo enregistrant une légère amélioration du coefficient de remplissage.

L’activité passage du groupe franco-néerlandais a enregistré en avril 2013 une hausse du trafic de 2,3% par rapport au même mois l’année dernière, pour des capacités en hausse de 2,9% « en raison de l’ouverture de nouvelles lignes long-courrier » (coefficient d’occupation en recul de 0,4 point à 82,8%. Les vols du groupe Air France-KLM ont transporté 6,638 millions de passagers (+1,9%), la recette unitaire au siège kilomètre offert (RSKO) hors change étant stable par rapport à avril 2012. En cumul sur les quatre premiers mois de l’année, Air France-KLM a transporté 23,96 millions de voyageurs (-0,1% par rapport à la même période l’année dernière).

Le réseau Europe voit son trafic progresser de 0,8% en avril pour des capacités en hausse de 0,5%. Le coefficient d’occupation s’établit à 76,4%, en hausse de 0,3 point.

Sur le réseau Afrique et Moyen-Orient, le trafic baisse de 0,9% pour des capacités en hausse de 2,0%. Le coefficient d’occupation perd 2,3 points à 78,3%.

Le réseau Caraïbes et Océan Indien enregistre une baisse des capacités de 6,8% ; le trafic ne baissant que de 5,7%, le coefficient d’occupation progresse d’un point à 84,7%.

Sur le réseau Amériques, le trafic d’Air France-KLM est en hausse de 3,2% pour des capacités en augmentation de 4,3% (ouverture de Minneapolis aux États-Unis et de Montevideo en Uruguay, forte augmentation des capacités sur Rio de Janeiro), entraînant une baisse d’un point du coefficient d’occupation à 87,0%.

Le réseau Asie a connu également un développement important avec le lancement de liaisons vers Fukuoka au Japon et Kuala-Lumpur en Malaisie ainsi qu’une hausse des capacités sur la Chine. En conséquence, les capacités ont augmenté de 8,8%, hausse quasiment suivie par le trafic (+8,2%). Le coefficient d’occupation s’établit à 84,9% (-0,4 point).

L’activité cargo (...) a enregistré une baisse du trafic inférieure à celle des capacités (-4,6% et -5,0% respectivement). Le coefficient de remplissage est en hausse de 0,3 point à 64,4%. La recette unitaire à la tonne kilomètre offerte (RTKO) hors change est en baisse par rapport à avril 2012.

Côté développements, Air France-KLM rappelle le renforcement de son accord de partage de codes avec Etihad Airways sur des vols vers l’Australie pour le groupe et sur certaines destinations européennes pour Etihad. Air France a en outre lancé en première mondiale une offre de presse digitale sur iPad, permettant ainsi à ses clients équipés de cette tablette de télécharger gratuitement une sélection de magazines et de journaux.

Mon commentaire : Ces résultats de trafic du mois d'avril ne sont pas "ébouriffants" (+2,3% en PKT), mais si on les compare à ceux du groupe Lufthansa (trafic stable) et IAG (-5,6%), ils prennent un peu de relief. Nous rattrapons une partie du retard pris ces dernières années.

> Transavia : trafic toujours en hausse en avril

(source airjournal) 14 mai - (...) En avril 2013, la filiale spécialisée dans le vol pas cher d’Air France – KLM a transporté 185 906 passagers, soit une hausse de trafic de 3,6%, sur un total de 1293 vols, ce qui correspond à une augmentation de 11,6% par rapport au même mois en 2012. Le coefficient d’occupation de ses Boeing 737-800 a atteint 80,8%, soit une baisse de 4,4 points qui « s’explique en grande partie par le décalage des vacances scolaires parisiennes cette année ».

Selon le PDG de Transavia France Antoine Pussiau, « le trafic du mois d’avril a été dynamique, supérieur à l’année dernière, malgré un calendrier des vacances scolaires particulièrement défavorable cette année. Les nombreuses ouvertures de ligne auxquelles nous avons procédé durant ce mois ont reçu un accueil tout à fait satisfaisant de la part de nos clients ».

> Ryanair livre des résultats annuels record

 (source Reuters) 20 mai - Ryanair a fait état lundi de résultats meilleurs que prévu sur l'exercice 2012-2013, à la faveur d'une hausse du prix et d'une envolée des tarifs facturés pour des services tels que le traitement des bagages et les boissons proposées en vol.

(...) la société irlandaise (...) prévoit pour 2013-2014 un ralentissement marqué de son résultat net en raison notamment d'une faiblesse de la demande dans l'Union européenne et du renchérissement des coûts du carburant.

Sur les 12 mois à fin mars 2013, Ryanair a dégagé un bénéfice net de 569 millions d'euros (+13%) (...).

Celle-ci prévoit pour l'exercice qui vient de commencer un résultat net, au mieux, de 600 millions d'euros, ce qui représenterait une progression de 5% (...). Howard Millar, directeur financier de Ryanair, a noté que la société avait décidé d'être prudente en termes de prévisions en raison d'une faible visibilité sur les réservations pour la seconde moitié de l'année. "Nous nous montrons extraordinairement modestes en ce début d'année", a-t-il dit.

(...) la compagnie anticipe "quand même un bénéfice en hausse" et que sa capacité de génération de trésorerie "reste spectaculaire".

Ryanair, qui attend la livraison des 175 avions Boeing commandés en mars, anticipe pour 2013-2014 un trafic passagers en hausse de 3% contre +5% en 2012-2013. L'essentiel de cette progression estimée du trafic passagers proviendra d'une augmentation de 5% des capacités au cours de la saison hivernale, traditionnellement moins porteuse pour les compagnies aérienne.

"Nous pensons que l'effet de la légère hausse du trafic passagers et du rendement sur l'ensemble de l'année sera effacé par la hausse des coûts à la fois du carburant et ceux liés à Eurocontrol", déclare Michael O'Leary, directeur général de Ryanair (...).

Eurocontrol ou Organisation européenne pour la sécurité de la navigation aérienne est l'instance de régulation paneuropéenne du trafic aérien. La compagnie a précisé que les réservations pour les mois d'été à venir étaient supérieures aux attentes, tout en précisant que le prix moyen des tarifs des vols était "modeste".

La semaine dernière, easyJet, principal concurrent de Ryanair en Europe, a dit anticiper une hausse de 4% de revenus par siège au cours des six prochains mois ainsi qu'une amélioration de sa rentabilité sur l'ensemble de l'année (...).

Mon commentaire : Quel que soit le contexte, Ryanair dispose de marges de manœuvre pour dégager de bons résultats. Mais le modèle Ryanair a t-il atteint ses limites ? La croissance de son activité se compare désormais à celle des compagnies classiques. Le ton monte du côté des salariés et le système de "ristournes" ou "réductions" obtenu auprès des gérants d'aéroports qui cherche à contourner la règlementation européenne se heurte aux actions en justice de concurrents. En particulier, celles d'Air France-KLM.

> Emirates demande des droits de trafic supplémentaires

(source AFP) 17 mai - La compagnie de Dubai, a fait une nouvelle demande pour obtenir davantage de droits de trafic en France pour desservir quotidiennement Lyon, a annoncé jeudi le vice-président exécutif Thierry Antinori.

"Les négociations n'ont pas commencé mais nous avons envoyé une lettre à la DGAC (direction générale de l'aviation civile) il y a un mois et demi pour demander plus de droits de trafic. Nous desservons Lyon cinq fois par semaine, nous souhaiterions passer à sept vols", a-t-il déclaré.

Le dirigeant a affirmé que le lancement de cette ligne le 5 décembre 2012 avait créé davantage de trafic. "On a très rapidement eu 85% de taux de remplissage sur cette ligne.

On a créé du trafic additionnel", a-t-il dit, ajoutant qu'Emirates envisageait l'ouverture d'autres lignes en province, à Toulouse en particulier, siège de l'industrie aéronautique française. "Il y a du potentiel dans les régions françaises", a-t-il estimé. Selon lui, augmenter les droits de trafic en France est légitime lorsqu'on sait qu'Emirates a 16 vols par jour en Grande-Bretagne, 9 en Allemagne, 7 en Italie et "même pas 5 en France".

En 2010, la compagnie emiratie s'était heurtée à une vive opposition de la compagnie Air France qui avait fait pression sur les autorités françaises pour qu'elle n'obtienne pas de droits de trafic supplémentaire en France. La compagnie tricolore argüait à une concurrence déloyale. Mais fin janvier 2011, la France avait accepté l'octroi de vols supplémentaires à Emirates mais aussi à Etihad.

M. Antinori a formellement démenti une information de presse selon laquelle les nouveaux de droits de trafic seraient négociés en échange d'une commande de trente Airbus A380. "La compagnie a indiqué vouloir acheter plus d'A380 mais cela n'a rien à voir avec les discussions sur l'obtention de droits de trafic. Nous sommes dans une logique strictement commerciale", a-t-il affirmé (...).

Mon commentaire : Qui peut croire que l'évocation de commandes d'A380 supplémentaires par les dirigeants d'Emirates n'a rien à voir avec les demandes de droit de trafic ?

> Lufthansa : le trafic passagers baisse de 2% en avril

(source awp/afp) 13 mai - Le groupe allemand Lufthansa, qui comprend également Swiss et Austrian Airlines, a annoncé lundi avoir transporté 8,59 millions de passagers en avril, soit un recul de 2% sur un an. En outre, son taux de remplissage a reculé de 0,2 point à 78,3% (...).

Cherchant à resserrer son offre pour améliorer sa rentabilité, Lufthansa a réduit en avril son nombre de vols de 4%, par rapport au même mois l'an dernier. Ses capacités ont quant à elles légèrement augmenté de 0,2%. Dans le détail, la compagnie Lufthansa et sa filiale Germanwings ont enregistré sur un an un repli de 1,4% de leur trafic à 6,23 millions de passagers, pour une amélioration de leurs capacités (nombre de places proposées) de 1,6%.

Le taux de remplissage s'est dégradé de 0,5 point à 77%. La compagnie Swiss a elle enregistré une hausse de capacité moins marquée, de 0,4%. En revanche, celle de la compagnie Austrian Airlines a reculé de 11,1%. Les deux compagnies ont vu leur trafic passager diminuer, de 1,4% à 1,44 million de passagers et de 6,4% à 922'000 passagers respectivement.

L'activité fret de Lufthansa (Lufthansa Cargo) a aussi continué à transporter moins de marchandises, avec 138.000 tonnes acheminées en mars, soit 2% de moins qu'à la même période l'an passé.

Le géant aérien européen mène actuellement une cure d'austérité, à la fois pour redresser sa rentabilité et pour financer des investissements colossaux dans le renouvellement de sa flotte sans gonfler démesurément son endettement. Il cherche à économiser 1,5 milliard d'euros par an sur son résultat opérationnel d'ici 2015, ce qui devrait entraîner la suppression de 3.500 postes dans les services administratifs dans les années à venir, dont 2.500 en Allemagne.

> Lufthansa remplace ses A380 par des B747 vers Pékin et Tokyo

(source business travel) 14 mai- Des B747-400 vont être mis en service au départ de Francfort vers Pékin et Tokyo Narita cet hiver afin de permettre à Lufthansa d’équiper ses A380 de sa nouvelle classe affaires. Le nouveau siège affaires se transforme en un lit de 1,98 mètres et peut-être installé en V (deux sièges l’un vers l’autre) ou en H (les deux sièges sont installés parallèlement avec un léger angle vers le fuselage).

«Nous avons écouté nos clients pendant de longs mois. 3000 personnes ont testé le siège. L’une de leur demande prioritaire était de proposer un siège s’allongeant totalement à plat, c’est ce que nous avons faits» avait confié le Dr Reinhold Huber, Senior Vice-président en charge des produits et du marketing chez Lufthansa à BusinessTravel.fr en mars 2012.

«Nous nous sommes concentrés sur 5 points : le sommeil, le siège, l’intimité (cloison de séparation amovible) et l’open space (les passagers peuvent se parler et le système de divertissement (avec un écran de 15 pouces contre 10,4 pouces auparavant)» expliquait alors le Dr Reinhold Huber.

D’ici 2014, les sièges seront déployés sur 40% des avions long-courriers et sur l’ensemble de la flotte long-courrier d’ici 2015. Ces nouveaux sièges affaires équipent les B747-8 de Lufthansa opérés vers Washington DC, Los Angeles et Miami aux États-Unis, Delhi et Bangalore en Inde et Hong Kong depuis peu de temps.

> EasyJet améliore ses résultats au 1er semestre

LONDRES (source Reuters) 15 mai - La compagnie aérienne easyJet a réduit sa perte de moitié environ sur son premier semestre clos fin mars, aidée par Pâques qui est tombé en mars cette année et par un niveau élevé de réservations de clients britanniques et d'Europe du Nord désireux d'échapper à un hiver rigoureux.

Easyjet, la deuxième plus importante compagnie à bas coûts en Europe derrière Ryanair, a fait état mercredi d'une perte avant impôt de 61 millions de livres (72 millions d'euros) sur ces six mois, période traditionnellement creuse pour les transporteurs aériens. Cette perte se situe vers le bas de la fourchette de prévisions du groupe (60-64 millions) et est inférieure à celle de 64,5 millions que les analystes prévoyaient en moyenne, selon un consensus réalisé par Thomson Reuters. EasyJet réalise à l'inverse des bénéfices sur le deuxième semestre clos fin septembre, qui comprend la période estivale.

Le chiffre d'affaires du premier semestre a progressé de 9,3% à 1,6 milliard de livres et le revenu par siège a augmenté de 8,6%, une hausse supérieure de celle de 6 à 8% que prévoyait la compagnie. "EasyJet prévoit d'améliorer sa profitabilité sur l'exercice au 30 septembre 2013", a déclaré la directrice générale Carolyn McCall.

> Easyjet ouvre l'enregistrement sur mobile

(source easyvoyage) 14 mai - La compagnie poursuit le développement de son application mobile afin de renforcer le confort de ses voyageurs et leur permet dorénavant de s'enregistrer depuis leur téléphone portable après avoir téléchargé l'application. L'option n'est pour l'instant disponible que pour un nombre restreint d'aéroports, en France à Paris-Charles de Gaulle et Nice. Pour le reste de l'Europe sont concernés : Amsterdam, Edimbourg, Glasgow, Manchester, Londres, Southend et Londres Stansted.

La presse boursière

> Natixis confirme son conseil "acheter"

(source Boursier.com) 17 mai - (...) Natixis confirme son conseil "acheter" et son objectif de cours de 9 euros sur le dossier au lendemain de la dernière assemblée générale de la compagnie dirigée par JC Spinetta.

La banque évoque un discours plutôt optimiste sur le futur du groupe, très peu de tension sociale ressentie durant cette AG (contrairement aux précédentes) et des guidances encore réaffirmées.

Par ailleurs, A. de Juniac a précisé que le plan Transform 2015 était en ligne avec ses objectifs mais qu'un réexamen du moyen-courrier et du cargo, interviendra rapidement. Natixis estime que des mesures complémentaires seront à attendre d'ici à la fin de l'année sur les bases de province et sur la flotte d'avion tout cargo.

Fin de la Revue de Presse

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Mon commentaire sur l'évolution du cours de l'action Air France-KLM

Clôture de l'action Air France-KLM à 7,709 € le lundi 20 mai. Le ralentissement de la croissance mondiale a affecté les actions des entreprises cycliques, comme celles du transport aérien. Notre compagnie est jugée plus fragile que ses concurrentes directes, tel Lufthansa group ou IAG (BA/IB).

Le cours actuel, reste, malgré sa remontée des 12 derniers mois, anormalement bas. Pourtant, ce cours pourrait rester assez bas tant que l'économie restera atone et que les résultats d'Air France-KLM ne s'amélioreront pas nettement.

La moyenne des objectifs de cours (le consensus) est à 8,38 €. Quelques analystes publient, depuis mars, de nouveaux objectifs de cours en baisse.

Le baril Brent (mer du nord) est à à 105 $. Depuis quelques mois, toute publication d'information laissant espérer une reprise économique fait rapidement monter le prix du pétrole, tandis que l'inverse le fait baisser.

Ces informations indicatives ne constituent en aucune manière une incitation à vendre ou une sollicitation à acheter des actions Air France-KLM.

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Vous pouvez aussi me poser, par retour, toute question relative au groupe Air France-KLM ou à l'actionnariat salarié...

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| Christian Magne

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