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| Lettre de l'Administrateur Air France-KLM | |
| Christian Magne Représentant des salariés actionnaires PS et PNC |
N°408, lundi 16 septembre 2013 La Revue de Presse du lundi... > Air France : le nouveau PDG durcit sa restructuration (source les echos) 15 septembre - Baptême du feu en perspective pour Frédéric Gagey, le nouveau PDG d’Air France. C’est (...) ce mercredi qu’il dévoilera devant le comité d’entreprise les nouvelles mesures d’économie et de restructuration. Le même jour, il sera auditionné à l’Assemblée nationale. A l’issue de cette journée, on devrait donc connaître l’essentiel du dispositif, même si ses détails ne seront dévoilés que le 4 octobre, au comité d’entreprise suivant, après le feu vert du conseil d’administration d’Air France-KLM. L’état des lieux est déjà établi : du fait d’une activité plus faible qu’attendu, le plan Transform n’a permis d’identifier, à ce stade, que 1,1 milliard d’euros d’économies sur 1,5 milliard prévues. Il reste donc 400 millions d’euros à trouver d’ici à fin 2014. Par ailleurs, les pertes du réseau intra-européen et du cargo sont encore trop lourdes. Air France a donc non seulement besoin de mesures d’économie additionnelles, mais aussi d’une nouvelle stratégie de relance pour son réseau court et moyen-courrier. Avec pour mots d’ordre réduction des coûts et flexibilité. Abandon des Boeing 747 Au chapitre des mesures d’économie, la principale est le lancement d’un nouveau plan de départs volontaires, qui devrait porter sur « un peu plus de la moitié des sureffectifs identifiés en 2012 [5.122 équivalents temps plein, NDLR] », selon les indications fournies le 25 juillet dernier par Frédéric Gagey, soit quelque 2.600 postes. Le chiffre précis ne devrait pas être dévoilé avant le 4 octobre. Mais, selon nos informations, la réduction des effectifs porterait au total sur 2.600 à 3.000 postes, notamment avec le plan de départs volontaires, qui concernera toutes les catégories de personnel. Frédéric Gagey devrait également annoncer l’abandon progressif d’ici à 2016 des Boeing 747, trop coûteux, en commençant par les cargos, ainsi que des fermetures de ligne alimentant le hub de Roissy-CDG. Cependant, la majorité des mesures concernera le réseau point à point (hors desserte de Roissy) d’Air France, de sa filiale régionale Hop et sa filiale loisirs Transavia (...). Escales sous-traitées Le principal chantier est celui des escales aéroportuaires françaises. (...) Leurs coûts seraient supérieurs de 47 % à ceux d’EasyJet sur les mêmes aéroports. Toutefois, compte tenu des accords déjà signés, seules les escales les plus problématiques en passeront par des mesures nouvelles contraignantes, comme le recours à la sous-traitance. Ce serait le cas à Marseille, Bastia, Ajaccio et Nice. Mais les cas particuliers ne seront pas abordés avant le 4 octobre. Pour leur part, les bases de Marseille, Nice et Toulouse subiraient de nouvelles coupes franches dans leur programme, avec le rapatriement sur Paris d’une partie des équipages. Cependant, aucune fermeture ne sera décidée. Montée en puissance de Transavia Au chapitre des innovations stratégiques, Frédéric Gagey devrait expliquer de quelle façon Transavia sera amené à prendre une place plus importante. Mais, selon nos informations, il n’est pas question de procéder à un transfert massif de lignes et de moyens d’Air France. Le développement de Transavia continuera à s’appuyer sur des ouvertures de lignes à dominante loisirs. Et si sa croissance va s’accélérer, elle se fera progressivement, sans transfert d’A320 d’Air France, afin de conserver une flotte homogène de Boeing 737-800. Passé de 8 à 11 appareils cette année, Transavia devrait recevoir 5 B737 supplémentaires en 2014. Et si Transavia devrait atteindre une trentaine d’appareils en 2018, au rythme actuel de 4 à 5 appareils supplémentaires par an, un tiers de sa flotte sera louée au groupe canadien Transat durant l’hiver. Il n’est donc nullement question de transférer à Transavia l’activité d’Air France à Orly, qui représente 10 % de son chiffre d’affaires et 25 % de ses passagers, dont 70 % de voyageurs d’affaires. Mon commentaire : Il serait surprenant que le recours à la sous-traitance pour les escales "point à point", concerne tous les métiers d'escale, sauf à conduire à une situation socialement ingérable. Par ailleurs, Transavia a été fondée, à l'image de sa sœur néerlandaise, sur un modèle charter, s'appuyant sur des contrats passés avec les voyagistes. Elle aurait à évoluer si Air France entendait lui confier des lignes régulières "point à point" , sur un modèle proche de celui d'easyJet. > Air France : l’inquiétude monte (source aerobuzz) 15 septembre - Dans quelques jours, Alexandre de Juniac va dévoiler le plan Transform 2. La restructuration du groupe Air France-KLM entre dans une nouvelle phase qui s’annonce lourde de conséquences pour l’emploi et le réseau. Mais ces économies, aussi radicales soient-elles, suffiront-elles ? Le nouveau plan de restructuration d’Air France, Transform 2, pointe à l’horizon. Il annonce d’autres mesures d’économies, notamment plusieurs milliers de suppressions d’emplois et, sans doute, un « nettoyage » du réseau court/moyen-courrier. La responsabilité de la mise en œuvre de ces mesures délicates relèvera d’une équipe dirigeante en grande partie renouvelée : nouveau PDG (Frédéric Gagey), nouveau directeur financier (Pierre-François Riolacci), notamment. Quels que soient les propos de ces dirigeants, et ceux d’Alexandre de Juniac, PDG du groupe Air France-KLM, il est désormais évident que la compagnie est dangereusement prise en tenaille entre la concurrence low cost, de plus en plus sévère, et celle des ténors du Golfe. Les décisions prises au fil de ces derniers mois, courageuses sans être novatrices, se révèlent visiblement insuffisantes. Ou ne sont pas menées à bien avec tout le discernement souhaitable, par exemple la création de « bases » régionales inspirées de la manière de faire de Ryanair mais qui supposent une culture d’entreprise qui n’est évidemment pas celle de la compagnie ex-nationale. Air France reste indubitablement très encombrée par son passé. Du coup, les intentions louables qu’elle affiche pour rentrer dans une nouvelle époque apparaissent souvent comme indubitablement timides. Une remarque qui s’applique, par exemple, à sa filiale « low cost » Transavia. Low cost entre guillemets, bien que ses coûts directs d’exploitation soient très inférieurs à ceux de la compagnie-mère. Mais Transavia fonctionne en grande partie dans une logique de compagnie charter, à vocation touristique, et dispose de moyens très insuffisants pour tenter de contrer Ryanair, EasyJet, Vueling et leurs outsiders. Que pourront peser les 30 avions de Transavia, à terme, contre la flotte de 300 Boeing 737 de son principal concurrent irlandais ? Il y a quelques années seulement, « on » affirmait avec une belle constance, toujours à voix basse, qu’Air France souffrait d’une dangereuse surcharge pondérale, de 10 000 personnes disait-on. Mais il était politiquement et syndicalement incorrect d’évoquer ce thème scandaleux. On constate aujourd’hui qu’après mise en œuvre de Transform 2, on ne sera pas loin du compte. Mais avec quels dommages collatéraux ? Avec une masse salariale qui correspond à 32,4 % du chiffre d’affaires, le retour à l’équilibre financier est une gageure. C’est précisément l’un des arguments avancés par les représentants du personnel aux conseils d’administration d’Air France et Air France-KLM, dans une lettre alarmiste adressée au Premier ministre, Jean-Marc Ayrault. Cette longue missive, au demeurant bien pensée, n’est connue publiquement que depuis quelques jours mais elle a été envoyée le 26 juin. Le moins que l’on puisse dire est qu’elle n’a pas suscité de réaction politique, pas même de la part du ministre des Transports. En soi, c’est là une raison d’inquiétude supplémentaire. Les administrateurs salariés affirment haut et clair, en effet, que « la question de la compétitivité de la compagnie nationale n’a jamais été posée de manière aussi brutale », ce qui les conduit tout naturellement à demander d’urgence un allègement des charges. Au même moment, on le notera au passage, le nouveau PDG d’Aéroports de Paris annonce avec une grande fierté des résultats financiers mirobolants étonnamment hors propos, voire indécents. On en oublierait que l’État reste le principal actionnaire d’ADP (54,5 % du capital). On aimerait entendre le gouvernement Ayrault sur ce thème, celui d’une coûteuse contradiction. La marge de 24,4 % d’ADP est considérée par les administrateurs salariés d’Air France comme « une rentabilité insolente dans l’environnement économique actuel et inatteignable pour les compagnies aériennes ». Apparaît ainsi l’essentiel : la France n’a plus de politique, plus de stratégie, pas de vrais objectifs en matière de transport aérien. Et Air France crie dans le désert. > Air France-KLM distingué sur le DJSI (source CercleFinance.com) 13 septembre - Le Dow Jones Sustainability index (DJSI) a, pour la neuvième année consécutive, classé Air France-KLM leader de la catégorie 'Compagnies aériennes'. De plus, le groupe est désigné, pour la cinquième année, leader du secteur élargi 'Transport' regroupant les activités de transport aérien, ferroviaire, maritime, routier, ainsi que les activités aéroportuaires. 'Air France-KLM rejoint ainsi les 24 entreprises les plus responsables au monde, chacune dans leur secteur d'activité', déclare le transporteur aérien. Le DJSI regroupe les sociétés les plus performantes en termes de développement durable (...). > Hop!, la compagnie régionale d'Air France, compte diviser par deux ses pertes en 2014 (source challenges) 12 septembre - Hop!, la nouvelle compagnie régionale du groupe Air France, constate un "rebond commercial" et prévoit de "diviser par deux en 2014 une perte d'exploitation d'environ 30 millions d'euros en 2013" pour un retour à l'équilibre en 2015, a déclaré son président Lionel Guérin (...). Dans le cadre de son plan de restructuration, le groupe Air France-KLM a regroupé les trois compagnies régionales françaises qu'il contrôlait (Airlinair, Britair, Regional), et a lancé sa nouvelle exploitation en avril en réduisant les coûts de 15%, notamment grâce à l'optimisation de sa flotte (98 avions hérités des trois partenaires). Sur la ligne Orly-Rodez, il a ainsi remplacé un jet de 50 places CRJ de Bombardier par un turbopropulseur ATR-72 de 70 places, "qui offre 20 sièges de plus sans coût supplémentaire, car c'est un dromadaire qui ne consomme pas", a déclaré le PDG, venu dans l'Aveyron faire le point de la nouvelle exploitation avec les élus locaux. Des tarifs à partir de 55 euros Hop!, qui propose des tarifs à partir de 55 euros pour "faire un saut d'une région à l'autre", estime avoir enrayé la chute commerciale du trafic régional d'Air France. "Sur la période d'avril à juillet nous constatons un rebond de 17% du trafic", a indiqué Lionel Guérin. Selon lui, les taux de remplissage sont en amélioration. "La recette unitaire (par passager) a baissé de 20%, ce qui signifie que grâce aux tarifs intéressants il y a eu un retour à l'avion de clients qui ne le prenaient plus", a précisé Lionel Guérin (...). Le plan d'économie repose non seulement sur la rationalisation de la flotte, avec la vente en cours des petits jets de 50 places, mais aussi sur une commercialisation centralisée, une tarification transparente des services additionnels et une intégration des structures des trois compagnies. Retour à l'équilibre en 2015 Lionel Guérin avait annoncé en janvier qu'il prévoyait 190 suppressions de postes sur 3.500 et a dû faire face la semaine passée à une grève des hôtesses et stewards de Britair contre la dégradation de leur rémunérations et conditions de travail. La nouvelle compagnie (...) espère que la perte d'exploitation sera "divisée par deux en 2014 avec un retour à l'équilibre en 2015", a indiqué Lionel Guérin (...). En 2013, elle devrait être de 30 millions comme en 2012, pour un chiffre d'affaires de 850 millions. Le Pdg de la compagnie espère retrouver en 2015 les moyens de financer un renouvèlement de sa flotte et indique qu'il "étudie les possibilités en ce sens avec ATR (EADS et Finmeccanica)". Hop! compte investir dans des "avions plus grands", et espère notamment qu'ATR lancera un programme d'avion turbopropulseur de 90 places. > Les compagnies françaises dénoncent l’augmentation des redevances d’ADP (source airjournal) 12 septembre - Après s’être opposées à l’augmentation de 12,7% la « taxe Chirac », les compagnies aériennes françaises regroupées au sein du SCARA (syndicat des compagnies aériennes autonomes) dénoncent aujourd’hui la politique des redevances aéroportuaires du gestionnaire Aéroports de Paris (ADP) dont l’État est actionnaire majoritaire. « Les excellents résultats financiers d’Aéroport de Paris, obtenus grâce à une augmentation continue des redevances aéroportuaires, confirment une politique actionnariale de l’État, menée aux dépens des compagnies aériennes françaises », accuse dans un communiqué daté du 10 septembre le SCARA, qui regroupe 17 compagnies française (Air Austral, Aigle Azur, Air Caraïbes, Air Méditerrané, Air Corsica, Corsair, XL Airways, etc… à l’exception d’Air France). « En pleine crise du transport aérien français, Aéroports de Paris annonce des résultats en hausse avec une progression de son chiffre d’affaires de 6,2% et une progression de son revenu opérationnel (EBITDA) de 4,1% à 487 millions d’Euros. Cette situation financière florissante contraste avec les difficultés économiques que connaissent les compagnies aériennes françaises », souligne le SCARA. Et d’expliquer : « Ce contraste résulte de la situation de monopole dont bénéficie ADP et de la gestion des contrats de régulation économique (CRE). Ces contrats, négociés avec l’État, permettent de pratiquer de fortes augmentations des redevances et de garantir chaque année aux actionnaires des aéroports, et notamment à l’Agence des Participations de l’État (APE) des dividendes importants. Tandis qu’ADP versait à l’APE 122 millions d’euros au titre de l’exercice 2012, les redevances aéroportuaires augmentaient de 3% soit environ deux fois l’inflation, au détriment des compagnies aériennes et de leurs clients ». En s’adressant à l’État, l’actionnaire majoritaire, le SCARA espère un gel de l’augmentation en 2014 ou au moins « l’adoption d’une politique de versement des dividendes adaptée à la période de crise que traverse le transport aérien français ». > Etihad installe le wifi sur ses nouveaux A320 (source air journal) 10 septembre - Etihad Airways a reçu le mois dernier son premier Airbus A320 équipé par OnAir des connexion Wifi et GSM. Selon le communiqué d’OnAir du 9 juin, Etihad est la première compagnie aérienne à offrir sur A320 les connexions Mobile OnAir et Internet OnAir. En revanche, ses A330-300 en étaient déjà équipés depuis environ deux ans. La connexion GSM est la plus populaire des deux, 76 % des passagers l’utilisant pour envoyer ou recevoir des données (typiquement par mail), 33 % pour envoyer des messages textes et 21 % pour émettre ou recevoir des appels. En revanche, la connexion Wifi est davantage utilisée sur les vols de plus de quatre heures pour surfer sur Internet. « Nous avons l’objectif d’offrir à nos clients un excellent service que ce soit dans les airs ou au sol. Cela vaut également pour les options de connectivité en vol disponibles sur notre flotte », a déclaré Peter Baumgartner, directeur commercial d’Etihad Airways. Cette technologie équipera tous les nouveaux A320 d’Etihad, la compagnie du Golfe attendant encore la livraison de 10 A320 (et 7 A321). OnAir possède les approbations nécessaires de la part de près de 100 pays et plus de 350 accords avec des opérateurs de réseaux mobiles, qui combinés avec les réseaux d’Inmarsat lui offre « une couverture mondiale unique et cohérente », indique-t-elle dans son communiqué. > US Airways / AMR : défendent leur projet de mariage (source traderfinance) 11 septembre - US Airways et AMR (American Airlines) ont défendu leur projet de rapprochement hier, dans un communiqué adressé à la cour. Les deux transporteurs aériens américains estiment que l'opération génèrerait 500 M$ d'économies annuelles pour les consommateurs, en donnant naissance à un rival plus solide pour United Continental et Delta Airlines. US Airways juge l'opération légale et pense que le Département de justice US ignore la montée en puissance des petits acteurs low-cost plus agressifs tels que JetBlue et Spirit Airlines... En août, le Département américain de justice a lancé un procès afin de bloquer la fusion de 11 Mds$ entre US Air et AMR. Les États-Unis estiment en effet que le rapprochement enfreindrait les lois antitrust et se traduirait ultérieurement par une hausse des prix. Un juge entendra l'affaire en novembre afin de valider ou non le projet de fusion... Fin de la Revue de Presse > "L’avenir d’Air France nous préoccupe… et vous ?" Dans mon flash info n°42 de vendredi dernier, je vous ai informé de l'existence d'une pétition lancée sur Internet sur le thème de l'avenir d'Air France. Plusieurs salariés ou retraités m'ont demandé s'ils pouvaient la signer. C'est bien sûr possible, directement sur le site mentionné ci-dessous. Vous pourrez indiquer, selon votre préférence, que votre nom apparaisse ou non sur le site de la pétition.
Cette pétition, déjà signée par plus de 5000 personnes, a été lancée au sein d'Air France à la suite d'annonces gouvernementales évoquant des créations ou hausses de taxe concernant le transport aérien français (taxe carbone, taxe de solidarité, dite "taxe Chirac"). Cette interpellation de nos gouvernants rejoint celle que j'ai entreprise avec d'autres administrateurs salariés du groupe, auprès du premier ministre (voir mon Flash Info n°41). Aussi, j'ai signé cette pétition et vous propose d'en prendre connaissance : " Monsieur le Président de la République, Le transport aérien, marqué par une démocratisation croissante de sa clientèle, évolue dans un cadre de concurrence mondiale exacerbée. Dans ce contexte, les salariés d’Air France prouvent qu’ils savent faire des efforts substantiels pour améliorer la compétitivité d’une compagnie à laquelle ils sont très attachés et qu’ils refusent de voir un jour disparaître. Il n’est pas concevable que, dans le même temps, ces efforts soient compromis par certaines décisions des pouvoirs publics nationaux et des instances européennes... " Lisez la suite au lien suivant : http://www.petitions24.net/lavenir_dair_france_nous_preoccupe_et_vous (connexion Internet active requise) Merci de votre intérêt. Merci à celles et ceux qui l'ont déjà signée.
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numéro vert 0 800 04 2000
(gratuit à partir d'un fixe en France)
> Mon commentaire sur l'évolution du cours de
l'action Air France-KLM Clôture de l'action Air France-KLM à 7,154 € le lundi 16 septembre. L'éloignement du risque d'un engagement de la France en Syrie a eu pour conséquence de faire baisser le cours du pétrole et remonter le cours de l'action. Le ralentissement de la croissance mondiale a affecté les actions des entreprises cycliques, comme celles du transport aérien. Notre compagnie est jugée plus fragile que ses concurrentes directes, tel Lufthansa group ou IAG (BA/IB). Le cours actuel, reste, malgré sa remontée des 12 derniers mois, anormalement bas. Pourtant, ce cours pourrait rester bas tant que l'économie restera atone et que les résultats d'Air France-KLM ne s'amélioreront pas nettement. La moyenne des objectifs de cours (le consensus) baisse à 7,18 €, un cours très proche du cours actuel. Le baril Brent (mer du nord) redescend à 110 $ après une flambée due au risque d'intervention en Syrie. Toute information laissant espérer une reprise économique mondiale fait monter le prix du pétrole, tandis que l'inverse le fait baisser. Ces informations indicatives ne constituent en aucune manière une incitation à vendre ou une sollicitation à acheter des actions Air France-KLM. Vous pouvez réagir à cette revue de presse ou bien me communiquer toute information ou réflexion me permettant de mieux conduire ma fonction d'administrateur du groupe Air France-KLM.
A bientôt. D'autres infos sur mon site web navigaction.com Les nouveaux lecteurs pourront la recevoir directement en m'envoyant un message à chmagne@navigaction.com
Les salariés qui partent dans le cadre du Plan de Départs Volontaires peuvent me communiquer une adresse email personnelle pour continuer de recevoir mes infos. Cette Lettre n'est pas réservée aux salariés actifs : plus de 1100 anciens salariés, actionnaires ou non, la reçoivent.
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Christian Magne
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