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| Lettre de l'Administrateur Air France-KLM

| Christian Magne

Représentant des salariés actionnaires PS et PNC

navigaction.com

N°409, lundi 23 septembre 2013

La Revue de Presse du lundi...

> Air France-KLM n'a pris aucune décision sur Alitalia

PARIS, (source Reuters) 23 septembre - Air France-KLM a indiqué lundi soir n'avoir pris aucune décision concernant l'avenir de sa participation au capital d'Alitalia à l'issue de son conseil d'administration.

Dans un court communiqué, la compagnie franco-néerlandaise estime "indispensable" d'avoir de plus amples informations de la part de la direction générale du groupe italien.

"Le conseil d'administration d'Air France-KLM (...) a considéré indispensable d'entendre les informations que devrait donner la direction générale d'Alitalia lors de la réunion d'un prochain conseil d'administration de la compagnie italienne", explique AF-KLM.

Des médias avaient rapporté vendredi qu'Air France-KLM, qui détient 25% d'Alitalia, déciderait cette semaine de participer ou non à une augmentation de capital du transporteur italien, voire d'augmenter sa participation en vue d'une possible prise de contrôle.

> Jet Airways, priorité absolue de la compagnie émiratie Etihad

(source challenges) 20 septembre - Le PDG de la compagnie d'Abou Dhabi Etihad a déclaré (...) que sa priorité absolue était la compagnie indienne Jet Airways, laissant entendre qu'il n'investirait pas pour l'heure dans l'italien Alitalia (...).

A la question, êtes-vous intéressé par une prise de participation dans Alitalia? Le PDG James Hogan a répondu : "pour le moment, je suis focalisé sur l'Inde, sur nos opérations en Inde. Nous avons une relation solide avec Alitalia. (...) Nous regardons de nombreuses affaires mais notre priorité est Jet Airways".

James Hogan a précisé qu'il escomptait un feu vert des autorités indiennes "dans les semaines à venir" pour acquérir 24% de la compagnie indienne, ce qui permettrait à la compagnie émiratie d'assoir sa présence sur un des marchés les plus prometteurs.

Le dirigeant, de passage à Paris, devait rencontrer vendredi après-midi ses homologues d'Air France et KLM dans le cadre de réunions régulières depuis leur premier accord commercial (partage de codes) en octobre 2012. "Nous avons une réunion cet après-midi avec Alexandre (de Juniac, PDG d'Air France-KLM) et Camiel (Eurlings, PDG de KLM). Nos relations se passent bien. Nous nous rencontrons tous les 4 ou 5 mois pour discuter des opportunités potentielles", a-t-il dit (...).

Depuis des mois, des rumeurs font état d'un possible investissement d'Etihad dans Alitalia. Les spéculations se sont multipliées cette semaine, après les déclarations du ministre italien des Transports Maurizio Lupi.

Ce dernier a appelé mercredi le groupe Air France-KLM à clarifier ses intentions vis-à-vis de son homologue en difficultés Alitalia et à investir, faute de quoi celle-ci pourrait "chercher un autre partenaire".

Air France-KLM détient 25% du capital d'Alitalia. Et le groupe franco-néerlandais, lui-même en difficultés, avait indiqué en juillet qu'il demeurait "aux côtés d'Alitalia pour l'aider à son redressement et à son développement". Mais, il avait alors souligné qu'il resterait "très vigilant(e) et exigeant(e) sur les conditions financières et économiques de son redressement". (...).

Du côté du ministère des Transports français, on indique qu'"une rencontre est bien prévue la semaine prochaine avec le ministre italien des Transports".

"Mais elle a pour but de préparer le sommet franco-italien annuel. Le sujet Alitalia/Air France sera sans doute abordé mais ce n'est pas l'objet unique de cette réunion. A l'ordre du jour, il y a sept sujets dont l'aéronautique au sens large", a déclaré (...) une porte-parole.

> Alitalia : l'Italie pas opposée à une montée d'Air France au capital

(source AFP) 23 septembre - Le gouvernement italien n'a pas d'objection à une éventuelle montée à 50% d'Air France-KLM au capital de son homologue en difficultés Alitalia, dont il détient déjà 25%, a déclaré lundi le ministre des Transports Maurizio Lupi.

"De notre point de vue, il n'y a absolument aucune objection", a déclaré le ministre, cité par les agences italiennes.

L'important selon lui est que "l'Italie ne soit pas juste un endroit où prélever de la demande et la transférer vers Paris, au sens où 60 millions d'Italiens représentent un marché intéressant", a-t-il noté.

"Alitalia est une entreprise privée. Le travail d'un gouvernement n'est pas d'entrer dans le mérite de la dialectique entre actionnaires privés et de la redistribution des parts", a-t-il souligné.

Il consiste à "avoir des garanties sur comment serait préservée la valorisation de notre hub, les niveaux productifs et la possibilité que l'Italie continue d'exercer un rôle de développement dans le secteur aéroportuaire", a-t-il ajouté, soulignant que "Alitalia est pour nous une entreprise stratégique" (...).

> Cityjet : échec des négociations

(source figaro) 16 septembre - Les négociations exclusives entamées entre Air France et l'investisseur Intro Aviation pour la cession de CityJet, filiale d'Air France, n'ont pas abouti, a-t-on appris lundi de source syndicale.

"Une communication a été adressée aux salariés de CityJet indiquant que les négociations avec Intro Aviation ne gardaient plus leur caractère exclusif", a déclaré à l'AFP une source syndicale requérant l'anonymat, la direction ayant qualifié cette information de "confidentielle". "Si l'exclusivité est rompue, c'est que ces négociations n'ont pas pu aboutir. Je pense que Intro Aviation a été refroidi par les difficultés qui l'attendaient après la reprise", a estimé cette source syndicale. "Les négociations avec un investisseur pour céder Cityjet continuent", a réagi la direction d'Air France, sans nommer cet investisseur. Dans le mail adressé par CityJet à ses collaborateurs, dont l'AFP a eu copie, la compagnie irlandaise précise que les négociations entre les deux parties continuent, mais "pas sur une base exclusive".

Le PDG d'Air France, Alexandre de Juniac, avait annoncé en mai que CityJet était dans "un processus de cession". Il n'avait pas mentionné le nom du possible acquéreur. Selon la source syndicale, le groupe allemand Intro Aviation était entré en négociations exclusives avec Air France depuis mai. A ses yeux, l'échec de cette discussion éloigne la perspective d'une sortie de CityJet du giron d'Air France.

Créée en 1994 en Irlande, la compagnie CityJet a été rachetée à 100% par le groupe Air France en 2000 pour le compte de laquelle elle opère des vols entre Paris et Dublin, Edimbourg, Newcastle, Turin et Florence, en plus de son réseau propre au départ de Londres. Elle emploie environ 80 personnes en France, dont une trentaine de pilotes.

> Six gardes à vue après la saisie record de cocaïne

PARIS (source Reuters) 20 septembre - Au moins six gardes à vue étaient toujours en cours dimanche soir après la saisie par la police française de 1,3 tonne de cocaïne transportée dans un avion d'Air France en provenance de Caracas, la capitale vénézuélienne.

Les personnes interpelées sont de différentes nationalités européennes, a-t-on précisé de sources policière et judiciaire. Caracas a annoncé lundi que trois soldats appartenant à la Garde nationale avaient été arrêtés sur des soupçons de complicité.

La drogue, qui semblait destinée à l'organisation calabraise Ndrangheta et peut-être en partie à la Grande-Bretagne, se trouvait dans une trentaine de valises enregistrées sous des noms de passagers fictifs.

Les sources n'ont pas voulu préciser la date exacte de l'opération, qui a été menée en collaboration avec les polices espagnole, britannique et néerlandaise. Saisie à l'aéroport Paris-Charles-de-Gaulle, la drogue a une valeur marchande de 50 millions d'euros "au prix de gros", a déclaré le ministre de l'Intérieur, Manuel Valls.

Des policiers ont évoqué le chiffre de 200 millions d'euros au prix de vente au détail. Manuel Valls a ajouté qu'il s'agissait de la plus importante saisie de cocaïne réalisée en France métropolitaine dans le cadre d'une enquête judiciaire.

Air France a annoncé dimanche avoir renforcé ses contrôles et ouvert une enquête interne. "A ce stade, les éléments dont nous disposons ne permettent pas d'établir comment de tels événements ont pu être possibles compte tenu des procédures très strictes de la compagnie en matière de contrôle des bagages et marchandises embarqués, en particulier dans ce type d'escales", déclare la compagnie dans un communiqué.

"Des mesures ont été immédiatement mises en place pour renforcer nos contrôles des bagages et marchandises au départ de certaines escales sensibles", ajoute-t-elle.

> Pourquoi Lufthansa achète le nouveau Boeing 777-9X

(source la tribune) 19 septembre - (...) En étant la première compagnie aérienne à s'engager sur le nouveau Boeing 777-X, Lufthansa, plus gros client d'Airbus, pourrait sembler faire une infidélité à Airbus. Cela aurait pu paraître le cas si la compagnie allemande avait opté pour le B777-8X qui, avec 365 sièges, boxe dans la même catégorie en termes de capacité que l'A350-1000 d'Airbus. Mais Lufthansa s'est engagé sur le B777-9X, d'une capacité de 406 sièges dans une configuration triclasses de base. Et là, l'avion américain est seul sur ce créneau.

Remplacement des B747-400

En effet, Lufthansa voulait remplacer ses B747-400 (416 sièges dans la configuration de Boeing). Or, Airbus ne possède pas d'avions sur ce segment. L'A350-1000, la plus grosse version de l'A350 ne comporte que 350 sièges dans sa version de base triclasses d'Airbus. Et dans la gamme du constructeur européen, l'appareil au dessus de l'A350-1000 n'est autre que l'A380 (525 sièges), pour le coup beaucoup trop grand pour les besoins de Lufthansa qui l'a d'ailleurs commandé à hauteur de 17 appareils. Ce qui en fait le plus gros client en Europe.

Plus gros client d'Airbus

La commande Lufthansa se justifie plus par l'absence d'Airbus dans la gamme d'appareils de 400 sièges que par un coup de canif passé dans sa très bonne relation avec Airbus. En témoigne d'ailleurs la commande ferme de 25 A350-900 assortis de 30 options passée en parallèle de la commande Boeing. Une commande d'ailleurs supérieure à celle passée à Boeing qui fait de Lufthansa le plus gros client de toute l'histoire d'Airbus avec 535 appareils commandés et 397 en exploitation. En début d'année, Lufthansa s'est engagée sur102 appareils de la famille A320.

Le B777-9X, le concurrent de l'A380

La décision de Lufthansa ne fait que renforcer l'opinion de nombreux observateurs qui pensent que le B777-9X est le concurrent le plus sérieux de l'A380 (ou du B747-8) pour le remplacement des B747-400 (ou des versions plus anciennes). En effet avec ses deux moteurs, l'appareil est, pour une capacité quasiment égale, largement plus performant que les quadriréacteurs. En outre, ses capacités soutes sont également appréciées des compagnies aériennes ; le fret jouant un rôle majeur dans l'économie de certaines lignes.

Le précédent de 2006

C'était également parce qu'Airbus n'avait pas le produit qu'elle souhaitait qu'en novembre 2006 la compagnie allemande a passé commande du nouveau B747-8 à raison de 20 exemplaires. Plus qu'une infidélité à Airbus pour cause de retard de l'A380 à l'époque, Lufthansa avait choisi le 747 car elle avait besoin d'un appareil dont la capacité se glissait entre celle de l'Airbus A340-600 (qu'elle avait d'ailleurs commandé à 7 autres exemplaires en même temps que le 747-8) et l'A380.

Mon commentaire : Les modèles d'avions long-courriers ont évolué depuis quelques années. L'Airbus A380 est venu se positionner "au-dessus du 747", obligeant Boeing à en sortir une version modernisée, laquelle a du mal à s'imposer. Boeing a lancé le 787 Dreamliner, petit module long-courrier qui ambitionne de pousser hors du marché l'Airbus A330, tout en remplaçant les 757 et 767. Airbus, conscient du danger, a lancé l'A350, en le positionnant, en taille, un peu au-dessus du 787, ce qui lui permet non seulement de ne pas "cannibaliser" l'A330 mais aussi de concurrencer, dans ses versions allongées, le 777, vache à lait de Boeing. Ce qui pousse le constructeur US à moderniser son triple 7, afin de lui conserver un marché. Boeing allonge un peu ces nouvelles versions du 777, à la fois pour s'extraire de la concurrence de l'A350, mais aussi pour remplacer, sans le dire ouvertement, son quadriréacteur 747 vieillissant et gourmant.

> Ryanair promet de traiter ses passagers de façon moins "brusque"

DUBLIN (source Reuters) 20 septembre - Ryanair a pour la première fois reconnu vendredi un problème d'image, lié à son rapport avec ses passagers, et la première compagnie européenne à bas prix s'est engagée à changer des habitudes "brusques" afin d'attirer les clients de concurrents plus coûteux.

"Nous devons essayer de mettre fin à ce qui énerve inutilement les gens", a reconnu Michel O'Leary, directeur général de Ryanair, au cours de l'assemblée générale de la société, qui a été pour certains actionnaires l'occasion d'exprimer leur mécontentement.

Même si la priorité donnée par Ryanair à la réduction des coûts a permis au groupe d'enregistrer une forte croissance, certains actionnaires estiment désormais que la compagnie pâtit de son intransigeance auprès des passagers, par exemple en imposant des frais supplémentaires aux propriétaires de bagages qui dépassent de peu la taille règlementaire.

"J'ai vu des gens pleurer à l'embarquement", a rapporté Owen O'Reilly, l'un des actionnaires. "Il y a là quelque chose d'anormal qui doit être réglé."

Michael O'Leary, qui avait jusqu'à maintenant manifesté son indifférence face à ce type de critiques, a annoncé l'élaboration d'une nouvelle version du site internet de la compagnie, la mise en place d'une équipe chargée de répondre aux e-mails et une application moins stricte de la règlementation des bagages.

"Si quelque chose dépasse d'un millimètre, tant pis", a-t-il déclaré. "Notre but, ce n'est pas de pénaliser les gens pour un millimètre."

Le directeur général a ajouté que ces réformes n'avaient pas pour objectif de réagir aux pressions de la concurrence, mais il a reconnu que certaines autres compagnies à bas prix, comme easyJet, basaient leur communication sur le fait d'être plus attentifs aux passagers que le groupe irlandais.

"Je suis tout à fait enclin à assumer la responsabilité d'attitudes 'machos' ou brusques", a-t-il dit. "Certaines d'entre elles pourraient bien venir de mes propres défauts de caractère."

Mon commentaire : Les excès de Ryanair commenceraient-ils à lasser la clientèle ?

Fin de la Revue de Presse

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Mon commentaire sur l'évolution du cours de l'action Air France-KLM

Clôture de l'action Air France-KLM à 6,90 € le lundi 23 septembre. L'éloignement du risque d'un engagement de la France en Syrie a eu pour conséquence de faire baisser le cours du pétrole et remonter le cours de l'action.

Le ralentissement de la croissance mondiale a affecté les actions des entreprises cycliques, comme celles du transport aérien. Notre compagnie est jugée plus fragile que ses concurrentes directes, tel Lufthansa group ou IAG (BA/IB).

Le cours actuel, reste, malgré sa remontée des 12 derniers mois, anormalement bas. Pourtant, ce cours pourrait rester bas tant que l'économie restera atone et que les résultats d'Air France-KLM ne s'amélioreront pas nettement.

La moyenne des objectifs de cours (le consensus) est à 7,18 €, un cours très proche du cours actuel.

Le baril Brent (mer du nord) est à 109 $. Toute information laissant espérer une reprise économique mondiale fait monter le prix du pétrole, tandis que l'inverse le fait baisser.

Ces informations indicatives ne constituent en aucune manière une incitation à vendre ou une sollicitation à acheter des actions Air France-KLM.

Vous pouvez réagir à cette revue de presse ou bien me communiquer toute information ou réflexion me permettant de mieux conduire ma fonction d'administrateur du groupe Air France-KLM.

Vous pouvez me poser, par retour, toute question relative au groupe Air France-KLM ou à l'actionnariat salarié...

A bientôt.

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| Christian Magne

Administrateur Air France-KLM représentant les salariés actionnaires PS et PNC

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