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| Lettre de l'Administrateur Air France-KLM

| Christian Magne

Représentant des salariés actionnaires PS et PNC

navigaction.com

N°410, lundi 30 septembre 2013

La Revue de Presse du lundi...

> Pourquoi Air France-KLM boycotte l'augmentation de capital d'Alitalia

(source latribune) 30 septembre - Air France-KLM ne participera pas au projet d'augmentation de capital de plus de 100 millions d'euros voté jeudi dernier par le conseil d'administration de la compagnie italienne. Le groupe français estime que les mesures prévues ne permettent pas de résoudre les problèmes d'Alitalia. (...)

Alors qu'il est trop tôt pour savoir si la crise politique italienne aura des conséquences sur Alitalia, la compagnie italienne est focalisée sur son prochain conseil d'administration prévu ce jeudi. Celui où les actionnaires devront valider leur souscription à l'augmentation de capital de 100 millions d'euros (ainsi qu'à la dernière tranche de 55 millions d'un emprunt convertible de 150 millions annoncé début 2013) décidée jeudi dernier lors d'un précédent conseil. Sortiront-ils leur chéquier comme prévu ? Rien n'est moins sûr. Même pour ceux qui ont voté favorablement. En tout cas, le plus important d'entre eux, Air France-KLM, actionnaire à hauteur de 25%, ne participera pas à cette recapitalisation.

Mesures insuffisantes

Les quatre administrateurs représentant le groupe français au conseil d'Alitalia (parmi lesquels figure l'ancien PDG Jean-Cyril Spinetta) ont tous voté contre jeudi dernier. Mais, selon un connaisseur du dossier, ils n'ont pas voté contre le principe même d'une augmentation (...) en raison d'un manque d'informations ou pour ne pas alourdir sa propre dette comme la presse l'a indiqué, mais contre le plan de restructuration et le plan financier d'Alitalia, lesquels, selon eux, sont insuffisants pour garantir la pérennité de la compagnie italienne. En effet, pour Air France-KLM les mesures de ce plan ne résolvent en rien les problèmes d'Alitalia. L'augmentation de capital est en effet jugée insuffisante alors que les mesures proposées, plutôt que de réduire la dette d'Alitalia (plus 900 millions d'euros) auraient même pour conséquence de l'augmenter. Bref, six mois après avoir participé à un prêt à Alitalia, Air France-KLM ne veut pas remettre à nouveau au pot dans un projet qu'il juge inefficace.

Le périmètre d'Alitalia est encore trop important

Selon nos informations, Air France-KLM estime en effet que le plan de restructuration d'Alitalia, présenté fin juillet par la direction, conserve un périmètre de la compagnie encore trop important. La réduction de la flotte moyen-courrier n'est pas assez forte et la volonté d'augmenter le réseau long-courrier (et donc le nombre de gros-porteurs), déjà dans le rouge, est jugée pour le moins inopportune. Du coup, Air France-KLM redoute que ce plan sera insuffisant et qu'un nouveau sauvetage sera nécessaire dans plusieurs mois. Le groupe français a déjà fortement contribué en février au prêt sollicité par la direction pour passer l'année. Or, cet argent qui devait remettre Alitalia sur les rails n'a servi à rien. Au contraire. Les pertes se sont creusées. La perte nette du premier semestre s'est élevée à 294 millions d'euros contre 201 millions au cours de la même période de l'année précédente. La perte d'exploitation est quant à elle passée de 169 millions à 198 millions pour un chiffre d'affaires en recul de 4%, à 1,621 milliard d'euros. La liquidité totale disponible de la compagnie s'élevait fin juin à 128 millions. Aujourd'hui, la trésorerie serait très tendue.

Les banques à la rescousse ?

Le salut d'Alitalia viendra-t-il des banques? Sous la pression de L'État sur une ou plusieurs banques pour qu'elles accordent un prêt relais garanti par Rome ? Jeudi dernier en effet (...), le ministre italien du Développement économique, Flavio Zanonato déclarait : "il n'est pas dit que seuls les Français puissent mettre du capital. Nous travaillons à une solution-relais impliquant des banques. L'entreprise doit être défendue financièrement pour pouvoir mettre en oeuvre le plan de restructuration du management et revenir avec la capacité de conclure une alliance dans une position de force", a-t-il ajouté. Sur le papier, la solution bancaire peut aussi passer par la décision d'une banque actionnaire d'Alitalia d'accepter d'injecter 150 millions ou plus.

> Alitalia : Rome, la méthode Coué sur Alitalia ?

(source boursier.com) 26 septembre - Après avoir laissé entendre que les candidats à l'énième sauvetage d'Alitalia ne se bousculaient pas et qu'Air France KLM constituait une rare planche de salut, les autorités italiennes ont entamé une séance de rétropédalage organisée. Le vice-ministre de l'économie Stefano Fassina (...) a expliqué hier qu'Air France n'est pas la seule solution. Son patron, Flavio Zanonato, est pour sa part intervenu (...) pour expliquer que le gouvernement transalpin travaille à une solution sous forme de prêt-relais avec des banques. Le ministre a aussi fait savoir qu'il existe "d'autres solutions" à Air France KLM, et que ses services "y travaillent".

Rome a compris qu'il fallait tenter de redorer le blason de sa compagnie historique pour tenter de négocier une sortie de crise par le haut. Reste que la situation du transporteur est critique et que tous les plans menés ces dernières années n'ont pas suffi, aussi douloureux eussent-ils été, pour redresser l'édifice.

Malgré ses difficultés financières, Air France KLM "ne peut pas rester les bras croisés" devant la déliquescence d'Alitalia, au risque de voir de dangereux concurrents s'imposer sur un marché stratégique, estime le CM-CIC Securities, qui note également que le transporteur franco-néerlandais n'a plus la même assurance que 5 ans en arrière, ni les mêmes moyens. Malgré tout, le spécialiste pense qu'Air France KLM conditionnera son soutien à de strictes conditions.

Mon commentaire : Le plan de croissance d'Alitalia apparait comme une fuite en avant. Air France-KLM ne peut soutenir financièrement un projet irréaliste.

> Alitalia : Lufthansa met la pression sur Air France-KLM

(source latribune) 27 septembre - Alors qu'Air France-KLM s'interroge sur une montée au capital d'Alitalia, Lufthansa évoque l'éventualité de mettre la main sur le transporteur scandinave SAS (...).

"Le directeur général Rickard Gustafson a vraiment fait un boulot impressionnant. SAS a amélioré beaucoup de choses en son sein. Cela fait que nous pouvons éventuellement examiner si une acquisition pourrait être réalisable", a déclaré ce jeudi le président du directoire du groupe allemand, Christoph Franz (...).

Sachant que l'un des enjeux pour Air France-KLM dans le dossier Alitalia est de ne pas se laisser distancer dans la course à la consolidation, Lufthansa voudrait pousser Air France-KLM, déjà fortement occupé à se restructurer, à se lancer sur Alitalia dont le risque d'exécution est réel, qu'elle ne s'y prendrait pas autrement. Autre point de vue : « la compagnie allemande a la certitude que l'opération Air France-KLM-Alitalia va se concrétiser et montre qu'elle veut tout simplement conserver une longueur d'avance », explique un observateur.

Quoi qu'il en soit, les déclarations de Christoph Franz, montrent que Lufthansa est à nouveau prêt à bouger après avoir écarté, ces deux dernières années, tout nouveau projet d'acquisition. Ceci afin de digérer les rachats d'Austrian et de BMI en 2009. Austrian étant aujourd'hui restructurée et BMI vendue, Lufthansa peut désormais se lancer sur une nouvelle proie.

Après le remède de cheval qu'elle a subi, SAS ne nécessiterait pas de grosse restructuration. En revanche, un tel projet sera forcément compliqué sur le plan politique en raison de la présence de trois États, la Suède, le Danemark et la Norvège, dans le capital de SAS. Ces trois États contrôlent en effet 50% du capital.

Mon commentaire : Si l'avenir est incertain pour les compagnies 'majors' européennes, il est franchement sombre pour les compagnies de taille intermédiaire. C'est pourquoi SAS cherche, depuis une décennie, à s'adosser à une major. Un rapprochement SAS/Lufthansa est logique et attend le bon vouloir de la compagnie allemande. Une acquisition qui positionnerait le groupe Lufthansa en tête des compagnies mondiales, en termes de chiffres d'affaires.

> Lufthansa veut conclure une alliance avec une compagnie du Golfe

(source deplacementspros) 30 septembre - Air France et Etihad vont-ils faire école en Europe ? On pourrait le croire à la lecture d'une déclaration de Christoph Franz, cité par Reuters, l'actuel boss de la compagnie allemande qu'il quittera en mai 2014 : "Jusqu'à présent, les compagnies du golfe étaient des concurrents mais il nous faut faire évoluer notre réflexion. Notre position change. Nous cherchons de nouvelles solutions, de nouvelles alliances pour nous développer".

Au delà de ces propos, on imagine que l'arrivée de Qatar Airways dans Oneworld bouscule la vision de Lufthansa. Depuis deux mois, la compagnie étudie des scénarii destinés à un développement basé sur des alliances fortes avec des compagnies fortes sur les 5 continents. Les deux co-entreprises existantes, l'une vers les USA avec United et Air Canada et l'autre vers le Japon avec ANA, ne sont pas suffisamment fortes pour assurer un leadership à la compagnie allemande.

Christoph Franz n'a jamais caché qu'il fallait à la fois faire l'acquisition de compagnies européennes, SAS serait la prochaine à rejoindre le groupe, mais aussi s'associer à des majors du transport aérien. Pour le patron de Lufthansa, la hausse des prix du transport aérien attendue par les opérateurs est illusoire même si le trafic va exploser. A l'occasion de l'ITB à Berlin, il avait ajouté "Il y a aura toujours des opérateurs pour aller se battre sur les prix au risque de perdre de l'argent pour gagner des parts de marché, c'est dommage".

Mon commentaire : Les compagnies du golfe, principalement Emirates, Qatar Airways et Etihad, ont une position particulière, dans le monde du transport aérien. Situées géographiquement entre l'Asie, l'Afrique et l'Europe, elles sont idéalement placées pour installer des hubs efficaces entre ces continents. Comme le marché intérieur dans le golfe persique est minuscule, ces compagnies n'ont 'pas grand-chose à donner' et 'tout à prendre' dans les partenariats. Néanmoins, le rapprochement de Qatar Airways avec le groupe IAG, grâce à oneworld, et celui d'Etihad avec Air France-KLM, pourraient pousser Lufthansa 'dans les bras' d'Emirates. J'ai déjà souligné ce risque à plusieurs reprises en conseil d'administration.

> Le low cost de plus en plus courant dans les voyages d'affaires

(challenges.fr) 27 septembre - Les entreprises françaises font des économies sur les déplacements professionnels de leurs salariés. Et le low cost en profite.

Le recours à des compagnies aériennes à bas coûts pour les voyageurs d'affaires est désormais entré dans les pratiques courantes des entreprises françaises, selon une étude publiée vendredi 27 septembre à Paris au salon du tourisme Top Resa.

52% des voyageurs d'affaires interrogés, issus d'entreprises de toutes tailles, indiquent avoir voyagé au moins une fois sur ces compagnies au premier semestre et 31% entre deux et quatre fois, selon ce baromètre Mondial Assistance/Déplacements Pros. Seuls 17% des voyageurs disent ne pas y avoir eu recours entre janvier et fin juin.

"Le succès des low-cost se confirme d'année en année et principalement sur les liaisons européennes. Le souhait de Ryanair de s'ouvrir au voyage d'affaires et l'offre dédiée d'Easyjet sont autant de pas vers la conquête des voyages court et moyen-courrier", souligne l'étude (...).

Le voyage d'une seule journée reste la grande vedette du déplacement professionnel cette année, relève aussi ce baromètre. Par ailleurs, 46% des voyageurs d'affaires sondés indiquent avoir surtout voyagé en classe économique, 19% en classe premium, 35% en business. Les réponses sont non significatives sur la première classe.

L'étude révèle que 78% des responsables de politiques voyages en entreprises font désormais confiance aux compagnies à bas coûts, contre 22% qui ne leur font pas confiance. "En cinq ans, la confiance dans les compagnies à bas prix a été doublée", note l'étude. "Aujourd'hui la low-cost est vue comme sûre, compétitive et facile".

Mon commentaire : De plus en plus de voyageurs pour affaires volent en classe économique et de plus en plus de voyageurs 'loisirs' choisissent la 'classe affaires', voire la première classe des compagnies.

> Relier les USA pour dix euros? Ryanair y croit encore !

(source dh.be) 25 septembre - (...) la compagnie low cost veut relier les Etats-Unis depuis l’Europe avec une offre à très bas prix. Le patron irlandais (...) en a remis une couche cet été en affirmant à l’agence Reuters qu’il planchait sur une offre de vols transatlantiques "à partir de dix euros". Sans " les frais de bagages, ni les extras". Le but est de "faire éclater" le marché du transatlantique. D’après Michael O’Leary, il existe "une opportunité", avec l’accord de ciel ouvert entre les États-Unis et l’Europe, pour connecter 15 villes européennes directement à 15 grandes villes américaines. " Mais vous avez besoin d’une flotte neuve de 40 à 50 avions et pas quatre ou six appareils", explique l’Irlandais. (...) Selon lui, il faudrait instaurer une offre "premium" dans ses futurs avions transatlantiques, comprenez une première classe qui paiera beaucoup plus cher que les autres. " Il faudrait être fou pour exclure les 15 % de passagers prêts à payer pour les fioritures ", poursuit le manager qui envisage d’offrir de l’eau gratuite sur ces vols long-courriers et peut-être même de la nourriture (...).

Alors, info ou intox de Ryanair ? "Dix euros, cela me semble totalement fantaisiste, et cela ressemble à un nouveau coup de marketing de Michael O’Leary, explique un expert du secteur. Ceci dit, sur cette route hyperconcurrentielle, avec l’amélioration constante de la flotte et la réduction des ‘extras’, il y a moyen de réduire encore sensiblement les prix". Jusqu’où ? "C’est très difficile à dire. Dix euros, cela paraît irréaliste, mais les tarifs pourraient descendre. Après tout, qui aurait cru, il y a dix ans, qu’on voyagerait vers la Grèce pour 40 euros ?"

Ryanair et "Norwegian" ne sont pas seules : de nombreuses compagnies lorgnent ouvertement ce créneau de long-courrier à bas coût depuis et vers l’Europe. L’Amérique est en ligne de mire, mais moins que le marché asiatique, en pleine croissance (...).

Toutes ne réussiront pas, comme le démontrent de nombreux projets de ce type quasiment mort nés (Air Madrid, "Zoom Airlines", Oasis Hong Kong, etc.) Car le long-courrier reste un segment particulier du secteur aérien. La seule low cost transatlantique, la britannique "Laker Airways", a d’ailleurs fait faillite en 1982 après deux ans d’activité.

Selon Jean Belotti, ancien commandant de bord et chroniqueur pour "Tour Mag", le modèle low cost n’est ainsi "pas directement transposable" aux vols long-courriers. "Les raisons sont nombreuses. Le non-retour quotidien à la base engendre des frais d’hébergement des équipages, tout comme le travail de nuit des navigants et des personnels au sol. Il y a aussi des frais de stationnement plus élevés, une quasi-impossibilité d’adopter les mêmes espacements minimums entre les sièges, ou encore une impossibilité de supprimer le repas chaud. A moins qu’on en arrive à le faire payer…

" Toutefois, selon M. Belotti, ces compagnies peuvent envisager d’attirer une "nouvelle clientèle moins exigeante" (étudiants, jeunes couples acceptant de voyager dans des conditions moins confortables…) et tenter d’appliquer toutes les "recettes complémentaires des low cost actuelles". Voire d’en ajouter d’autres (prix du repas, grille de taxation des bagages en fonction de certains critères, location d’iPad, réservation du siège, accès à Internet…) "Il faut toutefois espérer que la réduction des coûts ne touchera pas ceux de la formation et de la maintenance et que l’augmentation de productivité des équipages n’aura aucun impact sur la sécurité aérienne", conclut l’ancien commandant de bord.

Mon commentaire : Doit-on craindre de voir Ryanair investir le domaine des vols long-courrier ? Pour des raisons logistiques, l'écart de cout entre les compagnies classiques et le compagnies low cost ne peut être aussi important en long-courrier que sur les distances auxquelles ils opèrent actuellement. En moyen-courrier, le rapport de cout entre une compagnie généraliste et une low cost peut être du simple au double. En long-courrier, la réduction apportée par le modèle low cost dépassera difficilement 20%. Mais une telle baisse sur un billet valant plusieurs centaines, voire milliers d'euros pourrait séduire de nouveaux clients. Mais, l'idée répandue par Ryanair de billets transatlantiques à 10€ trouble l'esprit des consommateurs, qui ne sont pas loin de penser que des billets vendus au-delà de la centaine d'euros, "c'est du vol".

> Qatar Airways accusée de brimer les droits de ses hôtesses

(source airjournal) 28 septembre - Selon la Fédération internationale des ouvriers du transport (ITF), la compagnie aérienne qatarie oblige ses hôtesses de l’air à demander son autorisation quand elles veulent se marier. Elle porte l’affaire devant la 38ème assemblée de l’OACI (Organisation de l’aviation civile internationale) qui a débuté le 24 septembre et se terminera le 4 octobre prochain, afin qu’elle prenne des mesures.

« Vous êtes tenue de demander l’autorisation de la compagnie dans le cas où vous souhaitez changer de statut marital et vous marier », indiquerait le contrat signé par les hôtesses de l’air de Qatar Airways, révèle le journal Libération. Selon le quotidien, l’affaire va plus loin encore. Ainsi, elles seraient tenues de « notifier à leur employeur leur grossesse dès le moment où elles en ont elle-même connaissance. L’employeur se réserve le droit de mettre fin au contrat à compter de la date de notification de la grossesse. Toute dissimulation de la grossesse sera considérée comme une rupture de contrat. » (sic !) Couvre-feu et incitation à dénoncer leurs collègues feraient aussi partie des pratiques au sein de la compagnie du Qatar qui compte 28 000 employés.

L’ITF crie à des « abus flagrants des droits des travailleurs dans l’aviation » et entend le dénoncer devant l’OACI pour plusieurs compagnies aériennes du golfe, notamment l’absence de liberté syndicale. « L’un des sept dossiers à examiner sera la situation aux Émirats arabes unis et au Qatar, où la liberté syndicale et le droit à la négociation collective sont refusés aux personnels d’assistance en escale et aux équipages de cabine alors qu’ils sont employés par des compagnies aériennes florissantes et en forte expansion », a prévenu l’ITF.

Rappelons aussi qu’en mai dernier, le PDG de Qatar Airways Akbar Al Baker, avait vertement critiqué dans une interview au site Arabian Business.com le besoin de syndicats dans une économie qui veut prospérer : « Si vous n’aviez pas les syndicats vous n’auriez pas de tels problèmes de chômage en Occident. Les syndicats rendent les compagnies sous-compétitives et ne font que freiner leur productivité ».

Sur un autre registre, le Qatar fait actuellement l’objet de vives critiques pour la façon dont il emploie des dizaines de milliers d’ouvriers étrangers sur les chantiers des édifices sportifs construits pour la Coupe du monde de football de 2022. 44 ouvriers népalais seraient morts sur des chantiers au Qatar cet été (...).

Mon commentaire : Deux mondes se côtoient. Les uns œuvrent à l'amélioration des statuts sociaux. Les autres cherchent leur modèle de gestion des salariés dans les siècles passés. Les deux se disputent le même marché du transport aérien .

Fin de la Revue de Presse

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Mon commentaire sur l'évolution du cours de l'action Air France-KLM

Clôture de l'action Air France-KLM à 7,359 € le lundi 30 septembre. L'éloignement du risque d'un engagement de la France en Syrie a eu pour conséquence de faire baisser le cours du pétrole et remonter le cours de l'action.

Le ralentissement de la croissance mondiale a affecté les actions des entreprises cycliques, comme celles du transport aérien. Notre compagnie est jugée plus fragile que ses concurrentes directes, tel Lufthansa group ou IAG (BA/IB).

Le cours actuel, reste, malgré sa remontée des 12 derniers mois, anormalement bas. Pourtant, ce cours pourrait rester bas tant que l'économie restera atone et que les résultats d'Air France-KLM ne s'amélioreront pas nettement.

La moyenne des objectifs de cours (le consensus) est à 7,18 €, un cours très proche du cours actuel.

Le baril Brent (mer du nord) est à 109 $. Toute information laissant espérer une reprise économique mondiale fait monter le prix du pétrole, tandis que l'inverse le fait baisser.

Ces informations indicatives ne constituent en aucune manière une incitation à vendre ou une sollicitation à acheter des actions Air France-KLM.

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Vous pouvez me poser, par retour, toute question relative au groupe Air France-KLM ou à l'actionnariat salarié...

A bientôt.

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| Christian Magne

Administrateur Air France-KLM représentant les salariés actionnaires PS et PNC

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