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| Lettre de l'Administrateur Air France-KLM

| Christian Magne

Représentant des salariés actionnaires PS et PNC

navigaction.com

N°412, lundi 14 octobre 2013

La Revue de Presse du lundi...

> Alitalia sauvée sur le fil du rasoir, Air France-KLM va t-il franchir le Rubicon ?

(source la tribune) 12 octobre - Les administrateurs de la compagnie italienne, y compris ceux d'Air France-KLM, ont approuvé le plan d'urgence décidé par Rome pour éviter d'arrêter les vols. Ce qui n'augure pas d'une contribution du groupe français à l'augmentation de capital si ses conditions ne sont pas respectées. Alitalia aurait pu cesser ses vols ce samedi. Agacé de ne plus être payé par la compagnie, le groupe pétrolier italien, ENI menaçait de couper les vannes ce samedi. Il n'en sera rien (...).

Apport de 500 millions d'euros

Approuvé à l'unanimité par les administrateurs ce vendredi, parmi lesquels figurent les 4 d'Air France-KLM, actionnaire à hauteur de 25%, le plan prévoit une augmentation de capital de 300 millions d'euros accompagnée de 200 millions d'euros de nouvelles lignes de crédits bancaires. Les lignes de crédit existantes sont pour leur part confirmées. La Poste italienne devrait participer à la recapitalisation d'Alitalia à hauteur de 75 millions d'euros. L'État italien devrait garantir la même somme tandis que les actionnaires actuels sont appelés à apporter le solde (150 millions). Les banques Intesa Sanpaolo et Unicredit pourront prendre en charge les options éventuellement non utilisées à hauteur 100 millions d'euros.

Assemblée générale le 14 octobre

Les actionnaires de la compagnie se prononceront lundi sur le plan. Air France-KLM a "approuvé ce plan d'urgence pour permettre à Alitalia de continuer à opérer", mais, selon un proche du dossier, cette approbation "ne préjuge pas de (sa) participation effective à l'augmentation du capital. L'engagement reste conditionné à la viabilité du plan de restructuration d'Alitalia." Air France-KLM veut s'assurer de la pertinence du plan industriel de la compagnie. Ce qui devrait être le cas. Rome a conditionné son aide à un changement de stratégie de la compagnie. La nécessité pour Alitalia de s'adosser à une autre compagnie commence enfin à faire son chemin en Italie. Or, à par le groupe français, il n'y a pas d'autres candidats pour s'aventurer dans un dossier aussi compliqué. Même si le plan de sauvetage est validé, la compagnie, chroniquement déficitaire, aura toujours besoin de s'adosser à un "partenaire étranger", a admis le ministre des transports Maurizio Lupi. Pour l'heure, Air France-KLM est considéré comme "partenaire principal", a-t-il dit.

Quelle valorisation pour Alitalia ?

Pour autant, un point crucial pour la suite n'a pas été évoqué au conseil d'administration. Celui de la valeur d'Alitalia. Il est déterminant pour connaître les parités futures après l'augmentation de capital. Pour beaucoup d'experts, Alitalia ne vaut plus grand chose. Encore faut-il que le camp italien en ait conscience.

L'intervention de Rome fait débat de l'autre côté des Alpes. Le patron des patrons Giorgio Squinzi a ainsi déclaré "être toujours très perplexe face à une intervention publique dans une société privée". "Si c'est un sparadrap pour soigner une situation d'urgence, d'accord. Mais il faudra réfléchir sérieusement une bonne fois pour toutes à un plan de moyen-long terme".

La solution a au contraire été saluée par le président l'Autorité italienne de l'aviation civile (Enac) Vito Riggio, qui avait lui-même évoqué jeudi une possible révocation de la licence d'Alitalia si une solution n'était pas trouvée dans les prochaines heures.

Mon commentaire : Un arrêt de l'activité d'Alitalia a été évité de justesse grâce aux décisions prises vendredi par le conseil d'administration d'Alitalia. Ces mesures devraient permettre à la compagnie italienne de dépasser, pour quelques mois, sa crise de liquidité. Mais elles ne suffiront pas à lui garantir un avenir durable sans un adossement complet à un groupe aérien. Comme aucun "repreneur" ne semble se manifester, Air France-KLM est-elle la solution incontournable ? Notre compagnie, encore fragile, ne peut prendre à sa charge le poids du passé d'Alitalia. Les conditions ne sont pas encore rassemblées pour qu'un tel rapprochement aboutisse et devienne un succès.

> Naples, troisième base italienne pour easyJet

(source airjournal) 11 octobre - La compagnie aérienne low cost easyJet ouvrira au printemps prochain une nouvelle base à Naples, sa troisième en Italie après Milan – Malpensa et Rome – Fiumicino.

Mon commentaire : Une implantation supplémentaire d'easyJet qui fragilisera un peu plus Alitalia dès le printemps.

> La Lufthansa n'est pas intéressée par Alitalia

FRANCFORT, (source Reuters) 14 octobre - Lufthansa n'est pas intéressée par une prise de participation dans la compagnie aérienne italienne Alitalia, qui recherche un partenaire stratégique, a déclaré lundi un porte-parole du transporteur allemand.

"Il n'y a pas d'intérêt pour Alitalia du côté de Lufthansa", a dit Martin Riecken, porte-parole de Lufthansa Europe. "(Le président du directoire Christoph) Franz a été très clair dans ses précédentes déclarations pour dire qu'il n'y avait pas d'intérêt à ce stade pour investir dans d'autres compagnies."

> Fin de l’aventure Lufthansa au Gabon

(source gabonreview) 11 octobre - La compagnie aérienne allemande Lufthansa vient d’annoncer la cessation de ses activités au Gabon, et rendu public le 9 octobre 2013.

Ce transporteur aérien avait repris ses vols en direction du Gabon en 2009. L’Anac n’a rien laissé entrevoir des raisons du retrait de la compagnie aérienne allemande du ciel gabonais. Des observateurs estiment quant à eux que la destination Gabon n’était pas rentable, alors que d’autres parlent du climat des affaires (...).

Mon commentaire : Le retrait de Lufthansa devrait indirectement renforcer la position d'Air France sur la desserte de Libreville. Mais Lufthansa va reprendre la desserte du Canada.

> Lufthansa supprime toujours plus de Première classe

(source airjournal) 10 octobre - La compagnie aérienne Lufthansa a décidé de se passer de Première classe sur environ un tiers de sa flotte long-courrier, la demande étant insuffisante sur de trop nombreuses routes.

Alors que la course au luxe ne semble pas faiblir dans le reste du monde (...), la compagnie nationale allemande semble faire le pari inverse. Après avoir annoncé en début d’année que la proportion de ses avions long-courriers offrant la Première diminuerait de 90% à 75%, elle a renforcé la tendance la semaine dernière : environ un tiers de la flotte en sera dépourvue, les « disparitions » affectant certaines liaisons vers l’Afrique, le Canada, l’Inde et la Thaïlande où seule la classe Affaires sera encore disponible en plus de l’Économie. Déjà en mars dernier, elle proposait d’importants rabais sur les vols en Première sur une quarantaine de destinations, dont Bangkok dont le prix du billet était quasiment divisé par deux. En revanche, pas question de toucher aux routes entre l’aéroport de Francfort et Miami, Johannesburg, Riyad ou Koweït City, sur lesquelles la demande de confort absolu ne faiblit pas.

But du jeu pour Lufthansa, dont plus d’un tiers des revenus vient des classes supérieures : économiser environ 50 millions d’euros. Car outre l’aménagement de nouvelles cabines, elle s’est lancée dans un coûteux plan de renouvèlement de la flotte, qui la verra à l’horizon 2025 ne plus opérer que cinq types d’avion contre six actuellement : les Airbus A330-300, A350-900 et A380, et les Boeing 747-8i et 777-9X (même principe en moyen courrier, où sur 9 types aujourd’hui survivront seulement les monocouloirs Airbus, les Embraer E190/195 et les Bombardier CRJ-900). 300 nouveaux avions auront été acquis d’ici là afin de diminuer la facture en carburant, pour une flotte qui devrait culminer à 400 appareils en 2016.

La compagnie de Star Alliance n’est certes pas la première à choisir de rehausser la qualité de sa classe Affaires au détriment de la Première, Delta Air Lines et United Airlines entre autres ayant fait le choix d’un haut de gamme représenté par la Business. A l’opposé des compagnies du Golfe comme Emirates Airlines, Etihad Airways ou Qatar Airways, qui monopolisent les récompenses internationales sur la qualité de leur offre, en particulier auprès de Skytrax chez qui Lufthansa ambitionne justement de devenir « compagnie cinq étoiles ». Mais comme le reconnaissait le PDG d’Emirates Tim Clark, les amateurs de Première ne sont pas plus d’un million dans le monde

Mon commentaire : La première classe est un service haut de gamme, nécessitant un renfort de services, donc de personnel (PNC, assistance au sol, voire chauffeur de limousine), ce qui met en difficulté les compagnies de pays à couts salariaux élevés. Lufthansa n'y échappe pas.

> Opodo observe une chute des réservations sur les États-Unis

(source quotidien du tourisme) 11 octobre - Cela fait bientôt deux semaines que les États-Unis sont touchés par la paralysie du budget de l’état fédéral américain. Ce qui a entraîné notamment la fermeture de nombreux lieux touristiques comme les parcs naturels, le Grand Canyon ou encore la statue de Liberté… ce blocage a évidemment eu un impact considérable sur les réservations.

Pour sa part, Opodo a observé une baisse des vols secs de près de 20% sur les États-Unis par rapport à la même période l’année dernière. New York ayant subit à lui seul un recul de 25%.

Mon commentaire : Face au risque d'effondrement des voyages à but touristique vers les États-Unis, de nombreux États US viennent de prendre des mesures palliatives pour rouvrir certains parcs. 

> Corsair International se renforce cet hiver

(source airjournal) 12 octobre - La compagnie aérienne française Corsair International passe à l’offensive sur de nombreuses destinations cet hiver avec des capacités en hausse vers les Caraïbes, la Réunion, Sénégal, Côte d’Ivoire et en Amérique du Nord.

Cet hiver, la desserte de Pointe-à-Pitre en Guadeloupe et de Fort-de-France en Martinique (en concurrence avec Air France, Air Caraïbes avec qui elle partage ses codes et XL Airways), va se renforcer avec des vols quotidiens, voire biquotidiens en très haute saison.

Corsair International déploiera de même un B747 quotidien vers Saint-Denis de La Réunion (en concurrence avec Air Austral et Air France) alors que l’île Maurice (en concurrence avec Air Mauritius et Air France) aura 3 fréquences hebdomadaires pour la saison hivernale. Mayotte et Madagascar seront desservies toute l’année sans interruption avec jusqu’à trois vols hebdomadaires. Corsair va de même se renforcer en Afrique passant de 6 vols par semaine à un vol quotidien en A330-300 vers Dakar au Sénégal (en concurrence avec Air France avec 8 vols par semaine à ce jour), de même qu’Abidjan en Côte d’Ivoire qui aura une fréquence supplémentaire avec quatre vols par semaine, là encore en concurrence avec Air France (10 vols par semaine à ce jour).

Et encore, à partir du 9 novembre, elle doublera ses fréquences vers Punta Cana en République dominicaine avec deux vols par semaine, les samedi et dimanche (en concurrence avec XL Airways et Air France).

Enfin, Corsair, qui arrête sa liaison vers Montréal depuis Paris le 6 novembre 2013 pour la reprendre mi-avril, devrait en faire une liaison quotidienne opérée en B747-400 à la mi-juin 2014.

Corsair International partage ses codes avec Air Antilles Express qui vole vers Saint Martin, Saint Barthélémy, Sainte Lucie, ou encore Antigua, nouvelle destination de cet hiver, ainsi qu’avec Air Caraïbes et Aigle Azur.

Mon commentaire : La concurrence que nous livre Corsair International est vive.

Fin de la Revue de Presse

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Mon commentaire sur l'évolution du cours de l'action Air France-KLM

Clôture de l'action Air France-KLM à 7,551 € le vendredi 11 octobre.

Le ralentissement de la croissance mondiale a affecté les actions des entreprises cycliques, comme celles du transport aérien. Malgré le redressement de ses résultats économiques, notre compagnie est jugée plus fragile que ses concurrentes directes, tel Lufthansa group ou IAG (BA/IB).

Le cours de l'action Air France-LM pourrait rester bas tant que l'économie sera atone et que les résultats d'Air France-KLM ne s'amélioreront pas nettement.

La moyenne des objectifs de cours (le consensus) est à 7,28 €, un cours très proche du cours actuel.

Le baril Brent (mer du nord) est à 111 $. Toute information laissant espérer une reprise économique mondiale fait monter le prix du pétrole, tandis que l'inverse le fait baisser.

Ces informations indicatives ne constituent en aucune manière une incitation à vendre ou une sollicitation à acheter des actions Air France-KLM.

Vous pouvez réagir à cette revue de presse ou bien me communiquer toute information ou réflexion me permettant de mieux conduire ma fonction d'administrateur du groupe Air France-KLM.

Vous pouvez me poser, par retour, toute question relative au groupe Air France-KLM ou à l'actionnariat salarié...

A bientôt.

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| Christian Magne

Administrateur Air France-KLM représentant les salariés actionnaires PS et PNC

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