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| Lettre de l'Administrateur Air France-KLM

| Christian Magne

Représentant des salariés actionnaires PS et PNC

navigaction.com

N°413, lundi 21 octobre 2013

 La Revue de Presse du lundi...

> L’Invité de l'économie : Alexandre de JUNIAC, PDG d’Air France-KLM

(source LCI) - 17 octobre - Interview d'Alexandre de Juniac par LCI/LCI.

LCI : Le pari d’AIRFRANCE KLM pour redevenir rentable, compétitif, séduire ses clients, bien sûr. On en parle ce soir avec notre invité spécial, Alexandre de JUNIAC, PDG d’AIRFRANCE KLM. Merci de vous arrêter sur le plateau de LCI. (...) D’abord, au moment où le gouvernement nous dit que la reprise est là (...) est-ce que vous (...) le constatez dans le trafic de votre compagnie (...) à la mi-octobre ?

ALEXANDRE DE JUNIAC (...) Pour l’instant, on a deux catégories de trafic : le long-courrier, l’intercontinental qui s’est toujours tenu – même si ce n’est pas très dynamique, ça reste correct – et puis le trafic intra-européen et domestique France en zone euro qui est, je dois dire, encore assez mou. Nous n’avons pas de plongée du trafic mais on n’a pas de remontée encore extrêmement notable.

LCI : Ça veut dire pas encore d’effet vraiment positif sur les comptes du groupe ?

ALEXANDRE DE JUNIAC (...) Les comptes du groupe, on peut les améliorer de deux manières et c’est ce qu’on fait : on essaye de pousser nos recettes, nos revenus, de vendre plus de billets puis de les vendre au meilleur prix au monde entier ; et (...) on essaye surtout aussi de baisser nos coûts. Nos coûts étaient trop élevés, nous n’étions pas assez compétitifs et donc on perdait de l’argent.

LCI : (...) Ce plan Transform que vous avez présenté (...), il y a une quinzaine de jours : suppression supplémentaire de deux mille huit cents postes par rapport à ce qu’il y avait déjà d’engagé. Ce qui va faire (...) huit mille postes supprimés sur trois ans à peu près. Quand on compare à ce qui s'est passé en Bretagne ou chez ALCATEL, on a l’impression qu’il y a une acceptation relative. Bien sûr, il y a des mouvements de mécontentement – on a entendu les syndicats. Ça veut dire que ça se passe dans un climat de compréhension ?

ALEXANDRE DE JUNIAC Je crois que ça se passe dans un climat de compréhension et de confiance de la part des interlocuteurs qu’on a en face de nous, c’est-à-dire à la fois les organisations syndicales à l’interne et puis nos actionnaires ou le gouvernement qui est d’ailleurs aussi un de nos actionnaires. Et pourquoi ? Parce que (...) c’est un plan à trois ans qui a commencé en 2012 et qui s’étend jusqu’en 2014. Donc il n’y a pas de surprise ou de nouveauté. On a…

LCI : Eh ben il y a eu quand même la nouveauté des suppressions d’emplois supplémentaires.

ALEXANDRE DE JUNIAC (...) Ce n’était pas (...) tout à fait une nouveauté parce que (...) nous avions prévu une clause de rendez-vous en 2013 en disant : « En 2013, il faudra peut-être compléter les mesures si la prévision économique a été moins bonne que prévu, s’il y a des endroits où on n’a pas fait assez de choses. » Ça a été le cas. Donc, cette clause de rendez-vous, nous l’avons fait jouer conformément à ce qu’on avait annoncé. Ça me permet d’ailleurs de vous dire qu’une des clés, à notre avis, de la réussite de ce plan, c’est la transparence totale que nous avons observée vis-à-vis de tous les gens qui travaillent avec nous en interne – les organisations syndicales –, mais aussi aux actionnaires et le gouvernement.

LCI : Il y a quand même des salariés qui disent : « Il y a eu une première étape, il y en a une deuxième. Jusqu’où ça va aller ? Où ça va s’arrêter ? Il y en aura encore. »

ALEXANDRE DE JUNIAC (...) Je comprends cette question, elle est tout à fait légitime. J’y ai répondu et je profite de l’occasion pour répondre encore : il n’y aura pas de troisième étape en 2014, voilà. C’est pour ça d’ailleurs – et ça a été un des éléments de notre discussion avec les organisations syndicales –, nous nous sommes dit : puisque nous devons faire cette deuxième étape, faisons-la suffisamment significative pour qu’on n’ait pas à y revenir encore une fois.

LCI : (...) Il y a un préavis de grève qui est déposé pour la fin novembre par les hôtesses et stewards. Est-ce que c’est un enjeu pour vous ou est-ce que c’est un phénomène normal compte tenu de l’ampleur malgré tout du plan qui est annoncé ?

ALEXANDRE DE JUNIAC (...) Ce n’est jamais un phénomène normal, la grève, premièrement. Deuxièmement, on a encore un mois pour discuter et d’ailleurs, on discute, on a un dialogue assez suivi avec les organisations syndicales pour essayer que cette grève ne se passe pas. J’en profite pour dire que je pense que cette grève serait un mauvais coup porté au redressement d’AIRFRANCE (...) et à l’engagement des cent mille salariés d’AIRFRANCE KLM qui se battent tous les jours pour redresser la compagnie, y compris les hôtesses et stewards d’ailleurs.

LCI : ALITALIA, un plan d’urgence a été adopté mardi à Milan. Vous êtes le premier actionnaire avec 25 %. Vous avez un mois pour vous prononcer sur une éventuelle montée au capital. Est-ce que c’est dans vos intentions et quelles sont vos conditions ?

ALEXANDRE DE JUNIAC (...) Nous avons dit au gouvernement italien, aux autres actionnaires italiens, au management d’ALITALIA, au personnel : (...) nous sommes un partenaire loyal, on est un partenaire sérieux, mais aussi on est un partenaire qui connaît des difficultés, vous l’avez rappelé tout à l’heure. C’est pour ça qu’on fait Transform. Donc toutes ces choses nous amènent à dire que nous, nous sommes prêts à soutenir un plan de redressement d’ALITALIA qui soit durable, qui fasse d’ALITALIA une compagnie qui se tienne dans la durée…

LCI : Ça veut dire quoi concrètement pour ALITALIA ? …

ALEXANDRE DE JUNIAC Et qui s’intègre dans le groupe européen AIRFRANCE KLM ALITALIA. On ferait une belle maison européenne et dans laquelle chacun des piliers aurait non seulement sa place, mais en plus, pourrait avoir sa force économique, financière, industrielle, voyez-vous ? …

LCI : À ce jour, ce n’est pas garanti.

ALEXANDRE DE JUNIAC (...) à ce jour, ce n’est pas garanti (...) pour faire ça, (...) nous avons demandé (...) qu’il y ait une restructuration industrielle d’ALITALIA qui soit plus vigoureuse que celle qui a été, qui avait été proposée il y a quelques semaines. D’autre part, une restructuration financière importante. Nous n’avons pas les moyens. Malheureusement, je ne suis pas à la tête d’un groupe riche et nous sommes aussi en difficulté. Et donc nous n’avons pas les moyens de dépenser de l’argent sans compter. Et nos partenaires italiens le savent en fait…

LCI : Si c’est le cas…

ALEXANDRE DE JUNIAC (...) Ce n’est pas uniquement l’intérêt d’AIRFRANCE KLM, c’est aussi l’intérêt d’ALITALIA qu’on lui propose un plan qui lui permette de continuer dans la durée dans lequel on aurait (...) trois hubs : (...) Charles de Gaulle, Fiumicino – c’est-à-dire Rome –, Schiphol à Amsterdam…

LCI : (...) On maintient Rome comme hub.

ALEXANDRE DE JUNIAC (...) Ce serait pour nous catastrophique qu’ALITALIA ne soit plus une compagnie ayant du long-courrier. Ce serait contre nos intérêts, contre les intérêts d’ALITALIA, contre les intérêts de l’Italie. Vous avouerez que ça fait beaucoup.

LCI : Si ces conditions sont réunies, vous pouvez monter à 50 % et prendre le contrôle de la compagnie ?

ALEXANDRE DE JUNIAC (...) Ce que nous avons dit, c’est que (...) outre les conditions financières, les conditions industrielles, il nous semblait indispensable qu’ALITALIA s’intègre dans un groupe comme le nôtre. (...) ça veut dire (...) qu’on soit mesure de contrôler.

LCI : Oui.

ALEXANDRE DE JUNIAC Mais dans l’intérêt d’ALITALIA, ce n’est pas uniquement dans notre intérêt à nous !

LCI : Et surmonter les susceptibilités politiques en Italie.

ALEXANDRE DE JUNIAC (...) J’ai interprété les déclarations du gouvernement italien comme favorables à la constitution, enfin, de ce groupe européen intégrant ALITALIA. Pourquoi ? Parce que j’ai dit qu’ALITALIA aurait sa place, toute sa place, comme AIRFRANCE et comme KLM. Donc ce sera un groupe trinational et ce serait magnifique. Seulement, on ne le fera pas à n’importe quelles conditions. Je le répète, nous n’avons pas les moyens de (...) dépenser de l’argent que nous n’avons pas. Enfin…

LCI : Vous venez de présenter les nouveaux sièges de la classe éco.

ALEXANDRE DE JUNIAC Oui.

LCI : Dans le plan Transform, le passager, il est présent aussi ?

ALEXANDRE DE JUNIAC Ah ! Le passager, il est au centre (...).

LCI : Vous savez ce qu’on dit, (...) que le confort, le service, ce n’est plus tout à fait ça.

ALEXANDRE DE JUNIAC (...) Non non non ! Non, là, je vous arrête. Non non non, il y a une partie baisse des coûts et il y a une partie remontée en gamme. Si on veut lutter contre les grandes compagnies du Golfe ou les grandes compagnies asiatiques, il faut que nous proposions le meilleur service. En plus, quand vous y réfléchissez, AIRFRANCE, ça véhicule les valeurs de la qualité de la vie, du bien-vivre, du luxe. Et donc on ne pourra se battre que si on offre le meilleur produit et le meilleur service. Donc on remplace les sièges. Donc vous aurez la meilleure nourriture, les plus beaux salons. Dans deux ou trois ans, vous serez tellement fier, non seulement content et bien traité, mais vous serez fier d’AIRFRANCE. On sera dans les trois meilleurs mondiaux

LCI : Y compris sur la classe éco.

ALEXANDRE DE JUNIAC Ah ! Y compris sur la classe éco, bien sûr ! C’est la plus grande part de nos passagers. Eh ben pour vous donner un exemple, il y aura un siège où vous pourrez brancher votre iPad, vous aurez un plus bel écran plus grand, à haute définition…

LCI : Y compris dans l’A380.

ALEXANDRE DE JUNIAC Alors l’A380, pour l’instant, n’est pas encore décidé mais nous avons l’intention aussi de le refaire

LCI : On ne peut pas le…

ALEXANDRE DE JUNIAC C’est très cher ! C’est pour ça qu’on est un peu hésitants parce qu’encore une fois, on n’a pas les moyens. Mais je crois qu’on pourra… (...).

LCI : Merci beaucoup Alexandre de JUNIAC d’avoir été notre invité (...).

> Air France-KLM continue d'investir au Congo

(source cerclefinance) 18 octobre - A compter du 31 mars 2014, Air France desservira Pointe Noire au Congo, à raison de six vols par semaine, au départ de Paris-Charles de Gaulle.

La compagnie améliore ainsi sa desserte de Pointe Noire en ajoutant une fréquence supplémentaire à son offre de vols.

> Alitalia : Air France-KLM prêt à se laisser diluer

(source les echos) 21 octobre - Malgré un ballon d'oxygène de 130 millions d'euros, les banques restent prudentes sur l'avenir de la compagnie dont la valeur est tombée à 30 millions d'euros.

Le sauvetage d' Alitalia se révèle plus laborieux que prévu. Une semaine après l'engagement de Poste Italiane d'injecter 75 millions d'euros dans son capital, la situation de la compagnie aérienne italienne reste précaire.

Certes, elle a obtenu, ce week-end, le versement de 65 millions d'euros de la part de trois de ses principaux actionnaires (Immsi, Atlantia et Intesa SanPaolo), outre une avance de trésorerie du même montant des banques créditrices. Mais les rapports avec les fournisseurs restent tendus et la presse italienne fait encore état des doutes des banques créancières au vu de la détérioration de la situation financière d'Alitalia dont la valorisation est tombée à 30 millions d'euros. Dans ce contexte, Air France-KLM semble décidé à se laisser diluer (de 25 % à 11 %) en l'absence de tout engagement précis sur la restructuration de la dette.

« Le scénario de la faillite est écarté pour six mois. Mais l'accord de partenariat avec Air France-KLM n'est pas lié à l'actionnariat », souligne une source proche du dossier. A partir du 28 octobre, fin de la période de « lock up » issue des accords de 2008, Air France-KLM perdra son droit d'agrément et ne pourra plus s'opposer à l'entrée d'un investisseur extérieur. Mais le groupe franco-néerlandais reste persuadé que tous les opérateurs étrangers potentiellement intéressés (Aeroflot, Etihad, Lufthansa ou Air China…) ont jeté l'éponge. Même si les quatre administrateurs d'Air France-KLM au sein du conseil d'Alitalia ont voté en faveur de l'augmentation de capital de 300 millions d'euros approuvée le 15 octobre, cela ne préjuge en rien de la souscription effective du groupe franco-néerlandais à l'opération, les actionnaires ayant jusqu'au 16 novembre pour se déterminer.

Sur le plan de 500 millions d'euros annoncé le 11 octobre, Alitalia a effectivement perçu 130 millions jusqu'ici. A la demande des banques, la valeur de référence de l'entreprise (hors dette nette de 946 millions d'euros) a été revue à la baisse de 50 à 30 millions d'euros. La part la plus difficile reste la renégociation sur la restructuration de la dette (1,2 milliard d'euros) qui n'a pas démarré.

La situation reste d'autant plus tendue que la détérioration des comptes semble plus importante que prévu. Mais Alitalia a démenti, toutefois, l'hypothèse, avancée par certains observateurs, d'un plan de 2.000 suppressions de postes et d'une perte nette de 500 millions d'euros sur l'ensemble de 2013.

> EasyJet a dû faire face à une grosse panne informatique

(source rts.ch) 16 octobre - La compagnie aérienne Easyjet a dû procéder mardi à l'enregistrement de ses passagers manuellement en raison d'une panne informatique généralisée.

La compagnie aérienne à bas prix Easyjet a rencontré mardi un problème généralisé en Europe avec son système d'achat de billets et d'enregistrement en ligne. Un message figurant sur la page d'accueil du site internet indiquait que les enregistrements devaient se faire manuellement dans les aéroports (...).

Mon commentaire : Une défaillance informatique est une panne qui peut survenir dans n'importe quelle compagnie aérienne. Le traitement des billets passager "à la main" devient alors extrêmement difficile. Air France-KLM s'attache à réduire au maximum ce risque. Pourtant notre système a déjà montré qu'il n'était pas infaillible. Plus les effectifs au contact des passagers sont réduits plus les disfonctionnements sont compliqués à gérer.

> Aéroports vs Compagnies aériennes : ou vont les profits ?

(source jetcom) 10 octobre - Face à l’augmentation constante des taxes et redevances supportées par les compagnies du SCARA, le Syndicat des Compagnies AéRiennes Autonomes salue la volonté du Ministre des transports, dévoilée dans son intervention radiophonique du 6 octobre « de rééquilibrer la richesse que génère le transport aérien, et qui va plus aux aéroports qu’aux compagnies aériennes. »

Le transport aérien (...) rencontre d’importantes difficultés et la richesse générée par ce secteur profite davantage aux aéroports qu’aux compagnies aériennes.

(...) entre 2010 et 2013, le montant des redevances règlementées facturées par Aéroports de Paris aux compagnies aériennes fréquentant les plateformes aéroportuaires parisiennes augmente de + 15 % (il est de 912 M€ en 2013), alors que le trafic n’augmente pour sa part que de + 7,5 % à (90 millions de passagers en 2013).

Cette évolution est à rapprocher de celle du montant de l’ensemble des taxes et redevances collectées par la Direction Générale de l’Aviation Civile (Taxe de l’Aviation Civile, Redevance de Route, Redevance pour Services Terminaux et de Contrôle Aérien, Redevance Outre-Mer) qui est, quant à lui, demeuré quasiment inchangé à +1,3 % (1.815 M€ en 2013), alors que le trafic passager passant par toute la France s’est accru sur la même période de + 11 %. (133 millions de passagers en 2013).

Parallèlement, le prix moyen des billets d’avion passagers a baissé de -10 % et l’inflation (IPC) s’élève sur la période à +5 %

Le SCARA, qui intervient régulièrement auprès des Ministères concernés pour proposer des solutions visant à rétablir la compétitivité des compagnies aériennes et à sauvegarder leurs emplois, a notamment déjà demandé la diminution des redevances aéroportuaires dont chaque augmentation annuelle grève davantage les comptes des compagnies aériennes.

Au moment où les tarifs des redevances règlementées d’Aéroports de Paris (qui rémunèrent les services directs rendus par Aéroports de Paris aux compagnies aériennes) pour 2014 vont faire l’objet d’une consultation de la profession, le SCARA demande au Ministre des transports, en tant que régulateur économique, d’intervenir pour «rééquilibrer la richesse que génère le transport aérien, et qui va plus aux aéroports qu’aux compagnies aériennes.»

Mon commentaire : Comme le Scara, je souhaite un rééquilibrage des profits générés par le transport aérien vers les compagnies. J'ai pu l'exprimer récemment aux services de l'État, aux côtés d'autres parties prenantes du transport aérien français. Dans un contexte où les compagnies aériennes peinent à dégager des marges positives, celle d'ADP dépasse 20% avec un État actionnaire qui prélève sur ces profits 60% de dividendes ! Or Air France, comme les autres compagnies présentes à Paris, ne dispose d'aucun moyen pour "faire jouer la concurrence" avec ADP, et faire baisser les redevances aéroportuaires.

> Lufthansa : une alliance dans le fret en 2014

(source air et cosmos) 18 octobre - La Lufthansa place beaucoup d’espoir dans le transport de marchandises. Lufthansa Cargo espère ainsi créer une «Star Alliance» du fret dès 2014, comme l’a confié le président de la Lufthansa Cargo lors de la réception à Everett (Etats-Unis) du premier des cinq 777F commandés par la division.

«Nous voulons travailler avec des partenaires qui nous ouvrent des portes vers de nouveaux marchés et de nouvelles connections. Nous pourrions tous en profiter, nos clients également, parce qu’ils auraient ainsi plus de choix», a expliqué Karl Ulrich Garnadt.

Mettre en place un tel système est compliqué, en raison des procédures de traitements de données, de l’implantation de standards de qualité : «La plupart des coopérations dans le passé ont échoué à cause de ces barrières», constate Garnadt. Conscient de ces problèmes, la Lufthansa négocie depuis 2011 cette nouvelle alliance. «Nous voulons décider mi-2014 avec qui nous commencerons» cette alliance.

Les discussions sont très avancées avec deux compagnies. Cette coopération est un élément important du plan «Lufthansa Cargo 2020», qui comprend des investissements de l’ordre de 2 milliards d’euros.

Parmi ceux-là, la commande de nouveaux appareils auprès de Boeing. Lufthansa Cargo a pris possession du premier 777 F cette semaine, pour une entrée en service le 1er novembre prochain. Un autre doit être livré avant la fin de l’année, les trois autres d’ici 2015.

> Lufthansa envisage une coentreprise commerciale avec Air China

(source deplacementspros) 21 octobre - La Chine est un marché important pour les compagnies aériennes. Pour améliorer sa position sur ce pays, Lufthansa envisage de conclure une joint-venture commerciale avec sa partenaire de Star Alliance, Air China.

Le président et CEO de Lufthansa, Christoph Franz, a confié à Bloomberg que son entreprise discutait d’une joint-venture commerciale avec Air China. Son objectif serait d’améliorer les dessertes entre l’Europe et la Chine : «Dans le futur, nous ne relierons pas uniquement nos hub mutuels, il sera également important d’avoir des liaisons directes entre les marchés européens et les hubs d’Air China, et inversement». Le site CAPA qui a analysé ce projet, prévient que cette nouvelle coentreprise nécessitera un alignement des objectifs des deux compagnies pour le marché sino-européen ainsi que l’accord des autorités concernées. En outre, quasiment la moitié des sièges disponibles par kilomètre proposés par Lufthansa serait alors assurée par ses partenaires. Il va falloir que les niveaux et standards soient rigoureusement identiques chez les uns ou les autres pour que les voyageurs d'affaires n'aient pas de sentiment de tromperie ou de mésalliance.

La presse boursière

> Air France-KLM : Crédit Suisse reste neutre

(source CercleFinance.com) 14 octobre - Crédit Suisse réitère son opinion 'neutre' et son objectif de cours de 6,1 euros sur Air France-KLM alors qu'Alitalia, dont le groupe détient 25% des parts, s'apprête à lancer une augmentation de capital de 300 millions d'euros.

Le broker explique redouter que le projet, censé garantir la pérennité de la compagnie italienne, vise avant tout à préserver des emplois, une considération politique, plutôt qu'à assurer la rentabilité de l'entreprise. Crédit Suisse considère de toute façon que rendre Alitalia bénéficiaire ne s'annonce pas comme une tâche aisée après la restructuration en profondeur déjà opérée en 2009, ce qui laisse penser selon lui que les difficultés de la compagnie sont davantage liés à des revenus insuffisants qu'à des problèmes de coûts.

Selon le courtier, la suppression des lignes déficitaires ne permettra pas à elle seule de renouer avec les profits, compte tenu de la concurrence sévère actuellement exercée par easyJet ou Ryanair.

Mon commentaire : La conclusion de Crédit Suisse comporte une part de vérité. Certaines des caractéristiques d'Alitalia s'imposent : Une taille insuffisante face au développement des très grosses compagnies qui bénéficient d'effets d'échelle, des revenus peu élevés. Adossé à notre groupe, ces handicaps pourraient être compensés.

Fin de la Revue de Presse

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Mon commentaire sur l'évolution du cours de l'action Air France-KLM

Clôture de l'action Air France-KLM à 7,59 € le lundi 21 octobre.

Le ralentissement de la croissance mondiale a affecté les actions des entreprises cycliques, comme celles du transport aérien. Malgré le redressement de ses résultats économiques, notre compagnie est jugée plus fragile que ses concurrentes directes, tel Lufthansa group ou IAG (BA/IB).

Le cours de l'action Air France-LM pourrait rester bas tant que l'économie sera atone et que les résultats d'Air France-KLM ne s'amélioreront pas nettement.

La moyenne des objectifs de cours (le consensus) est à 7,28 €, un cours très proche du cours actuel.

Le baril Brent (mer du nord) est à 110 $. Toute information laissant espérer une reprise économique mondiale fait monter le prix du pétrole, tandis que l'inverse le fait baisser.

Ces informations indicatives ne constituent en aucune manière une incitation à vendre ou une sollicitation à acheter des actions Air France-KLM.

Vous pouvez réagir à cette revue de presse ou bien me communiquer toute information ou réflexion me permettant de mieux conduire ma fonction d'administrateur du groupe Air France-KLM.

Vous pouvez me poser, par retour, toute question relative au groupe Air France-KLM ou à l'actionnariat salarié...

A bientôt.

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| Christian Magne

Administrateur Air France-KLM représentant les salariés actionnaires PS et PNC

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