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| Lettre de l'Administrateur Air France-KLM

| Christian Magne

Représentant des salariés actionnaires PS et PNC

navigaction.com

N°414, lundi 28 octobre 2013

Dernière minute : Le projet gouvernemental de taxation à 15,5% des plus values, avec effet rétroactif, ne concernera pas l'épargne salariale (Plan d'Épargne Entreprise, Plan d'Épargne Groupe, PERCO), contrairement à ce qui avait été envisagé.

 La Revue de Presse du lundi...

> Air France, l’octogénaire, fêtera-t-il ses 100 ans ?

(source leschos) 10 Octobre - La compagnie va connaître sa sixième année de pertes en 2013 (...).

Quand une vieille dame fête ses quatre-vingts ans, il est de bon ton de s’enquérir de sa santé et de voir en elle une future centenaire. Mais dans le cas d’Air France, qui célébrait (lundi 7 octobre) son 80e anniversaire , l’exercice s’avère un peu délicat. S’agissant de la santé de l’entreprise, son ancien PDG, Alexandre de Juniac, a lui-même reconnu qu'« Air France aurait pu mourir » sans le plan de restructuration Transform 2015. Et si un complet rétablissement est promis pour 2014, à raison de plus de 10.000 postes supprimés en cinq ans, on peut se demander ce qu’il restera d’Air France pour sa centième année, en 2033.

Ce n’est pas la première fois qu’Air France fête son anniversaire au fond de son lit. En octobre 1993, pour ses soixante ans, la compagnie était déjà passée à deux doigts de la tombe. Emporté par un mouvement de grève sans précédent, le PDG de l’époque, Bernard Attali, avait dû rendre son tablier (...). La compagnie n’avait dû son salut qu’à une injection de 20 milliards de francs de l’État...

Dix ans plus tard, en octobre 2003, Air France, totalement rétabli, ouvrait un nouveau chapitre de son histoire, en annonçant son mariage avec KLM. Une union qui allait non seulement propulser le groupe au premier rang mondial pour plusieurs années, mais encore faire d’Air France-KLM le modèle à suivre en matière de consolidation.

Le tandem sera-t-il capable d’un tel rebond au cours de la prochaine décennie ? C’est l’ambition affichée par son PDG, Alexandre de Juniac, avec quelques arguments forts à la clef. Basé sur l’une des toutes premières destinations touristiques mondiales, Air France-KLM offre le plus grand nombre de trajets long-courriers au départ de l’Europe (124 contre 96 pour le groupe Lufthansa et 87 pour British Airways-Iberia). Le groupe est plus présent que ses concurrents européens sur les marchés émergents (61 % de son offre contre 48 % chez IAG et 41 % pour Lufthansa). Sa coentreprise avec Delta est également numéro un sur l’Atlantique Nord et Air France-KLM est aussi le mieux implanté en Chine, grâce à ses partenaires China Southern et China Eastern. Sa flotte long-courrier est relativement jeune et performante, et va encore rajeunir avec la sortie des B747 en 2015 et l’arrivée des ­premiers 787 et A350 en 2016 et 2017. Autant d’atouts qui produiront encore leurs effets dans dix ans.

Toutefois, ils ne permettent pas d’exclure le pire des scénarios. A savoir une confiscation complète du trafic moyen-courrier européen par les compagnies low cost, assortie d’un détournement massif du trafic international par les compagnies du Golfe et autres opérateurs à moindres coûts. Contraint de se retirer des lignes intra-européennes, Air France serait alors incapable d’alimenter son hub de Roissy-CDG à un coût supportable. Coupé du marché européen, il ne pourrait plus rivaliser avec l’offre des compagnies du Golfe, qui s’imposeraient comme les nouvelles plaques tournantes du trafic international. A force d’attrition, la compagnie serait contrainte d’abandonner des pans entiers de son réseau long-courrier à des partenaires opérant sous sa marque. Jusqu’à devenir une simple filiale régionale d’un grand groupe de transport aérien américain, moyen-oriental ou asiatique. Ou pourrait être obligée de fusionner avec Lufthansa ou British Airways. Un tel scénario n’a rien d’incongru. Il repose sur une simple prolongation des courbes actuelles.

Au cours des dix dernières années, Ryanair et easyJet sont passés loin devant Air France sur les lignes intra-européennes, tandis qu’Emirates est devenu la première compagnie long-courrier internationale. D’autres talonnent déjà Air France, comme Turkish Airlines, idéalement placé entre l’Europe et l’Asie. Quant à l’hypothèse d’une fusion avec British Airways ou Lufthansa, Air France avait mené des discussions avancées en 2000 avec sa concurrente britannique, après avoir flirté avec l’allemande au début des années 1990.

Cependant, d’autres courbes incitent à l’optimisme. Depuis deux ans, la croissance des compagnies low cost s’infléchit et le prix moyen de leurs billets augmente, tandis que les coûts et les prix des compagnies traditionnelles baissent. Le signe, selon certains, que le modèle low cost est proche de l’atterrissage. Aux États-Unis, le même phénomène, accéléré par le Chapitre 11, a déjà permis aux compagnies traditionnelles de reprendre le dessus.

Quant aux compagnies du Golfe, leur développement commence à se heurter aux barrières protectionnistes, en France, en Allemagne, en Chine, aux États-Unis, au Canada... Etihad, la compagnie d’Abu Dhabi, l’a d’ailleurs bien compris, qui a choisi de s’allier aux transporteurs locaux, au besoin en les renflouant, plutôt que de tenter un passage en force. Emirates vient de faire de même avec Qantas.

Par ailleurs, dans l’aérien comme dans d’autres secteurs, le différentiel de coûts du travail entre les pays émergents et les pays européens est en train de se réduire à vitesse grand V. Les pilotes sont déjà aussi bien payés partout et les courbes des masses salariales des autres catégories de personnels – ascendantes d’un côté, descendantes de l’autre – ne tarderont pas à se croiser.

De quoi permettre à Air France d’envisager l’avenir avec confiance.

Mon commentaire : Cet article pose bien les principaux enjeux auxquels nous sommes confrontés : résister à la vague low cost moyen-courrier pour continuer d'alimenter nos vols long-courriers ; tenir nos positions en long-courrier face à des compagnies qui profitent, pour la plupart, d'appuis étatiques. Dans ce contexte, l'emploi et les conditions de travail resteront un sujet central pour de nombreuses années.

> Air France KLM : nouvelle proposition pour Alitalia ?

(source Boursier.com) 23 octobre - Air France KLM n'aurait pas encore perdu tout espoir quant à son association avec Alitalia. Selon "Il Messaggero" qui cite un document daté du 18 octobre, le directeur général d'Air France aurait proposé un nouveau business plan à la direction du transporteur italien.

AF proposerait de former une équipe de travail avec Alitalia afin d'élaborer le nouveau projet en quatre semaines. Ce plan financier doit notamment inclure une restructuration massive de la dette du transporteur, ajoute le journal, qui précise qu'Air France se prononcera sur un éventuel nouvel investissement dans Alitalia après la mise en place de ce plan.

Mon commentaire : Élaborer un nouveau projet qui tienne debout, en si peu de temps, est-ce crédible ? Nouveau plan ou pas, une certitude : Air France-KLM ne répondra pas positivement à une proposition irréaliste.

> Le gouvernement italien ne volera pas au secours d'Alitalia une seconde fois

(source zonebourse) 24 octobre - Le ministre italien des Transports, Maurizio Lupi, a déclaré jeudi que le gouvernement n'avait nullement l'intention de voler au secours de la compagnie aérienne Alitalia comme il l'a fait il y a cinq ans pour la sauver de la faillite.

Maurizio Lupi a déclaré que le soutien apporté récemment par Poste Italiane, la Poste publique italienne, était destiné à accorder du temps à la compagnie aérienne pour se restructurer et s'intégrer au sein d'une alliance internationale, afin d'assurer sa survie. "Il ne s'agit pas d'une aide d'Etat", a déclaré le ministre devant la commission des Transports du Parlement italien.

Le gouvernement a sollicité l'aide de la Poste publique au début du mois pour convaincre les actionnaires et les créanciers d'Alitalia de réfléchir à investir davantage de fonds dans la compagnie en difficulté au moyen d'une augmentation de capital. Poste Italiane a accepté d'acheter, dans le cadre de cette opération, jusqu'à 75 millions d'euros d'actions au cas où certains actionnaires ne souhaiteraient ou ne pourraient pas y participer, ce qui marquerait le retour de l'État au capital d'Alitalia.

Les actionnaires d'Alitalia, dont la compagnie Air France-KLM, qui en détient 25% du capital, ont jusqu'à la mi-novembre pour décider de souscrire ou non à l'opération. Maurizio Lupi a déclaré que le gouvernement refusait de jouer le rôle des actionnaires et des créanciers d'Alitalia, ajoutant qu'il ne comptait éponger aucune des dettes de la compagnie. L'endettement d'Alitalia s'élève à près de 1 milliard d'euros. "Chacun doit prendre ses responsabilités", a-t-il lancé.

> Air France-KLM reproche à Alitalia de l'avoir mal informé

MILAN, (source Reuters) 26 octobre - Le directeur financier d'Air France-KLM, Philippe Calavia, a reproché dans une lettre aux dirigeants d'Alitalia le manque d'informations communiquées au groupe franco-néerlandais sur les réunions cruciales des dernières semaines au sujet du projet d'augmentation de capital, rapporte samedi le quotidien Il Messaggero.

Alitalia (...) a obtenu le 14 octobre le feu vert de ses actionnaires à cette injection de capitaux frais de 300 millions d'euros. Dans sa lettre de trois pages, dont Il Messaggero cite des extraits, Philippe Calavia reproche à la compagnie italienne de n'avoir fourni à Air France-KLM aucune information écrite sur ses projets industriels et financiers avant et après les récentes réunions décisives du conseil d'administration et de l'assemblée générale des actionnaires.

Les rares informations fournies l'ont été "oralement et de manière sibylline", pour partie uniquement en italien, précise l'article (...). Il Messaggero ajoute, toujours en citant Philippe Calavia, que les représentants d'Air France-KLM au conseil d'administration d'Alitalia n'ont été avertis de la réunion du 14 octobre que quelques heures avant celle-ci, les empêchant d'y assister en personne. La liaison internet permettant à certains administrateurs de suivre les débats en téléconférence a en outre été constamment interrompue, ajoute la lettre. "L'information aurait dû être transmise à tout le monde à temps, simultanément et dans les deux langues, l'italien et l'anglais", a écrit Philippe Calavia (...).

Alitalia et Air France-KLM ont refusé de commenter ces informations. L'augmentation de capital de 300 millions d'euros obtenue par Alitalia n'est considérée par la plupart des observateurs que comme une solution très provisoire aux difficultés financières de la compagnie, déficitaire depuis plus de dix ans.

Mon commentaire : S'il est vrai qu'une augmentation de capital de 300 millions n'est qu'une mesure palliative, il est faux de dire qu'elle est obtenue. Il est plus juste de dire qu'elle est "lancée" et que sa souscription n'est pas assurée. Qu'elle soit atteinte partiellement ou en totalité, il faudra mettre en œuvre une batterie de nouvelles dispositions pour qu'Alitalia subsiste.

> Iberia sera bénéficiaire en 2014

LONDRES, (source Reuters) 22 octobre - La compagnie aérienne espagnole Iberia renouera avec le bénéfice en 2014, après quatre années dans le rouge (...).

Iberia est devenue déficitaire sur l'ensemble de ses marchés à la suite de sa fusion avec British Airways en 2011. Elle a subi l'impact de la concurrence des compagnies low-cost et des trains à grande vitesse, des conflits sociaux et d'une récession qui a mis au chômage le quart des Espagnols.

IAG a consacré quelque 700 millions d'euros à restructurer Iberia qui est parvenue à réduire ses pertes sur la période de trois mois à fin juin, ce qu'elle n'avait plus fait depuis près de trois ans.

"Iberia subissait une crise d'ampleur mais elle bien partie sur la voie de la reprise et elle sera rentable l'an prochain, comme le sont déjà British Airways et Vueling", a déclaré Willie Walsh (...).

"Iberia est encore déficitaire mais nous rétablirons sa profitabilité l'an prochain", a ajouté Willie Walsh (...).

IAG a supprimé 1.700 emplois chez Iberia et compte porter les réductions d'effectifs à 3.000 d'ici 2014 dans le cadre d'un plan de recentrage sur les lignes internationales jugées susceptibles de redevenir rentables (...).

Willie Walsh a également déclaré qu'IAG étudierait un éventuel recours en justice à propos du renflouement de la compagnie aérienne italienne Alitalia, équivalent à une aide publique prohibée par le droit européen, selon lui (...).

> Lufthansa précise sa prévision 2013

(source reuters) 22 octobre - Lufthansa a précisé mardi sa prévision de résultat opérationnel pour l'année 2013, la compagnie aérienne allemande le voyant entre 600 et 700 millions d'euros contre 524 millions l'année dernière.

Jusqu'ici, la société avait dit que le bénéfice opérationnel de cette année allait être supérieur à celui de 2012.

Lufthansa a également dit que le résultat d'exploitation sur les neuf premiers mois de l'année était ressorti à environ 660 millions contre 907 millions sur la même période de 2012.

> Ryanair : des améliorations en vue pour les clients

(source lavenir.net) 25 octobre - Ryanair, a annoncé vendredi dans un communiqué qu’elle allait mettre en place «un programme d’amélioration de son service clientèle» (...).

Dès le 1er novembre, «les clients qui réserveront directement sur le site internet de Ryanair, disposeront d’une période de tolérance de 24 heures dès le moment de la réservation afin de corriger certaines erreurs mineures faites dans leur réservation originale», indique le communiqué. En outre «Ryanair opérera des «vols calmes» avant 8h le matin et après 21h le soir

Lors de ces vols, aucune annonce, excepté les consignes de sécurité, ne sera faite à bord, et l’intensité des lumières sera diminué, le tout afin «que les passagers puissent dormir de manière confortable s’ils le souhaitent.»

À partir du 1er décembre, Ryanair autorisera ses passagers à emporter un deuxième petit sac à main à bord, comme un sac à main de femme ou un sac de shopping aéroportuaire. De plus, «la réimpression des cartes d’embarquement à l’aéroport coûtera 15 euros au lieu de 70 euros si l’enregistrement en ligne a été effectué au préalable.» Si l’enregistrement en ligne n’a pas été fait, cela coûtera toujours 70 euros.

Enfin, dès le 5 janvier 2014, «les frais pour ajouter un bagage à l’aéroport passeront de 60 à 30 euros au comptoir, et de 60 à 50 euros à la porte d’embarquement

> Pas de rapprochement en vue entre Lufthansa et Turkish Airlines

(source journal de l'aviation) 28 octobre - La directrice financière de Lufthansa, Simone Menne, a indiqué la semaine dernière qu’il n’y aurait pas de rapprochement entre Lufthansa et Turkish Airlines pour le moment. Elle a déclaré : « nous restons en contact, il n’y a pas de porte fermée. Mais pour le moment, ce n’est pas réalisable. »

Une fusion n’est pas possible en raison des contraintes imposées par les autorités quant à la composition de l’actionnariat des compagnies aériennes. Aucune des deux compagnies ne serait autorisée à racheter l’autre.

Par ailleurs, Turkish Airlines a beau connaître une expansion très rapide, elle reste encore trop petite pour être sur un pied d’égalité avec Lufthansa dans une négociation, rendant difficile tout accord sur le partage des bénéfices d’un rapprochement.

Mais cela ne va peut-être pas rester longtemps le cas. Alors qu’elle a plus de 200 appareils en commande chez Airbus et chez Boeing, la compagnie turque envisage déjà de s’engager pour de nouveaux appareils pour des livraisons entre 2020 et 2023 (...).

Fin de la Revue de Presse

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Mon commentaire sur l'évolution du cours de l'action Air France-KLM

Clôture de l'action Air France-KLM à 7,448 € le lundi 28 octobre.

Malgré le redressement de ses résultats économiques, notre compagnie est jugée plus fragile que ses concurrentes directes, tel Lufthansa group ou IAG (BA/IB).

La moyenne des objectifs de cours (le consensus) est à 7,28 €, un cours très proche du cours actuel.

Le baril Brent (mer du nord) est à 109 $. Toute information laissant espérer une reprise économique mondiale fait monter le prix du pétrole, tandis que l'inverse le fait baisser.

Ces informations indicatives ne constituent en aucune manière une incitation à vendre ou une sollicitation à acheter des actions Air France-KLM.

Vous pouvez réagir à cette revue de presse ou bien me communiquer toute information ou réflexion me permettant de mieux conduire ma fonction d'administrateur du groupe Air France-KLM.

Vous pouvez me poser, par retour, toute question relative au groupe Air France-KLM ou à l'actionnariat salarié...

A bientôt.

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| Christian Magne

Administrateur Air France-KLM représentant les salariés actionnaires PS et PNC

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