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| Lettre de l'Administrateur Air France-KLM

| Christian Magne

Représentant des salariés actionnaires PS et PNC

navigaction.com

N°418, lundi 25 novembre 2013

 La Revue de Presse du lundi...

> Transavia, filiale d'Air France et de KLM, atterrit à Strasbourg-Entzheim

(source 3Alsace) 21 novembre - (...) L'aéroport de Strasbourg-Entzheim a annoncé jeudi l'arrivée de cette compagnie à bas coûts qui renforce son offre loisirs avec une liaison vers Marrakech (Maroc), à raison de deux vols hebdomadaires à partir d'avril 2014.

Après Paris, Nantes, Lyon et Lille, Strasbourg devient ainsi le cinquième aéroport français d'où décollera cette compagnie (...).

L'annonce faite jeudi, qui intervient deux jours après celle de l'arrivée d'Easyjet, vient "pérenniser le partenariat historique entre Air France et l'aéroport d'Entzheim", et renforcer sa réorientation vers la clientèle de loisirs, s'est réjoui le président de l'aéroport d'Entzheim (...). La clientèle d'affaires représentait encore 60% en 2012, mais c'est la clientèle de loisirs qui est devenue majoritaire en 2013 (...).

L'aéroport devrait ainsi pouvoir compenser la suppression d'une liaison Air France entre Roissy et Strasbourg, qui lui apportait 150.000 passagers annuels (...).

Avec six aéroports à moins d'une heure et demie en voiture de Strasbourg, Entzheim subit une concurrence féroce, accentuée par celle du TGV Est qui a mis Strasbourg à 2h20 de Paris en 2007.

> Garuda Indonesia rejoint le programme Flying Blue

(source airjournal) 19 novembre - La compagnie aérienne indonésienne Garuda Indonesia a rejoint depuis le 1er novembre 2013 le programme de fidélisation Flying Blue, celui du groupe Air France-KLM.

(...) Aujourd’hui, fort de ses 21 millions de membres, réunissant 36 compagnies aériennes et plus de 100 partenaires non aériens, Flying Blue est un programme de fidélité d’autant plus attractif qu’il est le plus puissant d’Europe (...).

> Suite au refus d’Air France, Alitalia se retrouve au bord du précipice

(source aerobuzz) 19 novembre - Après le désistement d’Air France-KLM, seul un nouvel intervenant pourrait sauver Alitalia de la faillite. La compagnie italienne pourrait intéresser un transporteur aérien du Golfe. Dans l’urgence, Alitalia a choisi de mettre en vente une partie de son patrimoine immobilier.

Le conseil d’administration d’Alitalia, présidé par Roberto Colaninno, a reporté au 27 novembre la date limite de la recapitalisation de l’entreprise, exsangue et en danger de mort. Mais les 300 millions d’euros espérés ne constitueront tout au plus qu’un ballon d’oxygène et certainement pas une solution durable. D’autant qu’Air France-KLM, par la voix d’Alexandre de Juniac, son président, a confirmé son refus de participer à cette injection d’argent frais, ce qui revient à dire que la participation du groupe franco-hollandais tombera bientôt de 25 à 7 %. Une reculade qui risque fort d’apparaître ultérieurement comme une erreur. Soit qu’Alitalia s’effondre, Air France-KLM risquant fort d’en porter la responsabilité morale, soit que la compagnie italienne aboutisse dans le giron d’un autre intervenant non-européen.

Maurizio Lupi, ministre italien des Transports affirme urbi et orbi qu’il continue d’entretenir de bons rapports avec Paris (...). De manière générale, le gouvernement italien, bien que très préoccupé par l‘avenir de son pavillon aérien, donne l’impression de garder la tête froide, un contraste frappant avec l’époque Berlusconi. Doit-on s’attendre à l’arrivée d’un nouvel acteur à la table de négociation ? Le nom d’Aeroflot a été cité à plusieurs reprises, ces jours-ci, mais probablement à tort. En revanche, on imagine volontiers l‘arrivée d’un acteur du Golfe, tout les regards se tournant tout naturellement vers Etihad Airways. La compagnie d’Abu Dhabi, très dynamique, est plus petite qu’Emirates et Qatar Airways et cherche avec force à combler son retard. Ainsi, elle s’efforce de drainer davantage de trafic vers son hub et vient, pour ce faire, d’acquérir 33,3 % du capital de la compagnie régionale suisse Darwin Airline. Très rapidement sera ouverte une ligne Zurich-Abu Dhabi, en complément du service quotidien déjà assuré depuis Genève (...).

Reste le fait qu’Alitalia, préoccupée par ses difficultés financières immédiates, cherche par tous les moyens à trouver des liquidités. L’un des moyens choisis consiste à mettre en vente une partie de son patrimoine immobilier, divers bâtiments estimés à une soixantaine de millions d’euros. Ce choix n’a pas été annoncé publiquement mais apparaît dans les petites annonces du dernier numéro de l’hebdomadaire américain Aviation Week. Les offres doivent être déposées au plus tard le 21 mars prochain. Voilà qui en dit long sur la gravité de la situation mais indique aussi qu’Alitalia espère être toujours en vie à la fin de l’hiver.

Sans préjuger des développements futurs de cette descente aux enfers, l’équipe Colaninno continue de travailler à un plan de redressement de la dernière chance. Tout à la fois pour rendre Alitalia plus attrayante et, dans l’immédiat, sauver les meubles. Environ 2.200 suppressions d’emplois seraient envisagées, pilotes et PNC inclus, une cure d’amaigrissement tardive mais sans doute indispensable pour jeter les bases d’un nouveau départ. Cela dans un contexte qui tient désormais de la course contre la montre.

Mon commentaire :  Sans perspective d'économies d'échelle et d'optimisation de réseau, faute d'avoir convaincu une grande compagnie, Alitalia est probablement condamnée à disparaitre. Pourquoi une perspective aussi sombre ? Parce qu'aucune compagnie, Air France-KLM ou une autre, ne peut envisager d'être d'affaiblie en accueillant dans son giron Alitalia. La lenteur à prendre des décisions vitales a condamné sous sa forme actuelle la compagnie italienne. Les actionnaires et créanciers actuels d'Alitalia doivent en prendre conscience.

> British Airways va lancer de nouveaux vols vers l'Asie

SINGAPOUR (source Dow Jones) 21 novembre - La compagnie aérienne britannique British Airways prévoit de lancer de nouveaux vols vers l'Asie afin d'accélérer sa croissance dans l'un des marchés du transport aérien en plein essor.

British Airways, propriété du géant espagnol International Consolidated Airlines Group, compte ainsi mettre à profit l'arrivée dans sa flotte de nouveaux avions long-courriers Boeing 787 et Airbus A380.

"Les 787 nous permettront de proposer des vols vers davantage de villes secondaires en Chine et en Inde ainsi que d'autres destinations en Asie", a déclaré le directeur commercial de British Airways, Andrew Crawley, lors d'un entretien avec le Wall Street Journal à Singapour. Il n'a cependant pas précisé le nom de ces destinations pour des raisons de concurrence.

Mon commentaire : Boeing a conçu le 787, pour succéder aux vieillissants 757 et 767. Son but : permettre aux compagnies d'ouvrir de nouvelles lignes vers des villes secondaires jusque là inabordables avec les avions d'anciennes génération. Au contraire, l'A380 est optimisé pour relier les principaux Hubs.

> Paris / Barcelone en TGV

(source quotidiendutourisme) 21 novembre - Le premier train à grande vitesse reliant Paris à Barcelone devrait circuler le 15 décembre, a annoncé mercredi la ministre espagnole des Transports, Ana Pastor. "Les techniciens sont en train de procéder à l'homologation et si tout se passe bien, le premier train pourrait circuler le 15 décembre".

Mon commentaire : Le TGV, largement soutenu en Europe par des décisions politiques et de l'argent public, continue de tisser sa toile, pendant que les taxes pleuvent sur le transport aérien.

> EasyJet voit son bénéfice bondir contrairement à Ryanair

LONDRES, (source Reuters) 19 novembre - EasyJet creuse l'écart avec son concurrent en difficulté Ryanair, après avoir annoncé mardi une hausse de 51% de son bénéfice annuel et son intention de verser un dividende spécial à ses actionnaires, autant d'éléments qui entrainent une forte hausse de son action en Bourse de Londres.

La compagnie aérienne à bas tarifs a dégagé un bénéfice imposable de 478 millions de livres sur l'exercice annuel clos en septembre avec un chiffre d'affaires en hausse de 10,5% à 4,26 milliards de livres (...).

Le groupe a également fait part de son intention de distribuer 175 millions de livres (209 millions d'euros) aux actionnaires par le biais d'un dividende spécial. Pour Carolyn McCall, directrice générale de la compagnie, le versement de ce dividende "est la preuve de notre confiance dans les perspectives futures de l'entreprise".

 Cet optimisme tranche avec les difficultés rencontrées par son rival Ryanair qui, en début de mois, a revu à la baisse son objectif de bénéfice annuel pour la deuxième fois en deux mois (...).

De grands groupes comme IAG et Air France-KLM ont supprimé des destinations, une opportunité dont se sont saisi les compagnies à bas tarifs.

Au cours des trois dernières années, Easyjet a ajouté des vols vers des destinations où ses concurrents en avaient supprimés et a multiplié les dessertes entre centres d'affaires importants.

La compagnie a également introduit une tarification flexible permettant à ses clients de modifier leur vol jusqu'à deux heures avant l'heure de départ et a développé un système de places réservées pour tenter d'attirer la clientèle d'hommes d'affaires (...).

Les réservations du premier semestre de l'exercice 2014 sont conformes à celles de l'exercice précédent (...).

(...) Easyjet prévoit d'augmenter ses capacités de 5% dans les années à venir.

Mon commentaire : La solidité d'easyJet se confirme, pendant que Ryanair parait moins assuré (même si on ne doit pas s'attendre à un écroulement de la compagnie irlandaise). EasyJet fait "un effort" en versant à ses actionnaires un dividende important, comme son fondateur et actionnaire historique devenu minoritaire, le grec Stelios Haji-Ioannou, le souhaitait depuis longtemps. Les dirigeants de la compagnie anglaise préféraient, en effet, réinvestir la totalité des bénéfices dans l'entreprise plutôt que de redistribuer des gains.

> Incroyable ! Easyjet veut des redevances d'Aéroports de Paris plus chères !

(source latribune) 20 novembre - Selon des sources concordantes, alors que toutes les compagnies aériennes françaises ont, mercredi, voté contre la hausse de 2,95% décidée par ADP en 2014, Easyjet a voté "pour".

«Inimaginable » « Vous y croyez-vous ? « c'est dingue » « non mais on rêve »… Au sein des compagnies aériennes françaises, on n'en revient pas. Une compagnie aérienne, qui plus est, low-cost, s'est déclarée favorable à la hausse de redevances aéroportuaires décidée par Aéroports de Paris (ADP). « L'un des aéroports les plus chers d'Europe », précise t-on chez Air France. Effectivement, cela a de quoi surprendre. C'est pourtant, selon des sources concordantes, ce qu'a fait Easyjet mercredi, lors de la dernière réunion de la commission consultative économique (cocoeco) d'Aéroports de Paris (ADP). La compagnie britannique à bas coûts a voté pour la hausse de 2,95% des redevances décidée par ADP en 2014, contrairement à toutes les compagnies aériennes françaises et l'association internationale du transport aérien (Iata), lesquelles ont voté contre, au motif, notamment, que cette « hausse est quatre fois supérieure au niveau d'inflation retenu ».

(...) Il est donc loin le temps où la compagnie low-cost se plaignait des hausses de redevances aéroportuaires d'ADP. Aujourd'hui, plusieurs membres de compagnies aériennes se demandent quel intérêt Easyjet a eu à agir ainsi, sachant que l transporteur n'est pas réputée pour faire des concessions à ses fournisseurs. Interrogé, Easyjet n'a pas souhaité faire de commentaires. ADP non plus.

> EasyJet remplace ses pilotes pour contourner la grève

 (source bfmtv) 25 novembre - Les pilotes de la compagnie britannique débrayent ce lundi 25 novembre [en France]. En cause: les profits record annoncés la semaine dernière par Easyjet, de 475 millions d'euros, et dont les salariés estiment ne pas profiter suffisamment.

80% des pilotes sont ainsi en grève. Pourtant, le mouvement est totalement indolore pour les usagers, puisque la direction a appelé des pilotes normalement affectés dans d'autres villes européennes pour remplacer leurs collègues parisiens.

Mon commentaire : Voilà l'une des raisons pour lesquelles les compagnies low cost européennes conservent des couts très bas qui mettent à mal les compagnies historiques. Leurs salariés, présents dans tous les pays d'Europe, disposent d'une représentation syndicale dispersée. Ils ne parviennent à organiser ensemble des revendications et des actions.

> Face à la grève, Lufthansa fait venir des salariés étrangers

(source leparisien) 24 novembre - Les agents d'escale [Lufthansa] de Roissy sont en grève. Qu'à cela ne tienne, la direction de Lufthansa a fait venir des salariés du Royaume-Uni, de Suisse, ou d'Espagne pour les remplacer.

Les salariés français de la compagnie aérienne allemande Lufthansa se sont mis en grève pour protester contre le plan social qui prévoit la suppression de 200 postes, dont la quasi-totalité des salariés à terre de Roissy.

Mon commentaire : Affaiblies, les compagnies historiques diminuent drastiquement leurs effectifs et particulièrement dans les pays qui ne sont pas leur base principale, là où les syndicats locaux sont plus faibles. La disparition de 200 postes Lufthansa en France fait partie d'un plan de suppression de 3 500 postes chez Lufthansa, lancé en 2012. Le transfert des métiers d'escale vers des sous-traitants se généralise. Dans une économie déprimée, on peut compter autant de drames sociaux que de pertes d'emploi. De plus, se pose la question suivante : comment une entreprise sous-traitante peut-elle maitriser la complexité des situations en escale de compagnies aussi diverses et sophistiquées que Lufthansa ou Air France ?

La presse boursière

> Air France KLM : Jefferies mise sur les autres acteurs européens

(source Boursier.com) 25 novembre - Dans le domaine aérien, les analystes de Jefferies reviennent ce matin sur easyJet avec une recommandation relevé de "conserver" à "achat" et un objectif de 1.620 pence. Ils estiment que la pause estivale est terminée pour l'action. Malgré deux avertissements, il demeure aussi acheteur de Ryanair (objectif abaissé à 7,50 euros) pour ses perspectives de moyen terme.

Quant aux transporteurs historiques, le courtier est acheteur de Lufthansa (objectif 20 euros) et d'IAG (objectif 410 pence), mais demeure à "sousperformance" sur Air France KLM, dont l'objectif reste faible, à 5,80 euros.

Fin de la Revue de Presse

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Mon commentaire sur l'évolution du cours de l'action Air France-KLM

Clôture de l'action Air France-KLM à 7,644 € le lundi 25 novembre.

Malgré le redressement de ses résultats économiques, notre compagnie est jugée plus fragile que ses concurrentes directes, tel Lufthansa group ou IAG (BA/IB).

La moyenne des objectifs de cours (le consensus) est à 7,40 €, un cours très proche du cours actuel.

Le baril Brent (mer du nord) est à 111 $. Toute information laissant espérer une reprise économique mondiale fait monter le prix du pétrole, tandis que l'inverse le fait baisser.

Ces informations indicatives ne constituent en aucune manière une incitation à vendre ou une sollicitation à acheter des actions Air France-KLM.

Vous pouvez réagir à cette revue de presse ou bien me communiquer toute information ou réflexion me permettant de mieux conduire ma fonction d'administrateur du groupe Air France-KLM.

Vous pouvez me poser, par retour, toute question relative au groupe Air France-KLM ou à l'actionnariat salarié...

A bientôt.

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| Christian Magne

Administrateur Air France-KLM représentant les salariés actionnaires PS et PNC

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