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| Lettre de l'Administrateur Air France-KLM

| Christian Magne

Représentant des salariés actionnaires PS et PNC

navigaction.com

N°421, lundi 16 décembre 2013

 La Revue de Presse du lundi...

> Gagey : « Transavia sera la première compagnie à l'international au départ de Paris-Orly en 2016 »

(source les echos) 16 décembre - (...) Faire de Transavia, « la première compagnie à l'international au départ de Paris-Orly d'ici à 2016 » : telle est l'ambition affichée par Frédéric Gagey, le PDG d'Air France, qui veut faire mieux qu'un easyJet qui est devenu leader à l'international au départ d'Orly. (...) Passée de 8 à 11 appareils cette année, la flotte de Transavia continuera de grandir de « 5 appareils par an sur les trois prochaines années, pour atteindre 26 appareils en 2016 », indique Frédéric Gagey.

(...) « Les clients d'Air France devraient pouvoir utiliser leurs miles sur Transavia dès la prochaine saison d'été », annonce Frédéric Gagey. Quant à l'affichage des vols de Transavia sur les GDS, « ça devrait être chose faite dès 2014, sous une forme adaptée à notre modèle low cost, avec un taux de commission très faible ».

(...) Transavia France réalise encore près de la moitié de son activité avec les clients des voyagistes. En élargissant sa distribution à l'ensemble du réseau des agences de voyages, la compagnie va pouvoir développer une clientèle individuelle, moins saisonnière que la clientèle touristique et, surtout, un plus large choix de destinations. » En 2014, la part du B2C [la clientèle individuelle, NDLR] atteindra 69 %, contre 57 % en 2013 », précise Frédéric Gagey.

Transavia pourrait également opérer des vols en partage de code avec Air France. « Ca pourrait être le cas pour quelques lignes », reconnaît le patron d'Air France, qui ne veut pas en dire plus. En théorie, Transavia est censée se développer sur des destinations différentes de celles d'Air France et aucun transfert d'activité n'est prévu, contrairement aux choix faits par Lufthansa avec Germanwings et Iberia avec Iberia Express. Mais certaines exceptions semblent envisagées, comme par exemple Tel-Aviv, où la pression des low cost s'accentue.

En revanche, l'hypothèse d'un changement de marque, pour faire la distinction avec la grande soeur Transavia Holland, semble exclue. « Transavia est la marque low cost du groupe et nous n'envisageons pas d'en changer, affirme Frédéric Gagey. Elle bénéficie d'un très bon taux de satisfaction de la part des clients et nous pourrons en faire une grande marque européenne. » De plus, Transavia France compte sur les synergies avec Transavia Holland, pour soutenir son développement européen. « Transavia se développera sur les destinations sur lesquelles la grande soeur est déjà présente. » Au total, les deux compagnies aligneront ainsi une soixantaine d'appareils d'ici à 2016 sur les aéroports européens. Soit l'équivalent de la flotte actuelle de l'espagnol Vueling, la filiale low cost du groupe IAG et deux fois celle de Germanwings.

A condition toutefois que le principal syndicat de pilotes d'Air France, le SNPL, donne son accord à une modification de l'accord conclu en 2007, au lancement de Transavia France, qui limite la taille de sa flotte à 14 appareils (...).

> Les pilotes d'AF attendent de la direction une "stratégie claire"

(source AFP) 9 décembre - Le principal syndicat des pilotes d'Air France a appelé lundi la compagnie à "clarifier sa stratégie" sur son activité moyen-courrier où le groupe Air France-KLM entend renforcer sa filiale low cost Transavia France pour contrer les appétits des compagnies à bas coûts.

Un transfert de toute l'activité moyen-courrier vers Transavia (y compris pour alimenter la plate-forme de correspondance de Roissy "hub") est redouté par les personnels. "Qu'est-ce que Air France veut transférer, ou ne pas transférer" vers sa filiale Transavia ? "Il faut que cette stratégie soit claire et lisible", a déclaré à l'AFP le président du SNPL Air France ALPA (syndicat majoritaire) Jean-Louis Barber.

Les compagnies à bas coûts, qui s'attaquent maintenant à la clientèle affaires, après celle de loisirs, poussent toutes les grandes compagnies à revoir leurs stratégies. Pour l'heure, celle d'Air France "manque de clarté" et "ne nous permet pas d'avoir confiance dans la politique développée" par la direction, estime M. Barber, qu'il s'agisse de réduire les coûts de la plate-forme de Roissy-Charles-de-Gaulle ou de la stratégie des "vols moyen courrier point à point" (trajets directs).

Alors que la direction a annoncé 2.800 nouvelles suppressions de postes pour 2014, un renforcement de Transavia et une réorganisation des trois bases de province (Nice, Marseille, Toulouse) qui affectera les personnels d'escale, "les préoccupations sociales ne suffisent pas pour construire un projet", estime le président du syndicat qui réclame "avant tout une vision industrielle". "Il faut qu'Air France ait le courage aujourd'hui d'annoncer clairement la destination vers laquelle elle veut aller", insiste-t-il.

Pour Transavia, "est-ce qu'Air France va proposer une stratégie ambitieuse? avec quel modèle commercial, quel réseau, quel management?". "Les réponses à ces questions conditionnent les discussions" sur le développement de la flotte de Transavia, prévient-il alors que Air France aimerait y transférer davantage de pilotes pour résorber une part de son sureffectif (estimé à 350 pilotes chez Air France).

Selon le SNPL, 36 pilotes ont été détachés vers Transavia à ce jour sur la soixantaine de mouvements prévus dans le cadre du plan de restructuration engagé en 2012 par le groupe Air France-KLM. La direction voudrait doter sa filiale low cost de 16 avions en 2014 et de dix de plus en 2016. Mais pour étoffer la flotte de Transavia au-delà de 14 appareils (contre 11 actuellement), un nouvel accord avec les pilotes est nécessaire, selon le syndicat. Les négociations doivent prochainement démarrer, selon le SNPL.

Le syndicat des pilotes demande également à Air France de "clarifier" le "rôle" de sa filiale régionale Hop! (fusion en janvier de Brit Air, Regional et Airlinair) (...).

Air France-KLM, numéro 2 européen derrière Lufthansa en chiffre d'affaires, a lancé en janvier 2012 un plan de restructuration (Transform 2015) qui doit permettre d'économiser deux milliards d'euros sur trois ans en améliorant la productivité. Elle a annoncé à l'automne des mesures complémentaires visant à supprimer 2.800 postes de plus (dont 1.800 au sol) en 2014. La compagnie estime ainsi réduire significativement les pertes du moyen-courrier (évaluées à 650 millions d'euros pour 2013) et du cargo.

Mon commentaire : Les lignes à vocation "loisir", au départ d'Orly, pourraient être le cœur de l'activité de Transavia. Il s'agirait pour l'essentiel de lignes qui ne trouvent pas leur équilibre financier en étant opérées par Air France. Premier écueil : si Transavia, par les transferts de personnels AF, voyait ses couts flirter avec ceux d'Air France, rien ne serait réglé. Deuxième difficulté : si Transavia embauchait du personnel à ses propres conditions pour réduire les couts, il laisserait alors à la compagnie mère un problème de sureffectif à traiter, puisque ces vols viendraient en déduction de l'activité d'Air France. Voici le problème que les pilotes, comme les autres salariés d'ailleurs, souhaitent voir clarifier.

> Hop! prolonge sa promotion hivernale

(source CercleFinance) 10 décembre - Hop!, le pôle régional d'Air France, a prolongé de plus d'une semaine sa promotion dévoilée fin novembre pour des voyages effectuées en début d'année prochaine. Pour toute réservation bouclée jusqu'au 16 décembre inclus, la compagnie aérienne propose des vols à partir de 49 euros l'aller simple pour des voyages compris entre le 6 janvier et le 29 mars 2014. Cette promotion devait initialement se clôturer le 8 décembre. Elle est valable sur presque toutes les liaisons de Hop!

Mon commentaire : Hop, comme Air France, parviennent à afficher des tarifs très compétitifs, face à le déferlante low cost. C'est bien, dans la mesure où ces prix serrés renforcent l'idée qu'on peut trouver des bas tarifs au sein de nos compagnies. Mais nos couts de production restent considérablement plus élevés que ces niveaux tarifaires. Il faut donc réduire cet écart pour ne pas en faire supporter le poids à l'ensemble du groupe.

> Alitalia : pas de licenciements, promis

(source airjournal) 11 décembre - La compagnie aérienne Alitalia a promis aux syndicats que les licenciements « ne font pas partie des mesures » envisagées par le nouveau plan industriel, alors qu’elle vient de réussir son augmentation de capital à hauteur de 300 millions d’euros.

La réunion du 10 décembre 2013 entre la compagnie nationale italienne et les syndicats n’a pas donné lieu à une communication officielle, d’autres réunions devant se tenir dans les semaines à venir. Un représentant de la CGIL a tout de même révélé que les économies porteront sur 295 millions d’euros, dont 128 millions via des mesures telles que le gel ou la réduction des salaires, la suppression de primes ou le lancement d’une contribution de solidarité pour les salaires supérieurs à 40 000 euros bruts. Selon la presse italienne, le PDG Gabriele del Torchio a souligné le caractère « absolument incontournable » de cette « optimisation des coûts du travail ». Mais les 1900 suppressions de postes annoncées la veille semblent oubliées.

Le syndicaliste a en revanche été déçu par le plan de restructuration qui ne comporte « que des réductions mais pas de perspective industrielle ni de nom de partenaire ». La rumeur de discussions avec Etihad Airways a refait surface dans La Repubblica, même si le transporteur national des Emirats Arabes Unis a nié à plusieurs reprises tout intérêt dans Alitalia. Mais comme celle-ci vient de réussir son augmentation de capital malgré l’absence de participation d’Air France – KLM, rien n’interdit de penser que la mariée est tout d’un coup nettement plus belle aux yeux d’éventuels investisseurs. Le détail des 300 millions d’euros levés, et en particulier le montant de la participation de la Poste italienne, fera lui aussi l’objet d’un communiqué officiel « en temps utile ».

Mon commentaire : Il serait surprenant que la restructuration d'Alitalia n'entraine pas de suppressions de postes. En revanche, il est possible que ces suppressions n'aboutissent pas à des licenciements "secs".

> Air Caraïbes commande 3 Airbus A350-1000

(source AFP) 11 décembre - Air Caraïbes, qui célèbre les dix ans de ses vols transatlantiques, a annoncé la commande de trois Airbus A350-1000, futur long-courrier de l'avionneur européen, dans une volonté de pérenniser sa bonne santé dans un secteur ultra concurrentiel (...).

Le transporteur, numéro deux derrière Air France sur les liaisons entre la métropole et les Antilles, louera en outre à la société américaine ILFC trois A350-900 qui entreront en service à partir de décembre 2016. "C'est un engagement colossal pour notre compagnie mais c'est fondamental pour qu'elle s'inscrive dans la durée", a commenté M. Dubreuil.

Le dirigeant a souligné qu'Air Caraïbes sera ainsi la première compagnie française à opérer les A350, les 25 appareils commandés par Air France devant entrer en service à partir de 2017. Les A350-1000 seront configurés en trois classes avec une capacité de 439 sièges, les 900, configurés en trois classes également, pourront transporter 387 passagers.

Cette commande reflète "la volonté d'être en avance", a ajouté M. Dubreuil, soulignant la nécessité de maintenir une flotte moderne et performante pour réduire les coûts en particulier de carburant. "Notre problématique est simple, le carburant représente 35% de nos coûts, la seule économie que l'on peut faire, c'est sur le carburant", a-t-il également déclaré.

L'A350 promet une économie de carburant de 25% au siège. M. Dubreuil s'est par ailleurs réjoui du franchissement de la barre symbolique des dix années de vols transatlantiques. "Beaucoup de compagnies ne franchissent pas ce cap des dix ans", a-t-il dit. "C'était un pari un peu fou, beaucoup pensaient que nous ne tiendrions que quelques mois, c'est un pari que nous avons gagné".

Selon lui, Air Caraïbes constitue une exception dans le paysage du transport aérien français. Sa réussite est "reconnue et un peu exceptionnelle", a relevé M. Dubreuil, en référence aux pertes enregistrées par ses concurrents Air France et Corsair International.

Cette dernière s'est nettement redressée l'an passé. Mais elle a encore enregistré une perte opérationnelle de 1,19 million d'euros (...). Air Caraïbes sera quant à elle une nouvelle fois rentable en 2013, a de son côté annoncé Marc Rochet, président du directoire. "Je peux d'ores et déjà vous dire que les résultats seront positifs en 2013 dans un environnement pourtant difficile où d'autres compagnies perdent de l'argent".

(...) Toujours en dix ans, la compagnie a doublé sa part de marché entre la métropole et les Antilles, soit 28% à fin octobre 2013 contre 44% pour Air France, 21% pour Corsair International (TUI France) et 8% pour XL Airways. "On a doublé notre présence sur ce parcours car on a une flotte efficace, une flotte d'Airbus (A330) (...).

> Air Caraïbes laisse tomber Corsair

(source figaro.fr) 12 décembre - Les dirigeants des deux compagnies aériennes françaises ont renoncé au rapprochement qui était à l'étude depuis l'an dernier, faute de trouver un intérêt commun.

(...) Alors que l'an dernier, les dirigeants des deux compagnies aériennes françaises, qui atteignent ensemble près de 50% de parts de marché sur les Antilles depuis Orly, avaient commencé à étudier un éventuel rapprochement, ils ont finalement renoncé faute de trouver un intérêt commun.

Selon nos informations, l'actionnaire d'Air Caraïbes, le groupe familial Dubreuil, aurait étudié de très près le scénario d'un rachat de Corsair dont le groupe TUI souhaite se désengager. Mais Air Caraïbes, qui dispose d'une flotte d'Airbus A 330 pour ses vols vers les Antilles, n'aurait pas été convaincue par l'entrée des 3 Boeing 747 âgés de 20 ans dont dispose Corsair avec deux nouveaux Airbus 330.

L'équilibre financier est promis en septembre 2014

Par ailleurs, la direction d'Air Caraïbes aurait estimé que socialement, il aurait été difficile de réaliser les suppressions de postes inévitables lors d'une fusion, sans conflits sociaux durs. Pascal de Izaguirre, le président de TUI France, va donc devoir chercher un autre acheteur pour Corsair, l'ancienne compagnie de Nouvelles Frontières, entièrement relancée dont l'équilibre financier est promis en septembre 2014 après des années dans le rouge. Corsair a enregistré 18,5 millions d'euros de pertes opérationnelles en 2012.

> La privatisation de TAP relancée début 2014 ?

(source Boursier.com) 13 décembre - Le gouvernement portugais devrait relancer la privatisation de sa compagnie aérienne TAP au premier trimestre 2014, a annoncé son directeur général Fernando Pinto. Le Portugal s'est engagé à privatiser TAP dans le cadre du plan de sauvetage du pays de 78 milliards d'euros accordé par l'Union européenne et le Fonds monétaire international.

Fernando Pinto a ajouté qu'il ne s'attendait pas à ce que des groupes européens tels que Lufthansa ou International Airlines Group se portent acquéreurs.

Mon commentaire : L'avenir des compagnies européennes de taille intermédiaire reste très incertain.

> EasyJet et Ryanair : concurrence à Rome

(source AFP) 12 décembre - (...) EasyJet a annoncé (...) son intention d'augmenter d'un tiers ses capacités à l'aéroport de Rome Fiumicino, où sa grande concurrente irlandaise Ryanair est sur le point de s'installer.

"(...) Nous allons lancer de toutes nouvelles lignes dont Prague, Nantes, Minorque et Rhodes", a annoncé Frances Ouseley, directeur d'EasyJet en Italie. Les fréquences des vols seront également augmentées sur la plupart des lignes existantes, vers Londres Gatwick, Athènes, la Crète, Palma de Majorque et Mykonos.

"Nous sommes la deuxième plus grosse compagnie à Fiumicino, transportant plus de 3 millions de passagers par an, et ces plans de croissance doivent nous permettre de maintenir cette position", a expliqué la directrice d'EasyJet Carolyn McCall (...).

Mon commentaire : Alors qu'Alitalia rencontre les pires difficultés pour survivre, elle renonce à plusieurs des meilleurs horaires de décollage, le matin, au départ de Rome ! Les compagnies low cost, avides de capter la clientèle "affaires", très rémunératrice, se précipitent pour occuper ces créneaux.

> Lufthansa : hausse du trafic passager de 1,1% en novembre

Francfort (source awp/afp) 10 décembre - Le groupe aérien allemand Lufthansa a annoncé mardi avoir transporté 7,83 millions de passagers en novembre, soit une hausse de 1,1% sur un an. Le groupe, qui a réduit le nombre de ses vols de 3,2% sur un an, a affiché un taux de remplissage de 75,9% (+0,4 point) dans un contexte de prix en diminution par rapport à l'an dernier en raison d'effets de change négatifs, a-t-il expliqué.

"Le développement des compagnies (du groupe) s'est montré hétérogène selon les régions", a-t-il commenté dans son communiqué, soulignant que si le taux de remplissage en Europe a continué à se stabiliser(+0,7 point à 69,8%), celui en provenance et vers les États-Unis s'était érodé de 1 point à 81,1%.

La région Asie-Pacifique a enregistré une hausse des ventes de 4,9% et un taux de remplissage en hausse de 1,7 point tandis que sur le Moyen-Orient/Afrique, malgré une baisse de 5,5% des capacités, le remplissage n'a gagné que 0,1 point à 71,9%.

Le trafic de la compagnie Lufthansa a progressé de 2,6% à 5,7 millions de passagers. Mais les filiales Swiss et Austrian Airlines ont vu le nombre de passagers reculer à 1,22 millions (-2,7%) et 838'000 (-2,9%).

L'activité fret de Lufthansa Cargo a continué de s'améliorer en novembre avec 155'000 tonnes de marchandises transportées(+2,6%). Sur dix mois, elle est en recul de 1% à 1,57 millions de tonnes.

Mon commentaire : En Passagers Kilomètres Transportés (PKT), le groupe Lufthansa a progressé, en novembre, de 2,1%, à comparer aux +0,9% d'Air France-KLM et aux +8,4% d'IAG (+1,6% hors Vueling).

> Lufthansa va refondre son programme de fidélisation

FRANCFORT (source Reuters) 9 décembre - Lufthansa envisage de refondre son programme de fidélisation Miles & More dans le but d'accélérer la croissance de cette activité, dans la ligne de ce qu'ont déjà pu faire d'autres compagnies aériennes.

Cette refonte s'inscrit dans un vaste plan de réorganisation entrepris par Lufthansa qui passe notamment par la suppression de 3.500 postes, le développement de sa filiale à bas coûts Germanwings et l'externalisation d'un certain nombre d'activités. La réorganisation du programme Miles & More devrait être finalisée dans les tout prochains mois, a dit lundi un porte-parole de Lufthansa.

(...), la compagnie aérienne prévoit de scinder cette activité qui a plus de 20 millions de clients. Le porte-parole a refusé de commenter cette information (...).

> Le patron de Lufthansa : "Brussels Airlines ne doit pas avoir peur"

(source lalibre.be) 16 décembre - Principal actionnaire de Brussels Airlines, le groupe allemand va aider la compagnie belge à prendre des "mesures" pour contrer Ryanair. Le soutien est là, mais le rachat total de la compagnie belge, déjà reporté, n’est toujours pas à l’ordre du jour. "Brussels Airlines est sur la bonne voie", affirme pourtant le patron allemand, Dr Christoph Franz.

Christoph Franz est le patron de Lufthansa, principal actionnaire de Brussels Airlines. Il s’est penché pour "La Libre" sur les problèmes de la compagnie aérienne belge.

La libre.be : Etes-vous inquiet pour l’avenir de Brussels Airlines, déjà en difficulté financière, suite à l’arrivée de Ryanair à Zaventem ?

Christoph Franz : Je pense que la concurrence à Bruxelles a toujours été intense. Mais les efforts de Brussels Airlines commencent à payer tant au niveau de leur développement que de leur situation financière. On a vraiment confiance que Brussels Airlines va continuer dans cette direction. Ils nous ont montré qu’on ne devait pas être inquiet pour eux et que rien ne devrait les effrayer. Brussels Airlines ne doit donc pas avoir peur de l’arrivée de Ryanair à Zaventem. On va les aider à prendre les mesures pour réussir à affronter ce nouveau challenge.

La libre.be : De quels types de mesures parlez-vous ?

CF : Comme toutes compagnies, Brussels Airlines doit prendre des mesures et s’améliorer au niveau de sa qualité de services. Elle doit aussi diminuer ses prix et réduire ses coûts opérationnels.

La libre.be : Ryanair qui arrive dans les grands aéroports européens, cela vous inquiète ?

CF : Soyons honnêtes, Ryanair est un concurrent très coriace depuis des années. Ce n’est pas comme si Charleroi était à 300 km de l’aéroport de Zaventem. On a déjà eu une solide compétition avec la compagnie irlandaise dans le passé. Mais Brussels Airlines a renversé la situation de manière positive sur son réseau européen cette année et est apte à concurrencer Ryanair. C’est vrai que Ryanair a l’air de changer de stratégie en allant dans des aéroports plus importants, mais je crois que si Ryanair vient à Zaventem, c’est avant tout pour contrer la compagnie low cost Vueling qui se développe très fortement à Brussels Airport.

La libre.be : Vous pensez que la concurrence de Ryanair à Brussels Airport est déloyale, comme le disent les dirigeants de Brussels Airlines ?

CF : Dans le sens où ils évitent de payer des taxes sociales en Belgique, oui, c’est clairement de la concurrence déloyale.

La libre.be : Vous êtes actionnaires à 45 % de Brussels Airlines et vous aviez une option pour racheter l’entièreté du capital de la compagnie l’année dernière. Vous ne l’avez pas levée. Pourquoi ?

CF : C’était une décision stratégique que nous avons prise, vu la situation financière de la compagnie (...). L’environnement est difficile, et cela reste un vrai challenge pour que la compagnie progresse l’année prochaine.

La libre.be : Quand allez-vous racheter entièrement Brussels Airlines ?

CF : Il n’y a aucune décision prise pour l’instant. Ce n’est pas à l’ordre du jour.

La libre.be : Vous appelez à un "réveil" des gouvernements européens ? Pourquoi ?

CF : Le secteur aérien est un secteur très important pour l’économie. Mais j’ai l’impression que les gouvernements en Europe ne s’en rendent pas compte. Là où la croissance est la plus forte, comme en Asie, on voit que les autorités publiques soutiennent leurs compagnies. En Europe, on nous met des bâtons dans les roues, avec l’incapacité de créer un ciel unique européen ou le manque d’investissements dans les infrastructures aéroportuaires, parmi les nombreux exemples. On n’est donc pas sur un pied d’égalité : la concurrence n’est pas loyale avec les autres transporteurs mondiaux. Les compagnies européennes traditionnelles perdent chaque année des parts de marchés. On tire la sonnette d’alarme avant qu’il ne soit trop tard.

Mon commentaire : Les points de vue des dirigeants de Lufthansa ou d'Air France-KLM convergent : Les états européens doivent garantir une concurrence loyale, ce qui n'est le cas, ni vis-à-vis des compagnies low cost, ni avec les compagnies du golfe ou asiatiques.

> British Airways dévoile les prochaines destinations de l’A380 et du 787

(source journal de l'aviation) 13 décembre - British Airways a révélé son programme de vols pour les A380 et 787. Le Super Jumbo d’Airbus va ajouter deux nouvelles destinations à son réseau en 2014 : Johannesburg – déjà annoncé, à partir de février – et Washington. La capitale américaine sera desservie à partir du 1er septembre. Actuellement, la compagnie exploite trois A380 sur Los Angeles et Hong-Kong.

Le Dreamliner va voir le nombre de ses routes augmenter rapidement entre les mois de mars et juillet. Austin, Philadelphie, Calgary, Hyderabad et Chengdu rejoindront le programme de vol durant cette période. Actuellement, les quatre Boeing 787 que British Airways a reçu desservent Newark et Toronto.

> Delta Air Lines anticipe une hausse de 70% de son bénéfice 2013

(source Reuters) 11 décembre - Delta Air Lines a dit s'attendre mercredi à une hausse de 70% de son bénéfice avant impôt cette année, hors éléments exceptionnels, à 2,6 milliards de dollars (1,9 milliard d'euros) contre 1,6 milliard en 2012. L'endettement net de la compagnie aérienne américaine devrait dans le même temps reculer à 9,6 milliards de dollars contre 11,7 milliards un an plus tôt. Delta (...) a ajouté prévoir pour cette année un chiffre d'affaires de près de 40 milliards de dollars, contre 36,7 milliards en 2012.

La compagnie a renoué avec le versement d'un dividende cette année pour la première fois depuis dix ans et a lancé un programme de rachat d'actions de 500 millions de dollars. Au niveau de l'activité, elle s'est renforcée sur des destinations à forte croissance comme New York et a lancé des partenariats avec des compagnies étrangères, comme la britannique Virgin Atlantic, pour accéder à de nouveaux clients.

Mon commentaire : Delta est sorti vigoureusement de son statut de faillite. Ses bénéfices sont enviables et lui permettent d'envisager l'avenir sereinement. A noter néanmoins que son endettement, vestige d'un passé difficile, reste important. Comparable, en proportion, à celui d'Air France-KLM.

> La fusion American Airlines et US Airways est effective

(source les echos) 9 décembre - Un magistrat de la Cour suprême des États-Unis a rejeté samedi dernier l'ultime recours visant à bloquer le mariage entre American Airlines et US Airways. La fusion, effective à compter d'aujourd'hui, donne naissance au numéro un mondial du transport aérien, avec 40 milliards de dollars de chiffre d'affaires et une flotte de 1.500 avions. Les deux compagnies ont accepté de renoncer à certains créneaux horaires dans les aéroports de Washington et de New York LaGuardia.

Mon commentaire : Les six dernières compagnies US historiques ont fini de fusionner deux à deux pour ne laisser que trois mastodontes. La nouvelle "American" est le plus gros.  US Airways est encore membre de Star Alliance (autour de Lufhansa/United). Elle quittera cette alliance le 1er mars et viendra renforcer oneworld, du côté de British Airways.

La presse boursière

> Air France-KLM : Commerzbank vise plus haut mais demeure prudent

(source Tradingsat.com) 12 décembre - Commerzbank a ajusté son objectif de cours sur Air France-KLM de 6,50 à 7,10 euros, tout en réitérant sa recommandation de "Conserver" le titre en portefeuille. Le broker a ajusté ses prévisions après la publication des résultats du troisième trimestre et des derniers chiffres disponibles sur le trafic aérien. L'analyste table désormais sur un EBIT de 160 millions d'euros en 2013, contre 236 millions d'euros auparavant, soit un niveau plus conforme aux attentes actuelles du marché. Il reste cependant sceptique quant à la valorisation du dossier, jugée onéreuse par rapport au reste du secteur, alors que les perspectives s'assombrissent dans le moyen-courrier et le cargo.

Fin de la Revue de Presse

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Mon commentaire sur l'évolution du cours de l'action Air France-KLM

Clôture de l'action Air France-KLM à 7,242 € le lundi 16 décembre.

Malgré le redressement de ses résultats économiques, notre compagnie est jugée plus fragile que ses concurrentes directes, tel Lufthansa group ou IAG (BA/IB).

La moyenne des objectifs de cours (le consensus) progresse à 7,52 €, un cours très proche du cours actuel.

Le baril Brent (mer du nord) est à 110 $. Toute information laissant espérer une reprise économique mondiale fait monter le prix du pétrole, tandis que l'inverse le fait baisser.

Ces informations indicatives ne constituent en aucune manière une incitation à vendre ou une sollicitation à acheter des actions Air France-KLM.

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| Christian Magne

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