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| Lettre de l'Administrateur Air France-KLM

| Christian Magne

Représentant des salariés actionnaires PS et PNC

navigaction.com

N°425, lundi 13 janvier 2014

La Revue de Presse du lundi...

> Le trafic d'Air France-KLM soutenu par Asie et Amériques en 2013

(source AFP) 8 janvier - Air France-KLM a enregistré une croissance de 2,2% de son trafic passagers en 2013 soutenu par l'Asie et le continent américain et il est parvenu à se maintenir en Europe malgré une conjoncture atone.

Au total, les compagnies d'Air France-KLM ont transporté 78,4 millions de passagers (+1,3% en volume), selon des chiffres publiés mercredi par le groupe franco-néerlandais, numéro 2 européen en chiffre d'affaires derrière l'allemand Lufthansa.

Le coefficient de remplissage moyen des avions d'Air France, KLM et de leurs filiales (Transavia, HOP!, CityJet) était de 83,7% (+0,6 point), un niveau élevé et supérieur à celui de son concurrent International Airlines Group (IAG), maison mère de British Airways et Iberia, qui s'est établi à 80,8%.

Par zone géographique, le trafic PKT du groupe franco-néerlandais (passager par kilomètre transporté, la référence du secteur) a progressé de 4% en Asie, de 2,5% sur le continent américain et de 1,9% en Afrique/Moyen-Orient.

En Europe (France comprise), où le groupe s'efforce de restructurer drastiquement son réseau face à des compagnies à bas coûts particulièrement dynamiques, le trafic a enregistré une hausse limitée à 0,9%. "En dépit d'une conjoncture difficile sur leur principale base, la France, ils s'en sont plutôt bien sortis", a résumé Yan Derocles, analyste chez Oddo Securities. "En Europe, on constate une amélioration forte du coefficient de remplissage" (+2,1 points à 76,6%), souligne-t-il.

Enfin, dans la zone Caraïbes-Océan Indien où la concurrence s'était accrue en 2012 avec l'arrivée de XL Airways, Air France-KLM a redynamisé son trafic, enregistrant une hausse de 0,4% après un recul de 4,2% en 2012.

"la restructuration porte ses fruits"

Pour le seul mois de décembre, le trafic passager a augmenté de 3,2% et le nombre de passagers transportés s'est élevé à 6,2 millions. En Europe, important foyer de pertes du groupe, le trafic a même bondi de 3,8%.

"Ceci montre que la restructuration porte ses fruits. Cela commençait à être visible au troisième trimestre, la tendance positive s'est poursuivie au dernier trimestre", a expliqué M. Derocles.

"La recette unitaire au siège kilomètre offert (RSKO) hors change résiste en dépit de la faiblesse du marché affaires français", a indiqué le groupe qui ne précise pas la tendance de la recette unitaire pour l'ensemble de l'exercice écoulé (...).

Air France-KLM, en restructuration depuis janvier 2012, indique en outre qu'il a poursuivi "le recentrage de son activité moyen-courrier sur ses hubs" (plateformes de Paris-Charles de Gaulle et Amsterdam). Il rappelle qu'il compte finaliser la cession de CityJet au premier trimestre.

S'agissant de l'activité cargo, elle a été marquée l'an passé par une baisse importante du trafic (-4,6%). Cette chute est toutefois moins forte que celle enregistrée en 2012 (-6,3%).

En décembre, la baisse du trafic fret était de 3,7% pour des capacités en diminution de 1,5%. "La recette unitaire à la tonne kilomètre offerte (RTKO) hors change est en baisse par rapport à décembre 2012", ajoute Air France-KLM.

Le groupe aérien, qui doit publier ses résultats annuels le 20 février, s'efforce de renouer avec la rentabilité. Au troisième trimestre, son bénéfice d'exploitation avait bondi de 29,1% à 634 millions d'euros. Son bénéfice net avait en revanche chuté de moitié à 144 millions.

Avec ses 78,4 millions de passagers transportés l'an passé, Air France-KLM reste devant IAG, qui a annoncé lundi avoir transporté 67,2 millions de clients. Le trafic d'IAG a toutefois progressé plus vite que celui d'Air France-KLM (+5,8%) sous l'effet de l'intégration de sa filiale à bas coûts espagnole Vueling au printemps 2013. De son côté, la low cost britannique easyJet a indiqué également lundi avoir transporté 61,3 millions de passagers. Lufthansa n'a pas encore publié son trafic 2013.

Mon commentaire : L'activité de décembre se traduit par des chiffres bien accueillis par les observateurs. Les recettes liées à ce trafic seront connues mi-février, lors de la publication des résultats annuels. Le pronostic d'Alexandre de Juniac, énoncé en septembre : "un groupe Air France-KLM qui gagne à nouveau de l'argent en 2013", pourrait bien se réaliser. Il faudra observer de près le résultat d'exploitation. Vraisemblablement positif pour l'ensemble Air France-KLM, mais pas encore pour Air France seul.

> "Le oui, mais" des pilotes d’Air France à l'envol de Transavia

(source latribune) 10 janvier - Pour débloquer les négociations entre direction et le SNPL (...) un accord temporaire est en passe d’être trouvé pour permettre à la filiale low-cost de lancer une dizaine de nouvelles lignes comme prévu en 2014. Ceci grâce à l’ajout dans sa flotte d’Airbus A320 loués à Air France avec des pilotes d'Air France aux conditions de travail et de rémunération de Transavia.

(...) A moins de trois mois du début de la saison d'été qui commence fin mars, Transavia, la filiale à bas coûts d'Air France va enfin pouvoir commercialiser son ambitieux programme estival (...).

Selon des sources concordantes, un accord d'une durée d'un an entre la direction d'Air France et le Syndicat national des pilotes de ligne (SNPL) d'Air France est en bonne voie pour permettre à Transavia de se développer comme prévu en 2014, en ajoutant dans sa flotte deux à six Airbus A320 loués à Air France avec des pilotes d'Air France aux conditions de travail et de rémunération de Transavia. Ceci, alors que les hôtesses et stewards seront du personnel Transavia et que l'assistance en escale continuera à être sous-traitée à Orly Sud. Pour rappel, la flotte de Transavia n'est composée que de Boeing 737-800.

"Le conseil du SNPL d'Air France a mandaté son bureau pour négocier un accord de wet-lease (location d'avion avec équipage, ndlr) à durée déterminée aux conditions de travail et de rémunération de Transavia, de manière à élaborer avec la direction les détails d'une riposte plus large et plus globale", confirme à La Tribune le syndicat, majoritaire au sein des pilotes d'Air France avec 71% des voix.

La signature d'un accord sur l'année 2014 se profile donc. "Il s'agit d'un compromis pour débloquer une discussion qui s'enlisait et commençait à devenir critique au regard du paquet de nouvelles lignes envisagée par Transavia cet été", décrypte un proche du dossier. Selon nos informations Transavia prévoit d'ouvrir au départ d'Orly Malaga, Prague, Rome, Budapest, Tel Aviv, Istanbul, Barcelone, Pise, et Casablanca. Des destinations pour la plupart desservies par Air France au départ de Roissy. La desserte d'Alger était initialement prévue mais l'Algérie n'a pas accordé les droits de trafic.

Estimant que la stratégie de la direction sur le réseau point-à-point court et moyen-courrier d'Air France "manquait de clarté", le SNPL refusait (et refuse toujours car les critiques ne se sont pas dissipées) de revoir l'accord signé avec la direction lors de la création de la compagnie en 2007. Ce dernier limite le périmètre de la filiale à bas coûts à 14 appareils. Pour aller au-delà comme le souhaite Air France, dont la stratégie est de réduire la voilure sur les liaisons intérieures d'Air France à Orly pour développer Transavia vers des destinations européennes, la compagnie à bas coûts est contrainte, selon cet accord, de louer à Air France des avions en wet-lease. Un système qui lui impose d'exploiter ces appareils aux coûts d'Air France, beaucoup plus élevés. Air France a évité ce scénario puisque les pilotes sont prêts à aller travailler chez Transavia aux conditions de la low-cost.

"En acceptant les conditions de Transavia, le SNPL a fait une avancée", explique un observateur. En effet, il permet à Air France de faire monter en puissance Transavia en 2014 conformément à ses projets sans augmenter les coûts par rapport à une croissance en moyens propres. "D'un autre côté, les pilotes d'Air France veulent y voir plus clair avant d'accepter de perdre leur contrat de travail"

En effet, le SNPL demande la création d'un groupe de travail paritaire avec la direction pour définir un autre projet sur le court et le moyen-courrier. Face à l'évolution des low-cost vers des modèles "value cost" comme EasyJet, ou Vueling, Germanwings (voire Ryanair demain) qui leur permet de chasser la clientèle affaires sur les terres des compagnies traditionnelles, le modèle Transavia, conçu initialement sur un modèle mi-charter mi-low-cost, ne leur convient pas. Les pilotes veulent plus de précisions sur ce que doit être la commercialisation de cette compagnie, sur les moyens d'attirer les hommes d'affaires, ou encore surla politique de marques au sein du groupe Air France (qui compte aussi Hop). Interrogé par les Échos en fin d'année, le PDG d'Air France Frédéric Gagey avait déclaré que Transavia n'allait pas changer de marque. Il avait précisé que les vols de Transavia seraient affichés sur les écrans des GDS (Global Distribution System) utilisés par les agents de voyages et que les membres du programme de fidélisation Flying Blue pourraient utiliser leurs miles sur Transavia.

En 2013, Transavia a transporté 2,7 millions de passagers, en hausse de 38,7% pour un coefficient d'occupation (sur les vols réguliers) de 85,5%, en augmentation de 2,7 points.

Mon commentaire : J'ai discuté de ces sujets aujourd'hui avec les dirigeants de Transavia. La négociation des conditions futures des PNT de Transavia n'avançait pas et notre compagnie ne pouvait pas reporter davantage la mise en vente de ses nouvelles destinations. Le projet d'accord évoqué ici, permet donc d'engager une solution temporaire en attendant la conclusion d'un accord de plus long terme. Cette solution parait avantageuse pour tous, tant qu'AF dispose de coques A320 en excès et de PNT AF en sureffectif. Les vols supplémentaires de Transavia seront produits à un cout proche du cout marginal, aux conditions de Transavia. A mon sens, une solution durable, autour du développement de Transavia, devra viser l'intérêt de Transavia, au sein de notre groupe, en respectant l'intérêt des PNT de Transavia, de ceux d'Air France, mais aussi de Hop! et bien évidemment des autres salariés, PNC et personnels au sol. La quadrature du cercle ? Ainsi, si le SNPL veut un "groupe paritaire", celui-ci ne peut se concevoir, selon moi, qu'entre toutes les parties prenantes.

> British Airways + Iberia : trafic 2013 en hausse de 2,1%

(source airjournal) 9 janvier - Le groupe IAG formé par la fusion des compagnies aériennes British Airways et Iberia, et qui inclut désormais Vueling, a transporté 67,224 millions de passagers l’année dernière.

Dans les chiffres publiés par le groupe britannique le 7 janvier 2014, la hausse pro-forma de 2,1% est comprise en incluant les données de Vueling seulement à partir d’avril. Mais en chiffre global, l’acquisition complète de la low cost espagnole en 2013 permet à IAG d’afficher une progression de 23,1% du nombre de passagers transportés par rapport à l’année 2012. Cette progression est particulièrement visible sur les marchés intérieurs britannique et espagnol (+38,1%) et en Europe (+35,1%), mais en dehors de ces marchés où l’influence de Vueling est évidente, le trafic d’IAG progresse de 6,5% en Asie – Pacifique, de 3,8% en Afrique, Moyen Orient et Asie du Sud, et de 2,5% en Amérique du nord – mais il recule de 11,8% en Amérique latine et aux Caraïbes.

Le coefficient d’occupation global progresse légèrement à 80,8% (+0,5 point) par rapport à 2012, le meilleur résultat étant en Amérique latine (83,7%, -1,3 point) et le moins bon sur les marchés intérieurs (75,7%, +1 point).

La différence des performances financières des deux transporteurs nationaux reste en revanche énorme : le revenu par passager par kilomètre de British Airways progresse de 3,9% par rapport à 2012, quand celui d’Iberia baisse de 16,5%. IAG peut se consoler en constatant que le trafic premium a progressé de 7,3% au mois de décembre, avec une hausse du taux de remplissage plus rapide que la moyenne.

Outre la réorganisation de son management (48% de positions en moins), IAG rappelle dans les développements stratégiques prévus en 2014 le déploiement des Airbus A380 de British Airways vers Johannesburg en février et vers Washington en septembre (en plus de Hong Kong et Los Angeles), et celui des Boeing 787-8 Dreamliner vers Hyderabad, Chengdu, Philadelphie et Calgary d’ici juin.

Mon commentaire : Iberia a beaucoup souffert de la crise en Espagne, Le transfert de son activité moyen-courrier dans la filiale Iberia Express, décision drastique entre autres, devrait faciliter son redressement. Par ailleurs l'acquisition de la low cost Vueling, très dynamique, rapproche IAG des deux poids lourds européens Lufthansa et Air France-KLM.

> Groupe Lufthansa : +1% pour le trafic passager en 2013

(source airjournal) 13 janvier - Le groupe Lufthansa, incluant la compagnie aérienne du même nom, Austrian Airlines, Swiss et la low cost Germanwings, a battu un nouveau record l’année dernière avec plus de 104,6 millions de passagers transportés (+1%).

(...) le groupe aérien allemand met l’accent sur l’amélioration de son coefficient d’occupation à 79,8% (+1 point), « le plus haut d’Europe », et sur le nouveau record de trafic mesuré en RPK (revenu par passager par kilomètre), en hausse de 2,3% et battant l’ancien record qui datait de 2011, grâce donc au taux de remplissage mais aussi à l’utilisation d’avions plus grands. La capacité globale du groupe était en hausse de 1%, tandis que le nombre de vols a chuté de 3,7% (...).

Rappelons que le groupe leader du marché européen a comme son concurrent Air France – KLM consacré l’année dernière à la réorganisation de son activité régionale, transférant tous ses vols européens (hors hubs de Francfort et Munich) à sa filiale low cost (...). 

> easyJet : +3,5 % de passagers en décembre 2013

(source tourmag) 7 janvier - En décembre 2013, easyJet a transporté un total de 4 490 538 passagers, soit 3,5 % de plus qu'en décembre 2012. Au cours du mois, la compagnie aérienne a réalisé un coefficient de remplissage de 87,9%, stable en un an. Sur les 12 derniers mois, elle compte 61 332 803 voyageurs, soit une progression de 3,6% par rapport à la même période un an plus tôt. Le tout pour un coefficient de remplissage de 89,3 % en hausse de 0,4 point.

> Etihad Airways annonce une année record en 2013

(source quotidien du tourisme) 7 janvier - Près de 12 millions de personnes ont voyagé avec Etihad Airways l'année dernière, soit une hausse de près de 16% par rapport à 2012 (10,3 millions).

Bangkok a été une fois encore la route la plus empruntée par la compagnie, avec un total de 742 759 passagers à destination de la capitale de la Thaïlande en 2013, une augmentation de 7% par rapport à l’année précédente.

Manille était la deuxième route (547 068 passagers), suivie par Londres (544 564 passagers), Djeddah (373 651 passagers) et Paris (338 969 passagers). Etihad a transporté 73% des 16,4 millions de passagers qui ont voyagé via l'aéroport d'Abu Dhabi en 2013. Avec l'ajout des partenaires de l’alliance financière de la compagnie qui opèrent des vols sur Abu Dhabi, le total combiné atteint 79% du trafic de passagers à l'aéroport d'Abu Dhabi.

Mon commentaire : Les compagnies du golfe continuent d'afficher des taux de croissance bien supérieurs à 10% par an, quand les européennes peinent à dépasser 2 à 3%.

> Etihad ne va pas se précipiter dans le dossier Alitalia

(source Reuters) 13 janvier - Etihad ne va pas se précipiter pour prendre une décision au sujet d'un éventuel investissement dans la compagnie aérienne italienne en difficulté Alitalia, a dit lundi le directeur général du transporteur (...).

"Il n'y a pas de projet d'annonce à la fin du mois", a dit (...) James Hogan. Etihad a confirmé le 19 décembre être en négociations avec Alitalia, qui a un besoin urgent de trouver un partenaire solide pour retrouver sa rentabilité. (...) Une source politique proche du dossier avait dit à l'époque qu'Etihad Airways réfléchissait à un possible investissement de 300 millions d'euros dans Alitalia.

"Dans n'importe quelle transaction (...) il faut qu'il y ait un chemin clairement établi vers la rentabilité. Personne ne peut nous forcer à prendre une décision rapidement", a déclaré James Hogan.

Il a ajouté qu'Etihad n'envisageait pas d'entrer au capital ni de la compagnie polonaise LOT ni du transporteur letton Air Baltic. Etihad n'envisage pas non plus d'investir dans l'aéroport Fiumicino de Rome, a poursuivi James Hogan (...).

Mon commentaire : On peut déduire des propos du directeur général d'Etihad que sa compagnie a été invitée à se pencher sur le cas d'Alitalia. Par qui ? Son propriétaire, l'Émirat d'Abu Dhabi ?

> 2013 année la plus sure dans les airs

(source Anac Gabon) 9 janvier - L’Agence européenne de la sécurité aérienne a confirmé mercredi qu’un nouveau record de sécurité pour l’aviation commerciale avait été battu en 2013, avec 17 accidents contre 27 en moyenne pendant cette décennie. Dans son communiqué du 8 janvier 2013, l’AESA souligne le nombre de 224 morts dans des crashes l’année dernière, à comparer aux 703 enregistrés en moyenne entre 2003 et 2012, et ce alors que le trafic aérien ne cesse d’augmenter. « Le début de l’année 2014 marque à la fois le 100e anniversaire de l’aviation commerciale et un record en matière de sécurité », et l’Europe « continue à afficher l’un des meilleurs résultats en matière de sécurité aérienne dans le monde » : aucun accident n’a été à déplorer chez les compagnies aériennes membres de l’AESA en 2013, alors qu’elles ont opéré environ 6 millions de vols commerciaux et transporté plus de 800 millions de passagers.

Pas question pour autant de relâcher la pression, déclare le directeur exécutif de l’agence Patrick Ky, pour qui les efforts doivent se poursuivre pour « maintenir et même améliorer la sécurité du transport aérien » alors que le trafic mondial progresse. En particulier au travers des actions incluses dans le plan 2012-2015 sur la sécurité aérienne. L’AESA publiera dans les mois qui viennent son bilan annuel de la sécurité sur l’ensemble du secteur aérien, contrôle aérien compris. Les chiffres de l’IATA seront connus en février.

> Air France va payer 15 millions de plus à ADP pour ses avions basés à Roissy CDG et Orly

(source challenges) 8 janvier - Les redevances payées par les compagnies présentes à Roissy et Orly doivent augmenter au 1er avril de 2,95%. Air France hésite à imputer cette hausse sur le prix des billets.

Le 20 janvier prochain, le gouvernement devrait définitivement entériner une nouvelle hausse de la redevance que réclame Aéroports de Paris aux compagnies aériennes atterrissant à Orly et Roissy-Charles de Gaulle. La facture augmentera de 2,95% à compter du 1er avril. Pour un vol long courrier ou même un vol intérieur plein tarif ce surplus ne représentera pas grand-chose, puisqu’il n’est pas dépendant du prix du billet.

Sur un aller-retour Paris-New York en A380 vendu 2.862 euros, les taxes et redevances (tous aéroports confondus) représentent aujourd’hui 105,48 euros dont 53,99 euros pour Roissy, soit 3,63% du prix du billet. Sur un Paris-Madrid vendu 715 euros, elles se limitent à 58,47 euros, soit un peu plus de 8% du prix du billet. Mais il en va tout autrement pour les billets achetés à des tarifs plus abordables.

Chez Air France, on fait ainsi remarquer que sur un Paris-Nice vendu 48 euros, les diverses taxes et redevances représentent 32,12 euros soit les deux tiers du prix du billet. Et il ne s’agit là que de la partie directement facturée aux passagers (*). Une partie des redevances aéroportuaires ne dépendent en effet pas du nombre de passagers à bord.

Il faut par exemple payer pour le dégivrage de l’avion (entre 1.082 euros pour un petit avion type ATR et 5.412 euros pour l’A380). De même que les installations destinées à l’enregistrement des passagers. Un comptoir classique revient à 13.050 euros par an. Une borne d’enregistrement en libre-service à 3.208 euros, toujours pour une année.

Pour Air France, premier client d’ADP devant easyJet, la hausse tarifaire de 2,95% représente un nouveau surcoût annuel de 15 millions d’euros. Et, à l’interne, on assure qu’il sera quasiment impossible en l’état actuel du marché de jouer sur le prix des billets pour le compenser.

Chez ADP, on répond qu’au regard du plan quinquennal d’investissement appelé dans le jargon contrat de régulation économique, la hausse aurait pu être plus élevée. Le plafond prévu pour 2014 était de 3,75%. "Mais nous avons entendu les arguments des compagnies aériennes" souligne le directeur général adjoint d’ADP, Edward Arkwright. Avant de rappeler un principe de base: "Les compagnies paient aujourd'hui les investissements qu’elles avaient approuvés hier".

Le contrat de régulation économique courant jusqu'en 2015, la direction d’ADP souligne que le futur plan (2016-2020) pourrait prévoir des hausses moins importantes si le programme d’investissement est moins ambitieux.

Mon commentaire : L'argument d'ADP : "Les compagnies paient aujourd'hui les investissements qu’elles avaient approuvés hier", ne résiste guère à une analyse fine : Comment peut-on expliquer que dans une Europe en crise et un transport aérien en difficulté, un maillon de la chaine du transport aérien, l'aéroport, réalise des marges supérieures à 20%, et verse en dividendes à ses actionnaires (dont le principal, l'État !) 60% de ses confortables bénéfices. Dans la recherche de la préservation de l'intérêt général, voire national, n'y a-t-il pas lieu que les actionnaires d'un aéroport en situation de monopole fassent l'effort de serrer les marges pour le financement des investissements ? En 2013, l'aéroport de Dubaï a dépassé en taille l'aéroport de CDG. Je suis prêt à parier que les taxes d'aéroport ne progressent pas autant que celles d'ADP, alors que leurs investissements sont gigantesques.

La presse boursière

> Air France-KLM : HSBC relève l'objectif de cours

HSBC maintient son opinion 'surpondérer' sur Air France-KLM et relève l'objectif de cours à 10,50 euros, contre 9,50 euros précédemment, saluant la transformation en cours.

Le bureau d'études souligne que les chiffres du trafic de décembre témoignent d'une activité satisfaisante sur la fin de l'année.

Il indique par ailleurs que le nouveau directeur financier de la compagnie aérienne, qui vient tout juste de prendre ses fonctions, contribue à apporter du sang neuf à l'équipe de direction.

Enthousiasmé par le chemin pris par Air France, l'analyste relève légèrement ses prévisions pour 2014 et 2015.

> Air-France/KLM : +18% en 7 séances

(CercleFinance.com) - Dans un marché sans grande inspiration depuis le 2 janvier, la 'hot money' se précipite sur 'tout ce qui bouge' et s'il y a une 'belle histoire' derrière, c'est 'décollage immédiat'. * Air-France/KLM effectue ainsi une entame d'année tonitruante, avec +17% en 7 séances, un record de hausse. Le titre rejoint puis déborde les 8,95E, c'est à dire le zénith annuel du 25 janvier 2013: les optimistes parient déjà sur une poursuite de la 'recovery' en direction des 10E à l'horizon de la fin du 1er trimestre.

Fin de la Revue de Presse

Mon dernier bulletin d'administrateur n°44 est en cours de distribution dans le groupe Air France. Il est disponible en téléchargement (format pdf) sur mon site navigaction : http://navigaction.com/

Spécial Election 2014 : je suis candidat

 

> Élection du représentant des salariés actionnaires PS/PNC d'Air France-KLM

 

Le processus électoral pour désigner les deux prochains représentants des salariés actionnaires d'Air France-KLM est lancé, un pour les pilotes et un pour les personnels sol et PNC.

Je suis candidat à ce dernier poste.

Vous pouvez voter par Internet depuis samedi 11 janvier jusqu'au lundi 27 janvier à 17h00.

L'adresse du site de vote en ligne est : www.jevoteenligne.com/afkl-arsa

Les salariés (et anciens salariés) actionnaires qui peuvent participer au vote sont ceux qui détiennent des parts de fonds dans un des fonds Aéroactions / Pélican / Majoractions / Concorde.

Chacun vote dans le collège auquel il appartient (PNT ou PS/PNC). Si vous êtes concerné et n'avez pas reçu de courrier comportant vos codes de vote, vous pouvez vous connecter sur le site susmentionné, vérifier que vous êtes bien concerné par ce vote et demander le renvoi de nouveaux identifiant et code.

J'espère avoir répondu à vos attentes durant le mandat écoulé. Je compte sur vous pour un nouveau soutien.

Mon Conseil : Ceux qui ne disposent pas d'Internet à domicile pourront apporter leurs identifiant et code de connexion au travail pour être en mesure de voter sur un poste de travail relié à Internet. Attention, ne communiquez vos codes à personne.


Suivez ma campagne électorale sur mon site www.navigaction.com

J'y dépose des informations liées à l'élection du futur administrateur Air France-KLM représentant les salariés actionnaires PS et PNC. N'hésitez pas à le visiter de temps en temps.

Des salariés m'ont déjà fait part de leur soutien pour cette élection. Je les en remercie chaleureusement. Vos messages d'encouragement sont les bienvenus. Il vous suffit de répondre à cette Lettre en y précisant votre message

| Vous pouvez obtenir l'information la plus large possible sur l'épargne salariale et l'actionnariat salarié en appelant Air France au numéro vert 0 800 04 2000 (gratuit à partir d'un fixe en France)

Mon commentaire sur l'évolution du cours de l'action Air France-KLM

Clôture de l'action Air France-KLM à 9,154 € le lundi 13 janvier. L'action a bondi de plus d'un euro en une semaine. Une réévaluation de cours par un analyste et les bons chiffres de trafic de décembre expliquent une partie de la hausse, mais elle avait commencé avant ces annonces. En début d'année, une revue d'ensemble des actifs gérés par les gérants d'actifs et investisseurs a pu conduire certains d'entre eux à mettre en portefeuille des actions négligées et fortement sous-évaluées en 2013, parmi lesquelles celle d'Air France-KLM.

La moyenne des objectifs de cours (le consensus) progresse à 7,70 €.

Le baril de pétrole Brent (mer du nord) se maintient autour de 107 $.

Ces informations indicatives ne constituent en aucune manière une incitation à vendre ou une sollicitation à acheter des actions Air France-KLM.

Vous pouvez réagir à cette revue de presse ou bien me communiquer toute information ou réflexion me permettant de mieux conduire ma fonction d'administrateur du groupe Air France-KLM.

Vous pouvez me poser, par retour, toute question relative au groupe Air France-KLM ou à l'actionnariat salarié...

A bientôt.

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| Christian Magne

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