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| Lettre de l'Administrateur Air France-KLM

| Christian Magne

Représentant des salariés actionnaires PS et PNC

navigaction.com

N°427, lundi 27 janvier 2014

> Élection des Administrateurs Représentant les Salariés Actionnaires AF-KLM (ARSA) :

Le vote est clos lundi 27 janvier à 17h00 : Exprimez-vous !...

Trois listes vous sont proposées dans le collège PS et PNC actionnaires. Vous pouvez consulter les professions de foi en ligne. La mienne est également disponible sur mon site  www.navigaction.com

Félicitations à ceux qui ont déjà voté et merci à ceux qui m'ont choisi parmi les trois candidatures de ce collège des actionnaires PS et PNC.

J'ai mentionné sur mon site navigaction des messages de soutien que j'ai reçus :

http://navigaction.com/Election%202014/Les%20soutiens.htm 

Les syndicats  CFE-CGC et CFDT d'Air France m'ont assuré de leur soutien

COMMENT VOTER ? Pour ceux qui sont électeurs (détenteurs d'actions AF-KLM sous forme de parts de FCPE Aéroactions, ou Majoractions, ou Pélican ou Concorde), munissez de vos codes reçus à domicile début janvier et connectez-vous sur le site de vote :

www.jevoteenligne.com/afkl-arsa

Mon conseil : Que chaque électeur conserve ses codes de vote dans l'éventualité d'un second tour

Je communiquerai les résultats du premier tour lundi 27 en soirée, par un flash Info ainsi que sur mon site navigaction.com

La Revue de Presse du lundi...

> Air France-KLM élargit la coopération avec Air Mauritius

(source CercleFinance.com) 24 janvier - Alexandre de Juniac, Président-directeur général d'Air France-KLM et Andre Viljoen, directeur général d'Air Mauritius, ont signé un accord qui renforce la collaboration existante entre les deux transporteurs aériens.

Cet accord prévoit la poursuite des opérations d'Air Mauritius et d'Air France en partage de codes sur la ligne reliant Paris-Charles de Gaulle à l'aéroport international Sir Seewoosagur Ramgoolam à l'île Maurice, grâce à une collaboration mise en place en 2008.

Pour la saison hiver 2013-2014, les deux compagnies proposent jusqu'à 16 vols par semaine reliant ces deux destinations.

De plus, les clients d'Air Mauritius bénéficient de nombreuses destinations européennes opérées par Air France au départ du hub de Paris-Charles de Gaulle. De la même façon, ceux d'Air France peuvent relier l'île Maurice à la Réunion grâce aux vols opérés par Air Mauritius.

Avec ce nouvel accord, Air France apportera à Air Mauritius une expertise renforcée dans plusieurs domaines : les opérations commerciales, le 'Revenue Management', la gestion des coûts, les achats, la maintenance et les réductions de coûts notamment en économie de carburant.

Par ailleurs, dans le cadre de ce partenariat, Air France réaffirme sa volonté d'apporter tout son soutien à Air Mauritius pour adhérer à l'alliance aérienne mondiale SkyTeam.

> "Alitalia : si Etihad fait quelque chose, Air France-KLM regardera"

(source la tribune) 23 janvier - Après avoir refusé de participer à la recapitalisation d'Alitalia, une compagnie dans laquelle le groupe français était encore à l'automne le plus gros actionnaire avec 25% du capital (7% aujourd'hui), Air France-KLM n'a pas entièrement fermé définitivement la porte à une participation au sauvetage de la compagnie italienne si Etihad, le transporteur d'Abu Dhabi, qui étudie le dossier, devait passer à l'acte. Malgré une recapitalisation de 300 millions d'euros en fin d'année dernière, Alitalia risque d'avoir besoin rapidement d'argent frais. La compagnie cherche à obtenir des lignes de crédit complémentaires.

Etihad, un partenaire loyal

"Si Etihad fait quelque chose, on regardera", a déclaré mercredi soir le PDG d'Air France-KLM, Alexandre de Juniac, lors de la présentation des vœux à la presse. Etihad est un partenaire commercial du groupe français. Les deux collaborent sur les routes reliant Paris et Amsterdam à Abu Dhabi mais aussi sur d'autres destinations au-delà de chacun de ces hubs. "Etihad est un partenaire extrêmement loyal", a déclaré Alexandre de Juniac.

Visiblement, en étudiant le dossier italien, Etihad se soucie beaucoup de la coopération avec Air France-KLM. "Si Etihad fait quelque chose avec Alitalia, ce ne sera pas agressif vis-à-vis de nous pour ne pas couper les synergies très fortes qui existent entre Alitalia et Air France-KLM. C'est un point qu'Etihad a bien vu", a indique ce jeudi Alexandre de Juniac lors d'une intervention à l'European American Press Club. Pour autant la compagnie du Golfe ne dépensera pas son argent sans poser de conditions, comme l'avait fait Air France-KLM.

"J'ai lu dans la presse que les conditions demandées par Etihad sont similaires aux nôtres (…). Notre position n'a pas changé. Un investissement potentiel ne peut être réalisé qu'à ces conditions. Elles sont toujours sur la table". Pour rappel, Air France-KLM ne bougera pas sans restructuration de la dette d'Alitalia, et sans restructuration industrielle.

Si Etihad arrive à réunir les conditions qu'Air France-KLM n'avait pu obtenir, les cartes sont rabattues pour le groupe français. Car selon nos informations, les dirigeants du Golfe, si jamais ils se lançaient, ne verraient pas d'un mauvais oeil que le groupe français les épaule dans ce dossier extrêmement compliqué. Dans tous les cas, selon nos informations, Air France-KLM ne mettra que "quelques dizaines de millions d'euros" dans cette affaire si celle-ci voit le jour. Si Etihad bouge, ce sera avant fin mars. Février prédisent des observateurs. La compagnie du Golfe a tous les éléments en mains depuis longtemps pour trancher. Leur attente traduit leur hésitation.

En attendant, Air France-KLM et Etihad planchent pour approfondir leur partenariat. Cela pourrait passer notamment par un partage des recettes sur les lignes en coopération.

Mon commentaire : Une démarche commune Air France-KLM/Etihad limiterait le risque financier d'une relance d'Alitalia. La viabilité de l'entreprise italienne, en l'état, reste trop incertaine. D'autre part, une gouvernance avec de multiples partenaires est nécessairement plus complexe.

> Le chantier du CDG Express devrait démarrer en 2017

(source le figaro) 24 janvier - Le coup d'envoi du CDG Express a été donné jeudi soir à Roissy. Le ministre des Transports, Frédéric Cuvillier, l'a annoncé à l'aéroport Charles-de-Gaulle. Paris, la première ville visitée au monde, sera reliée à son aéroport en vingt minutes à partir de 2023 si tout se déroule comme prévu. Confié au ministère des Transports et à Aéroports de Paris (ADP), le dossier n'est pas encore complètement ficelé, mais les grandes lignes du projet dessinent l'architecture d'ensemble.

Aéroports de Paris et Réseau ferré de France (RFF) sont sur le point de créer une société commune dans laquelle l'État devrait aussi être présent dans la première phase du projet. Elle sera chargée de mener les études complémentaires destinées à prévoir le trafic de cette ligne qui empruntera une voie du RER libérée et complétée par des infrastructures nouvelles à Paris et à Mitry-Mory (8 km de voies). La société sera également chargée de gérer l'ensemble du projet et de le mettre en construction à partir de 2017. Son coût global correspond à ce qu'ADP avait déjà détaillé au printemps 2013 : environ 1,7 milliard d'euros.

En revanche, le financement du CDG Express n'est pas encore clairement défini. Une seule certitude, l'État n'apportera aucune subvention. ADP et RFF devront donc s'endetter et se rembourser sur les recettes apportées par les billets dont le prix devrait avoisiner 24 euros pour un aller (...).

Incertitude sur les taxes

Des taxes pourraient alors être prélevées sur les billets d'avion. Mais les compagnies aériennes s'insurgent contre une nouvelle taxe qui s'ajouterait à la «taxe Chirac» (pour financer la lutte contre le sida) ou aux redevances aéroportuaires qu'elles jugent déjà trop élevées. Le président d'Air France, Frédéric Gagey, a rappelé mercredi qu'il était évidemment favorable à la construction de cette ligne mais opposé à ce que l'on alourdisse le prix des billets. Une taxe pourrait aussi être prélevée sur le prix du stationnement dans les parkings de l'aéroport… (...)

Mon commentaire : Il est urgent que CDG améliore ses liaisons avec la capitale. En l'état, elles constituent un véritable handicap. Mais pourquoi envisager d'alourdir encore le prix du billet du passager ou les charges des compagnies aériennes ?

> Delta Air Lines, partenaire d'Air France-KLM, au septième ciel

(source les echos) 22 janvier - La compagnie américaine affiche un bénéfice net record de 10,5 milliards de dollars pour 2013.

 En 2013, Delta Air Lines a généré un bénéfice net de 10,5 milliards de dollars, pour un chiffre d'affaires de 37,7 milliards. Certes, ce bénéfice net sans précédent est gonflé par la réintégration dans les comptes de 8 milliards de dollars de provisions fiscales. Néanmoins, au-delà de cet artifice comptable, Delta Air Lines a tout de même généré un résultat d'exploitation en hausse de 56 % sur un an, à 3,4 milliards de dollars et un bénéfice net, hors exceptionnels, de 2,7 milliards, en hausse de 1,5 milliard sur un an. Ce qui suffit probablement déjà à faire de Delta la plus rentable des compagnies américaines et l'une des plus profitables au monde, en 2013. Et 2014 se présente bien, puisque Delta table sur une « amélioration significative » de ses profits.

En matière de taille, le partenaire américain d'Air France-KLM ne se classe pourtant plus qu'à la troisième place des compagnies américaines, derrière American et United. Ce qui ne l'empêche pas, avec 78.000 salariés, d'être la plus productive, avec un coût au siège digne des meilleurs low cost. Mais c'est surtout à la capacité d'innovation de ses dirigeants - et notamment de son directeur général Richard Anderson - que Delta doit son succès.

Stratégie d'investissement risquée

Première à conclure un accord de coentreprise virtuelle sur l'Atlantique Nord avec Air France-KLM, Delta fut également pionnière dans la relance de la consolidation du ciel américain, au sortir d'une décennie de crise. Elle a fusionné avec Northwest en 2008, soit trois ans avant la fusion de United et Continental, et cinq ans avant celle, toujours en cours, d'American et US Airways. Par ces initiatives, Delta occupe actuellement une position de leader sur le marché transatlantique, devenu le secteur le plus rentable de son réseau selon Richard Anderson, et assure la bonne santé de son réseau domestique, en hausse de 6,6 % en chiffre d'affaires au dernier trimestre 2013.

(...) Depuis un an, Delta Air Lines est (...) parti à la conquête de nouveaux marchés, à coup de prises de participation, dans la compagnie brésilienne Gol, dans Aeromexico et tout récemment, dans la compagnie britannique Virgin Atlantic, dont elle est devenue le principal actionnaire, avec 49 % du capital. De quoi lui permettre de revenir chasser sur les terres de British Airways, tout en continuant à bénéficier de son alliance avec Air France-KLM sur le continent.

Mon commentaire : Ce profit est d'un niveau exceptionnel dans le monde de l'aérien. Il tient à plusieurs facteurs : un passage par le statut de faillite sous le "chapitre 11" qui conduit à des baisses de couts, socialement douloureuses, mais salutaires pour les compagnies US moribondes; les gains cumulés de sa fusion avec l'autre compagnie sortie de faillite, Northwest et entre autres, les gains de la Joint Venture sur l'Atlantique avec notre groupe AF-KLM. Mais attention, la reprise de l'économie US conduit à des surcapacités pour 2014, dont pourraient souffrir Delta, autant que nous.

> Les pilotes de Ryanair, patrons de “microsociétés”

(source la libre belgique) 22 janvier - Cela se passe en Irlande (...). De “curieuses” micro-entreprises basées à Dublin ou Cork attirent depuis plusieurs semaines l’attention de différents spécialistes européens des droits sociaux. “Le fisc irlandais s’y intéresse aussi”, nous fait savoir une source proche du dossier. Toutes ces entreprises, aux allures de sociétés “boîtes aux lettres”, ont un point commun : elles sont “dirigées” par des pilotes de la compagnie lowcost Ryanair.

Intrigué par ce phénomène, le Comité européen du dialogue social pour l’aviation civile, organe qui regroupe syndicats et employeurs du secteur (excepté les compagnies lowcost “qui ne veulent pas y adhérer”), va lancer une vaste enquête dès le mois de février prochain. Elle durera un an et visera le recours aux “faux indépendants” et au travail “non déclaré” dans les compagnies aériennes.

“Contourner les lois nationales”

Cette enquête (dont le budget est de 200 000 euros et qui sera menée par un “cabinet indépendant” dans dix pays...) est financée à hauteur de 80% par la Commission européenne, le reste étant pris en charge par les syndicats et plusieurs compagnies européennes.

Ce n’est pas une enquête spécifique contre Ryanair, ni contre le système low cost”, avance l’un des auteurs du projet. “Mais nous luttons contre les moutons noirs. Les mêmes règles doivent s’appliquer à tous.” L’auteur nous explique ainsi que de “forts soupçons” de travail non déclaré pèsent ainsi sur des compagnies telles que Wizz Air ou Norwegian. Mais ce phénomène concerne (...) surtout Ryanair qui aurait recours “massivement aux faux indépendants, facturant leurs services via des microsociétés irlandaises”.

“La Libre” a ainsi pris connaissance d’une liste de 220 pilotes qui sont dans ce cas. “Sans doute une infime partie des pilotes concernés”, poursuit un membre du Comité qui aura “sorti” cette liste en quatre jours à peine. Le tout en se basant sur des informations publiques (réseaux sociaux et registres du commerce). D’après le RPG, le syndicat non reconnu de Ryanair, plus de 70%, soit plus de 2000 pilotes sur les 3000 qui travailleraient pour Ryanair, sont en fait de faux indépendants. “C’est la nouvelle combine de Ryanair pour échapper aux règles européennes plus strictes”, explique une source proche de l’enquête. Depuis 2010 (droit du travail) et 2012 (sécurité sociale), tout transporteur aérien doit ainsi respecter les règles du pays dans lequel son personnel prend son service (soit sa base d’exploitation). (...) Ryanair contourne plus que jamais les règles. Ils ne salarient tout simplement plus leurs nouveaux pilotes (...).

Ce serait d’ailleurs cette “règlementation plus stricte” qui aurait “poussé” Ryanair à amplifier ce recours à de faux indépendants basés en Irlande. Le système est rentable, puisque Ryanair éviterait ainsi de payer impôts et cotisation sociale dans le pays dans lequel opèrent ses pilotes. Par ce même principe, la compagnie irlandaise est aussi accusée de travail “non déclaré”, puisque le pays où sont basés les pilotes est lésé. “Les administrations de ces différents pays pourraient se retourner contre la compagnie irlandaise, avec effet rétroactif comme cela s’est fait en France”, poursuit-on au Comité.

Contacté par “La Libre”, Ryanair (...) parle de “fausses rumeurs” et explique n’être pas la seule compagnie aérienne à employer des pilotes indépendants. “Cela se fait assez régulièrement dans les compagnies, c’est vrai, mais ici, on ne laisse pas le choix au nouveau pilote, le lien de ‘subordination’ est manifeste”, poursuit notre source. Le Comité se base, en fait, sur une jurisprudence. En juillet dernier, un tribunal londonien s’est ainsi penché sur le contrat d’un pilote néerlandais, Robertus Van Boekel, basé à Charleroi (...) qui voulait quitter Ryanair, sans “prester” son préavis de trois mois.

Le tribunal s’est rendu compte qu’il n’était en rien un salarié, mais un indépendant soumis à des conditions de salarié, dont notamment celle de travailler 11 mois par an, d’avoir un planning bien défini qui l’amène à voler 900 heures par an (soit le maximum autorisé pour un pilote). “Il lui était impossible de travailler pour une autre compagnie, on est bien dans le registre de faux indépendants, d’autant qu’il n’y a pas de limite de temps dans le contrat.

Le schéma est bien rodé et passe par une société d’intérim, Brookfield Aviation, basée en Angleterre. Puis par des comptables agréés par Ryanair qui “affectent” le futur pilote à une microsociété irlandaise et en assurent sa gestion effective. Le pilote est ensuite payé en fonction des heures de vols effectuées, via sa société (...).

Mon commentaire : Très créatif pour passer entre les mailles de la règlementation, Ryanair voit l'étau se resserrer autour de ses excès. Mais soyons lucides : si Ryanair ne peut plus appliquer son modèle "ultra low cost construit sur des astuces condamnables", elle pourrait fort bien se convertir à un modèle low cost plus "propre sur lui", tel celui d'easyJet et deviendrait alors, pour nous, un concurrent plus "frontal".

> Billet d'avion : à quel moment dénicher le meilleur prix ?

(source quotidien du tourisme) 24 janvier - Le comparateur de prix de billets d'avion Skyscanner a réalisé une étude analysant des millions de vols achetés au cours des trois dernières années pour faire ressortir des tendances afin de trouver le vol au meilleur tarif.

Cette étude nous apprend que pour partir au meilleur prix, les voyageurs français doivent réserver leur billet en moyenne 21 semaines avant leur départ pour un vol long-courrier, soit environ 4,5 mois à l’avance pour bénéficier d’une réduction allant jusqu’à 16,6% sur le prix moyen d’un vol.

L’étude souligne également que le mois de janvier est le mois le moins coûteux pour prendre l’avion et qu’il permet d’économiser jusqu’à 11,3% sur le prix moyen d’un vol. Skyscanner s’est aussi intéressé aux tendances et aux périodes les plus favorables pour certaines des destinations les plus prisées par les Français.

La recherche montre par exemple, que pour les voyageurs français souhaitant aller à New York, il est plus judicieux d’opter pour le mois de février pendant lequel le tarif moyen d’un billet d’avion est de 441,70 euros (soit une économie de 43% par rapport au même vol au mois de juillet qui lui s’élève à 774,20 euros). Pour les voyageurs qui rêvent d’aller à Bangkok, l’étude précise qu’il est préférable d’y aller au mois de mai pendant lequel le tarif moyen est de 594,40 euros contre 861,80 euros au mois de juillet. Enfin, pour ceux qui pensent aller à Barcelone, l’enquête montre que le mois de janvier est encore une fois le plus intéressant avec un prix moyen de 75,60 euros contre 295,60 euros au mois d’août.

La presse boursière

> Air France-KLM en ordre de marche

(source valeurs actuelles)  23 janvier - La valeur de la semaine. La reprise du trafic et les restructurations joueront pleinement en 2014.

L'année a démarré sur les chapeaux de roues pour l'action Air France-KLM, qui affiche une progression de près de 20 % au bout de trois semaines. Les investisseurs font visiblement le pari que la sortie de crise est proche pour le groupe aérien franco-néerlandais. Ils ont été confortés dans cette idée par les bons chiffres du trafic passagers de décembre, en hausse de 3,2 %, et par la remontée du coefficient d'occupation à un record historique de 82,8 % sur cette même période. Certes, la division cargo souffre toujours, mais l'activité globale devrait profiter de la moindre embellie conjoncturelle en zone euro cette année.

L'autre principal catalyseur de l'amélioration delà situation d'Air France-KLM réside dans les baisses de coûts engagées dans le cadre du plan Transform 2015. Après les réductions d'effectifs et la renégociation des accords salariaux, la restructuration du pôle moyen-courrier semble déjà porter ses fruits, même si le groupe devra sans doute accentuer ses efforts dans ce domaine, ainsi que dans le cargo, pour respecter sa feuille de route et son calendrier. Trimestre après trimestre, les résultats s'améliorent tandis que la dette devrait diminuer comme prévu de 2 milliards d'euros pendant l'ensemble du plan. Sauf accident majeur, la compagnie pourrait renouer dès 2014 avec un bénéfice de l'ordre de 250 millions d'euros avant de doubler la mise en 2015. L'action capitaliserait alors moins de 6 fois les résultats de l'an prochain, niveau encore très abordable pour une situation dite "en retournement".

Mon commentaire : Une imprécision dans cet article : la réduction de la dette de 2 milliards subit déjà un décalage d'un an dans ses prévisions.

Fin de la Revue de Presse

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Mon commentaire sur l'évolution du cours de l'action Air France-KLM

Clôture de l'action Air France-KLM à 8,626 € le vendredi 24 janvier.

La moyenne des objectifs de cours (le consensus) reste à 8,24 €, un cours désormais inférieur au cours réel. Les dernières réévaluations d'analystes vont de 7,50 à 10,80 €.

Le baril de pétrole Brent (mer du nord) remonte à 108 $.

Ces informations indicatives ne constituent en aucune manière une incitation à vendre ou une sollicitation à acheter des actions Air France-KLM.

Vous pouvez réagir à cette revue de presse ou bien me communiquer toute information ou réflexion me permettant de mieux conduire ma fonction d'administrateur du groupe Air France-KLM.

Vous pouvez me poser, par retour, toute question relative au groupe Air France-KLM ou à l'actionnariat salarié...

A bientôt.

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| Christian Magne

Administrateur Air France-KLM représentant les salariés actionnaires PS et PNC

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