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| Lettre de l'Administrateur Air France-KLM

| Christian Magne

Représentant des salariés actionnaires PS et PNC

navigaction.com

N°441, lundi 5 mai 2014

La Revue de Presse du lundi...

> Air France-KLM : La baisse de la recette unitaire Passage fait chuter l'action

(Tradingsat.com) - La chute du cours de bourse d'Air France-KLM s'est accélérée mercredi après-midi. Le titre plongeait de près de 7% à quelques minutes de la clôture (-6,8% à 10,4 euros vers 17h20). Les résultats du premier trimestre 2014 de la compagnie aérienne franco-néerlandaise ont déçu.

Le groupe a fait état d'une perte d'exploitation de -445 millions d'euros, contre -532 millions d'euros à la même période un an plus tôt. Le résultat net est passé dans le même temps d'une perte de -641 millions d'euros à une perte de -608 millions d'euros.

L'entreprise est parvenue à réduire ses charges d’exploitation de respectivement 3,4% et de 2,0% à change constant. Mais "si le contrôle des coûts reste très encourageant l’évolution de la recette unitaire Passage est clairement décevante avec un recul hors change de 0.7%", note Oddo Securities.

La recette unitaire au Siège-Kilomètre Offert (RSKO) a en effet diminué de 2,5% et de 0,7% à données comparable. Ainsi, "la recette unitaire Passage décevante masque les efforts continus sur les coûts unitaires", souligne Oddo.

Pour autant, le groupe maintient ses objectifs annuels. Air France - KLM continue de viser un EBITDA de l’ordre de 2,5 milliards d’euros en 2014 (sous réserve de la mise en œuvre réussie des mesures visant à compenser le redressement plus lent que prévu de la demande cargo et les adaptations du réseau liées à la situation sur la ligne de Caracas, et en l’absence d’autres dégradations conjoncturelle) et une nouvelle réduction de sa dette, en ligne avec l’objectif d’un niveau de 4,5 milliards d’euros en 2015.

Mon commentaire : Les résultats économiques de ce trimestre sont assez proches de nos prévisions. La capacité d'Air France à affiner les chiffres prévisionnels s'est améliorée, en particulier, sur les recettes, qui restent trop basses. KLM a un peu souffert ce trimestre mais maintient cependant des résultats meilleurs que ceux d'AF. La communauté des analystes avait anticipé des résultats (le "consensus") supérieurs à ceux que nous avons réalisés, ce qui a entrainé une "sanction" en bourse de 7% en une journée (une partie de cette baisse peut être liée à la menace de grève des pilotes, puisque le cours de l'action AF-KL a repris 3% après la levée du préavis du SNPL).

Air France-KLM n'a pas renoncé à ses ambitions pour l'année 2014, mais il reste des impondérables, comme la situation de crise au Venezuela (le gouvernement local a bloqué le rapatriement des recettes des compagnies aériennes). Plusieurs dizaines de millions d'euros sont en jeu.

Il reste, par ailleurs, très difficile d'anticiper les recettes moyennes, dans le transport des passagers et dans celui du fret. On constate une surcapacité pour les vols Amérique du nord de l'été 2014 qui pourrait provoquer une chute des recettes unitaires, donc des résultats annuels. Dans ce contexte d'incertitudes, l'élément positif tient au prix du pétrole qui est certes élevé, mais stable. Des troubles géopolitiques, comme les tensions Ukraine/Russie pourraient le faire remonter. Notre situation (re)deviendrait alors fragile, face à nos concurrents.

> Alexandre de Juniac : « L'objectif du prochain plan d'Air France ? La reprise du développement »

(source les echos) 2 mai - Le PDG d'Air France-KLM lève un coin du voile sur le plan stratégique qui prendra la suite du plan de restructuration Transform 2015.

Les échos : Vous annoncez aujourd'hui un gros contrat avec Air China. Que représente-t-il pour vous ?

Alexandre de Juniac : Ce contrat avec Air China est le plus important de l'histoire d'Air France-KLM en matière de maintenance ; sa valeur excède largement le milliard de dollars. Il porte sur l'entretien des moteurs General Electric des Boeing 777 d'Air China sur une durée de quinze ans. Air France-KLM est particulièrement qualifié dans ce domaine, étant le numéro deux mondial de la maintenance aéronautique ainsi que l'un des deux plus gros opérateurs mondiaux de moteurs GE. Ce contrat représente 70 emplois industriels permanents dans nos centres de maintenance de Roissy et d'Orly. Car c'est en France que sera réalisé le gros entretien de ces gros moteurs, dont le diamètre est comparable à celui du fuselage d'un Boeing.

Quelles sont vos perspectives dans la maintenance ?

La maintenance est une activité rentable et en fort développement, sur laquelle Air France-KLM est numéro deux mondial. C'est donc un secteur stratégique, pour lequel nous poursuivons un important plan d'investissements, même en période de vaches maigres. Rien que pour le banc d'essai réacteurs Zéphyr de Roissy-CDG, nous avons investi plus de 30 millions d'euros et près de 100 millions d'euros au total pour ce qui touche à la maintenance des gros moteurs sur les sites de Roissy et d'Orly. Nous avons également investi aux États-Unis, avec le rachat de l'américain Barfield, et en Chine, avec l'ouverture d'un atelier de maintenance à Shanghai. Au total, la maintenance représente de 12 % à 13 % du montant de nos investissements cette année.

Les résultats du premier trimestre confirment-ils la poursuite du redressement ?

Les résultats du premier trimestre sont en ligne avec nos prévisions. Même si le premier trimestre est toujours la période de plus faible activité, nos coûts continuent à baisser et nos résultats à s'améliorer. Ce qui veut dire que le plan Transform 2015 continue de se dérouler comme prévu. Et ce en dépit d'un contexte économique défavorable en Europe, sans croissance pour nous aider et avec une recette unitaire encore légèrement négative au premier trimestre, à taux de change constant. Nous ne voyons toujours pas de signe de reprise en zone euro. Mais nous n'avions pas misé là-dessus lors de l'élaboration du budget 2014. La récession s'est arrêtée mais il n'y a pas de reprise significative.

La situation de l'activité cargo va-t-elle nécessiter des mesures supplémentaires ?

Le fret va un peu moins mal, mais ça reste médiocre. La question pour Air France comme pour KLM n'est donc pas de savoir si nous allons continuer à réduire la capacité de notre flotte tout cargo, mais à quelle vitesse et jusqu'où. Personnellement, je ne suis pas pour tout abandonner en bas de cycle. Je trouve ça stupide. Par ailleurs, renoncer à nos avions tout cargo pourrait être dommageable pour notre activité de transport de fret en soute. Nous ne serions plus considérés comme un acteur de premier plan offrant une prestation complète. L'offre tout cargo - dont nous avons déjà décidé la réduction à 10 appareils tout cargo - sera encore réduite, mais cela ne veut pas dire que nous allons y renoncer totalement.

Allez-vous lancer un nouveau plan stratégique à l'issue du plan Transform 2015 ?

Nous préparons ça et nous devrions être prêts à annoncer la suite de notre plan entre fin juin-début juillet et septembre. Nous avons déjà trouvé le nom, mais c'est encore plus secret que le montant du contrat avec Air China.

S'agira-t-il d'un plan d'économies ou de développement ?

L'objectif sera de reprendre notre développement, après avoir restauré nos performances économiques. Mais des efforts de productivité resteront toujours nécessaires. Ce plan aura deux jambes : la productivité et le développement, avec des investissements importants dans la maintenance, mais aussi dans le long-courrier et chez Transavia. Nous avons déjà commencé avec les investissements dans les nouveaux fauteuils et la rénovation du produit, qui dépassera le milliard d'euros pour toute la flotte d'Air France et de KLM. C'est aussi un investissement énorme pour tous les agents d'Air France, qui fourniront la qualité de service associée. Le premier 777 équipé des nouvelles cabines sera prêt courant juin. Mais c'est un effort qui prendra quatre ou cinq ans.

Fini, les plans de départs volontaires ?

Je n'ai pas dit ça. Ce que je dis c'est que la restructuration ne sera pas l'épine dorsale. Mais il y aura toujours des changements, des améliorations à apporter. La vie ne s'arrêtera pas à la fin du plan Transform, le 31 décembre. Les compagnies du groupe ont commencé à bouger ; nous devons maintenir cette dynamique. Tout le monde au sein de l'entreprise voit le changement comme une nécessité, même si ce n'est pas de gaieté de cœur.

Mon commentaire : Concernant le remarquable contrat de maintenance avec Air China, comment s'assurer que le transfert de savoir-faire d'AF-KLM vers Air China ne nous nuise pas à long-terme ?  Car c'est le risque majeur auquel il faut veiller. D'autres compagnies n'ont pas voulu le prendre.

L'activité maintenance et l'activité "passagers" ont ceci de fondamentalement différent que le premier permet grâce à son carnet de commande d'avoir une vision à quelques années, tandis que le second ne peut pas faire de prévisions de recettes au delà de quelques mois et parfois même de quelques semaines.

Le fret reste un souci majeur et AF-KLM devrait décider des mesures supplémentaires d'adaptation de sa flotte tout cargo d'ici quelques semaines. Il s'agira néanmoins de ne pas sacrifier l'avenir de cette activité par une réduction trop massive du nombre des "tout cargo". Définir le meilleur ajustement sera difficile. C'est la partie néerlandaise de cette activité (KLM et Martinair) qui serait la plus concernée par la réduction.

> Air France-KLM : Le SNPL annonce lever son mot d'ordre de grève

PARIS, (source Reuters) 2 mai - Le syndicat national des pilotes de ligne (SNPL) a annoncé vendredi lever son préavis de grève du 3 au 30 mai lancé pour protester contre la loi qui oblige les pilotes grévistes à avertir les compagnies de leurs intentions 48 heures à l'avance.

Cette décision a été prise après des réunions de concertation au secrétariat d'État aux Transports.

> Le ciel européen est-il maudit ?

(source blog les echos, chronique radio classique, D. Barroux ) 2 mai - Air France va mieux mais pas encore bien. Alitalia et Air Berlin sont au bord du crash. Et les pilotes rêvent de grève.

Question : Les pilotes français vont sans doute lever leur préavis de grève mais la tension sociale est palpable. Les pilotes allemands sortent eux d’une grève dure. Air France est toujours en pertes, Alitalia en crise, Air Berlin au bord de la faillite et Lufthansa change de patron... On a l’impression que tout va mal dans le ciel européen ?

Réponse : (...) que ce soit en Europe ou ailleurs, le transport aérien (...) reste un secteur très compliqué (...) dans lequel les barrières à l’entrée sont faibles. Airbus et Boeing livrent des avions à n’importe quelle nouvelle compagnie. Les aéroports déroulent le tapis rouge. En gros on se lance à crédit. Par contre les barrières à la sortie sont élevées. Les créanciers préfèrent que vous restiez en vie le plus longtemps possible pour que vous remboursiez un peu vos dettes même si vous n’êtes pas rentable. Et le résultat c’est que c’est un secteur ultra-concurrentiel.

Q : Mais il y a quand même des périodes meilleures que d’autres ?

R : C’est aussi une industrie très cyclique qui est impactée massivement par des facteurs sur lesquels elle n’a pas prise. Quand la conjoncture est pourrie et que le pétrole coûte cher, c’est dur pour toutes les compagnies. Et puis en plus vous avez effectivement les pilotes qui ne sont pas faciles à gérer.

Q : Ils ont trop de pouvoir de nuisance ?

R : Les pilotes, c’est comme les chefs cuisto dans un restaurant, ce sont des salariés dont on ne peut pas se passer. Ils sont en général bien payés, compétents, bien formés... mais aussi très syndiqués et très revendicatifs. Quand ça commence à aller mal, il faut beaucoup beaucoup de temps pour qu’ils consentent à se serrer un peu la ceinture. Par contre, dès que ça va bien, ils réclament tout de suite leur part du gâteau. Aux États-Unis, le régime des faillites, le fameux chapter 11 permet aux compagnies de se relancer en reniant des acquis sociaux. En Europe c’est impossible et (...) nos compagnies ont des coûts qui ne sont plus en phase avec le nouveau paysage concurrentiel.

Q : Ca veut dire que nos compagnies sont foutues ?

R : Non, d’abord il y a les compagnies low cost comme EasyJet ou Ryanair qui vont bien. Ensuite, le ciel européen se consolide. Les petits acteurs nationaux disparaissent ou sont rachetés, regardez Sabena, KLM ou Iberia. Il ne restera sans doute d’ici peu que deux ou trois pôles européens puissants mais ils vont encore devoir se réformer. Les grands groupes doivent d’un côté développer leur branche low cost comme Transavia chez Air France et en parallèle il faut que le service monte en gamme sur la compagnie mère, car pour concurrencer les compagnies du Golfe il va falloir trouver des clients qui sont prêts à payer plus cher. Et pour ça il faut être meilleur... ce qui est plus facile à dire qu’à faire.

> Ryanair porte plainte contre l’État belge

(source la libre.be) 3 mai - La compagnie a écrit à Brussels Airlines pour qu’elle refuse l’argent du plan d’aide.

Nouvelle passe d’arme entre les compagnies Brussels Airlines et Ryanair. La charge vient cette fois de la compagnie irlandaise qui porte plainte contre le plan d’aide de l’État belge aux compagnies aériennes nationales, dont le premier bénéficiaire est Brussels Airlines.

(...) Ryanair (...) est l’une des deux compagnies à avoir saisi la Commission européenne pour lancer une enquête sur cette aide jugée "discriminatoire" par Michael O’Leary, le patron du transporteur irlandais. Ryanair a aussi écrit aux trois compagnies belges afin qu’elles n’acceptent pas cette aide sous peine de se voir intenter une action en justice.

(...) le plan d’aide aux compagnies aériennes belges prévoit une enveloppe de 19 millions d’euros, dont 14,5 doivent retomber indirectement dans les caisses de Brussels Airlines. Le but du secrétaire d’État à la Mobilité, Melchior Wathelet (CDH), est de donner un coup de pouce aux compagnies belges contre la concurrence jugée "déloyale" de certains transporteurs étrangers, dont Ryanair qui opère avec du personnel belge mais officiellement enregistré en Irlande, localisation nettement plus avantageuse d’un point de vue fiscal et social.

Pour éviter de s’attirer les foudres de la Commission européenne, qui interdit les aides directes d’Etat, Melchior Wathelet a décidé d’appliquer un mécanisme particulier. Dans un premier temps, l’Etat fédéral alloue une enveloppe annuelle de 19 millions d’euros à l’aéroport de Bruxelles National pour ses frais de sécurité, "soit une aide publique autorisée par la Commission européenne" , d’après le cabinet Wathelet.

Dans un deuxième temps, Brussels Airport redistribue ce montant, via un principe d’"incentive", aux compagnies qui dépassent les 400 000 passagers par an au départ de Zaventem (hors transfert). Or, les trois compagnies répondant à ce critère en 2012, date à laquelle le mécanisme est fixé, sont les trois compagnies belges (Thomas Cook, Brussels Airlines et Jetairfly). Ces trois compagnies ne paieront donc plus leurs frais de sécurité à Brussels Airport durant les trois prochaines années (le système est rétroactif pour 2013).

Mais certaines compagnies étrangères ont bondi en découvrant ce plan qu’elles jugent discriminatoire. Ryanair ou Vueling vont ainsi largement dépasser ce chiffre de 400 000 passagers en 2014 à Brussels Airport, mais ne bénéficieront pas de cette exonération car elles n’atteignaient pas ce chiffre en… 2012. Michaël O’Leary avait d’ailleurs déjà annoncé la couleur : "Nous serons dans la longue file des compagnies qui porteront plainte contre ce plan" , avait-il expliqué lors de son dernier passage à Bruxelles. Ryanair aura attendu que le plan devienne réalité (l’arrêté royal vient d’être adopté) pour attaquer l’Etat belge. "Tout est réglé" , explique ainsi laconiquement, Etienne Davignon, le président de Brussels Airlines, qui se dit "confiant" par rapport à l’enquête lancée par la Commission européenne. Celle-ci a annoncé ce vendredi devoir déterminer "si le financement accordé par les autorités belges à l’aéroport national et/ou à certaines compagnies est légal et s’il répond aux règles édictées en matière d’aides d’Etat" .

"Melchior Wathelet a apporté des réponses pertinentes à toutes ces questions" , explique Etienne Davignon (...).

Mon commentaire : L'agitation de M O'Leary pour faire condamner de supposées aides d'état prête à rire quand on sait à quel point Ryanair aura été une "pompe à fric d'argent public". La frontière entre subventions légales et illégales est souvent mince.

> Virgin Atlantic : iBeacon au septième ciel

(source igen.fr) 3 mai - Les possibilités offertes par la technologie iBeacon vont plus loin que l'affichage d'une promotion dans un grand magasin ou une chasse au trésor virtuelle. La compagnie aérienne Virgin Atlantic va ainsi truffer l'aéroport Londres Heathrow de balises iBeacon qui offriront à ses clients de gagner du temps tout en réduisant le stress inhérent à un voyage en avion.

Un des exemples donné par la compagnie est plutôt malin : iBeacon active automatiquement l'affichage de la carte d'embarquement dans Passbook, à l'approche du contrôle de sécurité. Fini de fouiller, stressé, dans ses affaires et de perdre son temps à la recherche du billet papier, ou de tapoter nerveusement sur l'iPhone pour remettre le doigt sur le ticket électronique. La compagnie aérienne va également choyer ses passagers « Upper Class » en leur proposant des promotions comme une commission de 0% dans certains bureaux de change de l'aéroport.

Virgin a fait appel aux services de la société Estimote, spécialisée dans le déploiement de solutions iBeacon. Le transporteur nourrit de grandes ambitions avec cette technologie. Le communiqué de presse évoque ainsi une plus grande personnalisation, toujours dans l'optique d'améliorer les services offerts à ses voyageurs. « Nous pourrons notifier les voyageurs Upper Class d'une place disponible dans le spa de notre Clubhouse », explique Reuben Arnold de Virgin.

Mon commentaire : Air France-KLM étudie cette technologie également. La maitrise de celle-ci devrait faciliter le parcours du passager et lui apporter de nombreuses satisfactions.

Fin de la Revue de Presse

Assemblée Générale des actionnaires Air France-KLM le 20 mai 2014

Les PNC et Personnels au Sol actionnaires pèsent plus que les pilotes... s'ils votent à l'AG !

Le premier actionnaire d’Air France-KLM est l'État français, avec 15,9%. Qui est le deuxième ? Les salariés PNC et personnels au sol que je représente avec un peu plus de 5% du capital quand les pilotes possèdent environ 4% d’actions.

Et pourtant, chaque année, le représentant des pilotes recueille davantage de pouvoirs que moi en vue de l’assemblée générale, ce qui accrédite l'idée que les pilotes sont la deuxième "force" actionnariale de l’entreprise. Leur volonté d'être représentés lors de l'AG est sans faille.

Vous pouvez rééquilibrer cette situation en votant directement ou en me confiant vos pouvoirs, que vous soyez personnel au sol ou PNC, ou bien ancien salarié actionnaire.

J'ai indiqué dans mon site web navigaction comment j'entendais me prononcer sur chacune des résolutions proposées :

http://navigaction.com/Le%20groupe/AG%202014%20Les%20résolutions.htm

Cette année, le vote ou le renvoi des pouvoirs par Internet est possible en suivant les instructions que les salariés et anciens salariés actionnaires ont reçu à domicile

Adresse : Pour me donner vos pouvoirs, le formulaire de vote par Internet exige, en sus de mon nom, une adresse (afin de distinguer d'éventuels homonymes). Vous devrez indiquer celle-ci :

77700  CHESSY

| Vous pouvez obtenir la plus large information sur l'épargne salariale et l'actionnariat salarié en appelant Air France au numéro vert 0 800 04 2000.

> Mon commentaire sur l'évolution du cours de l'action Air France-KLM

Clôture de l'action Air France-KLM à 10,69 € le vendredi 2 mai.

La moyenne des objectifs de cours (le consensus) est à 10,01 € après le relèvement d'objectifs de cours de plusieurs analystes liés aux résultats 2013.

Depuis le début de l'année, les marchés actions progressent aux USA et en Europe, face à une certaine dégradation de la situation économique de pays émergents. Des capitaux investis dans ces pays reviennent vers l'Europe, perçue comme "en sortie de crise". C'est un élément favorable pour la hausse de l'action AF-KLM.

Mais la crise en Ukraine fait baisser les marchés actions (en particulier, les actions des compagnies aériennes) et légèrement monter le prix du pétrole.

Le baril de pétrole Brent (mer du nord), stabilisé depuis plusieurs mois dans un fourchette de 105 à 110$, est à 109 $.

Ces informations indicatives ne constituent en aucune manière une incitation à vendre ou une sollicitation à acheter des actions Air France-KLM.

Vous pouvez réagir à cette revue de presse ou bien me communiquer toute information ou réflexion me permettant de mieux conduire ma fonction d'administrateur du groupe Air France-KLM.

Vous pouvez me poser, par retour, toute question relative au groupe Air France-KLM ou à l'actionnariat salarié...

A bientôt.

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| Christian Magne

Administrateur Air France-KLM représentant les salariés actionnaires PS et PNC

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