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| Lettre de l'Administrateur Air France-KLM

| Christian Magne

Représentant des salariés actionnaires PS et PNC

navigaction.com

N°451, lundi 14 juillet 2014

La Revue de Presse du lundi...

> Air France : maintien d'un objectif de marge positive en 2014

BORDEAUX (source AFP) 10 juillet - La compagnie Air France table encore sur des résultats positifs en 2014, en dépit de l'abaissement des prévisions d'objectif brut d'exploitation pour le groupe Air France-KLM annoncé mardi, a déclaré jeudi son PDG à Bordeaux.

"Un taux de marge positif : c'est ce que l'on a dans le budget 2014 et je ne le remet pas en question", a déclaré le PDG Frédéric Gagey en réponse à une question sur cet avertissement sur résultats, lors d'une conférence de presse à Bordeaux.

Le groupe franco-néerlandais, numéro deux européen derrière l'allemand Lufthansa, a annoncé mardi avoir ramené son objectif d'excédent brut d'exploitation (Ebitda) pour l'année de 2,5 milliards d'euros à entre "2,2 et 2,3 milliards" en raison d'une situation de surcapacité de l'offre sur les long-courriers, notamment en Amérique du nord et en Asie (...).

"Les conditions de marché ne sont pas extrêmement favorables. Mais je n'ai pas remis en cause l'objectif pour Air France d'avoir une marge d'exploitation positive pour 2014", a encore insisté le PDG ensuite sur France 3 Aquitaine.

Il a par ailleurs démenti des informations de presse faisant état de négociations en cours en vue du rachat de la compagnie aérienne à bas coût d'origine hongroise Wizz Air, avant de souligner les plans de renforcement des liaisons assurées par sa filiale low cost Transavia, en particulier sur l'Europe.

"C'est eux (Wizz Air) qui ont dit que la réponse est non", a-t-il déclaré avant de poursuivre : "Une chose est claire, on pense qu'il est normal, sain et important de poursuivre l'activité low cost", évoquant en particulier une "réflexion sur le moyen-courrier".

"On voit bien le rôle de Transavia notamment au départ d'Orly vers l'Europe (...) les demandes d'activité loisirs font qu'on a l'impression qu'il y a un marché au départ d'Orly vers le reste de l'Europe", a-t-il ajouté. "Cela fait déjà deux ans que Transavia croît à un rythme supérieur à 30%" et pour l'été 2014 "l'offre est supérieure à 50% en B to C (directement aux consommateurs, ndlr) et les ventes de billets suivent cette évolution de capacité", a-t-il expliqué.

Le groupe doit publier ses résultats semestriels le 25 juillet.

> En France, quand l'aéronautique rit, le transport aérien pleure ! (Airbus, Air France, Safran, Zodiac..)

(source latribune) 8 juillet  C'est le match des paradoxes. Si la filière aéronautique française affiche une santé éclatante, les compagnies aériennes tricolores, prises dans leur globalité, sont en sérieuse difficulté.

Alors que l'aéronautique française embauche à tour de bras, le transport aérien supprime des postes par milliers : en 2015, plus de 10 000 postes en moins par rapport à 2012, majoritairement chez Air France mais aussi dans d'autres compagnies comme Corsair ou Air Austral. C'est la conséquence de lourdes restructurations pour enrayer des situations financières catastrophiques depuis plusieurs années. Air France a par exemple perdu près de 2 milliards d'euros en six ans ! Corsair, Air Austral, Air Méditerranée, Aigle Azur, XL Airways, et même Air Caraïbes en 2011, ont toutes affiché à un moment ou à un autre des pertes ces dernières années. Seule Europe Airpost s'est retrouvée chaque année profitable.

Maux structurels

En 2012, Air Caraïbes et Europe Airpost ont été les deux seules compagnies bénéficiaires. Un an après, Air Austral les a rejointes, tandis qu'Air France et Corsair espèrent revenir dans le vert cette année. Pour autant, cette amélioration n'enlève en rien les maux structurels qui pèsent sur le transport aérien français. Car, si une partie des difficultés provient de problèmes intrinsèques à chaque compagnie (lire ici : comment Air France en est arrivée là), une autre résulte d'un écosystème peu favorable au transport aérien européen en général, et français en particulier

Tout d'abord, depuis une dizaine d'années, 19% du produit de la taxe d'aviation civile (TAC) qui finance une partie des coûts du secteur, va directement dans le budget général de la nation. Soit grosso modo 80 millions d'euros l'an dernier.

« C'est une contribution injustifiable alors que le transport aérien est la seule activité qui paye l'ensemble de ses coûts, taxes et autres impôts », explique Guy Tardieu, le délégué général de la Fédération nationale de l'aviation marchande (Fnam).

Taxe Chirac

À cette particularité française, explique Guy Tardieu, « s'en ajoutent d'autres comme la taxe Chirac prélevée sur les billets d'avion pour financer les programmes de santé dans les pays en développement [70 millions d'euros chez Air France-KLM], et le financement en totalité des coûts de sûreté, une activité pourtant régalienne, ou encore la hausse de 2,5 points de la TVA sur les billets des vols intérieurs ».

Baisse des prix

Combinée à un coût du travail supérieur en France, cette lourde taxation (avec les redevances aéroportuaires, elle pèse plus de la moitié du prix d'un aller-retour Paris-Marseille à 100 euros), pénalise le pavillon français. Difficile en effet de répercuter ces charges sur le prix du billet. Avec le développement des low-cost étrangères, aux charges moins élevées, ou celui des transporteurs du Golfe soutenus par leurs États, l'environnement concurrentiel ne le permet pas.

Les prix sont en baisse depuis des années. La situation reste donc critique. Des petites compagnies françaises pourraient ne pas passer l'hiver. Quant à Air France, malgré sa restructuration, le ciel n'est pas encore dégagé. En témoigne, la révision à la baisse de la prévision d'Ebidta pour 2014 annoncée ce mardi.

Mon commentaire : Les responsables politiques français voient, à court terme, ce que rapportent les taxes de l'aérien français au budget général et ne voient pas en quoi cette pratique fragilise le secteur, au risque de le condamner à long terme. Et quand bien bien même certains d'entre eux ont conscience de ce risque, comment se sevrer de rentrées budgétaires "faciles" sans accroitre la dette du pays ? Les compagnies françaises ne peuvent plus supporter l'ensemble des charges qui ne pèsent que sur elles. La concurrence a beau jeu de produire des billets moins chers ! Pourquoi Air Caraïbes s'en sort-elle alors ? Parce que ses concurrents sont tous français et supportent les mêmes charges qu'elle.

> Alitalia proche d'un accord avec Etihad, après le oui d'une majorité de syndicats

(source AFP) 13 juillet - Alitalia, menacée de liquidation, semblait dimanche proche d'un accord définitif avec Etihad, après l'accord donné par une majorité des syndicats à des suppressions d'emploi, qui accompagneront l'arrivée de la compagnie aérienne émiratie dans le capital de la compagnie italienne.

S'exprimant avant l'arrivée mardi à Rome du patron d'Etihad, James Hogan, Gabriele Del Torchio, qui dirige Alitalia, s'est félicité dimanche dans un communiqué de cet accord "douloureux mais nécessaire, pour relancer la croissance et l'avenir de tout le secteur".

Plusieurs syndicats, représentant environ 70% des 12.800 employés d'Alitalia, ont accepté quelque 1.635 suppressions d'emploi, contre les 2.251 envisagés en début de négociation. Le principal syndicat italien, la CGIL, a toutefois réclamé un délai supplémentaire avant de se prononcer.

Cet accord signé avec les syndicats est "un pas décisif" qui, "je l'espère, nous portera à la définition d'une alliance stratégique avec Etihad Airways", s'est félicité Gabriele Del Torchio. Ce dernier s'est dit "confiant" dans le fait que les derniers syndicats non signataires, dont la CGIL, rejoindraient l'accord. Une partie des personnels qui perdront leur emploi seront reclassés dans d'autres compagnies aériennes ou d'autres entreprises. Les autres, soit près de 1.000 personnes, seront indemnisés.

Les compagnies aériennes italienne Alitalia et émiratie Etihad Airways sont parvenues fin juin à un accord pour l'entrée au capital d'Etihad dans Alitalia à hauteur de 49%, bouclant ainsi plusieurs mois de négociations serrées. Les négociations entre les deux sociétés, démarrées à la fin de l'année dernière, avaient semblé un moment buter sur la lourde dette qui grève les comptes d'Alitalia et sur les suppressions d'emplois auxquelles il lui faudrait consentir.

Le président du Conseil italien, Matteo Renzi, avait averti vendredi les syndicats qu'ils n'avaient guère d'autre choix que d'accepter le partenariat avec Etihad. "Aujourd'hui le risque ce ne sont pas les suppressions d'emploi, mais la faillite", avait-t-il lancé, appelant toutes les parties en discussion "à la sagesse".

Mon commentaire : Alitalia aurait pu être un acteur fort au sein d'un grand groupe de compagnies européennes. En Italie, au cours de la dernière décennie, des atermoiements politiques de sensibilité "nationaliste" et des résistances syndicales inappropriées ont finalement conduit la compagnie italienne à passer dans les mains d'une compagnie du Golfe, avec des conditions plus sévères que ce que redoutaient les politiques et syndicalistes italiens au début de ses difficultés économiques.

> Lufthansa : hausse de 2% du trafic passager en juin

Berlin (source awp/afp) 9 juillet - Le premier groupe de transport aérien européen, l'allemand Lufthansa, a indiqué mercredi avoir enregistré une hausse de son trafic passager en juin, de 2% en passager kilomètre transporté (PKT), malgré une pression persistante sur les prix.

En volume, l'ensemble des compagnies du groupe (Lufthansa, Germanwings, Swiss, Austrian Airlines) ont transporté en juin 9,93 millions de voyageurs, soit une progression de 1,3% sur un an, pour un taux de remplissage de ses avions en baisse de 0,5 point à 82,10%, détaille Lufthansa dans un communiqué.

Lors d'une conférence de presse mercredi, le nouveau patron du groupe Carsten Spohr a annoncé revoir à la baisse ses prévisions de croissance des capacités dans le trafic passager en 2014, afin de pouvoir atteindre ses objectifs financiers. Parallèlement le groupe réduira celles du fret.

Les capacités de transport du groupe Lufthansa ont été élargies de 2,7% durant le mois dernier, même si le nombre de vols a lui diminué de 2,7%, Lufthansa cherchant en modernisant sa flotte à faire voler des avions plus grands et davantage remplis.

Mais "l'environnement des prix a été clairement négatif en comparaison avec l'an dernier", relève Lufthansa.

Dans le détail, la marque Lufthansa seule, avec sa filiale à bas coûts Germanwings, a vu son trafic passager progresser de 2,3% sur un an en juin. En volume, ces deux compagnies ont transporté 7,34 millions de voyageurs (+1,5%), pour un taux de remplissage en recul de 0,5 point à 81,6%.

Le trafic de sa filiale d'Austrian Airlines a également progressé, de 3,7%, pour 1,07 million de passagers transportés (+0,6%).

En revanche, celle de Swiss est restée stable, malgré une progression de 0,8% du nombre de passagers (1,52 million).

L'activité fret de Lufthansa Cargo a nettement baissé, de 6,9%, sur un an, parallèlement à une forte baisse de 8% de la quantité de marchandises transportées à 137.000 tonnes (...).

> Lufthansa veut se lancer dans les long-courriers à bas coûts

(source Boursier.com) 10 juillet - Pour faire face à la concurrence, Lufthansa envisage de proposer des vols long-courriers à bas coût. "Il existe des marchés où nous pensons que la marque Lufthansa est importante. Dans d'autres marchés, nous pensons que la sensibilité aux coûts est tellement forte que nous n'avons pas besoin d'une marque délivrant un service complet", a ainsi déclaré mercredi, le président du directoire, Carsten Spohr (...).

 Lufthansa à la recherche de solutions

Lufthansa développerait d'abord le low-cost en Europe puis éventuellement sur les long-courriers. Le groupe allemand pourrait se lancer seul ou créer un co-entreprise. En outre, Carsten Spohr a indiqué que la compagnie était actuellement en discussions avec Turkish Airlines. Si le conseil de surveillance valide la proposition, la stratégie low-cost pourrait être lancée d'ici la fin 2015 (...)

Ryanair et ses vols à 10 euros...

Lufthansa semble vouloir riposter aux dernières annonces de ses concurrents. Dans un entretien accordé en mai dernier à la presse allemande, le PDG de Ryanair, Michael O'Leary a dit vouloir se lancer sur les vols long-courriers à destination des États-Unis, d'ici quatre ou cinq ans. Prix du billet ? à partir de dix euros seulement !

Mon commentaire : Le serpent de mer du long-courrier low cost réapparait. Si ce concept inspire quelques uns, il peine à s'imposer car les contraintes des vols  (repas à bord, niveau de confort requis, contraintes de décalage horaire) conduisent à des dépenses plus difficiles à compresser qu'en moyen-courrier. Néanmoins plusieurs initiatives ou intentions sont à surveiller :  on gardera en tête Norwegian, low cost européenne qui lance des vols transatlantiques, Ryanair qui a plusieurs fois indiqué son intention de le faire, Air Asia X et désormais Lufthansa.

> Air India opte pour Star Alliance

(source Boursier.com) 11 juillet - La compagnie indienne Air India a rejoint le réseau Star Alliance, emmené par Lufthansa, United ou ANA. Il s'agit du premier transporteur du pays à rejoindre l'une des trois grandes alliances aériennes, qui compte désormais 27 compagnies. Air India ajoute au réseau un total de 400 vols quotidiens et plus de 40 nouvelles destinations en Inde.

Le développement le plus important viendra de son marché domestique, qui était jusqu'à présent desservi par 13 membres de Star Alliance opérant vers 10 destinations et détenant 13% de part de marché. L'arrivée d'Air India permet de porter la part de marché de Star Alliance en Inde à 30%.

La presse boursière

> Air France-KLM : Les objectifs ne seront pas tenus, évitez

(source capital.fr) 9 juillet - Après un début d’année sans faute, Air France-KLM affronte des vents contraires depuis quelques semaines. L’avertissement de son concurrent allemand Lufthansa puis les tensions sur les cours du pétrole sur fond de conflit irakien ont pesé sur le titre avant que la compagnie aérienne ne lance à son tour un avertissement sur ses résultats.

La compagnie aérienne estime qu’elle n’est plus en mesure d’atteindre son excédent brut d’exploitation, initialement attendu à 2,5 milliards d’euros. Ce dernier devrait ressortir entre 2,2 et 2,3 milliards. Compte tenu de cette révision, il semble désormais peu probable que le groupe puisse renouer avec les bénéfices cette année.

Ces nouvelles prévisions nous incitent à changer notre opinion sur la valeur car les prochains mois risquent d’être plus délicats pour Air France-KLM (...).

> Air France-KLM : Des analystes prudemment plus optimistes

(source investir) 11 juillet - Depuis le profit warning d’Air France-KLM, mardi, deux analystes ont relevé leur recommandation sur l’action de la compagnie aérienne franco-néerlandaise. Selon ses nouvelles prévisions pour cette année, l’objectif d’excédent brut d’exploitation (Ebitda) est ramené de 2,5 milliards d’euros à « entre 2,2 et 2,3 milliards. » Les prix des billets sont sous pression face à la concurrence exacerbée. Le groupe se plaint également d’une « faiblesse persistante de la demande de cargo » et de la « situation difficile » au Venezuela, destination « extrêmement rentable. »

Le jour de l’avertissement sur les résultats, l’action Air France-KLM a terminé en forte baisse de près de 9%. Le lendemain, UBS a jugé la sanction exagérée. Le broker est passé de « vendre » à « neutre » sur le titre, tout en abaissant son objectif de cours de 9,7 à 8,9 euros (+4% par rapport au cours actuel). Il estime que « des éléments positifs pourraient être à venir. » Il s'attend notamment à des nouvelles positives en termes de progrès dans la transformation lors de la présentation des comptes trimestriels du 25 juillet. De nouvelles mesures de restructuration pour 2015 et au-delà pourraient être annoncées, selon lui.

De son côté, Jefferies n’est plus, depuis aujourd’hui, vendeur de l’action, conseil qu’il tenait depuis le profit warning de la compagnie allemande Lufthansa, à la mi-juin. « Air France-KLM a suivi Lufthansa […] comme nous le craignions », lit-on dans une note. Mais l’analyste constate que depuis l'avertissement de Lufthansa, l'action d’Air France-KLM a chuté de près de 30% et il voit là une bonne occasion de revenir à « conserver ». L’été devrait être calme sur le front des nouvelles, selon Jefferies, toutefois pas très optimiste puisqu’il vise un objectif de cours de 7,7 euros (10 auparavant).

Pour Oddo Securities, « les dernières mauvaises nouvelles sont derrière nous. » Une raison, selon le cabinet d’études, de se renforcer sur le titre. Il a renouvelé mercredi son conseil d’achat sur Air France-KLM pour viser 11 euros.

Mon commentaire : Cette semaine, de nombreux analystes (Citygroup, CM-CIC, Crédit Suisse, HSBC, Kepler Cheuvreux, Morgan Stanley, Oddo, SG Securities, UBS... ) ont révisé leurs objectifs de cours à la baisse pour l'action Air France-KLM. Néanmoins quelques uns ont eu des commentaires positifs : ils redoutaient un profit warning de plus grande ampleur après celui de Lufthansa, conséquent.

Fin de la Revue de Presse

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> Mon commentaire sur l'évolution du cours de l'action Air France-KLM

L'action Air France-KLM redescend à 8,353 € le lundi 14 juillet.

La moyenne des objectifs de cours (le consensus ) des analystes est revue en baisse à 9,47 € après l'avertissement sur résultats.

Pendant les premiers mois de 2014, les marchés actions ont progressé aux USA et en Europe, face à une certaine dégradation de la situation économique de pays émergents. Des capitaux investis dans ces pays sont revenus vers l'Europe, perçue comme "en sortie de crise". Une situation qui a favorisé l'action AF-KLM car elle a frôlé deux fois les 12 euros. Mais des incertitudes demeurent, dont la situation en Ukraine et en Irak.

Les analystes des valeurs boursières n'ouvrent pas "le dossier transport aérien" tous les matins. L'annonce par Lufthansa de résultats 2014 et 2015 inférieurs aux prévisions, leur a donné l'occasion d'actualiser leurs études. Ils se sont penchés sur la compagnie allemande et dans leur élan, sur les autres compagnies. Sans doute ont-ils conclu à une certaine fragilité du marché puisqu'on a assisté à des recommandations à la baisse qui ont entrainé un fléchissement du cours des actions des compagnies aériennes.

Le baril de pétrole Brent (mer du nord), stabilisé depuis plusieurs mois dans un fourchette de 105 à 110$, après une pointe à 115 $ suite au conflit en Irak, est revenu à 107 $.

Ces informations indicatives ne constituent en aucune manière une incitation à vendre ou une sollicitation à acheter des actions Air France-KLM.

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