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| Lettre de l'Administrateur Air France-KLM | |
| Christian Magne Représentant des salariés actionnaires PS et PNC |
N°454, lundi 4 aout 2014 La Revue de Presse du lundi... > Les grandes lignes du plan de compétitivité d'Air France-KLM (source AFP) 30 juillet - Développement de la filiale low cost, plus grande cohérence avec Hop!, gains de productivité... le PDG d'Air France a présenté une vision globale du plan. Le PDG d'Air France, Frédéric Gagey, a présenté mercredi 30 juillet les grandes lignes du plan "de croissance et de compétitivité" du groupe Air France-KLM pour les cinq prochaines années devant les représentants des salariés lors d'un comité central d'entreprise (CCE) (...). Frédéric Gagey a présenté "une vision globale du plan", a indiqué le représentant de la CGT Mehdi Kemoune à l'AFP. Il a notamment fait part de la volonté du groupe de développer la filiale low cost Transavia en complémentarité d'Air France. "Nous ne sommes pas opposés au développement de Transavia tant qu'il n'y a pas de concurrence avec Air France", a commenté le délégué de la CGT (...). Concernant les lignes intérieures, Frédéric Gagey a indiqué qu'une plus grande cohérence sera recherchée entre la filiale Hop! et Air France qui seront placées sous une même unité managériale. Le plan s'attachera également à "une vision micro" des gains de productivité, selon la CGT, qui s'est dite prête à faire des propositions sur ce point dès septembre. Les exigences syndicales sur l'emploi "Les grandes lignes du plan nous vont. Mais c'est l'application qui nous permettra de nous prononcer", a affirmé Mehdi Kemoune. Pour son syndicat, il est essentiel de respecter le "maintien de l'emploi local". Là-dessus, nous ne bougerons pas", a-t-il insisté, estimant que ce plan paraissait "beaucoup plus cohérent dans ses grandes lignes" que le plan précédent Transform 2015. Des discussions sont prévues jusqu'à fin décembre avec les syndicats en vue de son élaboration. Le plan sera détaillée au cours de la prochaine réunion avec les représentants des salariés, le 4 septembre, selon la déléguée CFDT, Béatrice Lestic. Vendredi, le PDG d'Air France-KLM, Alexandre de Juniac, avait dévoilé les grands axes de ce nouveau plan, "Perform 2020", qui doit démarrer en janvier 2015. Interrogé sur d'éventuelles nouvelles réductions d'emplois, il avait affirmé que "pour l'instant, il n'y a rien". > Le SNPL se défie des ambitions d'Air France pour Transavia (source journal de l'aviation) 30 juillet - La présentation encore imprécise du plan Perform 2020 par Air France provoque ses premiers remous. Le SNPL Air France ALPA, par la voix de Jean-Louis Barber, a confirmé son appel à la grève en septembre, craignant que la restructuration du moyen-courrier de la compagnie ne se fasse au détriment des pilotes. « M. de Juniac nous explique aujourd’hui que notre avenir ne tiendrait qu’à de nouveaux efforts, assortis d’une externalisation du court/moyen-courrier », regrette le président du syndicat de pilotes de ligne. Celle-ci passera « au mieux par Transavia Hollande en créant un système de bases européennes avec contrats locaux, au pire en rachetant une low-cost européenne qui viendra peu à peu piller le marché France point à point depuis l’extérieur. » Concernant Transavia France, le SNPL rappelle que la limite de quatorze appareils fixée lors de la création de la low-cost avait été atteinte. « Mais cela ne semble pas soucier outre mesure nos managers. » En effet, Air France-KLM prévoit d’augmenter la flotte à 24 appareils à l’été 2015 puis 29 à l’été 2016, des objectifs déjà ambitieux et qui ne devraient pas s’arrêter là, selon les promesses d’Alexandre de Juniac, le PDG du groupe Air France-KLM. Selon le SNPL, « Air France aurait d’ores et déjà commandé sept 737-800 pour Transavia. » Les craintes du SNPL portent donc sur le point-à-point européen. L'alimentation du hub doit en effet continuer de s'effectuer sous marque Air France (ou HOP!) pour assurer une continuité de services entre les vols moyen-courrier et long-courrier. Mon commentaire : La libéralisation du transport aérien en Europe a fait le lit de compagnies "pan-européennes" : Ryanair, easyJet, Vueling, Volotea et beaucoup d'autres qui ne se limitent pas à des vols organisés avec des équipages partant de leur pays d'origine. Les rotations d'équipage et hébergements PN en escale seraient bien trop couteux pour couvrir l'ensemble de l'Europe. Installer des bases de navigants dans de nombreux pays leur confère ainsi une grande agilité et des perspectives de développement impressionnantes. Les compagnies historiques, fondées sur une base "nationale" ne se sont pas adaptées à cette nouvelle donne. La bataille est perdue d'avance si l'ambition du groupe Air France-KLM se limite à un réseau rayonnant autour de la France et les Pays-Bas à partir de navigants "nationaux". Mais comment être économiquement viables, par exemple, sur des vols entre la Pologne et l'Italie ou la Suède, ou encore entre la Finlande, le Portugal ou la Grèce, avec des équipages uniquement basés en France ou aux Pays-Bas ? Créer des bases Transavia ailleurs que dans nos deux pays d'origine, n'a pas forcément pour conséquence de porter un préjudice à des salariés (pilotes ou non) français ou néerlandais, bien au contraire. > Alitalia signera l'accord avec Etihad le 8 août ROME, (source Reuters) 1er août - Alitalia doit boucler un accord de rapprochement avec la compagnie du Golfe Etihad Airways le 8 août, a annoncé vendredi le ministre des Transports italien (...) "Une date a été fixée pour la signature de l'accord, le 8 août", a dit Maurizio Lupi. Une source proche du dossier a fait savoir vendredi que le conseil d'administration d'Alitalia avait approuvé un projet de relèvement à 300 millions d'euros d'une augmentation de capital destinée à faciliter un accord avec Etihad. Mon commentaire : La survie et la relance d'Alitalia nécessitent toujours des fonds difficiles à trouver. Les conditions posées par Etihad pour son investissement dans la compagnie italienne ne semblent pas encore satisfaites. > Le résultat d'exploitation de Lufthansa en deçà du consensus BERLIN (source Reuters) 31 juillet - Lufthansa a annoncé jeudi un bénéfice inférieur aux prévisions au deuxième trimestre, en raison d'une baisse continue des prix des billets en Amérique du Nord, en Asie et en Europe et de l'impact d'une grève. "Nous ne sommes pas contents du deuxième trimestre... Nous avons beaucoup à rattraper durant l'été", a dit la directrice financière Simone Menne. Lufthansa et sa concurrente Air France-KLM ont du mal à s'adapter à la concurrence des compagnies low cost en Europe et des compagnies du Golfe sur les liaisons internationales, ce qui les a conduites à des "profit warnings" ces deux derniers mois. Elles tentent de répliquer en s'investissant dans le segment low cost pour tenter de faire concurrence à des compagnies telles que Ryanair, easyJet ou Vueling, filiale de British Airways, société-mère d'IAG. "Nous voulons cibler un segment de prix et une clientèle que nous ne visions pas avant", a déclaré Simone Menne. La première compagnie aérienne européenne par le chiffre d'affaires a fait état d'un bénéfice d'exploitation de 359 millions d'euros, bien inférieur au consensus Reuters le donnant à 416 millions. Au premier semestre, les grèves ont amputé le bénéfice de ses activités passagers de 60 millions d'euros. Les rendements ont baissé de 2,6%, ajustés des effets de change, durant la période avril-juin, après des reculs de 1% sur chacun des deux trimestres précédents. Ses ventes trimestrielles ont atteint 7,7 milliards d'euros, un chiffre globalement conforme au consensus (7,68 milliards). La compagnie allemande a également passé une provision sur sa filiale Austrian Airlines en attendant une décision de la Cour européenne de justice sur la validité des accords salariaux conclus avant le rachat par Lufthansa. Lufthansa confirme toutefois sa prévision d'un bénéfice d'exploitation de l'ordre du milliard d'euros en 2014 et de deux milliards d'euros en 2015. Le groupe avait abaissé mi-juin ses objectifs de résultats 2014 et 2015. Le nouveau président du directoire Carsten Spohr a dit que Lufthansa augmenterait de 2% ses capacités en sièges cet hiver, au lieu des 4% prévus. La compagnie aérienne pense que le marché restera médiocre au second semestre mais les réductions de capacités pourraient apporter un bol d'air par rapport au semestre précédent. Simone Menne a sinon déclaré que le conseil de surveillance se réunirait en septembre pour décider s'il y avait lieu d'acheter 10 Airbus A320 pour la filiale à bas tarif Eurowings. Elle a ajouté que Lufthansa entendait toujours verser un dividende et ne comptait pas commander davantage de très gros porteurs A380 après que Skymark Airlines eut annulé sa propre commande. La filiale Austrian Airlines subit quelques répercussions de la crise ukrainienne mais il n'y aura aucun impact visible au niveau du groupe, a encore dit la directrice financière. > IAG - Bénéfice net au premier semestre, capacités réduites cet hiver LONDRES, (source Reuters) 1er août - International Airlines Group (IAG) a dit vendredi avoir dégagé un résultat courant positif pour le premier semestre, ce qui conduit la maison mère de British Airways et d'Iberia à réaffirmer ses prévisions pour l'ensemble de l'exercice. Sur les six premiers mois de l'année, le groupe, qui va réduire ses capacités pour la période hivernale, a dégagé un bénéfice opérationnel avant éléments exceptionnels de 230 millions d'euros, contre une perte de 33 millions il y a un an. IAG a également dit avoir placé une commande pour huit Airbus A350-900 et huit A330-200, appareils destinés à remplacer les A340 d'Iberia. > Iberia vend ses parts dans Amadeus (source figaro) 31 juillet - Iberia a vendu sa participation dans la société de réservations de voyages Amadeus, détenue via des dérivés, à Nomura International pour 578 millions d'euros en numéraire, a annoncé jeudi sa maison mère International Airlines Group (IAG). IAG avait en août 2012 prêté sa participation de 7,5% dans Amadeus à Nomura et Morgan Stanley pour limiter ses risques d'investissement, tout en continuant de bénéficier de la hausse du titre qui a depuis grimpé de 69%. Dans le cadre de l'accord, Iberia - qui avait fondé Amadeus en 1987 avec Air France, Lufthansa et SAS - transfèrera ses actions à Nomura sur une période de 100 jours débutant le 7 août. IAG réalisera un gain avant impôt de 84 millions d'euros sur l'opération si l'action Amadeus se maintient à plus de 18,15 euros durant ces 100 jours (...). Mon commentaire : Le système de réservation Amadeus a été mis en place par quatre compagnies européennes, alors que des programmes de réservation américains se développaient. Interfaces entre le passager et les compagnies, ils prélèvent une somme sur le prix du voyage. C'est pourquoi leur valeur boursière est élevée, (parfois, contre les pronostics des observateurs qui pensent que "ça ne pourra durer éternellement".) Air France conserve une participation dans Amadeus qu'il est utile de conserver, pour maintenir un droit de regard sur cet intermédiaire au service couteux. En tant qu'actionnaire, il en perçoit de précieux dividendes. Si un besoin pressant se faisait sentir : projet de développement, crise de liquidité (ce qui ne peut jamais être exclu dans le transport aérien) tout ou partie de cette participation pourrait être revendue. Fin de la Revue de Presse
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numéro vert 0 800 04 2000.
> Mon commentaire sur l'évolution du cours de
l'action Air France-KLM L'action Air France-KLM est redescendus sous les 8 euros la semaine passée : 7,806 € en clôture le lundi 4 aout. La moyenne des objectifs de cours (le consensus ) des analystes est à 9,55 €. Pendant les premiers mois de 2014, les marchés actions ont progressé aux USA et en Europe, face à une certaine dégradation de la situation économique de pays émergents. Des capitaux investis dans ces pays sont revenus vers l'Europe, perçue comme "en sortie de crise". Une situation qui a favorisé l'action AF-KLM car elle a frôlé deux fois les 12 euros. Mais des incertitudes géopolitiques demeurent, dont la situation en Ukraine et en Irak. Enfin, les résultats trimestriels mitigés des entreprises et une économie mondiale atone font redouter à quelques observateurs une fin d'année difficile pour les marchés actions. Le baril de pétrole Brent (mer du nord), stabilisé depuis plusieurs mois dans un fourchette de 105 à 110$, est à 108 $. Ces informations indicatives ne constituent en aucune manière une incitation à vendre ou une sollicitation à acheter des actions Air France-KLM. Vous pouvez réagir à cette revue de presse ou bien me communiquer toute information ou réflexion me permettant de mieux conduire ma fonction d'administrateur du groupe Air France-KLM.
A bientôt. D'autres infos sur mon site web navigaction.com
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Christian Magne
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