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| Lettre de l'Administrateur Air France-KLM | |
| Christian Magne Représentant des salariés actionnaires PS et PNC |
N°457, lundi 25 aout 2014 La Revue de Presse du lundi... > Ebola : des syndicats d'Air France appellent à suspendre les vols vers la Guinée, la Sierra Leone et le Nigeria (source AFP) 23 aout - Le syndicat Sud-aérien, non représentatif chez Air France, demande samedi 23 août à la compagnie de suspendre ses vols vers la Guinée, la Sierra Leone et le Nigeria. Il pointe le "risque réel" de contamination par le virus Ebola encouru, selon lui, par les passagers et équipages. La même inquiétude a déjà été exprimée quelques jours plus tôt par les troisième (SNPNC), quatrième (UGICT-CGT) et cinquième (SNGAF) organisations chez les navigants. "En continuant la desserte de Freetown, Lagos et Conakry, la compagnie fait courir un risque réel aux passagers et aux équipages et ne respecte pas le principe de précaution", écrit dans un communiqué Sud-aérien, sixième syndicat parmi les navigants. Le syndicat juge "les mesures prises (kit Ebola, thermomètres et questionnaires) (...) bien dérisoires" et demande à la compagnie de "suspendre les rotations pour ces trois pays". Il encourage les navigants à refuser d'embarquer sur ces destinations. Air France dit "respecter la décision" des personnels Ces trois villes ont été classées comme destination à risque par le comité d'hygiène, de sécurité et des conditions de travail d'Air France (CHSCT), qui a déposé en juillet un avis de "danger grave et imminent". La compagnie française est l'une des rares à encore assurer des rotations quotidiennes vers Conakry et Lagos et trois fois par semaine vers Freetown. Interrogé vendredi par l'AFP, un porte-parole d'Air France a expliqué que le groupe mettait tout "en oeuvre pour garantir la santé et la sécurité de ses clients et de ses personnels sur toutes les escales de son réseau tout en respectant la décision des personnels navigants commerciaux (PNC) qui ne souhaitent pas effectuer leur mission vers ces destinations". Vers ces pays, il est prévu désormais un nombre minimum de cinq PNC, alors que huit les effectuent habituellement, a précisé ce porte-parole. Mon commentaire : Comment apprécier un niveau de risque ? Les autorités d'un pays, d'une organisation mondiale (comme l'Office Mondial de la Santé), d'une ONG qui porte secours, d'une direction d'entreprise, d'un syndicat ou comité hygiène et sécurité ont forcément des critères différents. Confrontée au risque de pertes de recettes, une entreprise peut sous-estimer un danger. A l'inverse, un syndicat qui forme des vœux de prudence est dans son rôle. D'une façon générale, les risques étaient élevés au début de l'aviation commerciale. Ils sont désormais réduits, mais non nuls. L'idée de perdre quelques degrés de sécurité parait inacceptable. Depuis que le virus Ebola a été identifié dans les années 70, les accidents d'avion ont fait davantage de victimes parmi les navigants et les passagers que ce virus. Doit-on, en application du principe de précaution, renoncer non seulement à desservir les pays contaminés mais aussi renoncer à monter dans un avion ? Il ne s'agit pas d'affirmer qu'il n'y a pas de risque à desservir, en l'état de la situation, les pays touchés par Ebola. Le risque existe, mais il est limité et maitrisable si les précautions indispensables sont prises. Ceux qui veulent approfondir leur connaissance du sujet Ebola peuvent consulter les pages wikipedia et celles de l'OMS (Office Mondial de la Santé) sur ce thème : page wikipedia sur Ebola : http://fr.wikipedia.org/wiki/Fi%C3%A8vre_h%C3%A9morragique_Ebola Page spécifique sur l'épidémie en cours : Page de l'OMS sur Ebola : http://www.who.int/mediacentre/factsheets/fs103/fr/ Page de l'OMS sur les voyages en avion et Ebola http://www.who.int/mediacentre/news/notes/2014/ebola-travel/fr/ > Le SNPL interpelle Juniac sur la stratégie anti-low-cost (source la tribune) 25 aout - Dans une lettre ouverte adressée ce jour au PDG d’Air France-KLM Alexandre de Juniac, Jean-Louis Barber, le président du SNPL Air France explique les mesures qu’il faudrait mettre en oeuvre pour résister aux compagnies à bas coûts. Il rappelle que pour se faire entendre, le SNPL n'hésitera pas à faire grève en septembre. Alors qu'Air France prépare la réforme de son secteur court et moyen courrier, déficitaire face aux compagnies à bas coûts, le syndicat national des pilotes de ligne (SNPL), majoritaire au sein de la compagnie, veut peser sur les mesures qui seront prises. Dans une lettre ouverte adressée ce jour au PDG d'Air France-KLM Alexandre de Juniac, Jean-Louis Barber, le président du SNPL Air France, explique les mesures qu'il faudrait mettre en œuvre pour résister aux compagnies aux compagnies à bas coûts. Pour se faire entendre, le SNPL n'hésitera pas à aller à la grève. Le 28 août, lors d'une conférence de presse, le syndicat devrait dévoiler les modalités et les dates d'un éventuel mouvement en septembre Lettre ouverte à M. Alexandre de Juniac, Président-Directeur Général d'Air France-KLM : "pour la définition commune d'une véritable stratégie de reconquête sur le marché Court et Moyen-Courrier" Paris, le 25 août 2014 "Monsieur le Président-Directeur Général, Le Groupe Air France traverse une période cruciale de son histoire et doit faire face à d'importants défis, en particulier la montée en puissance des compagnies « low cost » sur le court et moyen-courrier. Dans ce contexte, un rapport d'experts remis le 30 juin dernier à la direction d'Air France a conclu qu'il est devenu urgent pour l'avenir du Groupe Air France-KLM d'adopter une véritable stratégie de reconquête sur le segment de marché « point à point » moyen-courrier. Il démontre que les choix passés et présents de la direction, marqués par une absence manifeste de stratégie cohérente, ne permettaient pas d'atteindre cet objectif. Réalisé sous l'impulsion du SNPL Air France ALPA et avec le concours d'experts externes à l'entreprise, ce rapport a confirmé la pertinence de propositions stratégiques émises par notre organisation dans le passé, lesquelles n'ont pourtant jamais été prises en compte par le management. Cependant, s'il soulève de bonnes questions et constitue un point de départ pertinent, il reste totalement muet sur les aspects pratiques de mise en œuvre de la réforme. Aussi, le SNPL Air France ALPA attend de la direction qu'elle énonce clairement les suites concrètes qu'elle souhaite donner, afin que ce rapport ne reste pas lettre morte comme tant d'autres. En tant que syndicat responsable et historiquement très impliqué dans la réflexion stratégique, le SNPL Air France ALPA remarque que la direction maintient depuis plusieurs années une segmentation à la fois géographique et opérationnelle des trois marques du Groupe - Air France, Transavia et HOP!. A l'inverse, notre organisation propose un modèle opérationnel recentré sur les besoins de nos clients qui apporte la réactivité et la flexibilité nécessaires pour offrir la bonne marque au bon moment à chaque "profil client", qu'il soit business, VFR (1) ou loisir. Ce modèle est basé sur l'utilisation agile et efficace de nos forces vives au service des différentes marques du Groupe. Or, cette nécessaire agilité ne peut être assurée que si un groupe unique de pilotes opère tous les avions de plus de 100 sièges, quels que soient la marque commerciale et le réseau. Si le transport aérien moderne est devenu aussi fiable, aussi sûr et aussi mature économiquement, c'est en particulier grâce à l'investissement des pilotes de ligne. Ainsi, les pilotes sont demandeurs de changements pertinents et, à ce titre, souhaitent participer à réformer concrètement notre Groupe pour maintenir ses positions sur son marché naturel et en conquérir de nouveaux. A plusieurs reprises, les pilotes d'Air France ont montré leur valeur ajoutée dans la réflexion stratégique ainsi que leur volonté de contribuer à la mise en place de solutions concrètes dans l'intérêt bien compris de l'entreprise. En 2007, par exemple, les pilotes d'Air France ont activement participé à la construction de Transavia France. En 2012, ils ont consenti de nombreux efforts et permis la conclusion de l'accord Transform 2015 : gel des salaires, perte de 3 jours de congés, augmentation du nombre d'heures de vol annuel. Plus récemment encore, ils ont accepté pour l'année 2014, de piloter des Airbus A320 pour le compte de Transavia France aux conditions de travail de cette entreprise assorties d'une prime d'incitation, afin de permettre un développement rapide de la marque Transavia pour contrer les « low-cost » et ce, malgré l'absence de volonté de dialogue de la direction. Le SNPL Air France ALPA déplore que la direction communique sur sa stratégie en premier lieu par voie de presse. Il prend cependant acte de ses récentes déclarations annonçant l'ouverture du débat aux personnels. Le SNPL, adepte depuis toujours d'un syndicalisme constructif, est prêt à participer à ce débat. Dans cette attente, nous restons vigilants. En effet, la direction a perdu la confiance des pilotes par sa volonté manifeste de rompre le dialogue social à plusieurs reprises : notamment en bafouant une disposition fondamentale de Transform 2015 sur la répartition de l'activité aérienne entre AF et KLM aux dépens des pilotes d'Air France ou encore avec la commande de sept B737-800 au profit de Transavia sans aucune information préalable de l'interne. Pour toutes ces raisons, le SNPL Air France ALPA est déterminé à se faire entendre afin que les réformes nécessaires soient mises en œuvre et que les engagements pris par la direction soient tenus dans le respect du dialogue social. 77 % des pilotes d'Air France sont prêts à entrer en conflit en septembre prochain, si tel n'était pas le cas. Le SNPL Air France ALPA attend désormais de la direction qu'elle associe l'ensemble des collaborateurs de l'entreprise à la réflexion sur les mesures effectives qui doivent permettre d'offrir le bon « business model », la bonne marque et le bon produit à chaque client et de construire une véritable stratégie de reconquête pour le court et moyen-courrier. Toutes les compagnies aériennes se ressemblent, seuls les femmes et les hommes qui les composent peuvent les rendre uniques. Nous sommes convaincus que c'est par un travail commun que nous pourrons allier performance économique et préservation de l'emploi. Dans l'intérêt de notre entreprise, nous ne doutons pas que cette lettre retiendra toute votre attention." Mon commentaire : Le Snpl est passé maitre dans l'art d'utiliser la presse pour diffuser ses positions. Mais les directions d'Air France et d'Air France-KLM en font tout autant. La stratégie de notre compagnie doit-elle s'étaler dans la presse ? Ce n'est pas sûr, car l'enjeu social est en toile de fond. Le Snpl, invite à "travailler en commun" sur le projet de l'entreprise (ce qui est souhaitable). Mais reconnaissons aux pilotes un comportement historiquement corporatiste. La menace quasi permanente de conflit reste leur arme. Je peux témoigner qu'il s'est toujours trouvé au sein de la représentation des pilotes, des élus PNT très "pointus" dans l'analyse des stratégies de nos compagnies. Mais cette louable et sérieuse implication reste altérée par la pression des enjeux et exigences de leur profession. Ce n'est pas propre au groupe Air France, mais prend un relief particulier chez nous du fait d'une "culture de la grève". Vous êtes nombreux à me dire votre lassitude ou exaspération face à la multiplication des préavis de grève qui ruinent, selon vous, les efforts de nos commerciaux ou équipes du revenue management. Bien sûr, les syndicalistes qui appellent à la grève ou lancent des préavis en rendent la direction responsable. Pour ma part, après 30 ans d'expérience dans la représentation des salariés, je dirai plutôt que c'est notre "culture syndicale" qui en est responsable. Vaut-il mieux s'y conformer ou la faire évoluer ? Au-delà des inquiétudes et des difficultés vécues par les salariés dans cette période de restructuration de l’entreprise, qui pourrait prétendre que c'est dans notre entreprise, dans nos compagnies, que les salariés, pilotes ou non, sont les plus maltraités ? Et si nous ne parvenons pas à être lucides sur nous-mêmes, d'autres le sont pour nous : "vous voulez tuer votre compagnie ou quoi ?" s'étonnait un pilote syndicaliste de KLM qui s'adressait à ses collègues d'Air France à l'annonce d'un préavis récent. J'ai rencontré récemment des élus PNT pour les inviter à sortir de leur "isolement syndical". Une première démarche de travaux intersyndicaux est entreprise depuis quelques mois et je la soutiens. Elle se limite pour le moment à des demandes adressées au gouvernement pour "sauver le transport aérien français". Mais il serait souhaitable que les élus des divers métiers et catégories œuvrent en commun. plutôt que de confectionner un patchwork de revendications corporatistes. Faute de cette mutuelle compréhension; les revendications corporatistes des plus puissants aboutissent à faire endosser les efforts nécessaires aux autres. Le plan Transform avait fixé des objectifs pour chacune des populations de nos compagnies. De mon point de vue, une évaluation de leur réalisation doit précéder le lancement du plan Perform 2020. C'est une condition indispensable à sa réussite. > Air France va réorganiser son réseau court et moyen-courrier en s'appuyant sur Hop! (source AFP) 19 aout - La compagnie Air France va réorganiser le réseau de ses lignes court et moyen courrier, qui passeront majoritairement sous sa marque régionale Hop!, à compter de l'été prochain, croit savoir le quotidien Les Echos (...).. (...) Air France s'apprêterait à effectuer "une redistribution des rôles au sein du groupe, qui laisserait le marché loisirs européen à sa filiale low cost Transavia et tous les vols point à point, qui n’alimentent pas le hub de Roissy-CDG, à sa marque régionale Hop !". "L’essentiel des lignes intérieures d’Air France au départ d’Orly ainsi que certaines destinations européennes passeraient ainsi sous la responsabilité managériale de Hop !, à compter de l’été prochain", poursuit-il. Selon les information des Echos, ce réseau moyen-courrier serait à l’aube de sa plus importante transformation depuis l’absorption d’Air Inter en 1997. "Une vingtaine d’A320 d’Air France seraient exploités aux couleurs de Hop !, mais avec du personnel Air France. Ce dernier conserverait donc uniquement sous sa marque la desserte de Roissy-CDG, ainsi que les lignes intérieures les plus importantes, au premier rang desquelles Paris-Nice, Paris-Marseille et Paris-Toulouse, et la desserte des grandes capitales européennes", précise le journal. Par ailleurs, "un certain nombre de vols d’Air France non rentables seraient purement et simplement supprimés, libérant ainsi des créneaux horaires à Orly pour la filiale low cost Transavia France, promise à un grand développement", affirme Les Echos, ajoutant que "sept Boeing 737-800 supplémentaires auraient déjà été commandés pour l’été 2015, qui s’ajouteront aux 14 appareils déjà en service chez Transavia France" (...). Mon commentaire : Un conseil d'administration Air France-KLM se tiendra le 4 septembre. C'est probablement cette réunion qui donnera le départ du processus évoqué dans cet article. Plusieurs infos internes AF ont déjà indiqué qu'un projet de cette nature, s'il est effectivement lancé, n'entrainera aucun transfert de personnel opérationnel (escale ou navigant), aucun transfert de contrat de travail, ni d'avions entre compagnies. L'enjeu est vaste : définir le meilleur produit à délivrer aux passagers court/moyen-courrier (hors l'alimentation du hub) des diverses catégories, affaires, loisirs et visites de proches. Choisir la meilleure marque commerciale pour le faire sur chaque ligne (Air France ? Hop ? Transavia ?), disposer de la bonne taille d'avion en fonction de la saisonnalité de chaque ligne, vendre à un prix compétitif et avoir des couts compatibles avec ces tarifs. Rappelons que le développement de Transavia France à hauteur de + 5 avions par an a déjà été décidé l'année dernière, mais que les représentants des pilotes n'ont pas signé d'accord pour le permettre au-delà de 2014. > Record d'affluence pour l'aéroport Paris-CDG (source figaro) 21 aout - L'aéroport Roissy-Charles-de-Gaulle a enregistré un record historique de trafic, dimanche 17 août, avec plus de 229.000 passagers accueillis en une seule journée, l'équivalent de la population de Lille (hors agglomération), a fait savoir jeudi Aéroports de Paris. Le précédent record, qui datait de juillet 2011, avec 222.241 passagers en une journée, a été battu à trois reprises cet été. Sur les trois jours de week-end du 15 août, près de 950.000 passagers ont emprunté les aéroports Paris-Charles-de-Gaulle et Paris-Orly, soit l'équivalent de 12 Stades de France remplis, ajoute ADP. D'ici la fin du mois d'août, les aéroports parisiens devraient encore accueillir près de 4 millions de passagers. En 2013, l'aéroport Paris-Charles de Gaulle, desservi par 184 compagnies, a accueilli 62 millions de passagers, en légère hausse de 0,7% par rapport à 2012. > Air Berlin va réduire sa flotte de 10 avions (source figaro) 20 aout - Air Berlin a annoncé mercredi une réduction à la fois du nombre de sièges proposés dans ses avions et de la taille de sa flotte, la deuxième compagnie aérienne [allemande]précisant que ses décisions font partie d'une nouveau plan prévoyant le retour à la rentabilité. Le groupe a également fait état pour le deuxième trimestre d'un bénéfice imposable de 2,6 millions d'euros et d'un chiffre d'affaires de 1,15 milliard. Au niveau opérationnel, le résultat est négatif de 6,9 millions d'euros contre une perte de 8,1 millions il y a un an. Air Berlin, détenu à 29% par Etihad Airways, précise également être en discussions en vue d'une coopération bilatérale étroite avec Alitalia, la compagnie aérienne italienne dont Etihad vient de racheter 50% du capital. > Lufthansa : les pilotes à nouveau bientôt en grève (source deplacements pros) 24 aout - Lufthansa devrait bientôt faire face à une nouvelle grève des pilotes. A la suite de l'échec des négociations avec la direction, le syndicat des navigants Cockpit a annoncé, le vendredi 22 août 2014, qu'il allait organiser un mouvement social prochainement. Le syndicat Cockpit n'a pas précisé la date de cette future grève mais il assure que les dates des actions seront communiquées à l'avance aux passagers. Lufthansa a déploré cette décision qu'elle juge "incompréhensible". La direction du groupe a indiqué qu'elle était prête à poursuivre le dialogue. Les pilotes souhaitent le maintien d'une possibilité de partir en préretraite à 55 ans et une hausse de salaire de 10 %. De son côté, la compagnie allemande propose de porter l'âge du départ en préretraite à 60 ans et une augmentation des rémunérations de 5,2 %. Le conflit social opposant la direction et les navigants avait déjà abouti à une grève de 3 jours début avril. L'annulation de 3800 vols avait alors coûté 60 millions d'euros à l'entreprise. Mon commentaire : Les trois grands groupes européens, IAG, Lufthansa et Air France-KLM sont probablement en capacité de résister, dans leur activité long-courrier, à la concurrence des compagnies américaines, voire asiatiques. En revanche, la concurrence montante des compagnies du golfe et de Turkish Airlines les affaiblissent. Dans ce contexte, la satisfaction des revendications des personnels, pilotes ou autres, va devenir de plus en plus incertaine. La tentation du recours à la grève peut grandir. Des conflits corporatistes risquent de susciter de fortes tensions entre les salariés. Certains groupes regrettant que d'autres fragilisent leur compagnie. > Face à Moscou, Austrian Airlines fait la politique de l’Autriche (source liberation) 24 aout - Le conflit en Ukraine provoque des turbulences dans l’économie autrichienne. La compagnie aérienne Austrian Airlines affirme être plus touchée que ses concurrentes européennes par le conflit. Jusqu’à avril, la filiale de Lufthansa reliait quatre villes ukrainiennes. Mais elle a dû, par mesure de sécurité, suspendre ses vols en direction de Kharkiv et de Dniepropetrovsk. Le nombre de passagers transportés depuis l’Ukraine enregistre un recul de 40% et la compagnie a réduit de 7% son offre vers la Russie (...). Fin de la Revue de Presse
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numéro vert 0 800 04 2000.
> Mon commentaire sur l'évolution du cours de
l'action Air France-KLM L'action Air France-KLM est à 7,964 € en clôture le lundi 25 aout. La moyenne des objectifs de cours (le consensus ) des analystes est à 9,55 €. Pendant les premiers mois de 2014, les marchés actions ont progressé aux USA et en Europe, face à une certaine dégradation de la situation économique de pays émergents. Des capitaux investis dans ces pays sont revenus vers l'Europe, perçue comme "en sortie de crise". Une situation qui a favorisé l'action AF-KLM car elle a frôlé deux fois les 12 euros. Mais des incertitudes géopolitiques demeurent, dont la situation en Ukraine et en Irak. Enfin, les résultats trimestriels mitigés des entreprises et une économie mondiale atone font redouter à quelques observateurs une fin d'année difficile pour les marchés actions. Le baril de pétrole Brent (mer du nord) est à 102 $, un niveau un peu plus bas que les prévisions d'AF-KLM pour 2014. Ces informations indicatives ne constituent en aucune manière une incitation à vendre ou une sollicitation à acheter des actions Air France-KLM. Vous pouvez réagir à cette revue de presse ou bien me communiquer toute information ou réflexion me permettant de mieux conduire ma fonction d'administrateur du groupe Air France-KLM.
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Christian Magne
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