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| Lettre de l'Administrateur Air France-KLM

| Christian Magne

Représentant des salariés actionnaires PS et PNC

navigaction.com

N°459, lundi 8 septembre 2014

La Revue de Presse du lundi...

> Air France-KLM : +2,1% de passagers transportés en août

(source CercleFinance.com) 4 septembre - Air France-KLM revendique 7,3 millions de passagers transportés au mois d'août, en hausse de 2,1% par rapport à la même période en 2013.

En passager kilomètre transporté, le trafic de la compagnie aérienne s'est accru de 3,1% pour des capacités (en siège kilomètre offert) en croissance de 1,8%, entrainant un coefficient d'occupation en amélioration de 1,1 point à 89%.

Air France KLM souligne une croissance du trafic dans toutes les régions, et une progression des capacités sur les Amériques tirée par le développement sur l'Amérique latine (+7,3%).

Le transporteur aérien franco-néerlandais ajoute que sa recette unitaire au siège kilomètre offert (RSKO) hors change s'est montrée stable comparée à août 2013.

Concernant Transavia, il revendique 1,3 million de passagers (+11,3%) et une poursuite du développement rapide de Transavia France, avec une capacité en hausse de 20,7% et un coefficient d'occupation supérieur à 90%.

Mon commentaire : En Passagers Kilomètres Transportés, IAG a progressé de 8,7%, à comparer à nos 2,1%. Au cours de ce même mois, Ryanair a progressé de 4,4% en nombre de passagers et easyJet de 8%. Nos chiffres paraissent bien loin de ceux de nos concurrents, néanmoins, ils sont un peu meilleurs que ceux du mois précédent et la recette unitaire, trop souvent en baisse, est cette fois-ci stable.

> Air France tente de faire la paix avec ses pilotes

(source figaro) 2 septembre - Comment mesurer la part de mise en scène et la réalité d'un conflit dur chez Air France ? Cet été, au lendemain de l'annonce de résultats financiers encourageants pour le groupe Air France-KLM au premier semestre - les pertes d'exploitation ont été diminuées par deux par rapport à l'année précédente -, le puissant Syndicat national des pilotes de ligne (SNPL) a décidé de montrer les muscles. Il a en effet déposé un préavis de grève d'une semaine démarrant le 15 septembre si les discussions avec la direction d'Air France ne portaient pas leurs fruits d'ici là.

Selon les pilotes du SNPL, le projet de réorganisation de l'activité court et moyen-courrier, en cours de gestation chez Air France, n'a pas fait l'objet de discussions avec les pilotes. Les dirigeants de la compagnie n'auraient, selon eux, pas suffisamment tenu compte de leurs suggestions. Le SNPL a en effet sa petite idée sur la question. D'abord, ce syndicat est à l'origine du travail de réflexion mené ces derniers mois par un groupe d'experts pour relancer l'activité «point à point» au sein du groupe Air France. Il s'agit des vols domestiques, des vols intra-européens ou des vols loisir vers le Maghreb, les plus durement touchés par l'essor du TGV et des compagnies low-cost.

Surtout, le SNPL a proposé que soit créé un groupe unique de pilotes d'appareils de plus de 100 places commun aux trois compagnies : Air France, Transavia et Hop! «Ce modèle souple et performant économiquement permet au groupe de s'adapter à la saisonnalité de l'activité ainsi qu'aux variations semaine/week-end, avec une réactivité quasi instantanée, quelle que soit la marque et quel que soit le réseau», explique Jean-Louis Barber, président du SNPL dans un communiqué. Cette solution qui peut sembler une bonne idée pose toutefois un problème de coûts. Quelles seraient les conditions d'emploi et de rémunération de tous ces pilotes du «groupe Air France» ?

Les vacances et la «cassolette»

Le SNPL a listé tous les handicaps cumulés par leurs collègues travaillant pour Transavia, la seule des trois compagnies en croissance. Ils craignent que des «cadences infernales» soient imposées à tous alors qu'Air France respecte la règle de 13 jours de vol par mois complet d'activité en moyenne.

Autre menace, les congés d'été. Il est vrai qu'en haute saison, les pilotes sont particulièrement sollicités. Le SNPL observe que les congés d'été, au moins 15 jours assurés chez Air France, seraient réduits si Transavia servait d'étalon pour les pilotes du court et moyen-courrier de ce futur groupe. Le SNPL souhaite donc que les conditions proposées par Air France sur la plateforme parisienne soient généralisées… Dans ces conditions, comment les activités d'Air France en concurrence avec les low-cost pourraient-elles rester compétitives ?

Mais les préoccupations des pilotes ne sont pas seulement stratégiques. Parmi leurs revendications, des «cassolettes» (les repas servis à bord) de meilleure qualité. Des salles de repos plus confortables au sol, des services de conciergerie pour faciliter leur vie quotidienne… Des arguments qu'ils n'osent pas aborder lorsqu'on les interroge sur la grève.

> Des pilotes de Hop veulent briser la grève des pilotes d’Air France

(source la tribune) 8 septembre - En désaccord avec les syndicats de pilotes d'Air France qui appellent à la grève à partir du 15 septembre, le Spac Regional (l'une des trois compagnies de Hop) demande aux pilotes "de tout faire pour briser la grève" prévue par les pilotes d'Air France à partir du 15 septembre. D'autres syndicats devraient suivre, dont le SNPL Regional.

Le front uni des syndicats de pilotes d'Air France (SNPL, Spaf, Alter), qui tous ont appelé à la grève à partir du 15 septembre pour dénoncer la manière dont la direction veut développer la filiale low-cost Transavia, fait grincer des dents au sein des filiales régionales. En particulier chez de nombreux pilotes de Regional, l'une des trois compagnies aériennes avec Britair et Airlinair qui composent le pôle régional, baptisé HOP. Le Spac Regional, majoritaire (30% des voix, soit une centaine de pilotes) appelle en effet les pilotes à tout faire pour "briser la grève des syndicats de pilote d'Air France, le SNPL en tête".

Voler gratuitement

Dans un tract, ils demandent à tous les pilotes de "répondre à toutes les sollicitions de la régulation pour remplacer un vol d'Air France impacté par la grève".

"Certains sont même prêts à voler gratuitement", explique à La Tribune Jean-François Blouzard, président du Spac Regional.

Ce syndicat dénonce la revendication des syndicats d'Air France concernant la mise en place d'un groupe unique de pilotes pour les avions de plus de 110 places, tous sous contrat Air France. Ce qui leur permettrait de voler indifféremment pour Transavia ou Air France.

La flotte Embraer de Regional

"Ils sont malins, ils anticipent l'arrivée des Embraer 195 dans notre flotte qui disposeront d'une capacité de 130 sièges et veulent même s'approprier les Embraer 190 qui comptent 100 sièges sièges dans notre flotte, mais dont la capacité peut aller jusqu'à 115 places", explique le Spac, qui estime que les revendications des pilotes SNPL visent à "maintenir leur caste sans prendre le risque d'être infestés par les gueux".

Concernant Hop, le Spac demande un contrat unique pour tous les salariés ainsi qu'une "liste de classement au sein du groupe Air France afin d'assurer la libre circulation des pilotes entre les différents entités du groupe comme chez Lufthansa avec des perspectives de carrière pour tous".

Le mouvement devrait s'étendre à d'autres syndicats de Regional, dont le SNPL qui serait ainsi en opposition avec le SNPL Air France.

Le SNPL Air France défend sa position

Interrogé par La Tribune, Jean-Louis Barber, le président du SNPL Air France a réaffirmé la position du syndicat :

"c'est très clair, les avions de plus de 110 sièges doivent être pilotés par des pilotes d'Air France au contrat Air France. Il est hors de question que des Airbus A320 d'Air France à Orly soient pilotés par des pilotes autres que ceux d'Air France. Aucun pilote de Hop ne doit passer devant ceux d'Air France dans la liste de séniorité".

Concernant les Embraer 195, Jean-Louis Barber estime "qu'on en est pas là et qu'aucun plan n'a été échafaudé autour de cet appareil que si cela se produit".

Comme dans les compagnies ayant des filiales régionales, Air France dispose d'une "scope close" qui fixe la taille des appareils que peuvent exploiter ces filiales. Elle se situe à 110 sièges chez Air France.

> Air France continue à réduire ses capacités cargo

(source businessravel) - 5 septembre - Face à la morosité du marché et à la lenteur de la reprise économique, Air France-KLM ne comptera plus que 5 avions tout cargo d'ici 2016 contre 14 avions en 2013 soit 2 Boeing 777F à Paris et 3 Boeing 747ERF à Amsterdam.

Elle vient d'annoncer qu'elle allait retirer de sa flotte 5 MD-11F.

« Le groupe cherchera des solutions de reclassement en interne pour tous les personnels concernés. Il initiera des consultations sur ce sujet avec le comité d’entreprise et les représentants du personnel des sociétés concernées.

Le groupe restera un acteur majeur du cargo en Europe à travers son réseau très étendu de soutes complété efficacement par un nombre limité d’avions tout cargo» a déclaré la compagnie franco-néerlandaise dans un communiqué.

Parmi les autres axes de restructuration évoqués on peut citer le focus à venir sur les produits spécialisés tels que les médicaments et le courrier, la poursuite des investissements dans les infrastructures informatiques, les e-développements, la réduction des coûts et le développement de partenariats (...).

Mon commentaire : Air France-KLM n'a pas trouvé de partenariat lui permettant d'alléger la charge que représente sa flotte tout cargo excédentaire. C'est pourquoi elle a décidé d'arrêter rapidement l'exploitation des MD-11 tout cargo néerlandais, ce qui entraînera des suppressions d'emploi dans le groupe néerlandais. Il restera alors deux 777F chez Air France et trois 747F côté néerlandais, plus un avion de réserve. J'ai demandé, en conseil d'administration AF-KLM, que KLM renonce à tout départ contraint de salarié. Le risque le plus élevé concerne les pilotes de Martinair.

> Transavia se muscle au sein d’Air France-KLM

(source pagtour) 7 septembre - Dans un contexte de pression syndicale maximale, le groupe Air France – KLM en a dévoilé un peu plus [jeudi 4 septembre] sur ses intentions de développer sa filiale Transavia en Europe.

Accusant une perte, une de plus, de 120 millions d’euros sur le court-courrier depuis le début de l’année, Air France seule ne peut définitivement plus rester les bras croisés, adopter des « mesurettes » et croire que son modèle est celui de l’avenir.

C’est donc par petites touches et au fil de négociations syndicales extrêmement ardues, pour ne pas dire impossibles à ce stade, que se dessine le nouveau schéma opérationnel d’Air France.

Une filiale adaptée à la réalité du marché

Hier, c’était le nouveau rôle clé de Transavia, la filiale low cost du groupe qui était révélé. Comme sa grande concurrente easyJet l’a fait en Suisse en créant une filiale, Transavia, la compagnie aux avions vert et blanc devrait se voir étendue par la création d’une filiale européenne afin d’affronter le low cost, cet univers impitoyable qu’Air France a snobé et considéré avec dédain, accusant un retard considérable, voire irrattrapable dans le transport aérien européen.

Actuellement, Transavia Hollande opère 30 avions et Transavia France n’en opère que 16. Un chiffre hérité d’une énième et pénible négociation syndicale avec le Syndicat national des Pilotes de Ligne. En effet, les pilotes Air France, parmi les plus choyés du monde en termes d’avantages et de rémunérations restent accrochés à des acquis sociaux qui empêchent toute restructuration adaptée au marché. Pour faire court, pour un pilote de la prestigieuse Air France, passer chez Transavia est synonyme d’une réduction d’avantages mais aussi une forme d’ignominie inacceptable.

La taille critique : plus de 100 avions

Alexandre de Juniac, le PDG d’Air France a déclaré ce jeudi qu’il fallait envisager pour Transavia de dépasser la centaine d’avions à l’horizon 2020 afin, tout simplement de devenir un acteur crédible face aux monstres européens que sont easyJet et Ryanair. Cette dernière devrait compter, elle, pas moins de 400 avions, à l’horizon 2017 – 2018 et n’a donc pas de quoi s’inquiéter d’une éventuelle nouvelle concurrence.

Dans cette nouvelle évolution, la filiale de Transavia (Transavia Europe ?) devrait s’installer dans un premier temps sur trois bases européennes, Porto, Lisbonne et probablement Munich. Trois premières têtes de pont à haut potentiel (le Portugal est le nouvel eldorado touristique européen) qui devraient permettre à Transavia de se développer sans risque exagéré. Car, osons le dire, le modèle Transavia ne manque pas d’intérêt. Des avions colorés et modernes, un personnel jeune et dynamique, inspiré de la vraie culture low cost, la vraie, pas celle qu’on fait semblant d’acquérir, et surtout des prix compétitifs. Bref, les éléments de base qu’il est aujourd’hui indispensable de réunir pour conserver une quelconque forme de rentabilité sur un réseau européen hyper compétitif. Le personnel, lui, sera engagé sur un modèle de contrat « local » certes moins avantageux que le prestigieux statut d’« Air France », hérité de l’époque révolue des compagnies nationales mais n’est-ce pas là le prix à payer pour le développement d’un modèle et le maintien d’emplois durables ?

Un modèle plus clair, plus visible pour la clientèle

Au bout du processus, actuellement en cours, dont nous pouvons souhaiter qu’il réussisse et s’impose, il y a un énorme progrès dans la visibilité d’Air France. La compagnie amirale conservera le prestige des longs courriers et de l’intercontinental et acheminera ses passagers (...) vers ses hubs de Charles de Gaulle et Orly, Hop !, la petite filiale amusante et pleine de nouveautés s’occupera du réseau domestique hors Charles de Gaulle et Orly et Transavia se positionnera sur le segment du low cost. De la taille raisonnable de cette dernière, naîtra forcément une visibilité et une crédibilité grandissantes, de quoi attirer une nouvelle clientèle et assurer la pérennité d’un groupe qui a perdu trop d’argent depuis longtemps et qui doit tenter de rattraper plus de quinze ans de retard sur un segment où d’autres compagnies que nous ne citerons plus ne les ont pas attendus.

Mon commentaire : Ce lancement a vocation à compléter l'activité du groupe Air France-KLM sur l'ensemble de l'Europe.

Les compagnies historiques ne parviennent pas à se développer hors de leurs bases, sous leur propre marque. Lufthansa a tenté d'installer une base à Milan sous sa marque et a dû rapidement la fermer, faute de succès. British Airways et Iberia (IAG) utilisent leur marque low cost Vueling pour se développer hors de leurs pays respectifs.

Les grandes compagnies low cost (easyJet, Ryanair) disposent de dizaines de bases et de centaines de liaisons européennes, leurs flottes MC se comptent en centaines d'avions. Ryanair vient d'ailleurs d'en commander 100 de plus aujourd'hui. Vueling, Norwegian, Wizz et quelques autres ont des plans de développement collosaux. Il est certain qu'Air France et KLM ne pourront résister longtemps sur les marchés européens si leur implantation sur ce continent se limite aux vols touchant leurs marchés historiques, France et Pays-Bas. D'où le choix d'ouvrir des bases ailleurs en Europe. Les syndicats français et néerlandais auront à s'assurer que ces bases ne prennent pas d'activité aux équipages français et néerlandais. J'ai proposé en conseil d'administration de négocier avec les syndicats des clauses de périmètres pour résoudre cette difficulté.

> Hausse pour Easyjet en août

(source pagtour) 7 septembre - Avec 6 612 075 passagers transportés en août 2014, Easyjet obtient une hausse de 8,4% par rapport au même mois de 2013. Le coefficient de remplissage est passé à 94,2%, contre 92,8 en août 2013.

En chiffres cumulés des douze derniers mois, Easyjet a déjà transporté 64'339'243 passagers, soit une augmentation de 6,4% par rapport au cumul enregistré en août 2013. Pour ce même laps de temps, le coefficient de remplissage a gagné 1,1 point à 90,3%.

> Ryanair commande 100 Boeing 737 Max, option sur 100 autres

(source Reuters) 8 septembre - Ryanair Holdings a décidé d'acquérir 100 Boeing 737 Max 8, avec des options sur 100 autres (...). La valeur totale de la commande est estimée à 22 milliards de dollars (17 milliards d'euros).

La nouvelle version du 737 pourra transporter 11 passagers de plus que sa devancière, ce qui aidera la compagnie à bas coûts irlandaise à atteindre son objectif d'une augmentation de 50% du nombre de passagers transportés d'ici 10 ans, à 150 millions de personnes contre 82 millions en 2013, avec une flotte qui atteindra alors 520 appareils.

Ryanair avait commandé l'an dernier 175 Boeing 737-800 pour 15,6 milliards de dollars.

> Ryanair s'attaque à la classe affaire

(source emarketing.fr) 8 septembre - La compagnie low-cost a lancé le 27 août son offre de vol Business Plus (à partir de 69,99 euros en aller simple). Selon son PDG, Michael O'Leary, Ryanair a enregistré plus de 2500 réservations par jour la première semaine (...).

"Les services haut de gamme comme les lounges sont une survivance de l'ancien temps. Ils sont appelés à disparaître des vols court-courriers", a expliqué à la radio (...), Michael O'Leary. Selon le PDG de Ryanair, aujourd'hui ce que veut avant tout le voyageur d'affaires c'est de pouvoir passer rapidement les contrôles de sécurité pour ne pas manquer son prochain rendez-vous. (...).

A dire vrai, le positionnement de la compagnie irlandaise sur la classe affaire s'est opéré en deux temps. Avec tout d'abord la mise en place d'horaires plus adaptés (matin et soir) et l'ouverture de bases dans des aéroports dits principaux comme Rome-Fiumicino (Italie), Zaventem (Bruxelles) ou Lisbonne (Portugal). Puis, dans un second temps, avec le lancement officiel de l'offre Business Plus et de sa gamme de services. Un lancement accompagné d'un campagne publicitaire de 7 millions d'euros.

Pour Ryanair, l'enjeu est important. La compagnie avait jusqu'ici quelque peu négligé la population business. Or, selon le directeur marketing de la compagnie, Kenny Jacobs, le voyage d'affaires représente déjà plus de 25% de la clientèle. Sur le plan tarifaire, avec son prix d'appel à partir de 69,99 euros en aller-simple la nouvelle offre "corporate", surclasse largement les compagnies classiques. Mais côté services en revanche, on retrouve les fondamentaux du low-cost. Pas de collation gratuite, pas de lounge, pas de programme de fidélisation.

Avec Ryanair Business Plus le voyageur peut cependant bénéficier de la flexibilité sur les changements de billets. Il peut enregistrer jusqu'à 20kg de bagage. Il est prioritaire à l'embarquement ainsi qu'au contrôle de sécurité sur certains aéroports (Barcelone El Prat, Bruxelles Charleroi, Dublin, East Midlands, Liverpool, Londres Stansted, Manchester et Milan Bergamo). Il peut enfin bénéficier de sièges Premium, plus confortables, offrant plus d'espace pour les jambes et une sortie plus rapide.

Les tarifs business de Ryanair restent cependant encore bien au-dessus d'une autre promesse qui trotte aujourd'hui dans la tête du PDG de la compagnie. Celle de proposer d'ici quatre à cinq ans des vols long-courriers pour les États-Unis à partir de 10 euros. Mais nous n'en sommes pas encore là.

Car, pour réussir son pari, Michael O'Leary doit d'abord se procurer une cinquantaine d'avions long-courriers. Or pour le moment, déclare-t-il à regret au quotidien irlandais Independent, "les compagnies du Golfe achètent tous les avions disponibles". Pour les vols low-cost long-courriers transatlantiques il faudra donc prendre son mal en patience. Un peu comme au contrôle de sécurité des aéroports.

Ceci étant la compagnie irlandaise poursuit ses investissements. Selon l'agence Reuters elle devrait ainsi annoncer ce lundi 8 septembre l'achat, pour un montant de 10 milliards de dollars, d'une centaine de Boeing 737 MAX 8 jetliners.

> Londres : le projet d'aéroport de l'estuaire, rejeté

(source AFP) 2 septembre - Une commission britannique a rejeté le projet pharaonique d'un "aéroport de l'estuaire" cher au maire de Londres, Boris Johnson, et penche au contraire pour l'extension d'ici 2030 de Heathrow ou Gatwick en vue de garantir la place de la capitale comme "hub" mondial (...).

La commission a mis en avant les défis que représenteraient l'expropriation des riverains, la sauvegarde de la faune et de la flore locale, le transfert des activités d'un aéroport aussi gigantesque que celui d'Heathrow et la cohabitation du nouvel ensemble avec un important centre de stockage de gaz liquide situé à proximité.

La capitale britannique compte pas moins de cinq aéroports d'ampleur mais son "hub" actuel, Heathrow, souffre de la concurrence des aéroports de Paris-Charles-de-Gaulle, Francfort et Amsterdam pour la desserte des marchés émergents des Brics (Brésil, Russie, Inde, Chine et Afrique du Sud), vient de souligner l'organisation patronale britannique CIB dans une étude.

Deux des projets s'articulent autour de Heathrow, déjà principal aéroport mondial pour le trafic passager international (67,3 millions de voyageurs en 2013). Le premier suggère d'allonger une des deux pistes de l'aéroport pour lui permettre d'accueillir les décollages d'un côté et les atterrissages de l'autre; le second propose d'y bâtir une troisième piste.

Le troisième plan vise à mettre en service une deuxième piste sur l'aéroport de Gatwick (sud). Quel que soit le scénario proposé par la commission, la décision politique finale ne sera toutefois pas prise avant la prochaine législature (2015-2020) pour une mise en service espérée d'ici à 2030.

> 63 ans de vol pour Delta Bob

(source PNC contact) 2 septembre - « Delta Bob » a pris sa retraite après 63 ans de service à bord des avions de Delta Air Lines. A 90 ans, Bob Reardon prend sa retraite après avoir débuté sa carrière de PNC en 1951 !

Bob détient 2 records, celui du steward le plus âgé en activité et celui de la plus longue carrière de PNC. En 1951 il intègre Northwest Orient qui deviendra plus tard Northwest Airlines avant de fusionner avec Delta Air Lines. Selon la rumeur il ne voulait pas prendre sa retraite, elle lui aurait été imposée.

Fin de la Revue de Presse

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> Mon commentaire sur l'évolution du cours de l'action Air France-KLM

L'action Air France-KLM est à 8,607 € en clôture le lundi 8 septembre

La moyenne des objectifs de cours (le consensus ) des analystes est à 9,55 €.

Pendant les premiers mois de 2014, les marchés actions ont progressé aux USA et en Europe, face à une certaine dégradation de la situation économique de pays émergents. Des capitaux investis dans ces pays sont revenus vers l'Europe, perçue comme "en sortie de crise". Une situation qui a favorisé l'action AF-KLM car elle a frôlé deux fois les 12 euros. Mais des incertitudes géopolitiques demeurent, dont la situation en Ukraine et en Irak. Enfin, les résultats trimestriels mitigés des entreprises et une économie mondiale atone font redouter à quelques observateurs une fin d'année difficile pour les marchés actions.

Le baril de pétrole Brent (mer du nord) est à 100 $, un niveau un peu plus bas que les prévisions d'AF-KLM pour 2014.

Ces informations indicatives ne constituent en aucune manière une incitation à vendre ou une sollicitation à acheter des actions Air France-KLM.

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