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| Lettre de l'Administrateur Air France-KLM

| Christian Magne

Représentant des salariés actionnaires PS et PNC

navigaction.com

N°460, lundi 15 septembre 2014

La Revue de Presse du lundi...

> Pilotes Air France : Les syndicats redoutent la délocalisation

(source le parisien) 15 septembre - Les syndicats crient à la désinformation. « La direction doit arrêter de raconter n'importe quoi, insiste Jean-Louis Barber, président de la section Air France du SNPL. Transavia ce n'est pas de la croissance interne mais une délocalisation. Quand on crée Transavia Europe, on crée de l'emploi partout mais pas en France. Quand cette low-cost aura installé une base au Portugal avec des contrats locaux, qui pilotera les avions entre Paris et Porto ? Les pilotes français avec un contrat plus cher ou un pilote portugais avec un contrat local ? »

Cet argument, on le retrouve chez tous les syndicats. « La vérité c'est que la direction transfère de l'activité d'Air France vers Transavia, martèle Fabrice Cueille, président du Spaf, deuxième syndicat de pilotes d'Air France. Des vols vers le Maroc opérés avant par Air France ont été récupérés par la low-cost. C'est ça, la vérité ! Les mêmes qui ont démantelé l'activité cargo sont en train de reproduire leur politique sur les avions de ligne. »

Désaccords au sein du groupe

Les organisations proposent un contrat unique pour les pilotes aux conditions actuelles d'Air France pour tous les avions de plus de [110] places quelle que soit la compagnie du groupe (...). Inacceptable pour la direction, qui estime qu'un pilote Air France est 27 % plus cher en moyenne qu'un de Transavia.

« Un jour ils disent que c'est 40 %, un autre que c'est près de 30 %, ça change tout le temps, s'agace Jean-Louis Barber. Tant que la direction restera dans cette philosophie de vouloir délocaliser nos emplois, on sera dans une situation de blocage. »

Selon d'autres sources syndicales, ce groupe unique de pilotes serait possible : « Il y a des marges de manœuvre. Mais la direction a peur que les hôtesses et stewards réclament aussi un contrat unique. » Quoi qu'il en soit, ce mouvement ne fait pas l'unanimité. Pour la CFDT, cette grève aura des conséquences économiques majeures. Même voix -- dissonante -- chez les pilotes du SNPL de HOP ! : « Un contrat unique Air France pour des avions de plus de 100 places revient à limiter le développement de HOP !, assure un syndicaliste. C'est dommage, chacun tire la couverture à soi. » Enfin, ce mouvement intervient à quelques mois des élections professionnelles. « Il y a un peu de surenchère syndicale », analyse un cadre d'Air France.

Mon commentaire : Pour développer le groupe Air France (et KLM) sur l'ensemble de l'Europe, l'entreprise a besoin de bases ailleurs qu'en France ou aux Pays-Bas. C'est une question de logistique. Les compagnies nouvelles en croissance sont multi-bases et multi-nationales. Le projet de développement de Transavia France au rythme de 5 avions de plus par an, contient la création d'emplois en France, avec un effet bénéfique sur la caisse de retraite des navigants français. Si Transavia reste centré sur la France, elle ne peut pas atteindre la taille critique assurant sa pérennité. D'où la nécessité de créer des bases hors France et Pays-Bas, avec des équipages effectuant des rotations qui ne pourraient pas être effectuées au départ de France ou des Pays-Bas dans des conditions concurrentielles

Des pilotes d'Air France considèrent ces bases comme un risque. Pourquoi ne pas encadrer le périmètre de ces "têtes de pont" pour exclure ce qu'ils perçoivent comme une menace ? Une grève est-elle nécessaire alors que l'entreprise est disposée à "circonscrire" ce projet. Peut-être que les pilotes de KLM auxquels le problème se pose de façon identique ont saisi cette dimension du projet, puisqu'ils n'ont pas recours au conflit.

Demander le même contrat de travail pour les pilotes de Transavia et ceux d'Air France, est une revendication "légitime", qui pourrait la trouver "injuste" ? Et si elle est juste, cette égalité dans les contrats devrait concerner les pilotes de Hop, les PNC et les personnels sol.

En cédant aux revendications des pilotes, la direction aurait peur que les PNC réclament aussi un contrat unique ? Bien vu ! Rappelons que les personnels au sol (y compris la maintenance) qui servent Transavia sont employés par des sous-traitants. Le problème est bien là : si les couts de Transavia sont réalignés sur ceux d'Air France, son avenir sera aussi sombre que celui de l'activité point à point d'Air France.

Alors faudrait-il que seuls les pilotes de Transavia disposent de ce contrat unique ? Qui oserait répondre oui ?

> Grève Air France : La compagnie easyJet ajoute 1.000 sièges sur les vols au départ de Paris vers Nice et Toulouse

(source M) 13 septembre - La compagnie easyJet déploie une capacité additionnelle de plus de 1 000 sièges sur les vols au départ de Paris et à destination de Nice et Toulouse, pour parer aux difficultés que pourront rencontrer les voyageurs à l'occasion des grèves prévues la semaine prochaine, entre le lundi 15 et le jeudi 18 septembre.

La compagnie va redéployer sa flotte Airbus et mettre en place des vols supplémentaires, avec un effort particulier porté sur les destinations business, et notamment Toulouse, qui bénéficiera d'une capacité additionnelle plus importante.

> Air France : Laurent Berger juge « indécente » la grève des pilotes

(source figaro) 15 septembre - Le moins que l'on puisse dire, c'est que Laurent Berger n'y est pas allé avec le dos de la cuillère ce matin sur RTL au sujet de la grève d'Air France qui a conduit à annuler la moitié des vols ce lundi, et probablement plus dans les jours qui viennent. Jugez par vous-même. Le secrétaire général de la CFDT, deuxième syndicat de France et le plus réformiste, a jugé la grève des pilotes de la compagnie nationale française «indécente» et «corporatiste». Deux adjectifs que l'on n'a pas l'habitude d'entendre dans la bouche d'un dirigeant syndical et qu'il est donc nécessaire de relever… (...)

«Les personnels au sol de la CFDT sont exaspérés, s'est empressé d'ajouter Laurent Berger, pour enfoncer le clou. Ils sont exaspérés parce que ça fait deux ans que cette compagnie est en redressement, avec des efforts des uns et des autres, et que là, les pilotes ne veulent pas participer aux efforts». Cohérent avec lui-même, il a en effet rappelé que la CFDT d'Air France «est en désaccord» avec cette grève et que donc elle «ne la soutient pas». Pour autant, Laurent Berger n'en est pas moins sceptique sur le développement de Transavia, l'objet de l'ire des pilotes d'Air France. «Ca ne veut pas dire que nous nous n'avons pas des questions», a indiqué le leader syndical. Mais ce n'est pas le débat du jour. Le débat, c'est d'assurer les vols et d'arrêter une grève qui ne passe pas dans l'opinion (...).

> AF-KLM achètera et louera des B737 pour Transavia

PARIS, (source Reuters) 11 septembre - Air France-KLM achètera et louera davantage de Boeing monocouloirs 737 pour conforter le développement de Transavia, a déclaré jeudi Bram Gräber, le président de la filiale low cost du groupe franco-néerlandais de transport aérien.

Le dirigeant s'exprimait en marge de la présentation d'un nouveau plan stratégique, "Perform 2020", qui prévoit notamment un important déploiement en Europe de Transavia au cours des trois prochaines années.

La présentation de ce plan intervient alors que les syndicats de pilotes d'Air France ont déposé un préavis de grève à partir du 15 septembre (...).

 Interrogé à ce sujet, le PDG d'AF-KLM Alexandre de Juniac a fait valoir que le groupe serait contraint de vendre des slots à d'autres compagnies aériennes si aucun accord n'intervenait avec les pilotes d'Air France. Ceux-ci s'opposent notamment à l'embauche de nouveaux pilotes pour Transavia à des conditions salariales moins avantageuses.

> AFI KLM E&M récompensé par l'OTAN pour le support de ses AWACS

(source journal de l'aviation) 9 septembre - AFI KLM E&M, la division maintenance d’Air France KLM a été nommé meilleure source de réparation d'équipements (SOR - Source of Repair) pour la flotte de Boeing E-3A AWACS de l’OTAN.

Cette récompense est attribuée chaque année depuis 1999 par l'agence de soutien de l’Alliance, le NSPA (Nato Support Agency) et IAMCO (International Aerospace Management COmpany), l'organisation responsable de l'entretien de la flotte des E-3A Sentry de l'OTAN. Air France KLM Engineering & Maintenance s'est vue confier par IAMCO l'entretien des équipements spécifiques des 17 sentinelles volantes opérés par l’OTAN depuis la base aérienne de Geilenkirchen (Allemagne) pour plusieurs années.

Rappelons aussi qu’AFI KLM E&M a été désignée responsable de la modernisation à mi-vie des quatre E-3F français en 2010. Le premier appareil de surveillance et de détection modernisé est sorti des ateliers d’Air France Industries du Bourget en février dernier. Les autres seront modifiés à Roissy CDG dans des installations flambant neuves dédiées aux appareils militaires (hangar H4). Le deuxième E-3F s’y trouve d’ailleurs depuis le mois d’avril.

> Air France-KLM déboucle la totalité de sa couverture sur les actions Amadeus et cède un bloc d'actions représentant 1% du capital

(source zonebourse) 10 septembre - Dans le cadre de sa politique de gestion active de son bilan, Air France-KLM a lancé (...) la cession de 4 475 819 actions de la société espagnole Amadeus IT Holding S.A. ("Amadeus"), représentant 1,0% du capital de la société.

Simultanément, le groupe annonce avoir débouclé l'intégralité de l'opération de couverture mise en place en 2012 et portant sur 12 000 000 actions Amadeus, représentant 2,68% du capital de la société. Une partie de ce débouclage a été réglée en titres.

Ces transactions génèreront un produit de cession de 339 millions d'euros pour Air France-KLM.

A l'issue de ces transactions, Air France-KLM conserve environ 4,4% du capital d'Amadeus et s'est engagé à conserver le solde de sa participation dans Amadeus pour une durée de 30 jours.

Mon commentaire : Cette opération renforce la capacité du groupe à financer sa nouvelle stratégie de croissance. Je l'ai approuvée en conseil d'administration.

> Ryanair, la commande de 100 Boeing 737 met Air France sous pression

(source la tribune) 8 septembre - Ryanair fait passer son message. Ceux qui pensaient l'an dernier que la compagnie irlandaise avait perdu de sa superbe en affichant des croissances de trafic "à un chiffre", des bénéfices moins juteux que par le passé, et que le modèle était arrivé à bout de souffle, en seront pour leur frais. La low-cost dirigée par Michael O'Leary est là et bien là.

Boeing lance le B737 MAX-200

Un an après l'achat de 175 Boeing 737-800 classiques, la nouvelle commande de 100 Boeing B737 MAX-200 passée ce lundi (+ 100 en option) en témoigne. De fait, Ryanair devient la compagnie de lancement du B737 MAX 200, la version allongée du B737-800 MAX, laquelle est elle-même la version remotorisée du B737-800 classique. Pouvant accueillir jusqu'à 200 sièges (11 sièges de supplémentaires que le 737-800 Max), le B737 MAX-200 permet, selon Boeing, de baisser la consommation de carburant au siège de 20% par rapport aux avions moyen-courriers actuels (737, A320).

"Cette acquisition nous permettra de porter notre flotte à 520 avions d'ici 2024 et de créer 3 000 nouveaux postes de pilotes, membres d'équipage et techniciens en Europe, tout en augmentant notre trafic passagers de 82 millions l'an dernier à plus de 150 millions par an d'ici 2024", a déclaré Michael O'Leary, le directeur général de Ryanair, qui précise que "ces nouveaux avions serviront à développer la présence de Ryanair dans un plus grand nombre d'aéroports majeurs en Europe".

Exploitant près de 300 avions aujourd'hui, la compagnie entend donc augmenter sa flotte de 73% d'ici à dix ans. Le plan de marche est ambitieux alors que l'Europe est un marché mature.

Attrition des réseaux des compagnies classiques

"Même si cette commande servira en partie à remplacer des avions existants, elle montre que Ryanair a toujours une stratégie de croissance", explique (...) Yan Derocles, analyste chez Oddo Securities. Pour lui, "les livraisons d'appareils vont s'accélérer à partir de 2016 et la compagnie va renouer avec des croissances de capacités plus élevées".

Certes, avec cette nouvelle commande, Ryanair fait un certain nombre de paris : celui de l'attrition de l'offre des compagnies traditionnelles sur le réseau intra-européen, du développement du trafic en Europe de l'est, du feu vert pour la desserte d'Israël (un marché à fort potentiel), de la libéralisation d'ici à quelques années du ciel entre l'Europe et d'autres pays à fort potentiel touristique comme la Tunisie, ou encore sur la réussite de son recentrage sur la clientèle affaires.

Pression sur le marché

Avec ce contrat géant d'une valeur de 11 milliards de dollars au prix catalogue, le transporteur irlandais met plus que jamais la pression sur le marché, notamment sur Air France-KLM qui prépare un projet ambitieux pour maintenir sa présence sur le réseau intra-européen. Les ambitions de Ryanair s'invitent naturellement dans les discussions entre la direction d'Air France et les pilotes sur la façon de développer Transavia, la filiale low-cost du groupe tricolore.

Développement de Transavia

Pour la direction, le poids actuel des compagnies à bas coûts et leur montée en puissance justifient la décision de muscler fortement et rapidement Transavia en lui donnant les moyens de se battre avec des armes similaires. D'où son intention de faire de Transavia une low-cost paneuropéenne en créant des bases d'exploitation un peu partout en Europe avec du personnel local. Ceci à un rythme extrêmement rapide puisque la direction veut plus que doubler la flotte de Transavia en la faisant passer à environ 115 avions d'ici quatre ans environ contre une cinquantaine aujourd'hui.

"Si on passe à 115 avions, on sera dans la course par rapport aux autres low-cost", a déclaré la semaine dernière au comité central d'entreprise le PDG d'Air France-KLM Alexandre de Juniac, selon une source syndicale.

Pour la direction, pour avoir une chance de réussir, Transavia France, ne doit pas importer les coûts d'Air France, jugés trop élevés. Autrement dit, la direction exige que les pilotes d'Air France qui iront voler chez Transavia soient engagés aux conditions de travail et de rémunération en vigueur dans cette filiale.

Préavis de grève

Les syndicats de pilotes d'Air France refusent. Ils demandent au contraire que les pilotes de Transavia disposent d'un contrat Air France. Ils proposent pour cela la création d'un pôle unique de pilotes (sous contrat Air France) pour tous les pilotes d'avions de plus de 110 sièges. Ce schéma leur permettrait de passer d'une marque à l'autre et apporterait, selon eux, une grande flexibilité au groupe Air France pour contrer la concurrence des low-cost.

Pour les pilotes, la commande de Ryanair conforte leur point de vue. Vu la taille actuelle et à venir des poids lourds du low-cost, il vaut mieux jouer la carte de la flexibilité au niveau du groupe plutôt que de tenter de les rattraper.

"Air France est un lilliputien dans le low-cost face à des mastodontes comme Easyjet ou Ryanair. En revanche, Air France est un géant. Il faut jouer là-dessus", expliquait la semaine dernière Jean-Louis Barber, le président du SNPL (...).

> La FNAM opposée à la privatisation de l'aéroport Toulouse Blagnac

 (source fuszacq) 12 septembre - La Fnam, la principale organisation professionnelle du transport aérien, a déclaré être hostile à la privatisation de l'aéroport Toulouse-Blagnac annoncée en juillet par le gouvernement, craignant des abus de position dominante dommageables à l'ensemble de la filière.

Dans un communiqué, jeudi, la fédération, qui regroupe environ 370 entreprises du secteur aérien (ndlr dont Air France), met en garde contre une décision qui pourrait entraîner "une hausse des billets d'avion" et "une limitation des investissements aéroportuaires nécessaires au développement du trafic". La privatisation, en raison du monopole géographique naturel, pourrait aussi entraîner "une dégradation possible de la qualité de services fournie aux passagers", poursuit-elle.

Mon commentaire : Aucun aéroport ne devrait être privatisé, lorsqu'il est en situation de monopole, car les compagnies ne peuvent pas "faire jouer la concurrence".

> Nouvelle grève des pilotes de Lufthansa mardi

(source AFP) 15 septembre - Les pilotes de Lufthansa vont faire grève mardi à l'aéroport de Francfort, le quatrième mouvement de ce type en un peu plus de deux semaines, qui sera concentré cette fois sur les vols long-courriers.

(...) la grève chez Lufthansa affectera les vols long-courriers effectués au départ et à l'arrivée de Francfort par des Airbus A380, A330 et A340 et des Boeing B747 ; et ce entre 9 heures et 17 heures, a indiqué dans un communiqué le syndicat des pilotes Cockpit, en conflit avec la direction du groupe allemand sur le régime de départ en préretraite.

60 MILLIONS D'EUROS PAR MOUVEMENT SOCIAL

Depuis l'échec à la fin août de négociations à ce sujet, Cockpit a déjà organisé trois grèves de plusieurs heures qui ont conduit à l'annulation de 475 vols en tout, pour le moment essentiellement sur les liaisons intérieures en Allemagne, ainsi qu'en Europe. La dernière en date a eu lieu le 10 septembre à Munich.

Les passagers étant en général informés suffisamment à l'avance, ces grèves ne donnent pas lieu à des scènes de cohue dans les aéroports. Elles coûtent en revanche cher à Lufthansa, dont les comptes ont déjà été touchés cette année à hauteur de 60 millions d'euros par un mouvement social de trois jours en avril.

> Les États-Unis refusent une licence irlandaise à Norwegian pour ses vols transatlantiques

(source air journal) 4 septembre - Le Département des transports américains (Dot) a refusé une autorisation temporaire de vols transatlantiques sous licence irlandaise à la low cost Norwegian Air International… (...)

Norwegian Air Shuttle envisage de lancer des vols low cost vers les Etats-Unis à partir de sa filiale nouvellement créée et basée à Dublin, Norwegian Air International, une astuce juridique qui lui permettrait entre autres choses de bénéficier des accords de ciel ouvert entre l’Europe et les États-Unis. Mais le Dot vient de mettre un coup d’arrêt momentané à ses ambitions, en demandant plus de temps pour examiner sa requête de vols par Norwegian Air International sous licence irlandaise. Norwegian Air Shuttle a indiqué que cette décision ne remettait pas en cause ses vols existants vers l’Amérique du nord opérés sous ses autres licences.

Des compagnies américaines incluant American Airlines, United, Delta Air Lines ou la puissante association des pilotes américains, dénonçaient depuis plusieurs mois auprès des autorités américaines, la concurrence directe de Norwegian via son « nouveau pavillon de complaisance en Irlande », en violation des règles relatives à la fiscalité et au droit du travail. Leur souhait était même tout simplement de la proscrire du ciel américain.

Le secrétaire des Transports, Anthony Foxx, a expliqué avoir pris en compte les nombreux points de vue, provenant de groupes d’intérêts variés comme les compagnies aériennes ou les aéroports, « qui reflètent la nature complexe de ce cas » et que l’exemption temporaire de la licence pour Norwegian n’était pas non plus dans « l’intérêt du public » (...).

Norwegian est la troisième plus puissante low cost d’Europe et la neuvième compagnie européenne en terme de passagers transportés avec une flotte de 97 avions incluant 90 B737 et 7 Boeing 787 pour sa filiale long-courrier (+ 10 à venir dont des 787-9). Elle a prévu d’ouvrir prochainement une nouvelle base long-courrier à Londres Gatwick en début d’année prochaine, période à laquelle elle recevra son huitième et dernier 787-8 Dreamliner.

Mon commentaire : Le cas Norwegian doit être surveillé de près. D'abord pour son ambition de développer un concept de low cost long-courrier, même si notre groupe continue de ne pas croire au succès d'une telle formule. Ensuite, pour la tentative de Norwegian d'utiliser des équipages hors union européenne, à partir d'une base européenne. Le fameux système du "pavillon de complaisance" tristement célèbre dans la marine marchande.

Fin de la Revue de Presse

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> Mon commentaire sur l'évolution du cours de l'action Air France-KLM

L'action Air France-KLM est à 8,266 € en clôture le lundi 15 septembre

La moyenne des objectifs de cours (le consensus ) des analystes est à 9,55 €.

Pendant les premiers mois de 2014, les marchés actions ont progressé aux USA et en Europe, face à une certaine dégradation de la situation économique de pays émergents. Des capitaux investis dans ces pays sont revenus vers l'Europe, perçue comme "en sortie de crise". Une situation qui a favorisé l'action AF-KLM car elle a frôlé deux fois les 12 euros. Mais des incertitudes géopolitiques demeurent, dont la situation en Ukraine et en Irak. Enfin, les résultats trimestriels mitigés des entreprises et une économie mondiale atone font redouter à quelques observateurs une fin d'année difficile pour les marchés actions.

Le baril de pétrole Brent (mer du nord) est à 97 $, un niveau plus bas que les prévisions d'AF-KLM pour 2014.

Ces informations indicatives ne constituent en aucune manière une incitation à vendre ou une sollicitation à acheter des actions Air France-KLM.

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| Christian Magne

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