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| Lettre de l'Administrateur Air France-KLM

| Christian Magne

Représentant des salariés actionnaires PS et PNC

navigaction.com

N°462, lundi 29 septembre 2014

La Revue de Presse du lundi...

> Air France : "Rien ne peut arrêter la réforme" en France, dit Valls

(source thomson reuters) 28 septembre - L'issue du conflit social à Air France démontre que "rien ne peut arrêter la réforme en France", a déclaré dimanche Manuel Valls, qui a réaffirmé sa volonté de "lever les blocages" dans le pays.

Les syndicats de pilotes de la compagnie aérienne ont levé dimanche leur mouvement après 14 jours de grève sans être parvenus à un accord avec la direction.

"Cette grève était incomprise, elle était corporatiste, elle était égoïste", a dit le Premier ministre lors d'une déclaration à Matignon. "Cette grève coûte cher en image à la compagnie et a laissé des traces de divisions, de fractures, en son sein", a-t-il déploré.

"La démonstration est faite que notre pays a besoin de réformes à tous les niveaux, et c'est vrai notamment dans le secteur des transports", a poursuivi le chef du gouvernement. "Au mois de juin, c'était vrai pour la SNCF et le projet de réforme ferroviaire, qui avait vu aussi une grève.

La démonstration est donc faite que rien ne peut arrêter la réforme". "Notre pays connaît beaucoup de blocages et ma tâche, ma mission, c'est bien celle de lever ces blocages et de conduire les réformes quand il en va de l'intérêt général du pays", a dit Manuel Valls.

> Pilotes d'Air France : irresponsables et coupables

(source le point) 29 septembre - Même s'ils mettent fin à leur grève, les rentiers du ciel peuvent continuer de prendre en otage leurs clients, leurs collègues et des secteurs entiers de l'économie.

On ne dira jamais assez de mal de l'attitude maximaliste des pilotes d'Air France, qui ont voulu continuer une grève jusqu'au bout d'une logique meurtrière pour leur propre entreprise. Les non-grévistes, pendant ces deux semaines, n'avaient qu'à bien se tenir, repérés, stigmatisés par des dirigeants syndicaux qui défendent des privilèges d'un autre temps.

En faisant perdre entre 250 et 300 millions d'euros à leur groupe pour ne rien gagner, au moins pendant les derniers jours, ils se sont comportés en rentiers du ciel jaloux de leurs privilèges. Les autres salariés d'Air France venus manifester contre eux à plusieurs reprises ont d'ailleurs exprimé mieux que personne ce qu'il convenait de penser de ce corporatisme hors d'âge. La même arrogance s'est manifestée à plusieurs reprises dans le passé, dès qu'il était question de créer une filiale spécialisée dans le "low cost". Au milieu des années 90, celle-ci s'appelait Air Charter. Un alignement des statuts avait été exigé par les syndicats de pilotes, qui avaient négocié jusqu'à la composition des plateaux-repas servis en vol dans la cabine de pilotage : le fromage devait porter la mention AOC.

Les déficits cumulés sur plusieurs années, la transformation de l'offre au profit de compagnies offrant des voyages à prix cassés n'ont pas eu raison de cette arrogance. Une arrogance qui se nourrit des faiblesses et des incohérences des pouvoirs politico-administratifs d'hier et d'aujourd'hui.

Une illustration du mal français

Qui, en effet, a donné autant de pouvoir à ces cadres d'entreprises qui exercent certes un métier un peu particulier, mais qui ne méritent en rien d'être traités comme des demi-dieux ?

Les dirigeants de la compagnie eux-mêmes, en tout premier lieu. L'une des sources du conflit qui a conduit à la grève concerne un accord passé en 2007, qui donne aux pilotes un droit de regard sur le nombre d'appareils qui volent sous la bannière Transavia, filiale "low cost" tant honnie : quatorze avions et pas un de plus ! On n'ose imaginer ce qui résulterait, dans d'autres secteurs d'activités, d'une telle délégation de pouvoir. C'était offrir à une corporation, sur un plateau, une bombe à retardement.

Mais qui dirige vraiment Air France-KLM ? Son P-DG, Alexandre de Juniac, ou le secrétaire d'État aux Transports, Alain Vidalies ? Quand le premier annonce, mercredi 24 septembre, la suspension du plan d'extension de Transavia en Europe, il est immédiatement démenti par le second, qui claironne sur les ondes que "le projet n'est pas suspendu pour trois mois, il est retiré". Quelle est la légitimité du gouvernement pour contredire ainsi le patron d'une entreprise privée, cotée en Bourse, dans laquelle l'État détient moins de 20 % du capital ? C'est une illustration de plus du mal français : un État qui intervient à contretemps et à contre-emploi. Les actionnaires privés du groupe ne peuvent plus compter sur un retour aux bénéfices en 2014. Les clients ont perdu patience et confiance. Les pilotes ultra-syndiqués, eux, n'ont pas lâché leur bombe à retardement. Ils l'ont simplement rangée, avec la bénédiction de M. Vidalies.

> Nouvelle grève en vue chez Lufthansa, quand Air France panse ses plaies

(source AFP) 29 septembre - Après la fin d'une longue grève chez Air France, les pilotes du groupe Lufthansa, première compagnie aérienne en Europe, s'apprêtent à débrayer mardi pour la quatrième fois depuis la fin août pour protéger des acquis sociaux.

Le syndicat allemand Cockpit a appelé ses adhérents à une grève de 15 heures mardi affectant les vols long-courriers de Lufthansa au départ de Francfort (troisième aéroport européen), sur fond d'un conflit qui s'éternise autour des conditions de fin de carrière.

A l'instar d'autres compagnies européennes comme Air France, Lufthansa est frappée de plein fouet par la concurrence des compagnies à bas coûts, par celle des compagnies du Golfe ainsi qu'à un durcissement de la règlementation du secteur qui l'incite à faire des économies tous azimuts.

La direction du groupe veut notamment porter à 60 ans l'âge de départ possible en préretraite pour ses pilotes, contre 55 ans actuellement.

Ce dispositif, déjà en vigueur au sein de l'activité de fret Lufthansa Cargo et de la filiale à bas coûts Germanwings, doit désormais s'appliquer aux pilotes de l'enseigne Lufthansa, sur laquelle voyage la grande majorité des clients du groupe. Mais il suscite l'opposition virulente des pilotes, qui exigent le maintien des règles actuelles.

Ce bras-de-fer, qui a viré au dialogue de sourds depuis que Cockpit a quitté la table des négociations fin août, ajoute un chapitre de plus au malaise de longue date entre Lufthansa et ses pilotes. Longtemps choyés, il sont devenus un frein à la politique d'expansion du transporteur allemand et son programme de restructuration baptisé SCORE, en vigueur depuis 2012.

(...) Au total, et selon les derniers chiffres communiqués par Lufthansa, 25 vols long-courriers au départ de Francfort sur 57 sont annulés mardi en raison de la grève des pilotes (...).

Fin de la Revue de Presse

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> Mon commentaire sur l'évolution du cours de l'action Air France-KLM

L'action Air France-KLM est à 7,427 € en clôture le lundi 29 septembre.

La moyenne des objectifs de cours (le consensus ) des analystes est à 9,58 €.

Pendant les premiers mois de 2014, les marchés actions ont progressé aux USA et en Europe, face à une certaine dégradation de la situation économique de pays émergents. Des capitaux investis dans ces pays sont revenus vers l'Europe, perçue comme "en sortie de crise". Une situation qui a favorisé l'action AF-KLM car elle a frôlé deux fois les 12 euros. Mais des incertitudes géopolitiques demeurent, dont la situation en Ukraine et en Irak. Enfin, les résultats trimestriels mitigés des entreprises et une économie mondiale atone font redouter à quelques observateurs une fin d'année difficile pour les marchés actions.

Le baril de pétrole Brent (mer du nord) est à 97 $, un niveau plus bas que les prévisions d'AF-KLM pour 2014.

Ces informations indicatives ne constituent en aucune manière une incitation à vendre ou une sollicitation à acheter des actions Air France-KLM.

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A bientôt.

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| Christian Magne

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