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| Lettre de l'Administrateur Air France-KLM

| Christian Magne

Représentant des salariés actionnaires PS et PNC

navigaction.com

N°466, lundi 27 octobre 2014

La Revue de Presse du lundi...

> Nouvelles réductions de coûts chez Air France ?

(source le figaro) 27 octobre - Le titre du groupe aérien Air France-KLM était chahuté lundi à la mi-journée à la Bourse de Paris, après des informations de presse évoquant de possibles nouvelles réductions de coûts. Vers 12h30, la valeur perdait 4,17% à 6,48 euros, alors que l'indice CAC 40 lâchait 0,37%. "Le titre est affecté par des rumeurs de licenciements sur la partie néerlandaise", observe un vendeur d'actions parisien.

Les informations ont toutefois été démenties par Air France-KLM dans une déclaration transmise à l'AFP. "Les mesures citées sont purement spéculatives", écrit le groupe, ajoutant que "comme présenté en septembre 2014, Perform 2020 (son plan stratégiste, NDLR) inclut une poursuite nécessaire des efforts de restructuration et de réduction des coûts".

La direction et le conseil d'administration d'Air France-KLM doivent se réunir mardi pour discuter des mesures à prendre pour sauver la compagnie aérienne, indique le quotidien populaire néerlandais le Telegraaf, citant des sources "bien informées à Paris". Selon ce journal, la direction d'Air France-KLM devra prendre des mesures drastiques pour éviter la faillite et des milliers d'emplois, au total, seraient menacés, les coûts devant absolument être réduits pour faire face à la concurrence des compagnie low-cost et des longs courriers turcs et arabes.

Le quotidien évoque en outre les craintes exprimés par les syndicats. "Nous avons peur que KLM ne soit pénalisé par les Français pour compenser leurs fortes pertes. De nombreux emplois néerlandais sont menacés", selon Jan van den Brink, membre de la direction du plus grand syndicat du pays, le FNV Bondgenoten, cité par le Telegraaf.

Ces informations sont publiées alors que le PDG de la compagnie aérienne KLM a récemment changé, Pieter Elbers ayant été nommé en remplacement de Camiel Eurlings, dont le mandat s'achevait dans quelques mois. Les syndicats avaient alors craint que l'avènement du nouveau PDG ne préfigure l'adoption d'une "ligne plus dure" au sein de la direction.

Air France-KLM doit par ailleurs dévoiler mercredi matin avant l'ouverture de la Bourse ses résultats pour le troisième trimestre. "Les investisseurs sont prudents avant cette publication compte tenu de l'impact de la grève", selon le vendeur d'actions. Ce conflit social a cloué au sol la moitié des avions de la compagnie française Air France pendant la deuxième quinzaine de septembre, le groupe Air France-KLM ayant évoqué un impact d'environ un demi-milliard d'euros sur ses comptes 2014.

Mon commentaire : Ces informations, inspirées d'un article publié aux Pays-Bas, sont alarmistes. Elles reflètent le stress provoqué côté néerlandais, par la grève des pilotes et l'espoir déçu de voir Air France relever la tête rapidement.

> Air France KLM : en piste mercredi

(source Boursier.com) 24 octobre - Air France KLM fait partie des nombreuses sociétés à publier ses derniers comptes trimestriels [cette semaine]. Sur le troisième trimestre, le consensus fourni par la compagnie, attend un résultat opérationnel de 299 ME pour un chiffre d'affaires de 6,758 MdE. Le bénéfice net est anticipé à 127 ME. Le transporteur devrait profiter de cette publication pour revenir en détail sur le développement de sa compagnie à bas coûts Transavia et faire le point sur l'état des réservations suite à la grève du mois de septembre qui lui aura coûté près de 500 ME.

Mon commentaire : Je participerai mardi 28 au conseil d'administration qui examinera et validera ces résultats. Une attention particulière sera portée aux réservations des mois à venir et à la recette moyenne par passager. Avant la grève des pilotes, elles marquaient déjà une inflexion pour la fin de l'année, à Air France et aussi à KLM. J'ai demandé en comité d'audit un examen attentif de ce phénomène pour en identifier les causes : baisse générale de la demande de transport ? perte de compétitivité sectorielle ? (low cost MC ? augmentation des parts de marché prises par les compagnies du golfe ?). Cette analyse approfondie est nécessaire pour l'élaboration du budget 2015.

> Camiel Eurlings s'est fait débarquer

(source Challenges) 23 octobre - L'ex-PDG de KLM, 41 ans, dont le mandat était censé s'achever en avril 2015, a été prié de s'en aller avec "effet immédiat" en raison de performances financières insuffisantes, comparées au... redressement rapide d'Air France (...).

Mon commentaire : Une fois les explications "officielles" diffusées (Camiel Eurlings a "démissionné"), on lit dans la presse de soi-disant "vraies" raisons. Quelle crédibilité peut-on leur accorder ? Examinons l'hypothèse de Challenges :

Air France a, depuis une dizaine d'années, des résultats économiques inférieurs à ceux de KLM et aggravés depuis la crise. Pendant cette période, KLM n'a connu qu'une année de perte. Mais le lancement du plan Transform a conduit à une diminution des couts d'AF. Le personnel de KLM a eu tendance à considérer que les problèmes de couts étaient à imputer majoritairement à Air France. La réduction de couts, côté néerlandais, a donc été plus lente et moins ample. Le hub d'Amsterdam est moins "puissant" que celui de CDG et la concurrence des hubs du golfe se fait douloureusement sentir aux Pays-Bas. Au cours des derniers trimestres, et pour la première fois, les dégradations de résultats sont proportionnellement plus importantes du côté de KLM... Il faut cependant pondérer le redressement "plus vigoureux" d'Air France qui vient d'être sérieusement affecté par le cout de la grève des pilotes.

> Quand Emirates se voit proposer… de réduire ses vols en France

(source la tribune) 24 octobre - Emirates, la compagnie aérienne de Dubai peut attendre avant de pouvoir ajouter des vols supplémentaires en France. Le gouvernement n'est pas disposé à ouvrir de nouvelles négociations bilatérales sur le sujet avec les Emirats Arabes Unis. La requête à court terme semble pourtant modeste. Passer de 20 à 21 vols par semaine entre Paris et Dubai et de 5 à 7 entre Dubai et Lyon dans le but de proposer aux clients trois vols par jour à Paris tous les jours de la semaine (et non sur six jours, comme c'est le cas aujourd'hui) et un vol quotidien à Lyon.

Fin de non-recevoir

«Sur les 37 villes que nous desservons en Europe, seules Paris et Lyon ne le sont pas avec un niveau de fréquences hebdomadaires équivalent à un multiple de 7 permettant de proposer la même offre chaque jour de la semaine », a déploré ce vendredi Thierry Antinori, ce Français passé par Air France et Lufthansa, aujourd'hui vice-président d'Emirates, lors d'un point presse à Paris. «J'ai expliqué cela à un conseiller d'une personne très importante du gouvernement français. Sa réponse a été : si vous voulez un multiple de 7, passez de 20 à 14 », a-t-il ajouté.

Selon nos informations, il s'agissait d'un conseiller de Manuel Valls. S'il s'agit probablement d'une boutade, cette réponse en dit long sur la fermeté du gouvernement actuel à refuser les demandes de droits de trafic supplémentaires des compagnies du Golfe comme Emirates, Etihad Airways (Abu Dhabi) et Qatar Airways. La raison est simple : comme le rappelle à La Tribune une source ministérielle, Air France ne va pas bien et le gouvernement ne veut pas accroître ses difficultés en autorisant ces transporteurs à ajouter plus de vols en France.

Autrement dit : le gouvernement ne veut pas fragiliser Air France tant que son redressement ne sera pas achevé. Une position qui n'a pas bougé d'un iota depuis l'arrivée au pouvoir de François Hollande en 2012, laquelle tranche avec celle de ses prédécesseurs. Si l'idée initiale du gouvernement était de permettre à Air France de se refaire une santé avec son plan Transform 2015, ce dernier s'achève fin décembre et la compagnie française est loin d'être dans une forme éclatante. Aujourd'hui, on parle plutôt de la nécessité de réussir le Plan Perform 2020.

Les avions sont remplis à 90%

Pour justifier leurs positions, les autorités françaises ont souvent indiqué à leurs interlocuteurs du Golfe que leurs compagnies devaient déjà aller au maximum de ce que permettent les accords actuels avant de demander des droits supplémentaires.

«Qatar Airways peut augmenter ses capacités à Paris en positionnant l'A380, confie un proche du dossier. C'est en revanche compliqué pour Emirates dont tous les vols à Paris sont déjà assurés en A380». D'autant plus que les vols sont en moyenne remplis à 90%.

«Avec de tels coefficients d'occupation, si nous n'obtenons pas de nouveaux droits de trafic en France, nous nous retrouverons en refus de vente. La victime ce sera le client », a regretté Thierry Antinori. Si la demande reste au rendez-vous, cette stagnation de l'offre devrait en effet faire augmenter automatiquement la recette unitaire. Celle-ci a déjà augmenté de 5 à 6% en France depuis le début de l'année.

Gros client d'Airbus

Afin de donner du poids à ses arguments, Thierry Antinori a rappelé la valeur de la présence d'Emirates en France :

 «Indépendamment du fait que nous achetons beaucoup d'Airbus qui représentent des milliers d'emplois, Emirates a acheté l'an dernier pour 437 millions d'euros de produits français. Nous créons des emplois en France, et on pourrait encore faire mieux».

Un discours que contredit Air France, qui ne cesse de pointer du doigt les dangers des compagnies du Golfe sur son activité et ses emplois.

Le stand-by en France n'empêche pas Emirates de croître. La compagnie compte augmenter ses capacités de plus de 10% au cours de son prochain exercice fiscal (avril 2015- mars 2016). Disposant de 54 A380 sur les 140 commandés, la compagnie compte en exploiter 68 d'ici à la fin 2015 (...).

Mon commentaire : On sait que les compagnies du golfe grignotent nos parts de marchés. Cette concurrence semble peser de plus en plus lourd pour KLM. Car, à la différence d'Air France, la compagnie néerlandaise dispose de nombreuses lignes vers l'Afrique de l'est, desservies également par les compagnies du golfe.

> Lufthansa investit 2 milliards dans le fret

(source figaro) 13 octobre - Le groupe allemand de transport aérien Lufthansa prévoit d'investir plus de 2 milliards d'euros au cours des prochaines années afin de rénover son activité de fret, a déclaré l'un de ses dirigeants (...).

Ces investissements, qui s'inscrivent dans le cadre d'un plan de rénovation prévu jusqu'en 2020, vont permettre à la filiale d'acquérir de nouveaux avions plus performants, de développer ses systèmes d'information, ainsi que de construire un nouveau centre de logistique sur l'aéroport de Francfort, principal hub du groupe en Allemagne.

> Lufthansa confie à IBM son infrastructure informatique

(source lameuse) 22 octobre - Le géant européen de l’aviation Lufthansa a annoncé mercredi la cession à l’américain IBM de son activité infrastructures informatiques, couplée à un contrat de fourniture de services pendant sept ans, pour un montant non dévoilé. « Les conditions finales sont encore sujettes à négociations », indique le groupe allemand, qui évalue à « 70 millions d’euros » ses économies annuelles pendant la durée de cet accord de service.

Les charges de restructuration et la cession « auront un impact négatif de 240 millions d’euros » avant impôts sur les résultats de 2014, qui ne sera pas pris en compte dans le résultat opérationnel, précise toutefois Lufthansa. Le groupe allemand cherche depuis 2012 à externaliser son informatique, l’une des trois branches de sa division Systems. IBM figurait parmi les candidats régulièrement cités à la reprise, de même que l’américain Hewlett-Packard et le français Atos. Le segment infrastructure emploie 1.400 salariés et représente 40 % du chiffre d’affaires annuels de Lufthansa Systems, soit environ 256 millions d’euros en 2013.

> Michael O'Leary restera à la tête de Ryanair au moins jusqu'en 2019

(source sudinfo) 19 octobre - Michael O’Leary, le CEO de Ryanair, demeurera cinq ans de plus à la tête de la plus importante compagnie aérienne low cost d’Europe. L’Irlandais a signé un contrat le liant à l’entreprise jusque septembre 2019, annonce Ryanair vendredi.

La compagnie a par ailleurs indiqué espérer faire grimper le nombre de ses passagers de 81 millions à 120 millions d’ici 2019.

> "La Compagnie" croit au low-cost en classe affaires

(source france info) 26 octobre - Avec un copieux capital de départ de 30 millions d’euros et quelques partenaires comme l’homme d’affaires Charles Beigbeder, Frantz Yvelin a lancé, au milieu de l’été dernier, "La Compagnie" marque commerciale de DreamJet.

Avec un Boeing 757, composé d’une seule cabine de 74 sièges en classe affaires, la compagnie assure 5 à 6 fois par semaine, la ligne Roissy-Newark à des tarifs très attractifs, environ 1.200 euros l’aller-retour en prix d’appel contre 3 à 4.000 euros sur les grandes majors.

Audacieux, visionnaire, ou inconscient Frantz Yvelin affirme ne pas vouloir refaire un coup comme il l’avait fait en revendant "L’avion" devenu "Open Skies" à British Airways. Et dans les faits, toutes les compagnies qui ont tenté de se lancer sur ce créneau du tout "Business" aux Etats-Unis ou en Asie ont aujourd’hui disparu. Seule "Open Skies" a survécu, au départ d’Orly mais en réaménageant sa cabine avec trois classes très conviviales.

Et aujourd’hui, avec ce nouveau modèle économique, "Open Skies" va bien. Avec 150.000 passagers transportés cette année, entre Paris et New York, elle a battu tous ses objectifs et se prépare à de nouveaux investissements. Quant à "La Compagnie", elle se donne de 12 à 18 mois pour être rentable.

> Les compagnies nationales sont en danger en Europe

(la libre.be) 23 octobre - Le signal est passé au rouge pour de nombreuses compagnies aériennes "nationales" en Europe. Les exemples sont nombreux : la portugaise TAP est au bord de la faillite, Alitalia a été sauvée in extremis par les pétrodollars venus de Dubaï, via un rachat partiel d’Etihad. En Belgique, Brussels Airlines, détenue à 45 % par Lufthansa, devrait encore terminer cette année dans le rouge, malgré une hausse de sa fréquentation. Même les "gros bras", tels qu’Air France ou Lufthansa souffrent. D’après les chiffres de l’IATA, les compagnies européennes sont devenues, (...)  les moins rentables au monde (...).

Mon commentaire : Il est temps que nos gouvernants prennent les décisions qui s'imposent : Entre autres, baisser les charges indues ou exagérées qui pèsent sur le transport aérien. Sinon, ce secteur finira sinistré, au profit des compagnies évoluant dans une fiscalité plus douce, dont bien sûr, celles du golfe.

Fin de la Revue de Presse

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> Mon commentaire sur l'évolution du cours de l'action Air France-KLM

L'action Air France-KLM est à 6,555 € en clôture lundi 27 octobre.

La moyenne des objectifs de cours (le consensus ) des analystes descend à 8,42 €.

Des incertitudes géopolitiques demeurent, dont la situation en Ukraine et en Irak. La situation liée au risque Ebola est aussi préoccupante. Enfin, les résultats trimestriels mitigés des entreprises et une économie mondiale atone font redouter à quelques observateurs une fin d'année difficile pour les marchés actions.

Le baril de pétrole Brent (mer du nord) descend à 86 $, un niveau sensiblement plus bas que les prévisions d'AF-KLM pour 2014. Cette baisse devrait soulager les comptes d'Air France-KLM, si des effets de change sur les monnaies ou les particularités de contrats de couverture n'en réduisent pas les pleins effets.

Ces informations indicatives ne constituent en aucune manière une incitation à vendre ou une sollicitation à acheter des actions Air France-KLM.

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Vous pouvez me poser, par retour, toute question relative au groupe Air France-KLM ou à l'actionnariat salarié...

A bientôt.

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| Christian Magne

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