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| Lettre de l'Administrateur Air France-KLM

| Christian Magne

Représentant des salariés actionnaires PS et PNC

navigaction.com

N°469, lundi 17 novembre 2014

La Revue de Presse du lundi...

> Air France-KLM : le trafic passagers en hausse de 2% en octobre

(source AFP) 12 novembre - (...) Air France-KLM a annoncé mercredi une hausse de 2,0% de son trafic passagers en octobre tiré par le développement en Amérique Latine mais ses recettes unitaires se sont inscrites en baisse.

En volume, les compagnies du groupe franco-néerlandais ont transporté 6,9 millions de passagers (+2,1%) et le taux de remplissage s’est établi à 84,7% (+0,7 point), détaille-t-il dans un communiqué.

Sur le réseau long-courrier, le trafic passagers a augmenté de 2,1% avec une forte croissance sur la zone Amériques (+4,7%). La croissance des capacités sur les Amériques (+5,4%) a été tirée par le développement sur l’Amérique latine (+7,2%), commente Air France-KLM, numéro deux européen derrière le groupe allemand Lufthansa.

Sur le réseau court et moyen-courrier, son trafic a augmenté de 1,6% avec une baisse des capacités de 1,1% et même de 6,0% sur le seul réseau domestique français où le groupe s’efforce de se redresser face aux compagnies à bas coûts très offensives.

Transavia, la compagnie à bas coûts du groupe, a vu son trafic bondir de 14,6%. En volume, elle a transporté 1,0 million de passagers (+17,9%). Le groupe note la «poursuite du développement rapide de Transavia en France» avec une capacité en hausse de 42,7%.

Les conditions de développement de Transavia France avaient été au coeur d’une grève des pilotes d’Air France la seconde moitié de septembre. Ce conflit, qui avait cloué au sol la moitié des avions de la compagnie française, a amputé au troisième trimestre de 330 millions d’euros le résultat d’exploitation d’Air France-KLM et de 416 millions le chiffre d’affaires.

La recette unitaire au siège kilomètre offert (RSKO) hors change, un des baromètres de la rentabilité, est en baisse comparée à octobre 2013, souligne le groupe qui a dû notamment lancer des campagnes de promotions pour faire revenir ses passagers.

S’agissant du trafic cargo, il a, lui, baissé de 1,2% avec une recette unitaire également en baisse.

Sur les dix premiers mois de l’année, le trafic passagers est en très légère hausse de 0,5%. Le trafic cargo baisse de 2,1%.

Mon commentaire : La progression de nos résultats de trafic reste, mois après mois, plus faible que celle de nos proches compétiteurs IAG (BA+IB+Vueling) et le groupe Lufthansa (LH+Swiss+Austrian+Germanwings). De plus, nos dirigeants comptaient sur une petite hausse de recette unitaire, mais leurs espoirs sont contredit par des chiffres en baisse.

> AFI KLM E&M étend ses prestations maintenance pour Latam Airlines

(source airjournal) 16 novembre - C’est l’un des plus importants contrats équipements jamais signé, souligne Air France Industries (AFI) KLM E§M, responsable de la maintenance et de la réparation des avions dans le groupe Air France – KLM.

LATAM Airlines Group, qui rassemble LAN Airlines et TAM Airlines, a décidé de confier le support équipements de ses Boeing 767, 777 et 787 à AFI KLM E&M, partenaire de longue date dans le domaine de la maintenance aéronautique (en particulier les moteurs ou équipements de Boeing 767 et 777), (...). L’accord concerne toute la flotte Boeing de LATAM Airlines Group, soit un total de 90 appareils pendant la durée du contrat.

 Franck Terner, directeur général adjoint AIR FRANCE KLM Engineering et Maintenance, s’est félicité de « la signature de ce contrat », « un témoignage de confiance majeur de la part de LATAM Airlines Group ».

(...) AFI KLM E&M a développé des domaines d’expertise spécifiques pour les équipements de chacune des lignes de produit Boeing, pris en charge au sein d’infrastructures et d’ateliers dédiés, par des personnels qualifiés et spécialisés. C’était le cas pour les Boeing 767 et 777, ça l’est également depuis l’an dernier pour les Boeing 787, pour lequel AFI KLM E&M a conçu en 2012 et déployé une offre et une capacité de support équipements, qui a déjà rencontré plusieurs succès commerciaux auprès des grands opérateurs mondiaux du Dreamliner. AFI KLM E&M est ainsi en mesure d’assurer le support équipements des trois types avions avec les ressources de ses centres de réparation à Miami (services fournis par AMG, filiale américaine d’AFI KLM E&M), à Paris et à Amsterdam (...).

AFI KLM E&M assure le support de près de 1 500 avions appartenant à 150 compagnies aériennes domestiques et internationales.

> Transavia France : décollage autorisé

(source le point) 12 novembre - Un accord a été trouvé avec les pilotes d'Air France. Le développement de la compagnie peut se poursuivre en attendant une entité à l'échelle européenne.

L'accord conclu entre la direction de la compagnie et le Syndicat national des pilotes de ligne (SNPL), qui doit encore être validé par les pilotes lors d'un référendum, prévoit que ceux qui souhaitent travailler à la filiale low cost Transavia garderont leur contrat Air France, assorti d'une clause de détachement pour la low cost. Ils seront alors employés aux conditions de Transavia, c'est-à-dire à un salaire à peu près équivalent à celui d'Air France mais en effectuant plus d'heures de vol.

Dans un premier temps, à l'issue des deux semaines de grève de septembre, une formule de double contrat Air France/Transavia pour les pilotes d'Air France travaillant à Transavia avait été envisagée. Quelques avocats plus tard, elle s'était révélée être une usine à gaz juridique susceptible de devenir un grand pourvoyeur des Prud'hommes. Le détachement qui vient donc d'être retenu permet aux pilotes retournant à Air France après, par exemple, trois ans de Transavia de conserver leur place dans la liste de séniorité. Celle-ci classe les pilotes par ancienneté et, en fonction de celle-ci, leur permet de changer d'avion ou de devenir commandant de bord. Des fonctions qui impactent directement leur salaire. Détachés auprès de la low cost, ils continueront en outre à bénéficier des conditions de la caisse de retraite Air France.

Des débouchés européens

Conséquence pratique, Transavia France va pouvoir recevoir sept avions de plus l'été prochain, développer des lignes et employer des pilotes qui viendront d'Air France mais aussi de la filiale régionale HOP, a précisé ce mercredi Alexandre de Juniac, le P-DG du groupe Air France-KLM, lors d'une audition devant la commission du développement durable au Sénat. Dans trois ans, Transavia France pourra exploiter jusqu'à quarante Boeing 737 au départ d'Orly, évitant que les précieux slots de décollage et d'atterrissage du groupe soient redistribués aux concurrents low cost. La montée en puissance de Transavia Hollande est également prévue à Amsterdam. Puis il faudra trouver d'autres débouchés pour continuer à rattraper le retard sur Ryanair et EasyJet qui déploient des centaines d'avions et doubleront leurs flottes en 2020.

"Contrairement à Air France et à KLM, la marque Transavia ne fait référence à aucun pays. Elle est complètement dénationalisée", explique le patron du groupe. C'est pourquoi, quand la pression syndicale sera calmée et que les esprits y seront préparés, nous envisagerons de remettre sur la table un projet européen avec des bases à l'étranger pour être au plus près des marchés et des passagers."

> Une bonne nouvelle pour les compagnies aériennes

(source les echos) 17 novembre - Le carburant représente entre 30 % et 35 % des coûts de l'activité strictement aérienne d'une grande compagnie. Avec une marge d'exploitation d'à peine 5 % en moyenne, le secteur peut donc facilement basculer dans le rouge en cas de hausse trop forte du kérosène. Toutes les grandes compagnies ont donc adopté des politiques de couverture pour lisser dans le temps les variations de ce poste de dépense si important. Exemple chez Air France-KLM, qui a déboursé 9,2 milliards de dollars l'an dernier pour faire le plein de ses avions à un prix moyen de 109 dollars le baril : chaque trimestre, la compagnie couvre 10 % de plus de ses besoins pour les huit trimestres suivants. En 2015, elle est ainsi couverte à 60 %, et déjà à 20 % en 2016.

A quel cours ? C'est confidentiel, car si les politiques de couverture sont équivalentes dans leurs principes d'une compagnie à l'autre, les modalités précises ressortent du secret concurrentiel. « Si le brent remonte dans un an, alors on bénéficiera des couvertures qu'on aura prises d'ici là », explique le directeur général adjoint chargé des finances, Pierre-François Riolacci. Et s'il continue à baisser, alors tout le secteur en profitera en restaurant ses marges. La baisse du kérosène est donc une bonne nouvelle, même si les compagnies n'en mesurent les bénéfices qu'à moyen terme et partiellement car elles doivent aussi, pour celles qui facturent en euros, jongler avec des couvertures de change. « L'objectif n'est pas de spéculer sur le prix du brut mais d'être compétitif sur le prix des billets », insiste Pierre-François Riolacci.

Mon commentaire : Cette baisse du prix du pétrole est une bonne nouvelle. Mais nos passagers vont s'attendre à ce qu'elle se répercute dans le prix du billet ! Nos comptes ne pourront donc pas profiter en totalité de l'économie de cette facture de carburant. Autre conséquence, si le prix du billet baisse cela pourrait avoir un effet favorable sur le nombre de passagers. Il est difficile, à ce stade, d'évaluer finement les effets bénéfiques de cette baisse.

> Trafic groupe Lufthansa : +3,3% en octobre

(source airjournal) 12 novembre - Le groupe aérien Lufthansa a enregistré le mois dernier une croissance de +3,3% de son trafic passagers, un résultat attribué à une meilleure utilisation de la flotte et atteint malgré la grève des pilotes.

Dans un communiqué du 12 novembre 2014, la compagnie nationale allemande et ses filiales Germanwings, Swiss et Austrian Airlines annoncent avoir transporté le mois dernier 9,7 millions de passagers, une hausse de +0,4% par rapport à octobre 2013. Le groupe explique que malgré la grève menée par le syndicat Vereinigung Cockpit, il a été capable d’augmenter de manière significative ses ventes (+3,3% en RPK) et maintenir un coefficient d’occupation stable (+0,1 point à 80,6%). La stratégie d’augmenter les capacités (+3,1% en SKO) tout en réduisant le nombre de vols (-3,9%) a été poursuivie avec succès en octobre, mais la tendance des prix « reste clairement négative ».

Toutes les compagnies ont contribué à l’augmentation des ventes, précise encore le groupe de Star Alliance : Lufthansa et Germanwings affichent +3,4%, Swiss +3,7% et Austrian Airlines +1,1%. En revanche, seules les deux premières ont amélioré leur coefficient d’occupation (+0,1 point et +1 point respectivement), la compagnie autrichienne voyant le sien reculer de -1,8 point. La grève des pilotes a principalement affecté le réseau court et moyen-courrier, les ventes en Europe reculant de -0,8%. En revanche, le long-courrier progresse partout : +7,6% vers les Amériques, +3,4% vers l’Asie et +2,1% vers l’Afrique et le Moyen-Orient. Dans le fret, Le groupe Lufthansa a légèrement amélioré son taux de remplissage (+1 point) sur un trafic en recul de -2,1%, mais les ventes ont reculé de -0,7%.

Sur les dix premiers mois de l’année, le groupe Lufthansa a transporté 90,867 millions de passagers (+1,6%). Le trafic en RPK progresse de +2,7% avec des capacités en ASK en hausse de +2,3% ; en conséquence le coefficient d’occupation moyen gagne +0,3 point à 80,6%.

On se souvient que le projet de Transavia Europe avait été un point de blocage majeur lors du récent conflit avec les pilotes. Il avait été retiré par la direction d'Air France dès le troisième jour de grève. Une implantation avait été envisagée au Portugal, pays où Transavia est très connue. Une autre en Allemagne à Munich, deuxième hub de Lufthansa, avait aussi reçu un accueil chaleureux de la part d'un aéroport qui n'accueille pas de low cost.

> Emirates Airlines aura 68 Airbus A380 fin 2015

(source airjournal) 12 novembre - La compagnie aérienne Emirates Airlines compte avoir mis en service d’ici la fin de l’année prochaine 68 Airbus A380, soit 13 de plus que les 55 prévus fin décembre.

Selon le directeur commercial de la compagnie des Émirats Arabes Unis Thierry Antinori, cité par Arabian Business le 11 novembre 2014, cette augmentation de la première flotte mondiale de superjumbos sera principalement axée sur la desserte des États-Unis. Emirates Airlines avait le mois dernier remplacé l’habituel 777 par un A380 sur la route entre l’aéroport de Dubaï et Dallas-Fort Worth, et s’apprête à faire de même le mois prochain vers San Francisco et Houston. New York-JFK bénéficiera de son côté d’une troisième rotation quotidienne en A380 à partir de fin mars 2015, tandis que Los Angeles est desservie tous les jours en superjumbo.

La compagnie devrait disposer de 55 superjumbos avant la fin 2014 (54 aujourd’hui), et donc en accueillir en moyenne un de plus chaque mois l’année prochaine. Rappelons qu’elle a commandé 140 A380, configurés pour accueillir 14 passagers en Première, 76 en classe Affaires et 399 ou 427 en Economie (486 ou 517 au total). Mais M. Antinori a répété que de nouveaux achats étaient possibles si Airbus veut bien développer une version A380neo « car il sera encore plus économique et parce que Dubaï continuera à grandir ». Emirates Airlines a déjà laissé planer la possibilité de prendre 60 à 80 appareils supplémentaires.

Mon commentaire : Il a fallu peu de temps à Emirates pour devenir la première compagnie du monde en trafic intercontinental, cargo et passager. Elle continue de forcir et captera de plus en plus les trafics de correspondance de et vers les provinces d'Europe. Une situation d'autant plus difficile à contenir pour les compagnies européennes que Qatar, Etihad, et Turkish conquièrent aussi les passagers qui autrefois se tournaient vers Air France, KLM, Lufthansa ou British Airways. KLM illustre cette tendance, car elle est depuis peu victime de la concurrence des compagnies du golfe sur ses lignes vers l'Afrique de l'est.

La presse boursière

> Air France-KLM : Oddo attend la validation de l'accord Transavia

(source Tradingsat.com) 12 novembre - Oddo Securities reste à l’« Achat » sur Air France-KLM. Le groupe a présenté ce matin les chiffres de son trafic en octobre, « mois de transition toujours marqué par les conséquences de la grève » de septembre. Le broker pointe plus particulièrement « l’accélération de la restructuration du réseau point-à-point avec une hausse des capacités de 15,1 % pour Transavia dont +42,7 % pour la seule Transavia France alors que dans le même temps, les capacités sur le réseau domestique français chutent de 6 % ». Le mouvement, précise-t-il, est « clef pour réduire les pertes du réseau point-à-point ».

Au-delà de cette publication, Oddo attend la validation de l’accord Transavia par un référendum des pilotes dans les prochains jours, « prochain catalyseur important » pour l’action Air France. Cette validation « permettrait de fortement accélérer le développement de Transavia France (et ainsi de réduire la perte du point-à-point) mais également de faciliter les négociations en termes de productivité avec les autres catégories de personnels », note le courtier.

Mon commentaire : La signature de l'accord Transavia est effectivement nécessaire pour aller de l'avant. Il n'est pas certain que cela suffise pour "faciliter les négociations en termes de productivité avec les autres catégories de personnels" ! Vont-elles considérer que les nouveaux efforts que l'entreprise leur demandera ne serviront qu'à compenser le cout de la grève des pilotes ? Nos dirigeants auront fort à faire en termes de communication pour dépasser les "blocages" actuels.

Fin de la Revue de Presse

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> Mon commentaire sur l'évolution du cours de l'action Air France-KLM

L'action Air France-KLM est à 7,277 € en clôture lundi 17 novembre.

La moyenne des objectifs de cours (le consensus) des analystes descend à 7,42 €.

Des incertitudes géopolitiques demeurent, dont la situation en Ukraine et en Irak. La situation liée au risque Ebola est aussi préoccupante. Enfin, les résultats trimestriels mitigés des entreprises et une économie mondiale atone font redouter à quelques observateurs une fin d'année difficile pour les marchés actions.

Le baril de pétrole Brent (mer du nord) descend davantage à 79 $, un niveau sensiblement plus bas que les prévisions d'AF-KLM pour 2014. Cette baisse devrait soulager les comptes d'Air France-KLM, si des effets de change sur les monnaies ou les particularités de contrats de couverture n'en réduisent pas les pleins effets.

Ces informations indicatives ne constituent en aucune manière une incitation à vendre ou une sollicitation à acheter des actions Air France-KLM.

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| Christian Magne

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