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| Lettre de l'Administrateur Air France-KLM

| Christian Magne

Représentant des salariés actionnaires PS et PNC

navigaction.com

N°471, lundi 1er décembre 2014

La Revue de Presse du lundi...

> Repas chauds, wifi et sièges en cuir : Air France monte en gamme sur les vols moyen-courrier

(source capital.fr) 28 novembre - Opération séduction pour Air France. Pour reconquérir les clients business sur les vols moyen-courrier, de plus en plus nombreux à emprunter ses concurrentes low-cost (Easyjet compte 25% de passagers affaires), la compagnie tricolore a mis les petits plats dans les grands.

Nouveaux sièges, offre de restauration revue de A à Z, arrivée du wifi à bord : la nouvelle classe business Air France, qui sera déployée à partir du 1er avril 2015 uniquement sur les vols au départ de Roissy Charles de Gaulle vers l’Europe (elle ne concerne pas les vols Paris province) est la troisième étape (après la rénovation des classe Business et Première sur long courrier) de la "remontée" en gamme lancée il y a deux ans par le P-DG du groupe Alexandre de Juniac et mise en musique par le patron de la compagnie française Frédéric Gagey.

Au total, 50 millions d’euros vont être investis dans cette nouvelle offre, qui concernera 49 appareils (des A319 et des A320). Le but : contrer l’offensive de ses rivales à bas coûts, qui ont toutes développé des offres business très alléchantes, et aussi mettre à niveau le moyen-courrier par rapport à l’offre sur long-courrier pour les passagers en correspondance à Roissy.

Les nouveaux sièges en cuir, plus confortables - conçus par l’équipementier BEA, ils sont inclinables à 20°, disposent de têtières réglables et d’accoudoirs plus longs - équiperont la totalité de la cabine. En classe affaires, le fauteuil central restera inoccupé comme il l’est aujourd’hui. Le but : accorder plus de place et de tranquillité aux voyageurs désirant travailler en vol ou se reposer après une dure journée de labeur. Un rideau séparera la classe avant du reste de l’appareil. Principal atout de l’offre business : l’amélioration de la restauration. Jusqu’à 9 heures, un vrai petit-déjeuner, avec pain et viennoiseries chaudes - une des exigences formulées par Alexandre de Juniac - sera proposé. Autre nouveauté : la possibilité de choisir des plats chauds sur les vols de plus de deux heures.

Cette nouvelle offre moyen-courrier marque, enfin, la disparition de la classe intermédiaire Premium Economy. A la place, Air France a mis en place un nouveau tarif «economy flex» permettant d’annuler ou de modifier sans frais son billet jusqu’au dernier moment et qui donnera accès à un check-in et un accès prioritaire aux contrôles de sécurité, ainsi qu’à une franchise bagages de 23 kilos.

Les passagers des deux classes pourront enfin bientôt accéder au wifi. Air France a signé un partenariat avec Orange pour un système de connexion qui devrait se généraliser à partir de 2016, à des tarifs « raisonnables » promet la compagnie.

> Air France-KLM réduit sa participation dans Amadeus à 2,2%

(source zonebourse) 26 novembre - La compagnie aérienne Air France-KLM a annoncé mardi soir avoir réduit sa participation au capital de la société espagnole Amadeus IT Holding, dont elle ne détiendra plus que 2,2%.

Air France-KLM a cédé 6,2 millions d'actions Amadeus, soit 1,4% du capital, dans le cadre d'un placement privé dirigé par Deutsche Bank. (...) Le transporteur s'est engagé à conserver le solde de ses titres Amadeus pendant une durée de 30 jours (...).

Mon commentaire : Détenir des actions Amadeus n'est plus considéré comme un enjeu important pour le groupe. C'est pourquoi il rend "liquide" une partie de sa participation, pour un montant de 194 millions d'euros.

> Comment l'action Air France décolle grâce au pétrole bon marché

(source challenges) 28 novembre - Les marchés estiment que la compagnie aérienne va renforcer ses marges avec la baisse du prix du baril.

Voilà encore une bonne nouvelle pour Air France. A 15H [vendredi 28], l'action de la compagnie aérienne prenait 6,25% à 8,47 euros, dans un marché en repli de 0,36%. Les pays de l'Opep ont décidé jeudi 27 novembre à Vienne de maintenir leur plafond de production de pétrole malgré la surabondance de l'offre d'or noir. Cette décision a fait aussitôt plonger les cours du brut à des niveaux plus vus depuis 2010.

Les cours du pétrole coté à Londres (Brent) et de celui coté à New York (WTI) sont en effet passés sous la barre symbolique des 80 dollars. Depuis son pic atteint en juin, à 115 dollars, le baril de brent de la mer du Nord a perdu près de 40 dollars. Cette baisse qui s'explique par un ralentissement de la croissance mondiale, le développement du schiste et le renforcement du dollar, est une bonne nouvelle pour les secteurs industriels dépendants des prix du baril comme l'aérien.

Selon Air France, dont les pleins de kérosène représentent environ 35% de ses coûts, cette chute des cours devrait faire baisser sa facture pétrolière d'à peu près 750 millions d'euros l'an prochain. En 2015, pour faire voler ses avions, la compagnie aérienne devrait ainsi débourser 8,2 milliards de dollars contre 8,9 milliards en 2014. En 2013, cette facture s'élevait à 9,2 milliards de dollars. Cette forte sensibilité aux cours du pétrole s'explique notamment par le fait "qu'une variation d'un dollar par baril a un impact de 40 millions de dollars sur la facture, dans un sens ou dans l'autre", selon Yan Derocles, analyste, spécialiste de l'aéronautique chez Oddo Securities.

Ces économies sont toutefois à relativiser précise Air France. La baisse importante de l'euro face au dollar (moins 10% depuis mai) limite les effets positifs de la décrue des cours de l'or noir. Selon la compagnie aérienne, cette dépréciation de la monnaie européenne annule même "pour l'essentiel" ce qu'elle gagne avec la baisse des prix du pétrole. Et cela malgré les couvertures de change mises en œuvre par Air France pour se protéger des fluctuations des taux de change.

Et l'effet des couvertures sur le pétrole ?

Les couvertures destinées à limiter l'impact de la volatilité des cours sont aussi la règle pour le pétrole. Toutes les grandes compagnies aériennes y ont recours depuis plusieurs dizaines d'années. Air France-KLM, est ainsi couvert en 2014 à un prix moyen proche de 100 dollars le baril pour 55% de sa consommation en pétrole. Tous les trois mois, la compagnie couvre 10% de plus de ses besoins pour les huit trimestres suivants. En 2015, elle est ainsi couverte à 60%, et déjà à 20% en 2016, précise-t-elle.

Cette politique de couverture est donc intéressante lorsque les cours du pétrole augmentent mais nettement moins quand les prix connaissent une forte baisse comme c'est le cas depuis plusieurs semaines. Sur le quatrième trimestre de l'année 2014, Air France s'attend ainsi à ce que ces couvertures lui fassent perdre de l'argent - ce qui n'était pas le cas lors des trois premiers trimestres.

"Air France est la compagnie européenne qui est la plus sensible aux variations du pétrole, analyse Yan Derocles. A la fin des années 2000, la compagnie a commis des erreurs en se couvrant à hauteur de 70-75% et en achetant des produits pour une durée de 4 ou 5 ans alors que les cours commençaient à baisser. Ils l'ont payé cher mais ils ont abandonné cette politique en 2010. Ils ont décidé de réduire leur couverture et aujourd'hui selon nos calculs, ils sont avec 55% en dessous de compagnies comme Ryanair qui est couverte à 90% ou easyJet qui est couverte à 78%. On peut donc dire que compte-tenu de cette couverture moins importante, Air France est une des compagnies européennes qui profitent le plus de la baisse des prix du pétrole".

Selon Air France, son avantage comparatif par rapport à une compagnie qui se couvre à hauteur de 65% (c'est le cas de Lufthansa), serait de l'ordre de 50 à 100 millions d'euros.

Mon commentaire : Pour Air France-KLM, cette baisse du prix du pétrole est forcément une bonne nouvelle, mais pas autant qu'il apparait au premier regard. Il est illusoire d'imaginer qu'une baisse éventuelle d'environ 750 millions de notre facture pétrolière conduise à une amélioration des résultats à cette hauteur. Car la concurrence est vive et les compagnies les plus réactives diminueront le prix des billets. Une occasion à saisir pour accroitre leurs parts de marché. Notre groupe ne pourra pas lancer cette offensive marketing, car ses marges sont trop faibles, mais devra s'y adapter si il ne veut pas voir ses avions se vider. Ainsi, nos recettes moyennes baisseront fatalement, mais d'un niveau difficile à évaluer a priori. Un responsable du programme de KLM estime la chute actuelle de son revenu unitaire entre 5 et 10%, ce qui est déjà considérable.

Je participerai d'ici quelques jours à la validation du budget (les prévisions de recettes et de dépenses) d'Air France-KLM pour 2015. Nul doute que les conséquences de cette baisse sur nos résultats à venir seront au cœur des débats du conseil d'administration.

> KLM va devoir se serrer la ceinture

(source déplacements pros) 30 novembre - Après Air France, c'est au tour de KLM d'engager un vaste plan d'économies pour améliorer ses résultats. Pour Pieters Elbers, le nouveau DG de la compagnie, ce sont 700 millions d'euros sur cinq ans qui devront être économisés sur les coûts actuels d'exploitation. Parallèlement, la compagnie franco-néerlandaise veut aussi poursuivre son plan d'investissement qui vise à améliorer la qualité de ses services à bord.

Selon le journal néerlandais Zakenreis Magazine, la hausse de productivité à atteindre reste modeste: 4 % et ce, sans qu'aucun licenciement ne soit prévu. Seul le simple gel des embauches sur la même période est acté. Mais le nouveau patron de KLM reste prudent et s'attend à une possible dégradation des résultats en raison d'une très forte concurrence dans l'univers du transport aérien et à une baisse permanente du prix des billets d'avion. Alexandre de Juniac, le patron du groupe Air France/KLM, qui a fait le voyage d'Amsterdam à la fin du mois de novembre pour présenter le plan Perform 2020, n'a pas caché aux dirigeants que les enjeux à venir demandaient un engagement important de l'ensemble du personnel.

Pour autant, KLM est loin de la situation financière d'Air France. Avec un excédent d'exploitation de 265 millions au troisième trimestre 2014, la compagnie est dans le vert, même si elle reconnaît que les résultats sont inférieurs à ceux attendus et que les prévisions à venir n'étaient pas forcément très bonnes. Mais Peter Elbers s'est voulu rassurant auprès des cadres en évoquant les investissements qui permettraient à la compagnie de rester innovante en matière d'accueil et de services à bord. Il a souligné l'excellente réputation de la compagnie néerlandaise. Mais il est resté discret sur le fait qu'en cas d'échec du plan d'économies, il faudrait sans doute tailler dans la masse salariale pour atteindre les objectifs fixés.

Mon commentaire : Au lancement du plan Transform, il y a 3 ans, la situation de KLM était positive, bien meilleure que celle d'AF. Un objectif de réduction de cout de 15% lui avait été assigné, mais la montée en puissance de ces mesures d'économie a été plus lente qu'à AF. Ainsi, bien qu'AF ait des résultats financiers encore inférieurs à ceux de KLM (hors effet grève), ceux-ci s'améliorent, alors que ceux de KLM sont en train de se dégrader.

Le hub d'Amsterdam reste prisé des passagers, mais face à la croissance des hubs du Golfe et d'Istanbul, il perd de son pouvoir d'attraction. La situation risque de se durcir du côté des salariés néerlandais, déjà frappés par les conséquences du retrait programmé des avions M-11 tout cargo.

> Delta Air Lines : reprise des vols Nice-New York le 29 mars 2015

(source tourmag) 27 novembre - La liaison entre Nice et new York sera à nouveau desservie par Delta Air Lines à compter du 29 mars 2015. Assurée dans un premier temps 5 fois par semaine, elle passera à une fréquence quotidienne dès le 2 mai 2015.

La fréquence sera de cinq vols par semaine. La desserte passera en quotidien à partir du 2 mai 2015 avec un Boeing 767-400 de 245 places. Les avions qui assurent les vols de Delta à Nice sont équipés de sièges-lits totalement inclinables avec accès direct au couloir grâce à leur configuration 1x2x1 en cabine BusinessElite. Le vol est commercialisé en partenariat avec Air France-KLM. Depuis New York-JFK, les passagers azuréens auront accès à plus de 60 destinations, dont San Francisco, Miami, Las Vegas et Seattle.

> Lufthansa : les pilotes entament leur grève

(source le figaro) 1er décembre - Les pilotes de la compagnie aérienne allemande Lufthansa ont entamé aujourd'hui une grève de 36 heures, la dixième depuis le début de l'année, provoquant l'annulation de plus d'un millier de vols. Elle doit se poursuivre jusqu'à demain minuit (...).

Plus de 150.000 passagers étaient affectés aujourd'hui par la grève, qui vise à appuyer des revendications sur les modalités de départ en pré-retraite, selon la direction. Entamé en avril, le mouvement est en train de se durcir avec un dixième arrêt de travail plus long que les neuf précédents. Les pilotes de Lufthansa s'opposent à de nouvelles conditions de fin de carrière. Ils entendent garder la possibilité de prendre une pré-retraite à 55 ans avec 60% de leur salaire avant d'atteindre l'âge officiel de la retraite à 65 ans.

> Levée de boucliers dans l'Union Européenne contre la filiale low cost de Norwegian

(source AFP) 26 novembre - La Commission européenne a été saisie d'une plainte des groupes aériens Air France-KLM et Lufthansa contre la compagnie à bas coûts Norwegian Air International, filiale de Norwegian, accusée de pratiques sociales incompatibles avec les règles européennes, a indiqué l'un de ses porte-parole.

"Nous avons reçu la pétition formulée par les compagnies Air France-KLM et Lufthansa, qui vient s'ajouter à d'autres prises de position hostiles ou en soutien de Norwegian Air International", a affirmé ce porte-parole.

Les compagnies américaines Delta et United sont également opposées aux pratiques sociales du transporteur norvégien.

Dans un courrier adressé au président de la Commission, Jean-Claude Juncker, les transporteurs dénoncent la délivrance d'une licence à cette compagnie à bas coûts par l'Irlande afin de lui permettre de desservir les États-Unis au départ du Royaume Uni avec des appareils dont les équipages sont recrutés en Thaïlande par une agence de services basée à Singapour.

Les États-Unis n'ont pour le moment pas accordé à la compagnie l'autorisation internationale lui permettant d'effectuer des vols transatlantiques, précisent ces plaignants. Le porte-parole n'a pas précisé quelle serait la suite donnée à ce recours.

"Plus généralement, la Commission étudie avec les partenaires sociaux l'évolution des relations de travail dans le secteur aérien", a-t-il seulement indiqué.

"Si nous permettons à Norwegian Air International d'employer des équipages thai sur des liaisons entre l'Europe et les États Unis, alors d'autres suivront et des emplois seront perdus au sein de l'Union européenne pour être créés ailleurs", s'alarment pour leur part les dirigeants du groupe Air France-KLM et de la Lufthansa. Les syndicats de pilotes et de personnels navigants du groupe Air France-KLM et de la Lufthansa sont associés à la plainte.

"Nous avons vu le même scénario se jouer dans le secteur maritime avec la perte de dizaine de milliers d'emplois", soulignent-ils. "Il serait insensé de laisser cela se produire dans le secteur du transport aérien", plaident-ils.

"Votre nouvelle commission a fait du renforcement de la compétitivité des entreprises de l'UE une de ses priorités. Comment peut-elle renforcer la compétitivité du secteur aérien si elle autorise de tels abus contre les normes européennes", avertissent-ils.

"Avec des modèles comme celui là, nous risquons de tirer les normes sociales vers le bas et de perdre des milliers d'emplois qualifiés", mettent-ils aussi en garde. Le transport aérien fournit 9,3 millions d'emplois dans l'UE et représente une valeur de 512 milliards d'euros pour le PIB européen.

Mon commentaire : Il est déjà difficile pour Air France et KLM de résister à la concurrence des compagnies d'Europe qui utilisent des navigants de pays européens aux couts sociaux plus faibles. On imagine les ravages que pourrait provoquer le projet de Norwegian.

Fin de la Revue de Presse

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> Mon commentaire sur l'évolution du cours de l'action Air France-KLM

L'action Air France-KLM est à 8,339 € en clôture lundi 1er décembre. Elle a progressé de 9% sur la semaine, du fait de l'accélération de la baisse du cours du pétrole de 9%.

La moyenne des objectifs de cours (le consensus) des analystes est à 7,42 €. Ce consensus a subi une baisse d'environ un euro à la suite du conflit des pilotes sur Transavia et de la publication des résultats du 3ème trimestre.

Des incertitudes géopolitiques demeurent, dont la situation en Ukraine et en Irak. La situation liée au risque Ebola est aussi préoccupante. Enfin, les résultats trimestriels mitigés des entreprises et une économie mondiale atone font redouter à quelques observateurs une fin d'année difficile pour les marchés actions.

Le baril de pétrole Brent (mer du nord) descend davantage à 73 $, un niveau sensiblement plus bas que les prévisions d'AF-KLM pour 2014. Cette baisse devrait soulager les comptes d'Air France-KLM, si des effets de change sur les monnaies ou les particularités de contrats de couverture n'en réduisent pas les pleins effets.

Ces informations indicatives ne constituent en aucune manière une incitation à vendre ou une sollicitation à acheter des actions Air France-KLM.

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| Christian Magne

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