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| Lettre de l'Administrateur Air France-KLM

| Christian Magne

Représentant des salariés actionnaires PS et PNC

navigaction.com

N°472, lundi 8 décembre 2014

La Revue de Presse du lundi...

> Pas d’influence mondiale sans grands champions aériens

(source les echos.fr) 8 décembre - Expression Alexandre de Juniac - Sans Air France-KLM, comment nos entreprises peuvent-elles prétendre à la conquête du monde ? Comment attirer vers nos pays et notre patrimoine les dizaines de millions de touristes qui veulent les découvrir ?

En économie comme dans les affaires, il faut se méfier des évidences. Chaque année, celles-ci tuent des entreprises, déclassent les leaders, défont les hiérarchies. Dans le secteur bancaire, dans la téléphonie ou dans l’aérien, certaines entreprises ont cru à l’évidence de leur position… jusqu’à tout perdre, et parfois disparaître.

Il peut sembler évident qu’une compagnie aérienne française installée à Paris relie les régions françaises, l’Europe et le monde. Il peut sembler naturel que les entreprises françaises disposent de vols directs de Paris vers New York, Shanghai, Bangalore ou Brasilia. Il peut sembler acquis que la majorité des pilotes français soit employée par une compagnie française.

Tout cela est vrai car la France a su faire de son aviation un champion mondial, qui génère près de 1 million d’emplois et représente plus de 3 % du PIB français, s’appuyant sur des constructeurs, des aéroports et des compagnies de premier plan. Air France est le premier employeur privé d’Ile-de-France. Le hub d’Air France à Paris génère des échanges touristiques et professionnels, du commerce, des implantations d’entreprises…

On aurait tort de croire qu’une telle réussite est un fait acquis.

Air France fait face à une concurrence féroce. En Europe, le plus grand transporteur aérien est irlandais et transporte plus de passagers sur le continent qu’Air France-KLM dans le monde entier. Un de nos concurrents basé au Moyen-Orient opère la plus grosse flotte d’Airbus A380 au monde : 54 aujourd’hui, 140 en 2023.

Dans certaines régions du monde, le transport aérien est considéré comme un secteur stratégique majeur. La règlementation et la fiscalité facilitent son développement, qui doit soutenir celui d’autres industries comme le tourisme ou l’hôtellerie. Il en va ainsi à Dubaï, où le transport aérien génère 27 % du produit intérieur brut.

Dans ces conditions, les compagnies aériennes européennes ne réussiront qu’à deux conditions :

1. En poursuivant les transformations nécessaires pour s’adapter à la concurrence mondiale ;

2. En s’appuyant sur un environnement règlementaire et fiscal équitable, qui les favorise au lieu de les pénaliser. Les employés d’Air France-KLM ont prouvé leur détermination à s’adapter : le groupe a réduit ses coûts de 1 milliard d’euros entre 2012 et 2015, tout en améliorant l’offre proposée aux clients. Les efforts se poursuivent. En ce qui concerne l’environnement règlementaire, l’Union européenne a un rôle essentiel à jouer pour donner toutes ses chances au secteur aérien européen.

Sa première tâche devrait être d’harmoniser les règles fiscales et sociales, et de les faire respecter par toutes les compagnies. A ce titre, l’intention des ministres des Finances allemand, français et italien de mieux harmoniser la fiscalité européenne est exemplaire.

Il est également crucial d’éviter les distorsions de concurrence entre compagnies européennes et extracommunautaires. Les quotas d’émission carbone ou les règles sur les produits d’entretien aéronautique sont utiles mais ne s’appliquent qu’aux compagnies européennes. Si ces législations sont trop lourdes, elles donneront un avantage à des concurrents venus d’ailleurs et moins-disants.

L’Union européenne devrait aussi conditionner l’augmentation des dessertes de l’Europe par des compagnies extracommunautaires à l’établissement d’une concurrence équitable. Certaines compagnies ne paient pas d’impôts, pas de charges sociales, pas de frais d’infrastructures. Dans ces conditions, est-il normal qu’elles détournent le trafic des transporteurs européens vers leurs hubs de correspondance ?

L’Europe serait aidée dans cette tâche par l’établissement d’un cadre règlementaire définissant, à l’échelle mondiale, les conditions d’une concurrence loyale dans le transport aérien. L’Organisation de l’aviation civile internationale (Oaci) pourrait proposer un mécanisme de règlement des différends s’inspirant du modèle de l’Organisation mondiale du commerce (OMC).

Enfin, l’Europe doit jouer son rôle dans la modernisation du transport aérien, par exemple en faisant aboutir le projet Sesar d’espace aérien unique européen, facteur d’efficacité majeur pour tout le secteur.

Au niveau national aussi, il faut agir au plus vite : le pavillon aérien français a vu sa part dans les compagnies desservant la France (vols domestiques et internationaux) passer de 54 % à 45 % entre 2003 et 2013. Le mois dernier, Bruno Le Roux a rendu un rapport sur la compétitivité du transport aérien français, invitant le gouvernement à engager d’urgence une politique volontariste, indispensable si l’on veut que ce secteur continue de compter un champion mondial dans cinq ou dix ans.

L’Europe et la France ont besoin de compagnies aériennes solides et pérennes. Les compagnies ont besoin d’une Europe et d’États conscients de l’importance stratégique du secteur. Les États-Unis l’ont compris puisqu’ils interdisent à des intérêts non américains de contrôler plus de 25 % de leurs compagnies (...).

En fin de compte, il n’y a pas de grands pays ni de puissances qui comptent sur le plan international sans grandes compagnies aériennes.

> Air France-KLM : trafic mitigé en novembre

(source reuters) 8 décembre - Air France-KLM a fait état de chiffres jugés mitigés de son trafic au mois de novembre, ce qui pèse lundi matin sur l'action du groupe en Bourse, plus forte baisse des compagnies aériennes européennes.

Air France-KLM a publié un trafic en hausse de 0,4% et un coefficient d'occupation en progression de 1,4 point, à 81,8%, dans son activité de transport de passagers en novembre, les vols long-courriers (+0,5%), et plus particulièrement vers les zones Amériques (+3,4%) et Asie (+0,7%), compensant le recul de 0,1% dans le court et moyen-courrier.

La compagnie aérienne franco-néerlandaise a précisé dans un communiqué avoir transporté 5,9 millions de passagers le mois dernier, soit une hausse de 0,5%. Le trafic cargo d'Air France-KLM accuse pour sa part une baisse de 3,6%, avec un coefficient de remplissage en repli de 2,3 points à 66,4%. Le trafic de la compagnie à bas coûts Transavia progresse de 15,4%, avec un coefficient d'occupation de 86,4% (+0,8 point) et 0,5 million de passagers transportés (+22,0%).

"Ce sont des chiffres mitigés", commente un analyste financier en poste à Londres. "Si les chiffres du transport de passagers sont dans l'ensemble encourageants, on voit que dans le court et moyen-courrier le trafic recule, et surtout les chiffres de l'activité cargo sont terribles."

Mon commentaire : La progression de notre trafic en novembre : +1,1% (en additionnant AF, KLM et Transavia) est à comparer avec celle d'IAG (BA+Iberia+Vueling) : 5,9% !

Et combien de passagers en plus pour Ryanair ? +22% et, on serait tenté de dire, "seulement" +3,1%.pour easyJet.

> Air France reprend ses achats d'avions

(source air et cosmos) 2 décembre - Air France reprend ses achats d'avions après deux années de disette pour cause de gel des investissements et réduction des coûts. La compagnie aérienne réceptionnera pas moins de six Boeing 777-300ER au cours des dix-huit prochains mois. Des appareils qui remplaceront progressivement les derniers Boeing 747-400 encore en exploitation. Mais pas seulement. Il s'agit également d'augmenter l'offre de capacité sur le long-courrier.

L'année 2015 s'annonce riche en terme de flotte pour Air France avec l'arrivée du premier Boeing 787-9 à la fin de l'année prochaine sous les couleurs de KLM. La mise en ligne du biréacteur long-courrier sera précédée par un long travail de préparation qui doit être lancé en janvier ou février 2015. La constitution des équipes associera personnels de KLM et d'Air France. La commande des Boeing 787-9 et des Airbus A350-900 est la première commande d'avions conjointe passée par Air France et KLM.

Mon commentaire : La modernisation de notre flotte, dont l'âge moyen s'est accru au cours des dernières années, est un signe encourageant. Mais la crise n'est pas terminée pour nous. Souvent, pour préserver notre trésorerie (notre "airbag" en cas de coups durs) nous revendons l'appareil neuf à peine reçu, pour le louer. Dès que nous serons sortis du rouge, nous pourrons éventuellement envisager d'accroitre la proportion d'avions détenus en propre.

> Air France, le «oui mais» du SNPL à l'accord sur Transavia

(source la tribune) 5 décembre - (...) Seul point à l'ordre du jour du nouveau conseil syndical, fraîchement élu ce jeudi : la signature du SNPL du texte sur les conditions du détachement des pilotes d'Air France vers Transavia France, approuvé la veille par l'ensemble des pilotes d'Air France. Le conseil a mandaté le nouveau bureau du SNPL Air France pour signer le texte, sous réserve que la direction d'Air France-KLM signe une lettre dans laquelle elle s'engage sur le retrait du projet Transavia Europe, une low-cost paneuropéenne. Annoncé avant le début du conflit des pilotes en septembre, ce projet de créer des filiales low-cost à l'étranger employant du personnel aux conditions locaux avait été retiré pendant la grève.

Choix difficile

Que va faire Alexandre de Juniac, le président d'Air France-KLM. ? Va-t-il signer une telle lettre. Le choix est difficile. Car, en signant, il permet le développement de Transavia France. Mais il prend le risque de plomber toute remise sur la table du projet européen à terme ou du moins de compliquer sa relance en donnant au SNPL une carte maîtresse dans la négociation de la réouverture de ce dossier, s'il devait rouvrir un jour.

Car si ce projet a été retiré pendant le conflit, la direction tient, depuis, un discours ambiguë. Le 1er octobre, lors de son audition devant la Commission du développement durable de l'Assemblée nationale, le PDG d'Air France-KLM a envisagé que le projet puisse un jour revenir sur la table.

"Le projet est retiré et il sera rediscuté en temps utile quand les choses seront revenues à la normale", avait-il dit lors de sa présentation préalable au jeu des questions-réponses.

Le 18 novembre, lors d'une intervention à l'American European Press Club, il avait déclaré :

«si on peut discuter du développement de Transavia Europe avec les partenaires sociaux, discutons-en. Je pense qu'ils seront prêts assez vite. L'analyse objective montre que ce n'est pas un projet idiot qui consolide Transavia France et Transavia Europe. S'ils sont prêts, on le remet sur la table. S'ils ne le sont pas on ne le remet pas. Ce qui serait dommage car je pense que c'est très bon pour Air France-KLM, et très bon pour les pilotes et très bon pour les personnels. On ne le fera pas contre les personnels".

Vote des pilotes de Transavia

Dans la mesure où il est clair que la direction a l'intention de remettre un jour ce dossier sur la table, Alexandre de Juniac peut-il aujourd'hui répondre à la demande des pilotes. La sémantique à employer va être subtile.

Autre inconnue. Le vote des 103 pilotes de Transavia sur le texte. Car pour être validé, l'accord doit être également approuvé par les pilotes de la compagnie low-cost. Un grand nombre d'entre eux déplorent le manque de réciprocité. « Si les pilotes de Transavia ne signent pas, il n'y aura pas d'accord », rappelle un cadre du SNPL.

> Air France et Air Austral en partage de codes entre l'Europe et l'Océan Indien

(source tourmag) 8 décembre - Air France et Air Austral ont signé un accord de partage de codes visant à faciliter les déplacements de leurs clients entre l'Europe et l'Océan Indien et vice-versa, au-delà des aéroports de Paris-Charles de Gaulle et de Saint-Denis de la Réunion. Ce partenariat complète le précédent accord Interline signé en avril 2014 entre Air France et Air Austral et offre désormais un plus grand choix de destinations dans l'Océan Indien et en Europe (...).

> Ryanair revoit à la hausse ses profits pour 2014

(source airjournal) 6 décembre - Suite à d’excellents résultats en novembre, Ryanair a annoncé revoir à la hausse ses prévisions concernant les bénéfices, de l’ordre de 810 à 830 millions d’euros.

Est-ce effectivement en raison de son image plus lissée et une stratégie commerciale plus attractive, adoptées par Michael O’Leary auprès du grand public, toujours est-il que la low cost Ryanair attire toujours plus de clients sur son réseau, avec un bond de 22 % de son trafic passager en novembre 2014. Malgré une augmentation de ses capacités-sièges de 13 % et l’ouverture d’un grand nombre de routes visant la clientèle Affaires, le coefficient d’occupation a gagné 7 points le mois dernier, s’établissant à 88 %.

Ces bons résultats lui font relever une deuxième fois en quelques semaines, ses estimations de bénéfices de 810 à 830 millions d’euros sur l’exercice comptable se terminant fin mars 2015, alors qu’elle l’avait déjà relevée de 20 % le mois dernier, en l’établissant dans la fourchette des 750-770 millions d’euros.

Pour Ryanair, c’est l’amélioration continue de ses services qui est à l’origine de ces ventes supplémentaires de billets d’avions, sa principale rivale sur le segment du low cost, easyJet, ayant progressé de seulement 3 % en novembre dernier tandis qu’Aer Lingus sur le segment court et moyen-courrier enregistrait une baisse de son trafic de 9 %.

> Ryanair : 11,5 millions d'aide versés par Beauvais Tillé

(source deplacements pros) 8 décembre - On connait désormais le montant des subventions accordées à Ryanair ces dix dernières années par l'aéroport de Beauvais Tillé (...). Si le chiffre évoqué par Marianne la semaine dernière fait bondir, on découvre que l'aide par passager pouvait atteindre jusqu'à 11 €.

Ce financement jamais obtenu par d'autres compagnies européennes, y compris dans le cadre des obligations de Service, fait réfléchir certaines compagnies qui se demandent si Bruxelles a réellement fait son travail de régulateur. Emmanuel Combat, directeur de la Société aéroportuaire de gestion et d’exploitation de Beauvais (Sageb), cité par le Courrier Picard, explique que «Dans le cadre d’un investissement privé en économie de marché, si les contrats signés n’étaient pas rentables, cela reviendrait à l’octroi d’une aide. Mais ce n’est pas le cas, les contributions de la Sageb ne l’ont pas empêché de réaliser une marge de 2 millions sur les 58 millions de chiffre d’affaires en 2013 ».

Plusieurs associations locales étudient la possibilité d'un recours face à ce qu'elles nomment "l'argent public des habitants de l'Oise distribué à des opérateurs étrangers pour apporter des visiteurs à Paris".

> Le pétrole atteint de nouveaux 'plus bas', plombé par une offre surabondante

(source  AFP) 8 décembre - Les cours du pétrole baissaient fortement lundi en cours d'échanges européens, atteignant même à Londres un nouveau plus bas en cinq ans, plombés par les perspectives d'une offre toujours surabondante en 2015.

Vers 11H00 GMT (12H00 à Paris), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en janvier valait 67,65 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en baisse de 1,42 dollar par rapport à la clôture de vendredi. Les cours du Brent ont atteint vers 09H45 GMT un nouveau plus bas depuis octobre 2009, à 67,35 dollars le baril (...).

La surabondance de l'offre et le ralentissement de la croissance de la demande mondiale pèsent toujours sur les cours. Ainsi, la chute surprise des importations en novembre en Chine, premier consommateur de ressources énergétiques et deuxième économie au monde, alimentait les inquiétudes des investisseurs et opérateurs de marché.

"La demande (globale) est peu susceptible de croître suffisamment à court terme pour absorber l'énorme excédent d'offre à l'horizon pour le premier et le second trimestre 2015", précisaient les experts de Commerzbank.

L'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) n'a pas réduit son plafond de production (30 millions de barils par jour) lors de sa dernière réunion. Et, d'après David Hufton, analyste chez le courtier PVM, l'Arabie saoudite, le chef de file du cartel ne donne aucune raison de croire à un revirement de situation.

L'Arabie saoudite s'est lancée dans une guerre des prix pour protéger ses parts de marché en baissant ses prix de vente officiels pour ses exportations de pétrole vers l'Asie et les États-Unis, selon des analystes. Le pays viserait un prix du baril entre 60 et 70 dollars, toujours selon les experts.

"Le déclin du prix du baril de pétrole est beaucoup plus accentué qu’attendu. L'inaction de l’Opep lors de sa réunion de fin novembre a été appréhendée par les investisseurs comme un signal de vente massif. La dynamique est désormais aux mains des vendeurs (...).

"Certains investisseurs anticipent déjà un retour durable vers les 60 dollars. L'histoire du marché pétrolier nous a enseigné suffisamment que les anticipations de prix sont souvent erronées. Il y a encore six ans de cela, on s’attendait à un baril avoisinant les 200 dollars", avertissait M. Dembik.

Pour Fawad Razaqzada, analyste chez Gain Capital, la prédiction des prix du pétrole est en effet un exercice difficile, mais il pense que les prix pourraient rebondir prochainement. "La vitesse à laquelle les prix de l'or noir sont tombés depuis la mi-2014 suggère qu'une reprise pourrait venir", soulignait-il.

Mais pour le moment, "la hausse de l'offre de pétrole et un dollar fort enlèvent toutes raisons de parier sur un rebond," estimait de son côté Ole Hansen, analyste chez Saxobank.

Mon commentaire : La forte baisse du prix du pétrole a pris de court les experts mondiaux. Ils sont dans l'embarras pour actualiser leurs prévisions.

Il en est de même pour nos dirigeants : Air France-KLM finalise son budget 2015 (que j'examinerai avec les administrateurs en conseil, mercredi), avec des hypothèses de prix du pétrole plus ou moins ajustées au regard des variations récentes. Retenons que cette baisse du pétrole est forcément une bonne nouvelle (et une bonne surprise). On doit cependant modérer notre enthousiasme, car AF et KLM ne bénéficieront pas de l'intégralité de cette baisse :

- l'euro s'effrite par rapport au dollar. Ce change défavorable diminue d'autant la baisse du pétrole exprimée en dollars

-les passagers s'attendent à une baisse du prix des billets du fait d'un carburant moins cher. (Ils se souviennent des "surcharges carburant" quand le pétrole avait atteint des sommets)

-les normes comptables conduiront à inscrire un certain volume de pertes en résultat net, à cause de certains contrats de couverture pétrolières,

-une partie de nos achats de carburant couvert nous coute désormais plus cher que le prix actuel du marché.

En revanche, AF et KLM ont des volumes de carburant couverts qui semblent moins importants que certains concurrents, ce qui nous favorise dans un contexte de baisse des cours.

La presse boursière

> Air France-KLM : Deux analystes ajustent leurs prévisions

(source investir.fr) 8 décembre - Nomura abaisse sa recommandation de « neutre » à « alléger », et fixe un objectif de cours de 7,50 euros, contre 7 euros précédemment. Bank of America Merill Lynch relève son cours cible de 2,75 à 3 euros.

Fin de la Revue de Presse

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> Mon commentaire sur l'évolution du cours de l'action Air France-KLM

L'action Air France-KLM est à 8,67 € en clôture lundi 8 décembre.

La moyenne des objectifs de cours (le consensus) des analystes progresse légèrement à 7,47 €.

Des incertitudes géopolitiques demeurent, dont la situation en Ukraine et en Irak. La situation liée au risque Ebola est aussi préoccupante. Enfin, les résultats trimestriels mitigés des entreprises et une économie mondiale atone font redouter à quelques observateurs une fin d'année difficile pour les marchés actions.

Le baril de pétrole Brent (mer du nord) descend davantage à 67 $, un niveau sensiblement plus bas que les prévisions d'AF-KLM pour 2014. Cette baisse soulage les comptes d'Air France-KLM, si des effets de change sur les monnaies, les baisses de tarifs attendues par les passagers, ou les particularités de contrats de couverture n'en réduisent pas les pleins effets.

Ces informations indicatives ne constituent en aucune manière une incitation à vendre ou une sollicitation à acheter des actions Air France-KLM.

Vous pouvez réagir à cette revue de presse ou bien me communiquer toute information ou réflexion me permettant de mieux conduire ma fonction d'administrateur du groupe Air France-KLM.

Vous pouvez me poser, par retour, toute question relative au groupe Air France-KLM ou à l'actionnariat salarié...

A bientôt.

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| Christian Magne

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