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| Lettre de l'Administrateur Air France-KLM

| Christian Magne

Représentant des salariés actionnaires PS et PNC

navigaction.com

N°473, lundi 15 décembre 2014

La Revue de Presse du lundi...

> Air France KLM : Transavia, la low cost d'Air France, vise l'équilibre en 2017

(source zonebourse) 11 décembre - Transavia, la compagnie low cost d'Air France-KLM, prévoit d'atteindre l'équilibre financier en 2017, a indiqué jeudi le transporteur après avoir obtenu l'accord d'un puissant syndicat de pilotes sur ce projet à l'origine du long mouvement social de septembre.

Le Syndicat national des pilotes de ligne (SNPL) a annoncé mercredi avoir signé l'accord de détachement des pilotes d'Air France au sein de Transavia France, soldant le conflit avec la direction qui l'avait poussé à faire grève pendant toute la seconde quinzaine de septembre.

"Nous pouvons à présent ouvrir une nouvelle étape de la croissance du groupe Air France-KLM avec le développement, dès l'été 2015, de la première compagnie low cost française au départ d'Orly", déclare Alexandre de Juniac, le PDG de la compagnie franco-néerlandaise, cité dans un communiqué.

Air France, qui a réaffirmé les objectifs contenus dans son plan Perform 2020, a confirmé à cette occasion que Transavia devrait exploiter plus de 60 avions à l'horizon 2017.

"La poursuite de la forte croissance pesant sur la rentabilité de Transavia, le groupe se fixe comme objectif d'atteindre pour cette activité l'équilibre en 2017 et la rentabilité d'exploitation d'ici 2018", indique la société dans son communiqué.

Mon commentaire : En 2017, la taille de Transavia France devrait rejoindre celle de Transavia Pays-Bas, chacune comptant une trentaine d'appareils.

> Air France-KLM jugera Alitalia "sur pièces", selon Alexandre de Juniac

(source RTL) 9 décembre - Le PDG d'Air France-KLM, Alexandre de Juniac, a déclaré ce lundi que sa compagnie "jugera sur pièces" les intentions d'Alitalia dans le cadre de l'alliance SkyTeam après l'entrée d'Etihad Airways dans le capital du groupe italien.

"Soit Alitalia continue à respecter les règles de la 'JV' (joint venture, coentreprise) et on continue à faire fonctionner cette 'JV' comme on l'a fait jusque-là", a dit à l'AFP Alexandre de Juniac en marge de l'ouverture d'un salon Affaires au Terminal 1 de l'aéroport JFK à New York.

"S'il y a un respect des règles, il n'y a pas de raison qu'on ne continue pas avec eux. Après s'il y a un changement, il faudra prendre des dispositions différentes", a développé le patron français. Air France-KLM, Delta Airlines et Alitalia font partie d'une alliance sur les liaisons entre plusieurs villes européennes et les États-Unis. Les trois compagnies exploitent ainsi en commun le partage des recettes et des coûts sur certains vols transatlantiques.

Cette coentreprise représente près de 13 milliards de dollars de chiffre d'affaires et une rentabilité à deux chiffres, selon Alexandre de Juniac. Mais l'entrée de la compagnie Etihad dans le capital du transporteur italien avec une participation minoritaire de 49% pourrait bouleverser les choses.

Les transporteurs européens et américains sont notamment hostiles à l'idée de voir une compagnie du Golfe avancer ses pions sur les vols entre l'Europe et les États-Unis. "Delta (Airlines) est comme nous, ils attendent de voir quel est le comportement du partenaire. Nous jugeons sur pièces et sur fait", a conclu Alexandre de Juniac.

Selon lui, "Alitalia répète pour l'instant qu'il va se conformer aux règles fixées jusqu'ici dans le cadre de la JV". SkyTeam est l'une des trois alliances mondiales entre des compagnies aériennes. Sous son égide, les compagnies aériennes qui en sont membres concluent divers accords de coopération en matière de transport aérien de passagers et de marchandises.

> Les aéroports parisiens encore plus chers ?

(source JDD) 14 décembre - Aéroport de Paris souhaite une hausse de 2,4 % de ses tarifs l’an prochain. Les compagnies s’insurgent.

 Le ciel français sera-t-il plus cher l'an prochain? Aéroports de Paris veut imposer à ses clients, compagnies aériennes et prestataires présents sur Roissy et Orly, une hausse de 2,4 % sur la redevance dont ils s'acquitteront en 2015. Inacceptable, selon les utilisateurs, qui réclament un gel des tarifs. Ils ont découvert il y a quelques jours les intentions de l'exploitant aéroportuaire dans un document de travail. Pour le contrer, ils invoquent une inflation quasi nulle. La décision finale appartient à l'État, qui devra trancher d'ici à février pour une application au 1er avril.

Une redevance en hausse de 30 % depuis 2005

L'an dernier, une augmentation de 2,95 % avait déjà fait grincer des dents. Pour les compagnies, Roissy est devenu l'un des aéroports les plus chers d'Europe, au prix d'une flambée de ses prestations de 30 % de 2005 à 2013. Sur un billet entre Paris et Nice d'une valeur de 120 euros, la part des taxes d'aéroport s'élèverait à 10 euros. "Bien sûr que ces taxes correspondent à un service. Mais en matière de qualité, les prestations assurées à Roissy et à Orly sont toujours très mal placées dans les classements internationaux", réagit le dirigeant d'une compagnie. Pour beaucoup, ADP devrait se contenter de l'augmentation du trafic aérien, qui lui assure mécaniquement une progression de ses revenus. "ADP est déjà en situation de monopole.

Nous ne voulons pas être, de surcroît, soumis à une forme de péage", insiste un autre client de l'opérateur. Face à la gronde, ADP rappelle qu'en 2010, en pleine crise, il avait décidé un gel de ses tarifs. "Les redevances aéroportuaires représentent en moyenne moins de 5 % des coûts d'exploitation d'une compagnie aérienne, très, très loin derrière la facture carburant ou encore les frais de personnel", insiste un porte-parole du groupe. Il avance un autre argument : une évolution modérée des redevances par rapport à celle d'autres grands hubs européens : + 2,2 % par an en moyenne de 2009 à 2013 contre + 4,4 % par an à Francfort et + 10 % par an à Londres Heathrow. "Peut-être, mais cette année, à Amsterdam, elle va baisser de 5 %", objecte un client d'ADP.

Il y a quelques jours, le système de redevances de l'opérateur était déjà épinglé par un rapport de Bruno Le Roux. Le président du groupe socialiste à l'Assemblée a présenté en novembre à Manuel Valls ses propositions pour améliorer la compétitivité du transport aérien. Il y émet l'idée d'une baisse des redevances d'ADP. Elle serait compensée par la prise en compte dans leur mode de calcul des recettes tirées des boutiques.

Mon commentaire : Continument, le prix du billet moyen ne cesse de baisser. C'est la conséquence de l'expansion d'une activité, plus rapide que la croissance moyenne mondiale et qui génère des gains de productivité. Est-ce qu'ADP accompagne ce mouvement ? Il irait plutôt dans le sens inverse. Air France paie deux fois les insuffisances d'ADP : une fois parce qu'elle a déjà payé cher un aéroport dépassé ou déphasé par rapport aux autres places mondiales. Et une deuxième fois parce qu'ADP tente de rattraper ses retards d'investissement en augmentant ses tarifs .

Il impose des tarifs prohibitifs et continue de verser à ses actionnaires (dont l'État et Vinci) 60% de dividendes sur ses confortables profits.

Face aux difficultés de KLM, les gestionnaires de Schiphol semblent contribuer aux efforts de KLM en baissant les tarifs aéroportuaires de 5% : quels seront les efforts d'ADP pour sortir le transport aérien français du marasme ?

> Dumping social : la CFDT porte plainte contre EasyJet

(source AFP) 11 décembre - La compagnie aérienne EasyJet aurait fait usage de faux pour éviter de payer les cotisations sur la formation professionnelle d'une partie de son personnel français.

La compagnie britannique EasyJet est de nouveau visée par une plainte concernant ses pratiques sociales. La CFDT lui reproche de ne pas s'être acquittée des cotisations dues au titre de la formation professionnelle de son personnel français, soit une somme correspondant à 1,6% de la rémunération de ses salariés, selon la plainte consultée par l'AFP.

D'après l'avocat de la CFDT, Me Éric Moutet, le syndicat "souhaite que toute la lumière soit faite sur de possibles pratiques de contournement de la loi au détriment des salariés et de la formation professionnelle par des sociétés de droit étranger réalisant en France de substantiels bénéfices".

841 salariés français en 2013

La CFDT accuse la compagnie low cost d'avoir volontairement minoré le nombre de ses salariés auprès de l'organisme paritaire collecteur, déclarant en avoir employé "un total de neuf" en 2013, puis de 15 l'année suivante. En 2014, la compagnie aérienne "a donc versé une somme d'un montant total de 5.506,83 euros" à l'organisme collecteur.

Or, selon le syndicat, qui indique s'appuyer sur des documents administratifs comme ceux de la caisse de retraite du secteur, EasyJet comptait en réalité "sur le territoire français un effectif de pas moins de 700 salariés en 2012 et 841 en 2013".

EasyJet "a fourni une fausse déclaration"

Pour la CFDT, qui attaque également pour faux et usage de faux, EasyJet "a fourni une fausse déclaration en vue d'obtenir un avantage indu consistant en une minoration considérable du montant de sa participation au développement de la formation professionnelle continue".

Le code du travail (...) punit d'une peine pouvant aller jusqu'à cinq ans de prison et 37.500 euros d'amende le fait, pour un employeur, de ne pas s'acquitter de ses cotisations sociales.

Mon commentaire : La concurrence ne peut pas être équitable si des compagnies s'exonèrent du paiement de leurs obligations.

> Chute du prix du pétrole, les profits du transport aérien explosent (Iata)

(source La tribune) 10 décembre - Selon l'association internationale du transport aérien (Iata) les bénéfices opérationnels pour l'ensemble du secteur seront de 38,3 milliards cette année et de 46,8 milliards en 2015, contre 25 milliards en 2013. Les compagnies profitent de la baisse du prix du Brent alors qu'elles sont taillées pour vivre avec un baril largement supérieur à 100 dollars.

Changement de décors pour les compagnies aériennes. Habitués à vivre dans un environnement extrêmement difficile depuis le début du 21ème siècle avec une série de coups de durs qui s'est succédé depuis 2001 (attentats du 11 Septembre, cris du Sras en 2003, envolée du prix du carburant, crise financière...), les transporteurs retrouvent un environnement plus confortable. Après quatre années au dessus de 100 dollars, le prix du baril de Brent devrait s'élever à 85 dollars en moyenne en 2015, selon l'association internationale du transport aérien (Iata). Plus proche des 125 dollars ces dernières années, le baril de kérosène devrait quant à lui passer sous la barre des 100 dollars (99 dollars). Même si sur le long terme le prix du baril est appelé à augmenter, les compagnies aériennes ne boudent pas leur plaisir.

Forte hausse du trafic

En 2015, la facture carburant devrait baisser de 6%, à 192 milliards, alors que le trafic devrait fortement augmenter, à plus de 7%, une des plus fortes progressions jamais observée en raison, notamment, de la croissance de l'économie mondiale. De fait le chiffre d'affaires va progresser de 4,2% en 2015 (par rapport à 2104) pour s'élever à 783 milliards de dollars.

«En 2004, les compagnies se demandaient comment elles allaient survivre avec un baril à 40 dollars. A 85 dollars, il est quasiment deux fois plus cher qu'en 2004, mais il nous semble bon marché. Il n'y a pas de doute que la récente baisse du prix du pétrole est un soulagement pour les compagnies», fait remarquer Tony Tyler, le directeur général de l'Iata (...).

De fait, la chute des cours du pétrole et la croissance de l'économie propulsent les bénéfices du transport aérien à des niveaux record. Selon Iata, le bénéfice opérationnel cumulé des 240 compagnies membres de cette association (elles représentent 94% du trafic international) va atteindre 38,3 milliards de dollars cette année et 46,8 milliards de dollars en 2015, dépassant le record de 27,6 milliards atteint en 2010. Pour mémoire, le secteur générait 3,3 milliards de dollars de profits opérationnels en 2004 ! Mais les énormes efforts réalisés depuis par le secteur, lui permettent aujourd'hui de dégager de tels profits.

Un peu moins spectaculaire, le bénéfice net va lui aussi atteindre des niveaux record. Il s'élèvera à 19,9 milliards en 2014 et devrait grimper à 25 milliards l'an prochain. Pour autant, Tony Tyler se garde de tout triomphalisme.

"La marge nette ne sera en 2015 que 3,2%, à peine mieux qu'en 2010 (3,1%). En moyenne, les compagnies dégageront un profit net de 7,08 dollars par passager", explique Tony Tyler.

La marge opérationnelle sera plus élevée, à 6% en 2015, contre 5,1% cette année et 3,5% en 2013.

Les compagnies américaines génèrent la moitié des profits mondiaux

En outre, «ces résultats se répartissent sur des centaines d'acteurs car le secteur est très fragmenté (...) et la moitié des bénéfices seront générés dans un seul pays, les Etats-Unis (13,2 milliards) alors que l'Europe, dont la taille est similaire ne dégagera que 4 milliards», fait remarquer Tony Tyler.

En effet derrière ce tableau général, se cachent de nombreuses diversités régionales. Comme c'est le cas depuis plusieurs années, les compagnies américaines sont les championnes de la rentabilité : par rapport à 2013, leur bénéfice progressera de 83% en 2015. Leurs marges d'exploitation s'élèveront en moyenne à 8,4%. Une performance qui résulte notamment de la hausse des prix qui est intervenue après les fusions entre Delta et Northwest en 2008 puis entre United et Continental en 2010. Cette concentration s'est renforcée en 2014, avec la fusion entre American Airlines et US Airways, effective fin 2013.En outre, dans la mesure où le baril s'achète en dollars, la baisse du prix du brut n'est pas compensée par le recul de l'euro par rapport au dollar comme le subissent les compagnies européennes,

L'Europe relève la tête

En Europe, les compagnies relèvent la tête, après des années de difficultés. Elles ont collectivement dégagé 2,7 milliards de bénéfices net en 2014 et devraient en générer 4 milliards en 2015. Mais certaines comme Air France sont encore en difficulté.

L'Afrique toujours en retrait

Les compagnies d'Asie-Pacifique vont augmenter leurs profits de 1,5 milliard, à 5 milliards. Les compagnies du Moyen-Orient comme Emirates, vont quant à elles dégager un bénéfice de 1,6 milliard (1,1 milliard en 2014), et celles d'Amérique latine de 1 milliard (700 millions en 2013).

Seule zone où les prévisions restent quasiment inchangées : l'Afrique, où les compagnies vont dégager 200 millions de dollars de bénéfices en 2015 contre un résultat à l'équilibre en 2014.

Mon commentaire : A l'automne, AF-KLM a préparé son budget pour 2015 avec un cout moyen du pétrole bien plus élevée que ce qu'il est ces jours-ci. La perspective de résultat esr donc assez pessimiste pour Air France et KLM en 2015. Mais il serait surprenant que le kérosène remonte aussi vite et fort qu'il a baissé ces derniers mois. Ainsi, nous ne sommes pas "à l'abri d'une bonne surprise". Nos compagnies ne pourront pas se payer le luxe d'arrêter les efforts pour réduire les couts afin de rejoindre les compagnies "qui ont un avenir". A l'inverse, l'allègement de la charge pétrolière rendrait inacceptables des mesures sociales prises "à la hache".

Fin de la Revue de Presse

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> Mon commentaire sur l'évolution du cours de l'action Air France-KLM

L'action Air France-KLM est à 7,904 € en clôture lundi 15 décembre.

La moyenne des objectifs de cours (le consensus) des analystes reste à 7,47 €.

Des incertitudes géopolitiques demeurent, dont la situation en Ukraine et en Irak. La situation liée au risque Ebola est aussi préoccupante. Enfin, les résultats trimestriels mitigés des entreprises et une économie mondiale atone font redouter à quelques observateurs une fin d'année difficile pour les marchés actions.

Le baril de pétrole Brent (mer du nord) poursuit sa baisse à 61 $, un niveau sensiblement plus bas que les prévisions d'AF-KLM pour 2014. Cette baisse soulage les comptes d'Air France-KLM, si des effets de change sur les monnaies, les baisses de tarifs attendues par les passagers, ou les particularités de contrats de couverture n'en réduisent pas les pleins effets.

Ces informations indicatives ne constituent en aucune manière une incitation à vendre ou une sollicitation à acheter des actions Air France-KLM.

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| Christian Magne

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