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| Lettre de l'Administrateur Air France-KLM

| Christian Magne

Représentant des salariés actionnaires PS et PNC

navigaction.com

N°477, lundi 12 janvier 2015

La Revue de Presse du lundi...

> Air France : trafic du mois de décembre en repli de 0,5%

(source Cercle Finance) 8 janvier - Le trafic du mois de décembre est en repli de 0,5% avec un coefficient d'occupation de 83% (stable). Le trafic des vols court et moyen-courrier est en hausse de 1,3% en décembre. Il est en repli de 0,9% sur les vols long-courrier. Le trafic sur les Amériques est en hausse de 0,3% avec un coefficient d'occupation de 87,1%. Sur l'Asie, il est repli de 1%. Sur l'Afrique-Moyen Orient, le trafic est en baisse de 5,2% avec un coefficient d'occupation de 80,1%. Sur les Caraïbes-Océan Indien, il est en hausse de 1,2% (coefficient d'occupation de 85,1%).

Le nombre de passagers est en hausse de 1,3% à 6,2 millions sur le mois de décembre. La recette unitaire au siège kilomètre offert (RSKO) hors change est en baisse comparée à décembre 2013.

Sur l'activité Cargo, la recette unitaire à la tonne kilomètre offerte (RTKO) hors change est en baisse comparée à décembre 2013.

Le nombre de passagers sur Transavia est de 0,5 million en hausse de +17,5%. La croissance du trafic est de 13,3% et coefficient d'occupation ressort à 84,1% (+2,6 points).

Mon commentaire : Notre activité est en baisse pour l'activité passagers et le fret. Sur ce mois où nous perdons 0,5% de trafic, IAG a fait +5,7% pendant que Lufthansa, qui gérait encore son conflit avec les pilotes, perdait 1,2%. Nos recettes unitaires sont en baisse, ce qui démontre l'intensité de la concurrence.

Dans le domaine du low cost MC, si Transavia (France+Pays-Bas) progresse en nombre de passagers de 17,5%, ce qui représente une très belle progression, cela ne concerne en tout que 500 000 passagers, quand Ryanair progresse de 20% pour 6 millions de passagers ! Disons-le autrement : le nombre supplémentaire de passagers transportés par Ryanair en décembre représente le double de la totalité des passagers transportés par Transavia ! Dans ce contexte, s'interdire d'étendre l'activité de Transavia au-delà des bases françaises et néerlandaises est-elle la bonne attitude pour contrer les concurrents low cost qui s'étendent sur l'ensemble des pays européens, voire au-delà ?

> easyJet, de bons chiffres en décembre

(source pnc contact) 7 janvier - (...) Comparé à décembre 2013 la compagnie aérienne a enregistré une hausse de son trafic passager de 3.2% avec 4 634 977 passagers transportés contre 4 490 358 un an plus tôt. Le taux de remplissage atteint 88.4% en hausse de 0.5 point comparé à décembre 2013. Sur 1 an c’est une hausse du trafic passager de 6.5% avec un total de 65 348 876 passagers transportés et un coefficient de remplissage de 90.8% en hausse de 1.5 point ! easyJet a fait une très belle année 2014 comme l’a fait Ryanair. Les compagnies aériennes low-cost ont définitivement un bel avenir sur le marché du court moyen-courrier européen.

Mon commentaire : Même si la progression d'easyJet (+3,2%) est enviable, elle n'atteint pas celle de Ryanair (+20%). La progression spectaculaire de l'irlandaise, tient entre autres, au fait qu'elle a beaucoup mois abattu son niveau d'activité pendant sa basse saison hivernale. C'est le signe, entre autres, qu'elle souhaite fidéliser une clientèle affaires friande de régularité des liaisons.

> Fin de partie pour la compagnie Cyprus Airways

(source figaro) 12 janvier - Condamnée par la Commission européenne à rembourser une aide de l'État chypriote de 65 millions d'euros, la compagnie nationale a cessé son activité vendredi. Maintenue à bout de bras par son actionnaire principal, l'État chypriote, la compagnie nationale Cyprus Airways, qui emploie 600 personnes, a capitulé vendredi dernier.

La veille, la Commission européenne avait réclamé que la compagnie aérienne rembourse 65 millions d'euros, le montant d'aides d'État perçues en 2012 et 2013. Cyprus Airways, en grande difficulté, avait été autorisée par Bruxelles à percevoir une aide publique de 95 millions d'euros en 2007.

Or la règlementation européenne en matière de concurrence prévoit qu'un tel soutien ne peut être apporté avant une période de dix ans. Un plan de restructuration avait été lancé en 2013 avec la suppression de 500 emplois et la vente d'appareils et de créneaux horaires. Mais Cyprus Airways n'a pas réussi à remonter la pente.

Mon commentaire : Le soutien des états aux compagnies dont ils sont actionnaires obéit à des règles complexes. Si le soutien existe sous certaines contraintes, il a ses limites. Parmi lesquelles , la plus simple : une compagnie ne peut indéfiniment vivre si elle n'acquiert pas, par ses seules forces, son équilibre économique.

> Iberia veut regagner sa place en Amérique latine

(source AFP) 7 janvier - Iberia renaît de ses cendres après des années de pertes et une lourde restructuration, mais la compagnie aérienne espagnole est désormais engagée dans un duel avec Air France-KLM sur son marché historique, l'Amérique latine. Très mal en point, elle avait dû fermer au printemps 2013 plusieurs lignes non rentables vers ce continent, avec l'objectif d'arrêter de perdre de l'argent. Pour les résultats 2014, son président Luis Gallego a promis que la société dégagerait un bénéfice opérationnel, après cinq exercices successifs dans le rouge.

Iberia a déjà réduit sa perte à 166 millions d'euros en 2013, après 351 millions l'année précédente. Willie Walsh, le directeur général de sa maison mère IAG ne voit pas de raison qu'"Iberia ne génère pas, avec le temps, les mêmes marges de rentabilité que British Airways", aussi contrôlée par la holding britannique. L'Espagnole veut à présent reconquérir son titre de numéro un sur les dessertes Europe-Amérique latine, perdu au profit de sa concurrente franco-néerlandaise Air France-KLM, selon son plan stratégique à horizon 2020 dévoilé en décembre. Iberia a arrêté de desservir il y a deux ans Cuba, la République dominicaine, Porto Rico et l'Uruguay, faute de gagner de l'argent sur ces liaisons.

Cette mesure s'inscrivait dans un plan d'économies plus large, comprenant la création d'une filiale à bas coûts pour ses vols court et moyen-courriers et 5.500 départs prévus entre 2013 et 2017 sur un total de 18.000 salariés.

- Air France à l'affut -

Le terrain abandonné par Iberia n'est pas resté vacant longtemps. Au printemps 2013, Air France inaugurait une liaison entre Paris et Montevideo (Uruguay).

Iberia "a abandonné des liaisons, tandis que nous avons la ferme intention d'être présent sur ces marchés", expliquait en juin le PDG de la compagnie aérienne française Frédéric Gagey dans une interview à la presse espagnole. De fait Air France-KLM a une part de marché de près de 20% entre l'Europe et l'Amérique du Sud, devant Iberia avec 18%, selon les données de la compagnie espagnole. "2015 continuera à être une année de développement dans cette zone avec l'ouverture de liaisons vers Bogota et Cali par KLM", a déclaré à l'AFP Zoran Jelkic, directeur général du groupe franco-néerlandais pour l'Amérique latine.

Le continent sud-américain est important pour les compagnies aériennes européennes car "c'est une des dernières régions où leur poids est supérieur à celui de leurs concurrentes" avec une part de marché de 60%, constate Loïc Sabatier, analyste chez la banque Main First.(...) le trafic entre l'Europe et l'Amérique latine devrait croître plus vite que dans d'autres zones et qu'Iberia n'est pas présente en Asie, explique Loïc Sabatier. [Iberia] a repris en septembre ses vols vers Montevideo et Saint-Domingue, après s'être dotée d'avions moins gourmands en carburant et réduit les salaires (...).

Iberia compte sur l'importante communauté sud-américaine vivant en Espagne et sur les déplacements professionnels pour remplir ses classes économiques et surtout affaires et premières, plus rentables. Plus de 11.000 personnes voyagent chaque jour entre l'Espagne et ce continent, selon ses calculs, contre 6.800 depuis la France et 2.000 depuis les Pays-Bas. (...)

"L'objectif d'IAG est de faire de Madrid un hub puissant vers l'Amérique latine, tandis que Londres se concentre sur l'Amérique du Nord", poursuit l'analyste de Main First. Iberia espère relancer l'activité de sa plateforme principale, qui a vu fondre le nombre de voyageurs accueillis ces dernières années, confirme un de ses dirigeants.

Mon commentaire : Au-delà de la compétitivité liée aux prix des billets (donc aux couts des compagnies) et de la qualité du service, intervient, dans le développement des lignes,la géographie physique, économique et politique. Iberia, l'espagnole, est a priori bien placée pour desservir un continent dont la langue est très majoritairement l'espagnol. Bien placée également en Europe pour recueillir des passagers européens en transit à Madrid vers l'Amérique du sud, alors qu'un passage par Paris, et encore plus par Amsterdam, pourra allonger la durée du trajet. Ainsi la bonne place acquise par Air France-KLM sur ce continent risque d'être mise à mal si Iberia (tout comme TAP Portugal, d'ailleurs) relève la tête.

> Lufthansa va recruter 1 650 personnes en 2015

(source journal de l'aviation) 5 janvier - Lufthansa a indiqué (...) qu’elle allait accueillir 1 650 nouvelles personnes au sein du groupe en 2015 en Allemagne. Près de la moitié des recrutements se fera dans le personnel navigant commercial à Francfort et Munich. Quatre cents postes sont également à pourvoir chez Lufthansa Technik.

Lufthansa devrait voir sa flotte s’étoffer en 2015, notamment avec l’arrivée de deux nouveaux A380 et quatre Boeing 747-8. Par ailleurs, la réorganisation et le développement de ses filiales low-cost (Eurowings va passer sur A320 par exemple) va également demander de nouvelles embauches.

Mon commentaire : Lufthansa se trouve confrontée aux mêmes défis qu'Air France-KLM ou IAG : Au-delà de la concurrence "ordinaire", il faut s'adapter à la concurrence "exceptionnelle" des compagnies low cost européennes et celle des compagnies "hubées" haut de gamme (Golfe, Turkish...). Pour résister au low cost européen, Lufthansa déploie son Transavia France à elle : Germanwings, sur ses bases allemandes. Mais elle va désormais au-delà en transformant sa compagnie régionale Eurowings en une sorte de Transavia Europe : une low cost dont les bases seront hors d'Allemagne. Elle rejoindra ainsi IAG (BA+IB) qui dispose désormais de cette force de frappe avec Vueling dont les bases essaiment en Europe. Lufthansa tente également d'investir un créneau peu occupé : le low cost long-courrier. J'ai invité à plusieurs reprises nos dirigeants à observer de près cette expérience.

> Les bénéfices de Lufthansa gonflés par la baisse du coût du carburant

(source challenges.fr) 12 janvier - (...) Selon une présentation destinée aux investisseurs et publiée sur son site internet, Lufthansa table pour 2015 sur une nette baisse de ses dépenses de carburant, à 5,8 milliards d'euros après 6,7 milliards d'euros estimés pour 2014 (...).

"La baisse attendue du coût du carburant est plus prononcée que nous ne l'anticipions", a salué Dirk Schlamp, analyste de DZ Bank.

L'estimation des dépenses de carburant de Lufthansa pour 2015 est basée sur les cours de mi-décembre. Le prix du baril ayant encore chuté depuis, le groupe aérien pourrait devoir débourser encore moins, soit 5,4 milliards d'euros, estime son confrère de la banque Equinet, Jochen Rothenbacher. "Il reste à voir comment la baisse du prix du pétrole affectera le prix des billets et l'environnement général", relève Dirk Schlamp, d'autant que le conflit de Lufthansa avec ses pilotes, marqué par des grèves à répétition en 2014, n'est pas réglé. Elles lui ont coûté environ 170 millions d'euros l'an passé, selon un décompte datant d'octobre.

Mon commentaire : Comme les autres compagnies, Lufthansa réactualise ses prévisions liées à la baisse continue du prix du pétrole, répercutée progressivement sur le kérosène. Mais tant que la situation n'est pas stabilisée, les prévisions sont peu fiables. De même que la hausse du "brut" ne se retrouvait pas à 100% dans la hausse de la facture carburant des diverses compagnies européennes, la baisse du brut sera pondérée par différents facteurs :

1) La parité euro/dollar. Si l'euro baisse face au dollar, le baril coutera plus cher que si l'euro est fort.

2) Mais des couvertures sur les variations monétaires peuvent atténuer ces effets négatifs

3) Les couvertures pétrolières, souscrites pour se protéger des hausses du pétrole, annulent ou limitent l'économie sur la partie du kérosène couvert, jusqu'à leur résorption et peuvent générer des pertes comptables.

Et puis, la baisse de la facture carburant entrainera nécessairement une baisse du prix des billets !

Beaucoup  d'éléments flottants donc qui ne vont pas faciliter les prévisions budgétaires d'AF-KLM, en particulier du côté des recettes unitaires. Celles-ci risquent d'être modestes, dans un premier temps, car il sera difficile d'évaluer la réaction concurrentielle dans ce contexte de carburant meilleur marché.

A plus long terme, si la baisse se poursuit, l'impact positif sur nos résultats économiques sera significatif et devrait nous aider à sortir de nos difficultés actuelles, qui restent nombreuses. 

> Aer Lingus ne veut toujours pas d’IAG

(source air journal) 12 janvier - La compagnie aérienne Aer Lingus a repoussé une nouvelle offre de rachat de la part du groupe IAG (International Airlines Group), offre pourtant augmentée par rapport à la première. Après avoir repoussé en décembre dernier une tentative de la low cost Ryanair puis une autre du groupe né de la fusion de British Airways et Iberia, le conseil d’administration de la compagnie nationale irlandaise a confirmé le 9 janvier 2015 avoir repoussé la nouvelle offre d’IAG, augmentée de 10 centimes d’euros à 2,40 euros par action. (...).

Rappelons qu’Aer Lingus détient 24 paires de créneaux à l’aéroport de Londres-Heathrow (...), et qu’elle avait accueilli en son temps un jeune pilote nommé Willie Walsh, devenu directeur général avant d’être recruté en 2005 par British Airways – il est aujourd’hui PDG d’IAG.

> Le brut poursuit sa chute, Goldman réduit ses prévisions

SINGAPOUR (source Reuters) 12 janvier - Les cours du pétrole perdent encore plus de 2% lundi, affectés par une réduction drastique des prévisions de Goldman Sachs pour le marché en 2015 et 2016.

Le Brent de mer du Nord comme le brut léger américain sont à leur plus bas niveau depuis avril 2009 après avoir enchaîné sept semaines consécutives de baisse.

Vers 10h25 GMT, le contrat février sur le Brent perd 1,27 dollar ou 2,53% à 48,84 dollars tandis que celui sur le West Texas Intermediate cède 1,04 dollar (2,15%) à 47,32.

Les analystes de Goldman Sachs ont ramené lundi leur prévision moyenne pour le Brent à 50,40 dollars cette année, au lieu de 83,75. Pour le brut américain, leur prévision passe de 73,75 dollars à 47,15.

Le bureau d'études (...) table sur un baril de Brent à 42 dollars à un horizon de trois mois, puis à 43 dollars dans six mois, au lieu de respectivement 80 et 85 dollars.

Pour le WTI, son estimation à trois mois passe de 70 à 41 dollars et celle à six mois de 75 à 39.

Les prix remonteraient ensuite à partir du deuxième semestre et confirmeraient leur redressement l'année prochaine.

Goldman Sachs prévoit ainsi pour 2016 des cours moyens de 70 dollars pour le Brent et de 65 pour le WTI, à comparer à des estimations précédentes de respectivement 90 et 80 dollars.

Goldman est l'une des banques d'affaires américaines les plus influentes sur les marchés des matières premières. En 2008, quand les cours du brut avaient culminé à près de 150 dollars le baril, le bureau d'études avait fait sensation en relevant sa prévision à 200 dollars.

Mon commentaire : Cette chute phénoménale du prix du pétrole ne semble pas avoir atteint son point bas. Personne, même parmi les plus experts, n'ose afficher de certitude quant à la "poursuite de l'histoire". L'Arabie Saoudite ayant un fort pouvoir d'influence sur les cours, des propos tenus récemment par un ministre saoudien conduisent des observateurs à retenir la valeur de 40$ le baril comme possible d'ici peu.

Fin de la Revue de Presse

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> Mon commentaire sur l'évolution du cours de l'action Air France-KLM

L'action Air France-KLM est à 7,616 € en clôture lundi 12 janvier.

La moyenne des objectifs de cours (le consensus) des analystes est à 7,54 €.

Des incertitudes géopolitiques demeurent, dont la situation en Ukraine et en Irak. La situation liée au risque Ebola est aussi préoccupante. Enfin, les résultats trimestriels mitigés des entreprises et une économie mondiale atone maintiennent les marchés actions à un niveau bas.

Le baril de pétrole Brent (mer du nord) poursuit sa baisse à 47 $. Cette baisse soulage les comptes d'Air France-KLM, mais des effets de change sur les monnaies, les baisses de tarifs attendues par les passagers, ou les particularités de contrats de couverture en réduisent les pleins effets ce qui complique

Ces informations indicatives ne constituent en aucune manière une incitation à vendre ou une sollicitation à acheter des actions Air France-KLM.

Vous pouvez réagir à cette revue de presse ou bien me communiquer toute information ou réflexion me permettant de mieux conduire ma fonction d'administrateur du groupe Air France-KLM.

Vous pouvez me poser, par retour, toute question relative au groupe Air France-KLM ou à l'actionnariat salarié...

A bientôt.

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| Christian Magne

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