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| Lettre de l'Administrateur Air France-KLM

| Christian Magne

Représentant des salariés actionnaires PS et PNC

navigaction.com

N°480, lundi 2 février 2015

La Revue de Presse du lundi...

> AF-KLM annonce le départ de son DG adjoint Cargo

PARIS, (source Reuters) 30 janvier - Air France-KLM a annoncé vendredi qu'Erik Varwijk, son directeur général adjoint pour l'activité cargo, avait pris la décision de quitter le groupe.

Cette décision sera effective à compter du 1er mars 2015 et Air France-KLM annoncera prochainement le nom de son successeur, indique le groupe dans un bref communiqué, sans plus de précisions.

Erik Varwijk avait rejoint KLM en 1989 et avait été nommé directeur général adjoint Cargo d'AF-KLM en juillet 2013. Son mandat devait prendre fin le 1er juillet.

"Avec l'achèvement de la réorientation stratégique du cargo, c'est le moment de quelque chose de nouveau", indique-t-il simplement dans une déclaration reprise sur le site de la compagnie KLM, dont il était un des administrateurs depuis 2011.

Le groupe Air France-KLM a décidé en septembre de poursuivre la réduction de son activité tout cargo pour tenter d'accélérer le redressement de cette division, et doit réduire sa flotte d'avions cargo à 5 d'ici 2016, contre 14 en 2013.

Le trafic cargo d'Air France-KLM a continué de reculer en 2014, passant sous le seuil des 10 milliards de tonnes par km transportées (tkt) (9,843 milliards après 10,089 milliards en 2013, soit une baisse de 2,4%), avec un coefficient de remplissage de 63,1%.

La croissance soutenue du fret aérien est assurée pour l'essentiel par les transporteurs d'Asie-Pacifique et du Moyen-Orient, au détriment des autres compagnies comme Air France-KLM et Lufthansa.

> KLM craint d'être victime des difficultés d'Air France

(source figaro.fr) 30 janvier - Les Néerlandais se cabrent face à un projet de gestion centralisée de la trésorerie.

Les dirigeants du holding Air France-KLM, issus d'Air France en majorité, n'avaient pas prévu qu'un tel vent de rébellion soufflerait sur Amstelveen, siège de KLM. À deux semaines de la présentation des - mauvais - résultats annuels, ils tentent de calmer la colère des Hollandais avec lesquels ils se sont unis il y a dix ans pour former Air France-KLM.

Depuis deux semaines, les syndicats de KLM et certains dirigeants sont montés au créneau pour s'opposer au projet de réorganisation de la gestion de la trésorerie du groupe présenté par le directeur financier. Même les hommes politiques se sont mobilisés aux Pays-Bas. Mercredi soir, l'Assemblée nationale a consacré un débat à la menace qui pèserait sur la trésorerie de KLM, dont l'État néerlandais reste actionnaire à hauteur de 5,9 %.

Le projet consistait à optimiser la gestion de trésorerie qui n'a jamais été consolidée depuis la fusion. «Le cash pooling - dans le jargon financier - se pratique dans tous les grands groupes, explique un dirigeant d'Air France-KLM. Au lieu que chacun gère séparément sa trésorerie, celle-ci est mise en commun.» Cette technique permet d'optimiser les excédents de trésorerie en équilibrant les comptes des sociétés d'un groupe afin de réduire l'endettement global et de pouvoir négocier des conditions bancaires optimales. Pour les Néerlandais, toutefois, le transfert de 1 milliard d'euros de liquidités de KLM, bénéficiaire, vers le holding Air France-KLM servirait avant tout à soutenir Air France, qui est dans le rouge. Une version erronée, selon les dirigeants du groupe, qui indiquent que 3 milliards d'euros auraient ainsi été réunis, dont 1 milliard de KLM.

Faire machine arrière

Déjà scandalisés par le coût de la grève des pilotes d'Air France, les Hollandais craignent désormais pour l'indépendance et l'équilibre financier de «leur» compagnie, mais aussi pour sa base principale, l'aéroport de Schiphol. «Nous avons tous le cœur bleu», s'est exclamée Wilma Mansveld, secrétaire d'État néerlandaise chargée des infrastructures pour signifier le soutien de tout le pays à sa compagnie aérienne.

Alexandre de Juniac, PDG d'Air France-KLM, a rencontré mardi en Hollande Pieter Elbers, PDG de KLM, qui souhaite conserver sa propre marge de manœuvre. Mardi soir, les dirigeants d'Air France-KLM ont décidé de calmer le jeu et de faire machine arrière. «La gestion centralisée de la trésorerie n'est plus d'actualité», regrette un dirigeant. D'autres options seront validées lors du conseil d'administration du 2 février.

Le climat est tendu chez KLM, où 700 millions d'économies ont été annoncés ainsi que des suppressions de postes qui sonnent la fin du slogan maison : «Keeping the family together». «Nous redoutons que ce débat sur la gestion financière ne préfigure le transfert d'autres fonctions centrales de KLM vers Paris, a réagi Hanjo Redèl, président du CE de KLM. Depuis un an et demi, l'informatique et une partie du service commercial sont gérés depuis la France. Il est important que Pieter Elbers ne lâche rien en ce moment.» Et de rappeler que les syndicats sont derrière leur dirigeant. La fusion, dix ans après, est loin d'être aboutie.

Mon commentaire : Une simple opération de gestion de trésorerie optimisée, dite de 'cash pooling', était préparée depuis quasiment un an. Elle a buté, chez KLM, sur un imbroglio de procédures et initiatives inappropriées qui ont entrainé ce qu'on pourrait appeler une affaire "affaire d'état".

Les pertes accumulées chaque année du côté d'Air France ont amplifié la crainte, chez KLM, de "couler avec Air France". Des salariés de KLM, des représentants du personnel, voire des dirigeants développent des réactions de protection et se verraient bien plutôt "seuls que mal accompagnés". Or "l'esprit de groupe" et la solidarité doivent prévaloir au moment où KLM rencontre de sérieuses difficultés, qui ne viennent pas d'AF, mais s'y ajoutent. On comprend que le moral ne soit pas au beau fixe.

> Qatar Airways rentre dans le capital d’IAG

(source air journal) 31 janvier - La compagnie aérienne de Doha a acquis presque 10 % d’IAG, tous les deux membres de l’alliance Oneworld, pour un montant de 1,15 milliard de livres (1,53 milliard d’euros).

La maison mère de British Airways et d’Iberia, s’est félicitée de la volonté de Qatar Airways, qui a intégré l’alliance Oneworld en 2013 avec le soutien de British Airways, de « renforcer leurs relations commerciales ». Le patron de Qatar Airways, Akbar al Baker, a de son côté expliqué qu’ « après avoir rejoint l’alliance Oneworld, il était logique pour nous de travailler en plus étroite collaboration à court terme, et nous sommes impatients de forger une relation à long terme ».

Qatar Airways a ajouté qu’il n’avait pas de plan dans l’immédiat d’augmenter sa participation au sein du capital d’IAG, mais que cela pouvait se faire « avec le temps ». L’apport d’argent frais par Qatar Airways intervient alors qu’IAG vient d’obtenir un avis favorable, sous conditions, d’acquérir la compagnie irlandaise Aer Lingus, pour 1,36 milliard d’euros.

Mon commentaire : Après Etihad qui prend le contrôle d'Alitalia, c'est au tour de Qatar Airways de s'inviter au capital d'IAG. Pourquoi des compagnies publiques comme Etihad et Qatar Airways investissent financièrement dans des compagnies privées, alors que la réciproque n'est pas possible ? Les émirats du golfe contrôlent jalousement le capital de leurs compagnies !

Dans le même temps, IAG tente de prendre le contrôle de l'irlandaise Aer Lingus. Ces mouvements capitalistiques rapprochent des compagnies membres de l'alliance One World. Les rapprochements de capital de ce type réduisent l'émiettement si préjudiciable aux compagnies aériennes. Il est assez logique qu'ils se produisent entre compagnies d'une même alliance.

En revanche, Il n'est pas sûr que cette prise de participation par Qatar Airways, apporte un quelconque argent frais à IAG, comme le mentionne cet article. Il ne s'agirait pas, selon l'annonce d'IAG, d'une augmentation de capital, mais d'actions IAG achetées par Qatar Airways à d'autres actionnaires.

> Dublin veut des garanties en "béton" d'IAG sur Aer Lingus

DUBLIN, (source Reuters) 1er février - International Consolidated Airlines Group (IAG), maison mère d'entre autres British Airways et Iberia, doit fournir une sorte de "garantie permanente en béton" sur des vols vers l'Irlande si la société veut que le gouvernement irlandais étudie son offre sur Aer Lingus, a annoncé dimanche le Premier ministre Enda Kenny.

Mardi, le conseil d'administration d'Aer Lingus a recommandé l'offre d'achat améliorée de 1,36 milliard d'euros présentée par IAG. La compagnie aérienne avait alors précisé que la recommandation du conseil était sujette à la satisfaction de certaines conditions concernant les intérêts de ses deux principaux actionnaires, Ryanair et l'Etat irlandais.

Sous le pression des syndicats d'Aer Lingus et de l'opposition au Parlement, de plus en plus de membres du gouvernement sont opposés à la cession des 25% de l'État dans Aer Lingus (...).

> TUI sur le point de vendre Corsair

(source la tribune) 1er février - (...) Treize ans après avoir racheté Corsair, le groupe de tourisme TUI (à l'époque Preussag) va se séparer de la compagnie aérienne française, qui n'a cessé d'accumuler des pertes depuis des années.

Selon des sources concordantes, jeudi à l'occasion d'un comité d'entreprise, Pascal de Izaguirre, le président du groupe TUI en France et PDG de Corsair, a déclaré aux représentants du personnel que le groupe TUI était en discussions exclusives avec un repreneur pour lui céder sa filiale française Corsair. «Pascal de Izaguirre nous a dit qu'il y avait plusieurs candidats et qu'il était en négociation exclusive avec un repreneur», confirme à La Tribune une source syndicale, ajoutant que le PDG a précisé que la négociation devrait se finaliser rapidement. Interrogé, Corsair ne fait pas de commentaire. Qui est ce fameux repreneur ?

Si la rumeur évoque le plus souvent IAG (qui n'a pas été en mesure de nous répondre, mais qui a déjà fort affaire avec le rachat d'Aer Lingus), il s'agirait d'Air Caraïbes, selon nos informations.

Interrogée par La Tribune vendredi soir, la direction d'Air Caraïbes n'a pas fait de commentaire. En septembre 2013, des informations de presse avaient fait état de discussion entre les deux compagnies, partenaires commerciaux depuis 2012 entre Paris et les Antilles et la Réunion. Quelques mois plus tard, Pascal de Izaguirre annonçait dans La Tribune que le capital était ouvert. «TUI n'a pas vocation à rester ad vitam aeternam l'actionnaire unique de Corsair. Il n'y a pas d'urgence, mais la question de l'actionnariat est ouverte", expliquait-il.

Nouvelles coupes sociales ?

Le rachat de Corsair par Air Caraïbes, qui affiche une très bonne santé financière, permettrait de rationnaliser l'offre sur la Réunion et les Antilles, deux axes qui souffrent de surcapacités avec la présence de deux autres acteurs, Air France et XL Airways. Quel que soit le repreneur, la reprise de Corsair s'annonce périlleuse. Qui reprendra les quatre B747-400 qui, avec 4 A330-300 (le type d'avions utilisé par Air Caraïbes), composent la flotte de la compagnie ? Même si le prix du baril a fortement chuté, l'heure n'est plus aujourd'hui aux avions quadriréacteurs, surtout sur des axes comme les Antilles, où l'A330 est considéré par une grande majorité d'experts comme le meilleur appareil. «En cas d'abandon du secteur 747, tous les personnels qui accompagnent l'exploitation de cet avion sont menacés», explique un observateur.

TUI serait prêt à financer un plan social. La situation sociale est déjà très compliquée. Alors qu'il y a quatre ans, la direction avait renégocié les accords d'entreprise avec les différentes catégories du personnel dans le cadre de son plan de restructuration Take Off, le recours déposé et gagné par l'UNSA les a invalidés. Et dans l'attente du jugement en appel, la direction a dénoncé les accords qui venaient d'être renégociés. Aujourd'hui, Corsair compte près de 1250 salariés. 450 ont déjà quitté l'entreprise dans la cadre du plan Take off.

Mon commentaire : Encore une compagnie française en difficultés. Il est grand temps que les mesures d'allègements de taxes diverses, préconisées dans le rapport du député Le Roux soient mises en œuvre, avant que le pavillon français disparaisse du ciel.

> Eurowings effectue son vol inaugural avec une nouvelle livrée

(source air journal) 1er février - Eurowings, qui rassemblera sous la marque Eurowings toute l’activité low cost de Lufthansa, la maison mère (Germanwings, Eurowings…), et destinée à contrer la féroce concurrence des low cost Ryanair, Vueling ou easyjet… a effectué son premier vol, dimanche 1er février entre Hambourg et Prague avec une nouvelle livrée (...). D’autres avions avec la nouvelle livrée devraient arriver dans les semaines à venir, annonce Lufthansa.

La nouvelle Eurowings devrait opérer d’ici 2017 80 Airbus. Les 23 Bombardier CRJ900 d’Eurowings seront remplacés entre février 2015 et mars 2017 par un nombre équivalent d’A320, dont dix récemment commandés et 13 issus de la flotte de Lufthansa. Germanwings conservera de son côté ses 57 A319 et A320.

La nouvelle marque Eurowings est un projet essentiel de Lufthansa pour capturer la clientèle loisirs et lui proposer de nouvelles perspectives. Le groupe de transport aérien souhaite aussi via Eurowings, sauvegarder sa position de leader dans les connexions point à point sur ses marchés allemand, autrichien, suisse et belge dans le long terme.

> La SNCF lance l'iDTGV en illimité

(source quotidien du tourisme) 29 janvier - iDTGV Max, c'est le nom de la nouvelle offre lancée par la SNCF pour les 10 ans d'iDTGV. Il s'agit d'un abonnement mensuel, un peu sur le modèle de ce qui existe en téléphonie ou dans le domaine du cinéma, permettant d'avoir accès à l'ensemble de l'offre iDTGV.

Lancé il y a 10 ans pour contrer l'aérien et en particulier les low cost sur les relations longues distances (de 3 heures et plus) et capter de nouveaux voyageurs, l'offre iDTGV se renouvelle aujourd'hui. (...) Rachel Picard, directrice générale de Voyages SNCF, "en 2015, nous avons décidé de réinventer le train" (...).

Dans un premier temps, la SNCF va mettre 10.000 cartes sur le marché sur le principe du premier arrivé, premier servi. Avec cette carte, qui coûte 59,99 euros par mois (sur la base d'un engagement de 12 mois), les MAXtrotters (c'est le nom que la SNCF donne aux porteurs de cartes) peuvent consommer autant d'iDTGV qu'ils le souhaitent. (...) l'enregistrement est possible jusqu'à 45 minutes avant le départ du train (et l'annulation jusqu'à 5 heures avant), le tout via une application mobile dédiée. Le voyageur pouvant avoir jusqu'à 4 réservations simultanées (jusqu'à 2 mois du départ).

A compter du 8 février (...), les voyageurs disposeront d'une voiture (ou d'un étage) par rame iDTGV. Si ils n'auront pas de numéros de sièges attribués, ils auront l'assurance d'avoir une place assise.

Fin de la Revue de Presse

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> Mon commentaire sur l'évolution du cours de l'action Air France-KLM

L'action Air France-KLM est à 7,60 € en clôture lundi 2 février.

La moyenne des objectifs de cours (le consensus) des analystes est à 7,66 €.

Le baril de pétrole Brent (mer du nord) remonte à 55 $. Ce prix qui reste assez bas bas soulage les comptes d'Air France-KLM, mais des effets de change sur les monnaies, les baisses de tarifs attendues par les passagers, ou les particularités de contrats de couverture en réduisent les pleins effets. A surveiller tout de même, le Brent est remonté de 7$ en deux jours.

Ces informations indicatives ne constituent en aucune manière une incitation à vendre ou une sollicitation à acheter des actions Air France-KLM.

Vous pouvez réagir à cette revue de presse ou bien me communiquer toute information ou réflexion me permettant de mieux conduire ma fonction d'administrateur du groupe Air France-KLM.

Vous pouvez me poser, par retour, toute question relative au groupe Air France-KLM ou à l'actionnariat salarié...

A bientôt.

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| Christian Magne

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