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| Lettre de l'Administrateur Air France-KLM

| Christian Magne

Représentant des salariés actionnaires PS et PNC

navigaction.com

N°489, lundi 6 avril 2015

La Revue de Presse du lundi...

> Air France et HOP! promettent des vols à 49 euros

PARIS (source Reuters) 2 avril - HOP! et Air France vont proposer sur les vols intérieurs une offre tarifaire unifiée avec au moins 10% des places disponibles vendues à un prix d'appel de 49 euros pour un aller simple, disent les PDG d'Air France-KLM et de HOP! (...).

Lionel Guérin, PDG de HOP!, filiale domestique du groupe franco-néerlandais, dit que des billets pourront même être vendus à 39 euros TTC lors de certaines promotions, tout en précisant que les prix annoncés sont hors frais de service.

"Cette évolution, c'est le seul moyen de maintenir et de gagner des parts de marché face à la concurrence", assure-t-il. "Nous avons divisé nos pertes par deux depuis 2013. J'ai sur ma feuille de route un retour aux bénéfices en 2017 pour notre réseau domestique".

De son côté, Alexandre de Juniac, PDG d'Air France-KLM, estime que son groupe peut être compétitif face au train, considérant pouvoir faire la différence sur un voyage de plus de trois heures par rapport au transport ferroviaire qui s'arrête souvent. Il rappelle que le groupe dispose de 50 lignes transversales quand la plupart des trains passent par Paris.

> Air France-KLM lance ses nouvelles cabines vers Guangzhou

(source CercleFinance.com) 1er avril - Air France propose désormais ses nouvelles cabines à bord de ses Boeing 777 à destination de Guangzhou (Canton), seconde destination chinoise après Shanghai à en bénéficier. Depuis le 31 mars, les clients de la compagnie aérienne peuvent ainsi s'envoler vers cette grande ville du Sud de la Chine à bord d'un Boeing 777-200 équipé des nouvelles Business, Premium Economy et Economy.

Cet été, Air France propose 14 vols par semaine vers Guangzhou au départ de Paris-Charles de Gaulle, dont sept fréquences effectuées en partage de codes avec son partenaire China Southern Airlines. La mise en ligne progressive des Boeing équipés permet de proposer les nouvelles cabines vers cette destination trois fois par semaine dès le 31 mars 2015 et jusqu'à sept fois par semaine au cours de la saison été 2015.

Les nouvelles cabines de voyage d'Air France sont déjà disponibles vers New York, Tokyo, Singapour, Jakarta, Shanghai, Sao Paulo et Dubaï.

> Première étape vers la suppression de la Taxe de l’aviation civile (TAC)

(source aerobuzz) 2 avril - Depuis le 1er avril 2015, les compagnies aériennes redevables de la Taxe de l’Aviation Civile (« TAC ») bénéficient d’une réduction de 50% pour les passagers en correspondance. Elles en seront totalement exonérées au 1er janvier 2016. La FNAM (Fédération nationale de l’aviation marchande) évalue l’économie à environ 100 millions d’euros en année pleine.

Cette mesure, préconisée par le rapport du député Bruno Leroux sur l’amélioration de la compétitivité du transport aérien, a été adoptée le 12 novembre 2014, par les députés dans le cadre du vote du projet de loi de finances (PLF) pour 2015.

Par ailleurs, à compter du 1er avril également, les formulaires papiers de recouvrement des taxes aéronautiques sont remplacés par une procédure dématérialisée, afin d’améliorer la qualité du service rendu aux compagnies aériennes.

Mon commentaire : Il s'agit là du premier effet positif de la démarche initiée par le "CIS" (Collectif Inter Syndical) auquel je participe. Mais il est indispensable que les autres mesures préconisées par le rapport Le Roux soient également mises en œuvre.

> EasyJet s'installe à Amsterdam Schiphol

(source deplacements pros) 31 mars - EasyJet inaugure ce 31 mars sa 27ème base à l'aéroport d'Amsterdam-Schiphol. La compagnie, qui se revendique 2ème compagnie aérienne en France et 1ère compagnie aérienne européenne en termes de réseau, veut ainsi amplifier ses vols, notamment pour les voyageurs d'affaires.

La compagnie orange transporte déjà 3,5 millions de passagers depuis et vers Amsterdam chaque année, dont environ un tiers de voyageurs d'affaires. L'ouverture de cette 27ème base lui permettra à terme de renforcer sa position stratégique à l'aéroport Amsterdam-Schiphol, où elle détient 9% de part de marché. Trois A320 seront désormais basés à Schiphol, permettant ainsi à EasyJet de proposer des vols très tôt le matin (l'idéal pour les passagers business qui veulent faire des vols d'un jour) et d'augmenter le nombre de connexions entre Amsterdam et d'autres villes européennes. La compagnie veut aussi consolider son offre vers les destinations loisirs pour les vacanciers hollandais.

Cette nouvelle base permettra également d'augmenter les liens entre la France et les Pays-Bas puisque 15 vols A/R seront désormais proposés chaque semaine entre les deux pays.

Mon commentaire : easyJet, avec une ligne Paris/Amsterdam, ne craint pas de concurrencer la ligne symbolique d'Air France-KLM. Nous devrons nous défendre avec Transavia Pays-Bas et Transavia France.

Remarquons encore une fois la capacité des low cost européennes de s'installer "chez nous", alors que nous sommes dans l'incapacité, faute du lancement de "Transavia Europe", de nous installer "chez elles".

Je sais qu'il y a dans quasiment chaque syndicat de navigants, pilote ou PNC, des élus lucides, conscients de notre handicap, qui ne parviennent pas à se faire entendre au sein de leur organisation. Je sais aussi que de nombreux navigants, pilotes et PNC, ont compris l'enjeu du développement de notre low cost et qui ne partagent pas la tentation d'immobilisme actuel. Vous êtes nombreux à me l'écrire. Je me fais le relais de cette opinion.

> Germanwings : La deuxième boîte noire confirme un crash délibéré

(source thomson reuteurs) 3 avril - Les premières analyses de l'enregistreur des paramètres de vol de l'Airbus A320 de la Germanwings qui s'est écrasé le 24 mars dans les Alpes françaises avec 150 personnes à bord confirment qu'il s'agit d'un acte volontaire, a déclaré vendredi le Bureau d'enquêtes et d'analyses (BEA).

Les enquêteurs soupçonnaient déjà un acte "délibéré" de la part du copilote, Andreas Lubitz, après examen de la première boîte noire qui enregistre les conversations dans le cockpit, retrouvée dans les heures ayant suivi le crash.

L'écoute leur avait permis de déterminer qu'Andreas Lubitz s'était enfermé dans le cockpit en l'absence momentanée du commandant de bord et l'avait empêché d'y revenir en verrouillant la porte d'accès de l'intérieur.

La seconde boîte noire a été retrouvée jeudi par les équipes chargées de collecter les débris de l'Airbus A320 désintégré contre une paroi rocheuse des Alpes-de-Haute-Provence et de récupérer les corps des victimes (...).

Son analyse conforte les soupçons d'acte volontaire en faisant apparaître des changements de paramétrages du pilote automatique, avec une descente de plus en plus rapide vers le massif alpin, dit le BEA.

"Une première lecture fait apparaître que le pilote présent dans le cockpit a utilisé le pilote automatique pour engager l'avion en descente vers une altitude de 100 pieds puis, à plusieurs reprises au cours de la descente, le pilote a modifié le réglage du pilote automatique pour augmenter la vitesse de l'avion en descente", peut-on lire dans un communiqué.

Le BEA ajoute que les travaux d'analyse se poursuivent afin d'"établir le déroulement factuel précis du vol" qui devait relier Barcelone à Düsseldorf.

L'enregistreur des paramètres de vol, ou "Flight data recorder", a été retrouvé par les gendarmes, enfoui dans une ravine et endommagé par le feu. Il permet aux experts de connaître entre autres la vitesse de l'avion, son altitude, son régime moteur, les commandes et modes de pilotage.

L'enquête menée par la justice allemande, parallèlement à celle ouverte en France pour "homicide involontaire", avait également conforté la thèse d'un acte volontaire en révélant qu'Andreas Lubitz avait dissimulé un arrêt de travail qui aurait dû l'empêcher de voler le jour du crash.

Les identités des 150 victimes du crash n'ont pas encore été confirmées. Les enquêteurs ont collecté 2.285 échantillons d'ADN et isolé 150 profils différents (...). Le travail de comparaison avec les échantillons d'ADN ante-mortem commencera la semaine prochaine et devrait prendre "trois à cinq semaines", a-t-il dit.

Par ailleurs, le parquet de Paris a ouvert une enquête pour violation du secret professionnel afin de déterminer l'origine des fuites sur les enregistrements du cockpit de l'A320 détenus par le BEA, a-t-on appris de source proche de l'enquête.

Le New York Times, notamment, a avancé la thèse du suicide dès le 25 mars alors que le parquet de Marseille n'avait pas révélé le contenu des conversations.

> Lufthansa, une fierté allemande touchée au cœur

(source le monde) 2 avril - La Lufthansa ne fêtera finalement pas son 60e anniversaire. La première compagnie aérienne d’Europe, touchée au cœur par le crash de l’avion de sa filiale Germanwings le 24 mars, a décidé d’annuler les festivités prévues le 15 avril à l’occasion de son jubilé. Celles-ci seront remplacées par une célébration, le 17 avril, en mémoire des victimes à la cathédrale de Cologne, a annoncé la Lufthansa le 31 mars. Cette décision, forcée par les tragiques événements, est sans doute la plus sage pour Lufthansa. Car elle lui évite de se poser la question de son identité, au moment où elle traverse une des pires crises de son histoire : de mauvais résultats, des grèves à répétition et une stratégie délicate.

Par une cruelle ironie, la catastrophe du 24 mars a touché la compagnie en son endroit le plus sensible : Germanwings. La compagnie, qui voit année après année s’éroder ses bénéfices, avait fait de sa filiale à bas coût le fer de lance de sa nouvelle stratégie. Avec un succès inattendu, en 2002, Lufthansa était parvenue à créer en son propre sein une concurrente à bas coût en conservant les caractéristiques très allemandes de la compagnie : sécurité, ponctualité, fiabilité.

Problème de rentabilité

La Lufthansa prévoit d’étendre considérablement cette offre. Selon une stratégie présentée en juillet 2014, une nouvelle marque, Eurowings, doit proposer à l’avenir des vols court mais aussi long-courriers, dans le but de réduire les coûts de 30 %. Même s’il n’a a priori rien à voir avec la sécurité, le crash du 24 mars laisse planer une ombre sur Germanwings...

> British Airways : après la crise, l'envol

(source challenges) 6 avril - La compagnie britannique s’est redressée en imposant un plan d’économies drastique. Sa fusion avec Iberia et le rachat de Vueling lui ont en outre donné une nouvelle envergure.

Décidément, tout sourit à British Airways : élue fin février "marque la plus populaire de l’année" par l’agence de marketing Superbrand, la compagnie nationale rafle la première place du Top-20 des marques préférées des Britanniques, devant les montres Rolex et la BBC. Et si les passagers se montrent satisfaits du "renouveau" de leur flagship, les investisseurs le sont tout autant des performances économiques. Publié le 19 mars, le bénéfice opérationnel annuel progresse de 27%, à 1,3 milliard d’euros. De quoi faire grincer les dents de ses rivaux, Air France-KLM et Lufthansa, obligés de revoir leurs prévisions à la baisse et embourbés dans des plans d’austérité qui passent mal en interne.

Certes, British Airways est aussi passée par là. "La crise de 2008-2009 a contraint la compagnie à sérieusement se restructurer, au prix d’une grève de 22 jours en 2010, rappelle Yan Derocles, analyste à Oddo Securities. Mais son patron, Willie Walsh, a tenu bon." L’Irlandais à poigne, douché par la perte historique enregistrée en 2009, de 726 millions d’euros, la pire depuis la privatisation de la compagnie en 1987, a en effet entamé un plan de redressement drastique.

Au programme : un gel des salaires sur deux ans, des réductions d’effectifs (suppressions de 1.700 postes d’hôtesses et de stewards), et une révision sévère du plan de vol de l’activité court et moyen-courrier. "Cela a été très dur, témoigne Patrick Malval, directeur commercial d’IAG pour la France. Willie Walsh venait tous les jours nous expliquer en quoi son plan était vital pour la compagnie. S’il l’a emporté, c’est que les salariés britanniques, à la différence de leurs homologues français ou allemands, savent que leurs retraites dépendent de la santé de leur entreprise."

Des salaires aux toilettes

En quête de flexibilité opérationnelle, la direction impose, après de rudes négociations avec les syndicats, "l’équipage mixte". A partir de 2010, les nouveaux personnels de cabine embauchés par la compagnie doivent pouvoir voler indifféremment sur les long, moyen et court-courriers. Les nouvelles recrues (2.000 sur un total de 17.000) ont désormais un salaire de base moins élevé que leurs pairs et moins d’avantages, notamment moins de billets gratuits. "Du coup, le turn-over est passé de 2 à 22% parmi les stewards et les hôtesses", regrette un syndicaliste. Mais ce n’est pas le genre de considération qui fait flancher le PDG, l’œil rivé sur le contrôle des coûts.

Devenu le patron du groupe IAG, né de la fusion entre British Airways et Iberia il y a cinq ans, Willie Walsh a impulsé des économies partout. Jusque dans les toilettes des avions, où le choix de la robinetterie et des portes coulissantes a été standardisé pour l’ensemble des Airbus (300 au total) utilisés par British Airways, Iberia et Vueling. De petits détails qui font la différence. "L’installation de fauteuils plus légers, la suppression d’un siège dans le cockpit, pour consommer moins de carburant, la standardisation de la signalisation des issues de secours, la taille des rangements sont autant de mesures qui permettent de générer entre 500.000 euros et 1 million d’euros d’économies par avion", affirme la direction du groupe. "La compagnie s’est focalisée sur les coûts tout en réussissant à faire croître ses revenus", pointe un spécialiste du secteur au Credit Suisse à Londres. Ainsi, British Airways a gagné 2 millions de passagers en 2014 (pour un total de 42 millions), et son chiffre d’affaires est en hausse de 2,6%, à 16 milliards d’euros.

Sur ce point, British Airways a bénéficié du regain d’activité à partir de 2013 à la fois au Royaume-Uni et aux Etats-Unis. Un axe qui représente l’essentiel de son activité, et qui avait largement souffert de la crise de 2008-2009. La demande des clients business, qui s’était alors effondrée (-13%), est également repartie à la hausse, notamment grâce à l’introduction des nouveaux A 380 et B 787 dans la flotte en 2013, pour remplacer progressivement les vieux B 747.

Autre atout : l’aéroport d’Heathrow. "La position de British Airways y est prédominante avec 52% de part de marché depuis le rachat de British Midland en 2011, poursuit l’analyste du Credit Suisse. Et elle souffre beaucoup moins de la concurrence du fait de la pénurie de créneaux horaires à distribuer à ses concurrents." A la différence d’Air France à Roissy, ou de Lufthansa à Francfort, où les pistes sont loin d’être saturées (...).

Et British Airways a de nouvelles armes pour lutter contre la concurrence. La fusion avec Iberia et le rachat de Vueling, en 2011, lui permettent de profiter de complémentarité sur les réseaux. Avec ses 80 Airbus, la compagnie espagnole low cost Vueling permet d’alimenter en vol de point à point (sans correspondances) le hub de Madrid, mais aussi celui de Londres. Depuis l’été 2014, British Airways développe d’ailleurs le partage de code avec Vueling sur les vols desservant l’Italie et le Royaume-Uni. "Les fortes entrées de cash générées par le groupe IAG permettent de saisir les opportunités", relève Yan Derocles.

Dans le viseur : Aer Lingus. Même s’il a déjà essuyé deux refus de la part de ses compatriotes irlandais, Willie Walsh ne désespère pas de faire entrer la compagnie au trèfle vert dans son groupe. Non seulement Aer Lingus possède 3,5% des créneaux horaires disponibles à Heathrow, mais elle domine l’aéroport de Dublin, la septième plus importante porte d’entrée aux États-Unis à partir de l’Europe. Seul hic, avec près de 5% de taux de marge opérationnelle, la compagnie est loin des objectifs de 10 à 14% fixés par le patron d’ici à 2020 pour IAG. On comprend que les syndicats irlandais et le gouvernement, détenteur d’un quart du capital, se montrent prudents.

Mon commentaire : Au début des années 2000, British Airways était au fond du trou, alors qu'Air France tirait avantage des quatre pistes de CDG pour croitre. Les rapprochements d'AF et KLM, puis de Lufthansa avec Swiss et Austrian A. mettaient la compagnie britannique au pied du mur. Elle devait réagir. Les mesures engagées ont été souvent douloureuses pour les salariés, mais ils ont aujourd'hui un avenir qui parait plus dégagé que celui des groupes AF-KLM et Lufthansa.

> Delta Air Lines fait état d'un recul de son Chiffre d'Affaires par passager

(source Reuters) 2 avril - Delta Air Lines a fait état jeudi d'un recul de 1,5% sur un an de son chiffre d'affaires par passager au premier trimestre en raison des effets du dollar fort sur la demande internationale et de réservations inférieures aux attentes sur le marché intérieur.

La compagnie aérienne a dit s'attendre à une baisse de 1% de ses coûts par passager sur le trimestre en cours, alors qu'elle les voyait stables dans sa précédente prévision. Elle s'attend à une marge d'exploitation de 11,5% sur le trimestre, hors coût de couverture sur les prix du carburant, ce qui est conforme aux prévisions données le mois dernier.

"L'impact des fluctuations de devises s'est accentué au cours du trimestre et le renforcement du marché intérieur en mars ne s'est pas concrétisé avec l'ampleur attendue", souligne Delta dans un communiqué.

Mon commentaire : La baisse de recette unitaire est généralisée. Elle est certainement en partie liée au prix du carburant dont les compagnies les plus solides répercutent la baisse sur les billets. Espérons que l'infléchissement de recette ne sera pas supérieur à cellui des couts de production, car la pression sur ceux-ci s'accroitrait encore.

> L’aéroport de Dubaï a poursuivi son ascension en 2014

(source aerobuzz) 31 mars - En 2014, Dubaï a encore gagné une place dans le classement mondial des aéroports de l’Airport Council International. Il s’est hissé au sixième rang, devant Chicago qui dévisse de deux places. L’aéroport des Émirats Arabes Unis a traité près de 70,5 millions de passagers soit une progression de +6,1% par rapport à 2013, alors que Chicago, malgré une croissance de +4,6%, est resté bloqué sous la barre des 70 millions.

Dubaï est également devenu, en 2014, le premier aéroport mondial en termes de trafic international, avec près de 70 millions de passagers, soit une hausse de 6,2% sur un an. Il a ravi à Londres-Heathrow la première place. La plate-forme londonienne avec une croissance de seulement +1,1%, a traité 68 millions de passagers internationaux en 2014.

 En revanche, au niveau du trafic cargo, Dubaï a reculé de la 5ème à la 6ème place avec un tonnage en baisse de -3,1% à 2,4 millions de tonnes. C’est la seule baisse du Top 20. Toutefois, il convient de la pondérer puisque dans le même temps, Dubaï World Central, le nouvel aéroport des Émirats monte en puissance sur ce même marché du fret. Il s’est hissé à la 29ème place mondiale avec un peu plus de 760.000 tonnes traitées l’année dernière. Cette nouvelle plate-forme du Golfe est appelée à devenir le plus grand aéroport du monde. Elle offrira à terme, une capacité record de 160 millions de passagers et de 12 millions de tonnes de fret aérien.

Si l’évolution du trafic aérien confirme le déplacement du centre de gravité de l’activité mondiale vers l’Est, Atlanta est toutefois parvenu à se maintenir en 2014 en tête du classement mondial. Le premier aéroport au monde a traité 96 millions de passagers (+1,9%), soit 10 millions de plus que Pékin (+2,9%), numéro deux. Londres Heathrow est troisième avec 73,4 millions (+1,4), devant Tokyo (73 m, +5,7%) et Los Angeles (70,6 M, 6%). Paris CDG se maintient à la huitième place avec près de 64 millions de passagers (+2,8%).

Paris-CDG est quatrième au classement du trafic international (58,6 M de passagers, +3,3%), derrière le trio de tête composé de Dubaï (70 m, +6,2%), Londres Heathrow (68 M, 1,1%) et Hong Kong (63 M, +6,1%). Amsterdam gagne une place et devient le numéro 5 avec 55 millions de passagers internationaux (+4,6%) (...).

> Des ingénieurs planchent sur le ravitaillement en vol des avions de ligne

(source quotidien du tourisme) 31 mars - Les avions de ligne pourraient être ravitaillés en vol, peu après le décollage, ce qui permettrait d'économiser jusqu'à 20% de carburant tout en maintenant les conditions de sécurité et de navigabilité actuelles, selon une étude de faisabilité européenne avec participation suisse. Dans un communiqué publié lundi de la Haute école zurichoise pour les sciences appliquées (ZHAW), qui a participé à l'étude, "des stations-services volantes pourraient révolutionner le transport aérien". Les avions de ligne pourraient décoller avec moins de kérosène dans les réservoirs et être ravitaillés lorsqu'ils auraient atteint une altitude de 10.000 mètres, ajoute la ZHAW. Le réservoir plein au décollage est un gros handicap, car les réserves de kérosène représentent un tiers du poids total de l'avion. Il est déjà possible de ravitailler en plein vol les avions militaires.

Selon le projet, des avions ravitailleurs emportant de quoi faire le plein de trois à cinq avions de ligne tourneraient en boucle à des endroits bien précis. Selon les calculs des chercheurs, l'économie de carburant possible est de 20%. En outre, cela réduirait les émissions sonores autour des aéroports : plus l'avion est lourd au décollage, plus le bruit est important, note Leonardo Manfriani.

Fin de la Revue de Presse

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> Mon commentaire sur l'évolution du cours de l'action Air France-KLM

L'action Air France-KLM progresse à 8,41 € en clôture vendredi 3 avril.

La moyenne des objectifs de cours (le consensus) des analystes est à 7,60 €.

Le baril de pétrole Brent (mer du nord) est à 55 $. Ce prix qui reste assez bas soulage les comptes d'Air France-KLM, mais des effets de change sur les monnaies, les baisses de tarifs attendues par les passagers, ou les particularités de contrats de couverture en réduisent les pleins effets.

Ces informations indicatives ne constituent en aucune manière une incitation à vendre ou une sollicitation à acheter des actions Air France-KLM.

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| Christian Magne

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Suppléant François Robardet

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