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| Lettre de l'Administrateur Air France-KLM

| Christian Magne

Représentant des salariés actionnaires PS et PNC

navigaction.com

N°490, lundi 13 avril 2015

La Revue de Presse du lundi...

> Air France-KLM : le trafic passagers en légère hausse en mars (+0,1%), le trafic cargo chute de 8,7%

Le trafic passagers du groupe aérien franco-néerlandais Air France-KLM s’est inscrit en légère hausse en mars (+0,1%), tiré par sa filiale à bas coûts Transavia qui compense notamment la poursuite du ralentissement de l’activité en Afrique/Moyen-Orient.

Sa seule filiale à bas coûts, Transavia (Transavia France et Transavia Hollande), a enregistré une hausse de 3,2% du trafic passagers (...). Hors Transavia, le trafic se contracte légèrement (-0,1%).

En volume, Air France-KLM a transporté 6,9 millions de passagers (+0,4%) dont 600.000 (+9%) pour la seule Transavia. Le développement des capacités en France (+48%) de Transavia est compensé par des «ajustements saisonniers des capacités charters au Pays-Bas», précise le groupe. Hors Transavia, le nombre de passagers baisse de 0,4% en volume.

Par réseau, le trafic long-courrier enregistre une hausse de 0,4% avec de fortes disparités selon les zones : il grimpe de 2,7% en Amérique du Nord, augmente de 0,7% en Asie et de 0,1% en Amérique Latine, mais il se contracte de 3,1% sur la zone Afrique/Moyen-Orient et de 0,1% dans la zone Caraïbes/Océan Indien.

Sur le court et moyen-courrier, où la concurrence des compagnies low cost européennes (EasyJet, Ryanair, etc) reste vive, le trafic chute de 2,1%.

Le taux d’occupation moyen des avions s’est par ailleurs établi à 83,7% (+0,2 point). Cumulé sur l’ensemble du premier trimestre, le trafic passager s’inscrit en légère hausse de 0,2%. En volume, les compagnies du groupe ont transporté 19,02 millions de passagers (+1,2%).

S’agissant du fret, le trafic s’est de nouveau contracté de 8,7%, après une baisse de 8,2% en février. Sur le trimestre, il baisse de 8,3%. Air France-KLM publiera ses résultats du premier trimestre le 30 avril.

Mon commentaire : Dans un marché mondial en progression, notre groupe parvient tout juste à maintenir son volume d'activité en passagers et ne parvient pas à enrayer la baisse continue de l'activité cargo. Nos voisins européens IAG et Lufthansa ont de meilleures performances (même s'ils souffrent aussi de soutes peu remplies).

> Air France-KLM a augmenté la taille de son émission obligataire

(source CercleFinance.com) 13 avril - Air France-KLM annonce avoir augmenté la taille de son émission obligataire subordonnée perpétuelle de 200 millions d'euros à un taux de 5,5%.

Le carnet d'ordres était composé d'environ 150 investisseurs pour une demande totale de plus de 800 millions d'euros. Le fort intérêt pour cette émission a permis une baisse sensible du taux de rendement effectif, qui s'élèvera à 5,5% sur les 200 millions d'euros émis en complément. Le taux de rendement effectif de l'émission totale s'établira donc à 6,08%.

Ces titres, de maturité perpétuelle, disposent d'une première option de remboursement en octobre 2020 au gré de l'émetteur. Ils portent un coupon annuel de 6,25% jusqu'à cette date.

' Cette émission permet de consolider la structure financière du Groupe pendant la période de mise en oeuvre du plan Perform 2020. Elle contribuera ainsi à l'atteinte de l'objectif fixé sur le ratio de dette nette ajustée sur EBITDAR : autour de 2,5 en 2017 ' indique le groupe.

Le groupe ramène son objectif de dette nette à fin 2015 d'environ 4,6 milliards d'euros à environ 4,4 milliards d'euros.

Mon commentaire : Air France-KLM poursuit le renforcement de sa structure financière, fort dégradée au cours des dernières années. Le taux obtenu pour cette dernière tranche (5,5%), en baisse par rapport à l'émission précédente (6,25%), reste élevé : signe que notre groupe n'inspire pas une confiance aveugle aux investisseurs.

> Transavia France augmente ses fréquences entre Orly et Amsterdam

(source journal de l'aviation) 9 avril - La réaction de Transavia France à l'ouverture d'une base easyJet à Amsterdam la semaine dernière ne s'est pas fait attendre bien longtemps. La low-cost d'Air France annonce l'augmentation de ses fréquences entre les aéroports d'Orly et d'Amsterdam à partir du 6 octobre 2015.

Les vols passeront ainsi de cinq à huit par semaine, dont une nouvelle rotation le weekend.

La ligne n'est pas encore opérationnelle et devrait entrer en service le 1er juin. Une augmentation de fréquence de 5 à 8 vols hebdomadaires était déjà planifiée mais les trois nouveaux vols d'octobre devaient être réalisés par l'entité néerlandaise de Transavia.

> Air France-KLM : de nouvelles cabines pour l'Afrique

(source CercleFinance.com) 10 avril - Douala (Cameroun) et Malabo (Guinée équatoriale) seront les deux premières destinations africaines à être desservies par les nouvelles cabines Best d'Air France.

Depuis cette semaine, les passagers se rendant vers les deux villes africaines Douala et Malabo bénéficient des nouvelles cabines à bord d'un Boeing 777-200 équipé de 40 sièges "business", 24 sièges "premium economy" et 216 sièges "economy".

A la fin de la saison été 2015, les nouvelles cabines Best d'Air France seront proposées sur 18 destinations long-courrier, dont Los Angeles, New York, Sao Paulo, Dubaï, Shanghai, Singapour et Tokyo.

> Air France-KLM partage plus avec GOL Airlines

(source air journal) 13 avril - Le partage de codes entre la compagnie aérienne Air France-KLM et la low cost GOL est devenu bilatéral, et a été étendu à plusieurs destinations françaises au départ de Paris ou Amsterdam.

Signé en 2009 entre le groupe franco-néerlandais et la spécialiste brésilienne du vol pas cher, l’accord de codeshare permet désormais à GOL Linhas Aéreas Inteligentes de proposer sous code G3 les vols opérés par Air France entre Brasilia, Rio de Janeiro ou Sao Paulo et l’aéroport de Paris-CDG, et au-delà vers Bordeaux, Lyon, Nantes, Nice et Toulouse. De façon similaire, ses passagers peuvent voyager sous code G3 à bord des avions de KLM Royal Dutch Airlines entre Rio de Janeiro ou Sao Paulo et Amsterdam-Schiphol, et au-delà vers Bordeaux, Lyon, Nice, Toulouse (...).

Mon commentaire : Il est important de renforcer ce partenariat avec une compagnie qui compte sur le continent sud-américain. En particulier face au retour en force d'Iberia sur ce secteur.

> Air France-KLM : premier ATR 72-600 pour HOP!

(source cercle finance) 10 avril - Une cérémonie a été organisée pour l'occasion à l'aéroport d'Orly en présence notamment d'Alexandre de Juniac, PDG d'Air France-KLM, de Frédéric Gagey, PDG d'Air France, et de Patrick de Castelbajac, président exécutif d'ATR.

Un total de 5 ATR 72-600 sera livré à HOP! Air France d'ici octobre prochain pour remplacer cinq 72-500. Ils sont en location opérationnelle auprès de Nordic Aviation Capital (Lessor Danois, leader sur les avions régionaux turbopropulseurs) pour une durée de huit ans.

"Nous sommes ravis de célébrer l'arrivée de ce nouvel appareil aux couleurs de HOP! Air France. L'ATR 72-600 répond parfaitement aux besoins du transport régional : c'est un avion moderne, fiable, économique et écologiquement responsable. Grâce à cet outil d'aménagement du territoire, nous rendons le transport aérien accessible et compétitif, face à d'autres modes de transport. Nous facilitons le déplacement rapide et confortable de nos clients", a commenté Lionel Guérin, directeur général délégué HOP! Air France.

Mon commentaire : L'ATR72-600 est une version modernisée de l'ATR72 qui offre une cabine plus confortable. Une amélioration qui devrait consoler les passagers "ronchons" qui préfèrent les avions à réaction aux ATR à hélice.

> Progression continue pour Easyjet

(source pagtour) 10 avril - En mars dernier, le nombre de passagers a gagné 7,5%. Easyjet a transporté 5 490 337 passagers en mars 2015 avec un coefficient de remplissage de 92,6%. Par rapport au même mois de 2014, la progression (...) est de 1,1 % en termes de taux de remplissage (...).

Mon commentaire : Ryanair, de son côté, a vu son trafic passagers progresser de 28% en mars.

> Lufthansa : La grève des pilotes a affecté le trafic de Lufthansa en mars

(source thomson reuters) 13 avril - (...) La compagnie aérienne allemande Lufthansa a annoncé lundi un recul de 2,5% de son revenu par siège-kilomètre en Europe en mars en raison de quatre jours de grève de ses pilotes.

Au niveau du groupe, Lufthansa a fait état d'une demande en hausse de 1,9% et d'un coefficient d'occupation de ses avions en progression de 0,6 point à 77,5%.

Elle n'a pas fourni de chiffres spécifiques à sa filiale à bas coût Germanwings, dont un Airbus A320 s'est écrasé le 24 mars dans les Alpes françaises, tuant les 150 personnes à bord. La catastrophe semble avoir été volontairement provoquée par le copilote.

"Nous continuons d'apporter notre soutien le plus complet au parquet dans ses investigations essentielles au sujet de ce tragique accident", écrit la Lufthansa dans une lettre accompagnant ses statistiques mensuelles.

Mon commentaire : Malgré le conflit des pilotes, le groupe Lufthansa profite davantage qu'AF-KLM en mars (PKT +1,9% et + 0,1% pour nous). Si la filiale Swiss se porte correctement (PKT +2,9%), il n'en est pas de même pour la filiale autrichienne Austrian A. (PKT -5,6%).

Le trafic cargo du groupe allemand baisse de 4,8%.

Ces chiffres et ceux d'AF-KLM sont à comparer à ceux du groupe IAG (British Airways/Iberia/Vueling) : trafic de mars +7,4% PKT (dont British Airways +5,1%, Iberia, +11,5%, Vueling +16,2%) Trafic cargo -4,7% . On remarque la reprise fulgurante d'Iberia qui semble sortie de ses difficultés après des mesures sévères. L'espagnole va nous (re)faire de l'ombre sur les destinations d'Amérique du sud !

> Grève des contrôleurs aériens, les dessous du conflit

(source la tribune) 9 avril - 50% de vols annulés ce jeudi (dernier). C'est la demande de la direction générale de l'aviation civile (DGAC) aux compagnies aériennes après les 40% annulés ce mardi en raison de la grève du SNCTA, le premier syndicat de contrôleurs aériens avec 49,8% des voix aux dernières élections professionnelles, qui avait appelé à deux jours de grève. Le SNCTA sera rejoint ce jeudi par la CGT qui a appelé à débrayer dans le cadre de l'appel à la grève contre l'austérité.

Réunion le 13 avril

Un mouvement «condamné avec la plus grande fermeté» par la fédération nationale de l'aviation marchande (FNAM) et qu'a déploré mardi soir le secrétaire d'Etat aux Transports, Alain Vidalies alors « que le dialogue social est d'ores et déjà engagé ». Un point de vue que ne partage en aucun cas Roger Rousseau, secrétaire national du SNCTA. Pour lui la grève est justement la conséquence d'une «absence de dialogue social de la part du gouvernement et de la DGAC». "Ce que l'on veut, c'est une négociation", explique-t-il à La Tribune. Le syndicat a également déposé un préavis de grève pour les périodes allant du16 au 18 avril et du 29 avril au 2 mai, pendant les vacances scolaires. Alain Vidalies a prévu une réunion le 13 avril « pour tenter de définir le cadre et la méthode d'une négociation adaptée aux métiers du contrôle aérien ».

Pourquoi cette grogne d'un seul syndicat ?

Évolution des conditions de travail

L'objet de la grève est triple. Il concerne l'évolution des conditions du travail des contrôleurs aériens, l'évolution de l'âge limite du départ à la retraite et le renforcement des contrôles de compétences par l'agence européenne de l'aviation civile (AESA) avec, en arrière plan, l'enjeu majeur de représentativité du SNCTA. Ce dernier veut négocier l'ensemble de ces sujets en exclusivité tandis que la DGAC (et les autres syndicats) exige que les négociations se déroulent au niveau de l'ensemble des personnels de la DGAC où l'influence du SNCTA est moindre. Dans un tel schéma, il ne serait que la troisième organisation, avec 19,6% des voix). Pour rappel, il y a 4.000 contrôleurs sur 12.000 agents de la DGAC.

Baisse des effectifs

Le gros du sujet touche à la réorganisation du travail des contrôleurs aériens. L'objectif de la direction des services de la navigation aérienne (DSNA) est d'augmenter la productivité afin de compenser la baisse de 1% par an des effectifs qui se profile d'ici à 2020. Un rythme équivalent à celui observé depuis 2010 qui s'inscrit par la réduction du nombre de fonctionnaires.

«Si nous ne changeons pas les conditions de travail, la performance du système ne sera pas tenue», assure un fin connaisseur du dossier, qui reprend le rapport de Jean-Michel Vernhes (le président de l'union des aéroports français et directeur de l'aéroport de Toulouse) sur les conditions d'emploi des aiguilleurs du ciel, remis la semaine dernière au secrétaire d'Etat aux Transports.

«La réorganisation du travail des contrôleurs aériens peut permettre des gains de productivité significatifs de productivité et de performance, tout en garantissant la sécurité car nous préserverons les principes fondamentaux du travail en équipe et de temps de pause minimum entre deux plages de contrôle», explique à La Tribune Maurice Georges, le directeur des services de la navigation aérienne (DSNA) au sein de la DGAC.

Certains observateurs estiment que les gains de productivité pourraient atteindre 15 à 20%.

Forte progression du trafic en période de pointe

Ces objectifs de productivité passent par une plus grande flexibilité du travail.

«Le trafic aérien français est aujourd'hui au niveau de celui de 2008 mais les pointes de trafic sont beaucoup plus marquées. Cela va continuer. Selon le rapport de Jean-Michel Vernhes le trafic en pointe va doubler d'ici à 2020 alors que la croissance du trafic sera de l'ordre de 2 à 3%. En termes d'emploi, le changement est important», explique à La Tribune Roger Rousseau, le secrétaire général du SNCTA.

Face à ce constat partagé par tous, et comme le recommande le rapport Vernhes, la DGAC préconise d'augmenter le nombre de jours pendant les journées chargées de l'été, lesquelles seraient récupérées l'hiver en période creuse l'hiver. «Il faut faire travailler les gens quand on en a besoin», explique un observateur. S'il demande une négociation sur le sujet, le SNCTA rejette le schéma retenu par la DGAC.

«On nous demande de travailler 48 heures sur sept jours glissants, nous sommes contre », rétorque Roger Rousseau.

Optimisation du travail d'équipe

Aujourd'hui, dans le contrat de travail des contrôleurs français, le temps de travail est de 32 heures par semaine (modulables à 36). Ceci en travaillant un jour sur deux par cycles de 12 jours conformément à une pratique mise en place dans les années 80. Au total, les contrôleurs assurent 155 vacations par an. Si le travail en équipe n'est pas remis en cause par la DGAC, le rapport Vernhes suggère néanmoins qu'il soit optimisé en mettant fin à certaines pratiques. «L'équipe arrive, déjeune et part en même temps, on pourrait imaginer des montées décalées », explique une source qui a eu le rapport entre les mains.

Productivité contre salaire

Reste que la question de l'organisation du travail n'est pas fermée. Bien au contraire. Le SNCTA ne la rejette pas, mais demande depuis le dépôt du préavis l'ouverture de négociations sur le sujet. Mais l'effort aura un prix.

«Le SNCTA n'est pas hostile à une évolution des conditions du travail, mais il veut d'une part le faire payer cher et que la discussion se fasse uniquement avec ce lui », explique-t-on à la DGAC.

Roger Rousseau ne cache pas que cette question devra inévitablement être posée dans la négociation, mais expliquait mardi qu'"on n'en est pas encore à ce stade".

La DGAC n'est d'ailleurs pas contre une hausse de rémunération, «à condition qu'il y ait, à la clef, des réformes sur les conditions de travail et des gains de productivité».

«Il faut que la négociation soit acceptable pour les compagnies aériennes à qui nous ne pouvons demander une nouvelle hausse de redevances, mais aussi pour l'Etat contraint sur le plan budgétaire », dit-on à la DGAC.

 Le problème insoluble de la représentativité ?

Aujourd'hui, le salaire moyen des contrôleurs français est de 6.000 euros net en moyenne sur 12 mois. Un niveau largement inférieur à la plupart des autres contrôleurs européens, en particulier allemands, britanniques, ou suisses, dont la rémunération est plus proche de 10.000 euros. Si un terrain d'entente peut être trouvé sur le fond, la forme reste plus compliquée.

«Tout le monde est d'accord pour dire qu'il faut baisser les effectifs et augmenter la productivité, le conflit porte sur la méthode et sur le rôle du SNCTA dans la négociation», explique un observateur favorable à la direction en faisant remarquer que les autres syndicats étaient plutôt sur une logique de hausse des effectifs.

Or, le gouvernement n'entend pas céder. Alain Vidalies a réuni le 13 avril tous les syndicats autour de la table.

Évolution de l'âge à la retraite

Il y a d'autres sujet de discorde concerne l'évolution de l'âge limite du départ à la retraite de 57 à 59 ans, en conformité de la loi Woerth.

«La France est le seul pays d'Europe occidentale à permettre aux contrôleurs de travailler jusqu'à cet âge là. Ce choix, imposé par les récentes réformes sur les retraites, a été appliqué aux contrôleurs français sans étude préalable. Les effets induits d'une telle disposition, notamment sur les aptitudes cognitives ou médicales, n'ont jamais été évaluées », explique le SNCTA. Un avis que ne partage pas Maurice Georges.

«Nous avons fait des études par des médecins. Nous ne pouvons pas prouver que les aptitudes cognitives ou médicales d'une personne de 59 ans sont inférieures à celles d'une personne de 57 ans », fait valoir le directeur de la DSNA.

Forte baisse de rémunération à la retraite

Par ailleurs, Roger Rousseau souhaite que les personnes inaptes sur le plan technique ou médical puissent partir à la retraite de manière anticipée. «Nous ne voulons pas que des contrôleurs continuent de travailler pour conserver leur rémunération ». A la retraite en effet, la baisse de rémunération est assez brutale. Les contrôleurs perçoivent 75% du dernier salaire hors primes, lesquelles représentent au moins la moitié de la rémunération. Résultat, leur retraite s'élève à 39% de leur dernier salaire, un montant qui s'accompagne néanmoins d'une complémentaire permettant de passer à 53% du dernier salaire pendant 8 ans (jusqu'à 65 ans), puis à 45% jusqu'à 70 ans. Au-delà, retour à 39%.

Enfin, le SNCTA dénonce l'accumulation de textes européens, notamment le renforcement des contrôles de compétences cet été (il sera en fait décalé de deux ans à la demande de la France) ou l'inscription du décompte des heures de travail dans le carnet de contrôle. Le calendrier est serré. Le gouvernement va devoir (...) déminer les autres préavis de grève et négocier rapidement des expérimentations. Certains centres de contrôle, comme celui de Reims, sont en limite de charge de capacité.

Mon commentaire : Air France estime le cout de ce conflit entre 10 et 20 millions d'euros pour les deux jours de grève. Des préavis du SNCTA étaient déposés du 16 au 18 avril, puis du 29 avril au 2 mai, mais la DGAC a annoncé ce lundi la levée du préavis de fin de semaine. Celui du mois de mai est maintenu.

Il faut que les partenaires sociaux règlent une fois pour toutes ce conflit récurrent. Les transporteurs aériens français sont trop faibles pour faire les frais des grèves des contrôleurs du ciel.

> Les passagers veulent pouvoir surfer en vol

(source quotidien du tourisme) 8 avril - Une étude de Next Content pour Liligo.com montre que les voyageurs sont aujourd'hui ultra connectés avec 92% d'entre eux qui détiennent un smartphone ou une tablette. Plus de 4 passagers sur 10 attendent la mise à disposition d’une connexion Internet en vol pour améliorer leur expérience en avion. L’usage d’un appareil mobile est d’ailleurs plus valorisé qu’une meilleure restauration.

Par ailleurs, 1/3 des passagers utilisent fréquemment leur connexion Internet avant le décollage. Cette proportion atteint 42% parmi les voyageurs fréquents (3 vols ou plus dans les 12 derniers mois) : plus l’usage de l’avion est fréquent, plus la connexion est répandue. 8% des passagers avouent même se connecter après la demande de mise hors tension des appareils électroniques. Par ailleurs cette étude affirme que 41% des voyageurs sont prêts à payer pour une connexion Internet à bord. Et lorsqu’on leur demande si, dans le cadre d’un vol long-courrier, ils sont prêts à débourser 30 euros supplémentaires pour disposer d’une connexion Internet illimitée pendant le vol… 31% répondent favorablement. En d’autres termes, les voyageurs interrogés sont prêts à payer le prix d’un mois complet d’abonnement Internet à domicile pour surfer librement pendant leur vol.

Autre constat de cette étude : 35% des voyageurs envisagent même de payer via un mobile, sans carte bleue, pour leurs achats à bord (films, musique en streaming ou encore consommations).

A l’aéroport, ce sont près des 2/3 des voyageurs qui se connectent souvent à lnternet, ce qui les rend exigeants quant à la qualité de la connexion. L’objectif est d’occuper son temps en se divertissant mais aussi et surtout d’utiliser des services en ligne pour leur permettre de mieux maîtriser les étapes, jugées stressantes, de leur parcours dans l’aéroport.

Mon commentaire : Pour Air France-KLM, tout retard, vis à vis de la concurrence, dans la mise à bord d'un wifi fiable sera préjudiciable.

> Lufthansa Technik lance sa machine à laver «volante»

(source business travel) 13 avril - Lufthansa Technik va commercialiser une machine à laver qui permettra aux équipages de laver la vaisselle en vol

Actuellement lors d'un vol les hôtesses et stewards se contentent d'empiler la vaisselle sale dans les armoires. Bientôt ce ne sera plus le cas. Grâce à cette nouvelle machine à laver développée par Lufthansa Technik le personnel de bord pourra laver des verres en moins de 6 minutes avec seulement 3 litres d'eau. Cette machine à laver spéciale a été conçue pour pouvoir être installée dans la cuisine des avions et peut être reliée facilement aux conduites d'eau. Il suffit d'utiliser une dose des deux types de nettoyant pour effectuer 40 lavages. La machine à laver intègre des mécanismes de sécurité complexes et est actuellement en phase de production.

«Les avions long-courriers emportent beaucoup de vaisselle qui peut être réduite considérablement avec une logistique appropriée. Aucun foyer n'utilise des plats différents pour chaque repas. Désormais notre machine à laver permet de n'emporter que la vaisselle nécessaire à bord d'un avion» explique Oliver Thomaschewski, directeur de l'activité sièges et structures au sein de Lufthansa Techniks. A terme ce type de système devrait permettre aux compagnies d'économiser du carburant en diminuant le poids de la vaisselle emportée à bord.

La presse boursière

> Air France-KLM pénalisé par JP Morgan

(source le revenu) 7 avril - JP Morgan a dégradé le titre de la compagnie aérienne de «surpondérer» à «sous-pondérer», tout en ramenant son objectif de cours de 8,50 à 7,50 euros.

Depuis le début de l'année, l'action Air France-KLM progresse de moins de 5% quand le SBF 120 progresse de 20%. Fin février, les dirigeants ont abandonné leur objectif d’une hausse de la rentabilité brute d’exploitation de 8 à 10% par an à l’horizon 2017.

Fin de la Revue de Presse

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> Mon commentaire sur l'évolution du cours de l'action Air France-KLM

L'action Air France-KLM progresse à 8,312 € en clôture lundi 13 avril.

La moyenne des objectifs de cours (le consensus) des analystes est à 7,69 €.

Le baril de pétrole Brent (mer du nord) est à 58 $. Ce prix qui reste assez bas soulage les comptes d'Air France-KLM, mais des effets de change sur les monnaies, les baisses de tarifs attendues par les passagers, ou les particularités de contrats de couverture en réduisent les pleins effets.

Ces informations indicatives ne constituent en aucune manière une incitation à vendre ou une sollicitation à acheter des actions Air France-KLM.

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Vous pouvez me poser, par retour, toute question relative au groupe Air France-KLM ou à l'actionnariat salarié...

A bientôt.

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