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| Lettre de l'Administrateur Air France-KLM

| Christian Magne

Représentant des salariés actionnaires PS et PNC

navigaction.com

N°491, lundi 20 avril 2015

La Revue de Presse du lundi...

> Air France-KLM : Un leader du transport aérien durable

(source ledevoir.com) 18 avril - Le groupe figure parmi les 24 entreprises les plus responsables au monde, chacune dans son secteur.

Le groupe Air France-KLM étonne en matière de responsabilité sociale et de développement durable. Pour la neuvième année consécutive, il est classé leader dans le secteur « Compagnies aériennes », par RobecoSAM, dans les indices Dow Jones Sustainability.

De plus, pour la cinquième fois, il a été sacré leader du secteur « Transports », qui regroupe les compagnies aériennes, routières et maritimes, ainsi que les activités aéroportuaires. Ces distinctions placent le groupe parmi les 24 entreprises les plus responsables au monde, chacune dans son secteur d’activité. En collaboration avec les SP Dow Jones Indices, la firme suisse RobecoSAM publie les indices de durabilité Dow Jones Sustainability Indices (DJSI), reconnus mondialement.

Empreinte carbone

Comme la plupart des grandes compagnies aériennes, Air France-KLM vise à réduire son empreinte carbone avec de nouveaux appareils moins énergivores, par l’amélioration de l’efficacité opérationnelle (procédures de pilotage plus économes et matériel plus léger, notamment) et l’utilisation de carburants alternatifs durables, comme les huiles de cuisson recyclées et autres biocarburants. Les végétaux absorbent, pour leur croissance, le CO2 disponible dans l’atmosphère. En employant du biocarburant à base de végétaux, l’avion réémet ce CO2 dans l’atmosphère, alors que le pétrole libère du CO2 enfoui sous terre et augmente donc son volume dans l’atmosphère.

Selon le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC), un organisme créé par les Nations unies, la contribution de l’aviation aux émissions de gaz à effet de serre d’origine humaine est d’environ 2 %, et elle progresse en raison d’une croissance importante du transport aérien.

Le développement de biocarburants durables qui réduiront aussi la dépendance aux énergies fossiles est donc fondamental. Air France-KLM y contribue, de même que d’autres compagnies aériennes majeures comme Lufthansa, British Airways et Air Canada, qui ont toutes effectué des vols d’essai avec du biocarburant. KLM est toutefois la première compagnie aérienne à avoir assuré des vols réguliers utilisant cette énergie.

Les biocarburants durables coûtent plus cher que le kérosène, qui est le carburant de choix dans l’aviation. Il faudra donc que le coût des biocarburants baisse pour qu’ils soient davantage utilisés de manière régulière. Et c’est par la recherche qu’on arrivera à faire baisser les prix. Air France-KLM, comme Air Canada, d’ailleurs, s’est engagé à appliquer une politique complète de développement durable.

Par exemple, Air France fait nettoyer ses couvertures par une entreprise proche de l’aéroport de Roissy et qui emploie des personnes souffrant de handicaps.

> Air France KLM : Satena signe un contrat de longue durée avec Barfield

(source Boursier.com) 14 avril - [ La compagnie colombienne ] Satena signe un contrat de longue durée avec Barfield portant sur la maintenance de leurs flottes ATR42-500/-600 et ATR72-500. Barfield, filiale américaine d'AFI KLM E&M, est chargée de la maintenance de la flotte ATR de Satena depuis décembre 2010, grâce à son département dédié aux programmes de maintenance complets à l'heure de vol. Les services fournis à la compagnie incluent la maintenance équipements, l'ingénierie, l'accès au pool, et à l'inventaire de base, pour couvrir leur flotte d'ATR (...).

> Air France-KLM renforce son activité dans la maintenance d'avions

(source dow jones) 14 avril - Air France-KLM a annoncé (...) avoir signé plusieurs contrats de maintenance avec des transporteurs aux États-Unis et en Amérique du Sud. La compagnie aérienne franco-néerlandaise a en outre indiqué avoir acquis pour 10 millions de dollars une participation de 50% dans Tradewinds Engine Services, une petite entreprise américaine spécialisée dans les composants de moteurs d'avions, une opération qui vise à renforcer sa division de maintenance.

Alors que les acteurs majeurs du secteur aérien européen comme Air France-KLM et Deutsche Lufthansa peinent à rivaliser avec les compagnies à bas coûts sur les lignes régionales et perdent des parts de marché face aux transporteurs du Moyen-Orient sur les lignes internationales jadis très rentables reliant l'Europe à l'Asie, les réparations et maintenances d'appareils sont devenus une activité plus fiable pour la croissance des revenus et des bénéfices.

"Nous avons identifié la maintenance comme constituant un marché rentable et en pleine croissance", a affirmé Alexandre de Juniac, le directeur général de la société. "Nous allons poursuivre notre expansion au moyen de la croissance et d'acquisitions", a-t-il affirmé, en soulignant que la division tablait déjà sur une "croissance à double chiffres" cette année compte tenu du carnet de commandes, et prévoyait de se développer au même rythme en 2017.

Mon commentaire : Nos dirigeants, soutenus par le conseil d'administration, préservent le développement de notre secteur de maintenance. Ce qui n'est pas le cas, par exemple pour la flotte, où les investissement sont réduits.

> Quelle politique commerciale pour HOP! Air France ?

(source tour hebdo) 17 avril - Les services de vente des différentes entités se rapprochent dans les locaux de la porte de Montreuil pour plus de réactivité et d’efficacité.

Après une phase de reconstruction consécutive à la grève des pilotes en septembre dernier, les services commerciaux abordent maintenant la consolidation des ventes sur les marchés domestiques en apportant des innovations susceptibles de séduire les clients.

Pierre Descazeaux, directeur général Marché France d’Air France, Henri Hourcade, directeur des Ventes Entreprises et Agences et Eric Louveau, directeur commercial, ont fait le point sur les chantiers en cours et à venir d’un marché France qui représente 42% du chiffre d’affaires d’Air France et 30% du groupe Air France-KLM, des pourcentages à tendance baissière car l’activité dans le reste du monde, elle, augmente.

Avec les AGV, un "partenariat dans la durée"

L’équipe d’Air France renouvèle son credo envers les agences de voyages, concrétisé par le nouvel accord avec le Snav qui "renforce l’égalité de chances quel que soit le canal de distribution direct ou indirect". Pour la compagnie, il est important de maitriser les prix sur les marchés. "Notre politique de partenariat s’inscrit dans la durée", souligne Henri Hourcade, "en maintenant un système de commissionnement avec des conditions de respect commercial et en montrant des tarifs tout compris dès la première page d’écran, y compris les options incontournables". Avec 0,5 à 0,6% du chiffre d’affaires en commissionnement, ce n’est pas considéré par la compagnie comme un centre de coût.

Pierre Descazeaux souligne les bons retours des clients après le démarrage de la rénovation des cabines. A la fin de l’été, 21 long courriers seront équipés tandis que celles des A319 en moyen courrier vient de démarrer avec des sièges en cuir et un service revisité. Bilan : des notes en hausse de 1,5 à 2 points sur 10 sur confort, restauration, vidéo, etc., mettant en valeur dans toutes les classes le rapport qualité/prix.

Grille tarifaire simplifiée

En même temps que les produits à bord, la grille tarifaire moyen courrier a été simplifiée, donnant naissance à un tarif flex apprécié par les passagers voyageant pour affaires. Celui-ci, outre l’accès SkyPriority destiné à réduire les attentes aux files dans les aéroports, permet de changer de vol le jour du départ sans passer par la case "comptoir des ventes". La modification s’effectue le plus souvent sur une Borne en Libre Accès (BLS) ou, encore plus simple, grâce à l’application Air France de son smartphone. Cette facilité de "go show" est surtout appréciée par les passagers en fin de journée qui, ayant réservé un vol retour à 20 heures, peuvent attraper l’avion de 17 heures en ayant terminé plus tôt leurs rendez-vous.

Hop! Air France, 13 millions de passagers

Mais le changement le plus profond depuis le 29 mars est l’intégration de la marque commerciale "HOP ! Air France" qui rassemble les vols domestiques d’Air France (autres que ceux desservant Roissy-CDG), La Navette et les activités d’Airlinair, Régional et BritAir (ex-HOP !). Au total, 13 millions de passagers et 130 routes.

L’équipe commerciale de HOP ! Air France va rejoindre à la rentrée les locaux de Montreuil pour plus d’efficacité dans les fonctions communes que sont les programmes et le revenue management, même s’il reste des équipes aux sièges de province à Nantes et à Morlaix.

La politique commerciale, désormais commune, décline la grille tarifaire en basic, basic + (basic avec des options), flex et full flex, sans oublier les tarifs typologiques (jeune, famille, senior, UM). Et la carte d’abonnement s’est généralisée, ce qui est apprécié par les clients habituels des compagnies régionales. Elle est amortie dès le troisième voyage. La carte d’abonnement a permis de reprendre l’offensive sur la SNCF sur la ligne Marseille-Bordeaux. La division par deux du prix d’achat de la carte d’abonnement, intervenue en janvier 2014 (229 euros contre 610 euros pour la zone France-Europe-Afrique du Nord), a inversé la courbe du nombre d’abonnés désormais en croissance de 2 à 3 points contre une baisse de 4 à 5%. Sans compter la fidélisation qu’apporte la carte d’abonnement.

Face à la SNCF

Les volumes sur les bas tarifs "smart" sont en hausse et donnent la possibilité de réserver sur 80% des vols jusqu’au dernier jour. En 2014, les tarifs Mini (49 à 99 euros le trajet) concernaient 30% des voyageurs. "Une agressivité tarifaire est prévue pour permettre de mieux remplir les vols de mi-journée", prévient Pierre Descazeaux qui pointe toutefois "la grosse inconnue qu’est l’évolution générale du marché dans le contexte économique, mais aussi la réaction de la SNCF". La SNCF lance d’ailleurs actuellement une stratégie de porte à porte qui n’est pas le point fort de l’aérien où il n’y a parfois pas de salut après l’aéroport.

L’équilibre financier de HOP ! Air France est annoncé pour 2017. Une année probablement compliquée pour le transport aérien avec la mise en service du tout TGV entre Paris et Bordeaux, Paris-Rennes et Paris-Strasbourg

> Actionnaires : pourquoi l'État veut imposer le droit de vote double

(source figaro.fr) 14 avril

Qu'est-ce qu'une action à droit de vote double ?

Cette action est une sorte de «prime de fidélité» qu'une entreprise accorde aux actionnaires qui détiennent des titres depuis au moins deux ans et qui se sont engagés sur le long terme aux côtés de la société. En échange, la société leur attribue deux voix pour une action, dérogeant ainsi au principe légal d'«une action-une voix» selon lequel le nombre de voix attaché aux actions est obligatoirement proportionnel à la quotité de capital qu'elles représentent. Elle est réservée «aux actionnaires de nationalité française et à ceux ressortissants de la Communauté européenne ou d'un État, partie à l'accord sur l'Espace économique européen». Son émission ne peut résulter que des statuts et du délibéré d'une assemblée générale extraordinaire. Autrement dit, si les deux tiers des actionnaires y sont défavorables, la mise en œuvre de ce dispositif est annulée. Ce qui est le cas de Vinci dont l'assemblée générale a approuvé à 99,34% le maintien du droit de vote simple.

Que dit la loi ?

Depuis le 29 mars 2014 et l'adoption de la loi Florange «visant à reconquérir l'économie réelle», le droit de vote double est généralisé dans les sociétés cotées. Pour la première fois cette année, les assemblées générales d'entreprises mettent en œuvre cette pratique. L'article 5 de la loi, votée le 29 mars 2014, généralise le droit de vote double, qui jusque-là constituait une exception. Il prévoit que «dans les sociétés dont les titres sont admis aux négociations sur un marché règlementé, sauf clause contraire des statuts, un droit de vote double de celui conféré aux autres actions est attribué à toutes les actions entièrement libérées pour lesquelles il sera justifié d'une inscription nominative, depuis deux ans au moins, au nom du même actionnaire».

Quel est le but d'un tel dispositif ?

En imposant ce principe, le législateur et le gouvernement ont voulu encourager l'investissement de long terme et ainsi récompenser les actionnaires les plus stables, petits porteurs, institutionnels français, actionnaires familiaux et historiques et...l'État actionnaire. L'État entend ainsi peser en assemblée générale. «Cette opération démontre la volonté et la capacité de l'État à utiliser toutes les armes aujourd'hui à disposition des investisseurs, mais pour promouvoir un capitalisme de progrès, de long terme, au service des salariés et du développement des entreprises», a déclaré le ministre de l'Économie, Emmanuel Macron (...). En l'occurence, dans le cas de Renault, l'État veut s'assurer que la loi Florange «visant à reconquérir l'économie réelle», sera bien mise en place au sein du constructeur automobile dont il est actionnaire.

Qu'en pensent les investisseurs ?

Les uns défendent la stabilité du capital, qui permet de construire des stratégies dans la durée et de contrer des opérations de destabilisation d'activistes, les autres, de profil anglo-saxon, sont partisans d'un marché ouvert et rejettent toute mesure «anti-OPA». Pour eux, il existe d'autres manières de favoriser l'investissement de long terme comme les incitations fiscales. Avant l'examen au Parlement du texte, l'Autorité des marchés financiers estime que cette réforme risque d'affecter l'image de la place de Paris «déjà réputée pour faire des entorses aux principes communément admis de la démocratie actionnariale, le principe de l'égalité entre les actionnaires en particulier».

Combien d'entreprises cotées appliquent le droit de vote double ?

Selon le décompte effectué par l'Hebdo des Assemblées générales (AG), 22 groupes du CAC 40 sont déjà en régime de droits de vote doubles. C'est le cas des entreprises contrôlées par un actionnaire de référence, comme Kering, LVMH, Sodexo ou encore Saint-Gobain. Orange, dont l'État détient 23%, ne soumettra même pas la question à l'AG et passera d'office en droit de vote double. Ce n'est pas encore le cas chez Vivendi, dont l'assemblée générale aura lieu le 17 avril. Les actionnaires se prononceront en faveur ou pas du maintien du principe «une action-une voix». Dix investisseurs ont d'ores et déjà déposé une résolution pour refuser la mise en œuvre du droit de vote double (NDLR : finalement, le droit de vote double l'emporte à Vivendi). «Le droit de vote double ne respecte pas la proportionnalité exacte entre le capital investi par un actionnaire et les droits de vote dont il dispose, explique Loïc Dessaint, directeur général de Proxinvest, agence de conseil de vote, qui soutient cette résolution. De plus, il crée une distorsion entre les actionnaires puisque son obtention nécessite l'inscription des titres au nominatif. Ce qui, pour un investisseur étranger implique une charge administrative ou financière trop lourde voire impossible à gérer».

Mon commentaire : Air France-KLM est concerné par cet enjeu du droit de vote double. J'ai expliqué dans mon Flash Info n°58 de vendredi dernier que je suis en faveur du droit de vote double. Il encourage un actionnariat de long-terme qui favorise le développement des entreprises, au détriment d'un comportement spéculatif de court-terme. C'est pourquoi je voterai contre la résolution 25 de notre AG annuelle, laquelle supprimerait, si elle était approuvée, ce bénéfice.

> Une navette à 2 euros entre Roissy et Paris

(source bluewin.ch) 14 avril - À partir du 15 mai prochain, rallier l'aéroport Roissy Charles de Gaulle à Paris ne coûtera que 2 euros aux voyageurs qui réservent à l'avance via le service de navettes Easybus. Un tarif très concurrentiel en comparaison de ceux des RER ou du Roissybus, par exemple. Easybus n'est autre qu'une filiale de la compagnie aérienne low-cost EasyJet. À l'origine, ses mini-vans transportent les voyageurs depuis les aéroports de Luton, Gatwick et Stansted jusqu'à Londres. Un service qui n'est pas réservé qu'à ses passagers, puisque les usagers des autres compagnies aériennes peuvent aussi réserver une navette au prix de deux livres.

Le concept low-cost est désormais transposé en France (...) À compter du 15 mai prochain, ce sont les millions de passagers débarqués à Paris qui pourront rejoindre le centre de la capitale française à moindre coût. Il suffit de réserver sur le site web www.easybus.co.uk. Pour être sûr de bénéficier du tarif de deux euros, les passagers doivent réserver à l'avance. Une navette rallie Paris (à Palais Royal) à Roissy dans les deux sens avec, à son bord, 16 personnes (...).

> IAG quitte l'Association des compagnies aériennes européennes

LONDRES (source Dow Jones) 16 avril - La maison mère de British Airways et Iberia, International Consolidated Airlines Group, s'est retirée de l'alliance commerciale des principales compagnies aériennes européennes en raison du conflit croissant concernant la manière de gérer la montée en puissance des transporteurs aériens du Moyen-Orient. IAG n'est plus membre de l'Association des compagnies aériennes européennes (AEA), basée à Bruxelles, car le groupe, "sur certains aspects politiques importants, n'est pas d'accord avec les autres compagnies aériennes de l'AEA", a déclaré IAG dans un communiqué de presse.

"En particulier, nous pensons que la libéralisation internationale de notre secteur est fondamentale pour notre croissance future et nous ne sommes pas prêts à faire des concessions dans ce dossier essentiel", a affirmé la compagnie britannique dans un email.

Plusieurs compagnies aériennes européennes sont en désaccord au sujet de l'expansion rapide des transporteurs aériens du Moyen-Orient, comme Emirates Airline, Etihad Airways et Qatar Airways. Air France-KLM et Lufthansa, qui ont subi une baisse du nombre de passagers sur les vols en Asie au profit des compagnies aériennes du Golfe persique, ont fait appel aux gouvernements et à l'Union européenne pour freiner la croissance de leurs rivaux, qu'ils accusent de bénéficier d'aides publiques déloyales.

Mon commentaire : Comment IAG peut évoquer la libéralisation du secteur concernant les compagnies du golfe, alors que celles-ci sont des compagnies d'Etat, massivement soutenues par leurs responsables nationaux. Les compagnies du Golfe achètent des actions d'autres compagnies, mais la réciproque est impossible.

On assiste sans doute là à un des premiers effets du rachat de 10% du capital d'IAG par Qatar Airways.

> Delta Airlines : comptes trimestriels conformes aux attentes

(source zonebourse) 15 avril - Delta Airlines a dévoilé un bénéfice net de 746 millions de dollars sur une base GAAP au titre du premier trimestre, (...) contre un bénéfice net de 213 millions représentant 25 cents par titre un an auparavant.

(...) Le profit opérationnel a crû de 5% à 472 millions de dollars, tout comme le chiffre d'affaires, qui s'est élevé à près de 9,4 milliards de dollars, conformément aux prévisions.

Autre bonne nouvelle : le trafic passagers a affiché une progression de 3,6% pour des capacités en hausse de 5%. S'agissant des perspectives pour le trimestre en cours, la direction ambitionne une marge opérationnelle dans une fourchette comprise entre 16 et 18%. Si la vigueur du dollar pèse sur les revenus internationaux, elle permet cependant aussi de générer des économies substantielles en termes de coût du carburant.

Mon commentaire : Les résultats de Delta sont excellents. Les compagnies américaines sont moins exposées que leurs homologues européennes ou asiatiques à la concurrence des compagnies du Golfe. Elles se sont également adaptées à la concurrence des compagnies low cost US par un passage en "chapitre 11" qui a laminé leurs conditions sociales. Mais Delta est néanmoins vigilante : La baisse du coefficient d'occupation de ses avions la pousse à diminuer ses vols internationaux de 3% à l'hiver prochain.

> Le Wi-Fi à bord des avions, une porte ouverte pour les hackers ?

(source ) 15 avril - Le GAO estime que les connexions internet utilisées à bord des avions laisse la porte ouverte aux pirates informatiques. Une régulation en la matière devient donc urgente.

Lors de la conférence Black Hat 2014, des experts en sécurité informatique avaient révélé des failles dans les communications satellites utilisées dans les avions. A tel point qu'un hacker pourrait théoriquement prendre le contrôle du pilotage automatique. Cette fois, c'est la GAO, l'équivalent de la Cour des comptes pour les États-Unis, qui tire la sonnette d'alarme.

Dans un rapport de 56 pages, elle épingle les mesures de sécurité jugées insuffisantes mises en place par la FAA, l'agence gouvernementale qui règlemente l'aviation civile américaine. Selon la GAO, les pirates informatiques pourraient exploiter les appareils de divertissement des avions commerciaux, de plus en plus connectés à internet, pour pervertir les systèmes électroniques du cockpit.

La FAA commence tout juste à se pencher sur le problème

La cyber-sécurité en vol est ainsi identifiée comme un problème à l'importance croissante. « Les technologies modernes de communication, y compris la connectivité IP (services liés à internet, ndlr), sont toujours plus utilisées par les systèmes des avions, permettant à des individus non autorisés d'avoir accès et de compromettre les systèmes avioniques de l'appareil », note le GAO dans son rapport.

Jusqu'à récemment, l'électronique qui servait à contrôler et à piloter les avions fonctionnait de manière autonome.

« Cependant, d'après la FAA et les experts auxquels nous avons parlé, le réseau IP pourrait permettre à un pirate d'avoir accès à distance aux systèmes avioniques et de les compromettre », a relevé le GAO. En théorie, des firewalls protègent « toute intrusion par des utilisateurs des systèmes en cabine, comme les passagers se servant des dispositifs de divertissement en vol ».

Mais quatre experts en cyber-sécurité ont expliqué au GAO que ces firewalls étant des logiciels, ils pouvaient tout à fait être eux-mêmes piratés. La FAA n'a pas encore mis en place de régulation en la matière dans le processus de certification des nouveaux avions. Mais des responsables ont précisé à l'organisme d'audit qu'elle allait sérieusement se pencher sur cette question.

Mon commentaire : Autant l'accroissement de capacités logicielles à bord des appareils peut accroitre la sécurité globale, autant il peut constituer en lui-même un risque. Soit par une insuffisante qualité de programmation induisant des comportements anormaux de l'avion, soit par une "étanchéité" logicielle imparfaite, autorisant des actes malveillants. Les organismes de certification doivent prendre ces sujets à bras le corps. Dans le passé, on a connu trop d'accidents causés par des phénomènes repérés par des spécialistes, mais non traités à temps.

> « Grâce à Emirates, quelque 21 000 emplois ont été créés en France»

(source le parisien) 20 avril - Après avoir effectué toute sa carrière chez Air France, Thierry de Bailleul s'est vu confier les commandes de la filiale française d'Emirates, en novembre 2013. A 55 ans, ce natif du Sud-Ouest ne cesse de réclamer plus de vols pour répondre aux demandes des régions françaises.

 Emirates est une des plus jeunes et déjà l'une des plus importantes compagnies au monde. Quel est son plan de vol ?

Il y a 40 ans, alors que Dubaï n'était encore qu'un petit port de marchandises aux portes du désert, l'émir de ce pays aux réserves pétrolières épuisées a eu l'ambition d'en faire l'une des futures grandes destinations mondiales du tourisme et du business. Les dirigeants du pays ont massivement investi dans l'aménagement du territoire. Ils ont aussi créé la compagnie nationale Emirates et confié à Tim Clark, toujours aux commandes, la mission d'en faire une belle marque et une entreprise profitable. Pari réussi puisqu'à un exercice près, Emirates a toujours été rentable et est devenue numéro 1 mondial en nombre de passagers transportés.

Comment expliquez-vous votre succès ?

Le modèle d'Emirates a été construit sur le principe d'un hub long courrier exclusivement. Tous nos vols font escale à Dubaï. Il est plus facile de rentabiliser des vols longs que des vols courts car le coût au siège y est plus bas. De même, notre compagnie n'est pas touchée par la concurrence des low cost. Notre succès s'explique aussi par l'obsession de la qualité et de l'innovation qui nous permet de proposer un produit exceptionnel à un prix souvent moins cher que nos concurrents. Notre rapport qualité-prix est sans aucun doute le meilleur du marché. Depuis des années, Emirates est reconnue comme l'une des meilleures compagnies au monde. Nous offrons la meilleure gamme de services à bord à tous nos voyageurs, sans discrimination de classe de transport. Ce sont nos clients qui font la réputation d'Emirates et donc sa croissance.

Quel est le plus d'Emirates pour ses clients ?

Quitte à avoir moins de sièges, sur nos vols en classe éco vous êtes toujours confortablement installé. Jamais vous n'entendrez quelqu'un comparer nos avions à une « bétaillère » ! Peu de compagnies offrent le wifi gratuit sur toutes les classes et aucune autre au monde ne propose gratuitement 2 000 chaînes de programmes de divertissement. En classe affaire et en première, nous avons une large palette de services très haut-de-gamme. Nos clients peuvent avoir une limousine qui vient les chercher en bas chez eux, prendre une douche en plein ciel, dormir sur des lits qui s'allongent complètement en dégustant du Dom Perignon...

Comment vous positionnez-vous sur le marché français ?

Emirates a posé ses premiers avions à Paris il y a 23 ans et la France reste un marché très important en Europe, juste derrière l'Allemagne et la Grande-Bretagne. Emirates France se porte bien : nous continuons à gagner des parts de marché. L'an dernier, nous avons fait voyager plus d'un millions de passagers, soit une croissance d'un peu plus de 10%. Et nous devrions continuer sur ce rythme.

Quels sont les enjeux ?

Aujourd'hui, nous proposons 32 vols en France, 20 au départ de Paris, 5 de Lyon et 7 de Nice. Ce n'est pas suffisant car ne nous pouvons pas répondre à la demande des clients, nous commençons à refuser des ventes. Emirates est sous-desservie en nombre de vols. Nos taux de remplissage sur tous nos vols sont de plus de 80 %, ce qui est excellent. Suivant la demande de nos clients, nous avons sollicité au moins un vol supplémentaire à Paris et deux à Lyon, où nous ne les avons pas obtenus.

Emirates est pourtant soutenu à Lyon (Rhône) ?

Tous les responsables économiques et les responsables politiques locaux, comme le président de la métropole, Gérard Collomb, ou le président de la région Jean-Jacques Queyranne, reconnaissent que, grâce à Emirates, Lyon a renforcé sa dimension internationale. La ville est devenue attractive pour de nouveaux touristes, et les entreprises lyonnaises, notamment les PME, ont gagné de nouveaux marchés.

Qu'est-ce qui bloque ?

L'aviation civile et une partie des pouvoirs publics français sont très protectionnistes par rapport à Air France et au pavillon français. Et ce malgré une très forte demande des régions pour obtenir des vols longs courrier. Il n'y pas que Nice et Lyon. Toulouse, Bordeaux et Marseille aimeraient aussi avoir des vols Emirates. Et nous serions prêts à le faire !

Restez-vous confiants ?

Ce blocage est très français... L'Italie a 49 vols Emirates, l'Allemagne en a 63 et la Grande Bretagne 112 ! Emirates n'est pas une menace pour les compagnies nationales... En France, premier pays touristique au monde, nous sommes totalement bloqués dans notre développement au grand dam des collectivités locales et des intérêts économiques régionaux. C'est une situation ubuesque car non seulement la demande existe mais surtout, Emirates, qui accompagne déjà le développement économique français, est prêt à aller encore plus loin.

Que pesez-vous économiquement en France ?

Aujourd'hui, plus de 21 000 personnes travaillent grâce à Emirates ! Rien qu'avec ses achats d'avions, Emirates sécurise 14 500 emplois en France. Or, sans notre compagnie, ce programme ne serait pas rentable et n'existerait donc pas puisque 44% des Airbus A380 sont commandés par Emirates.

Par ailleurs, Emirates donne sa préférence à la France pour beaucoup de produits. Chaque année, ce sont 430 millions de biens et services made in France qui sont achetés, soit l'équivalent de 6 700 emplois. Nous sommes ainsi le premier acheteur mondial du champagne Dom Perignon et 57 % des bouteilles servies à bord sont des vins de Bordeaux. De même, les sièges de nos avions sont fabriqués en France par Sicma, une filiale de Bombardier et le designer de nos cabines Jacques Pierre-Jean est un Français ! (...)

Mon commentaire : Et combien d'emplois détruits ? Encore une fois, Emirates cherche à faire croire qu'elle contribue à la création d'emplois, sans dommage dans le transport aérien. Le trafic local à Dubaï est très réduit. Le trafic d'Emirates provient pour l'essentiel de passagers arrachés, par un vaste financement public, aux compagnies asiatiques, européennes et même américaines. Il faudrait mettre en regard de ces emplois "créés" en France grâce à Emirates, les emplois directs et indirects perdus chez Air France et ses fournisseurs. Il ne s'agit pas du tout du résultat d'une saine et loyale concurrence.

> Air France-KLM : RBCC réduit son objectif de cours et ses prévisions 2015

(source zone bourse) 16 avril -  RBCC a abaissé son objectif de cours pour Air France-KLM de 8,50 à 8 euros, de même que ses prévisions de résultats pour cette année. La vigueur du dollar et un manque de rythme dans la mise en œuvre des changements structurels sont en cause, a indiqué RBCC.

Air France-KLM devrait enregistrer un résultat opérationnel de 371 millions d'euros cette année, selon RBCC, qui a réduit sa projection de 57%. La compagnie aérienne risque de perdre du terrain face à ses concurrents, a en outre observé l'analyste Damian Brewer dans une note. "Les changements doivent être [...] plus cadencés pour que nous revenions à une évaluation plus positive", a-t-il ajouté.

Fin de la Revue de Presse

| Vous pouvez obtenir la plus large information sur l'épargne salariale et l'actionnariat salarié en appelant Air France au numéro vert 0 800 04 2000.

> Mon commentaire sur l'évolution du cours de l'action Air France-KLM

L'action Air France-KLM descend à 7,875 € en clôture lundi 20 avril.

La moyenne des objectifs de cours (le consensus) des analystes est à 7,69 €.

Le baril de pétrole Brent (mer du nord) remonte de 6 dollars cette semaine à 64 $. Ce prix qui reste assez bas soulage les comptes d'Air France-KLM, mais des effets de change sur les monnaies, les baisses de tarifs attendues par les passagers, ou les particularités de contrats de couverture en réduisent les pleins effets.

Ces informations indicatives ne constituent en aucune manière une incitation à vendre ou une sollicitation à acheter des actions Air France-KLM.

Vous pouvez réagir à cette revue de presse ou bien me communiquer toute information ou réflexion me permettant de mieux conduire ma fonction d'administrateur du groupe Air France-KLM.

Merci à celles et ceux qui m'ont déjà confié leurs pouvoirs pour l'assemblée générale du 21 mai

Vous pouvez me poser, par retour, toute question relative au groupe Air France-KLM ou à l'actionnariat salarié...

A bientôt.

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| Christian Magne

Administrateur Air France-KLM représentant les salariés actionnaires PS et PNC

Suppléant François Robardet

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