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| Lettre de l'Administrateur Air France-KLM

| Christian Magne

Représentant des salariés actionnaires PS et PNC

navigaction.com

N°493, lundi 4 mai 2015

La Revue de Presse du lundi...

> Air France KLM : les perspectives 2015 restent incertaines

(source le figaro) 30 avril - Air France-KLM vise une réduction de dette plus marquée que prévu d'ici la fin de l'année mais s'est gardé de toute prévision précise pour ses résultats annuels. Le numéro deux européen du transport aérien (...) souligne que la quasi-intégralité des gains attendue sur sa facture de carburant pourrait être effacée par la pression sur ses recettes unitaires et des effets de change négatifs.

Le groupe compte désormais réduire sa dette d'un milliard d'euros sur un an pour la ramener à environ 4,4 milliards d'euros fin 2015 contre un objectif antérieur de cinq milliards. Il bénéficiera notamment du renouvèlement de lignes de crédit pour 1,1 milliard d'euros à la fin avril. Au 31 mars, la dette nette s'établit à 5,28 milliards d'euros.

Le groupe franco-néerlandais confirme prévoir pour cette année une réduction de 1% à 1,3% de ses coûts unitaires, soit 250 à 350 millions d'euros d'économies, mais ne fournit aucune autre prévision.

Air France-KLM a ramené sa perte d'exploitation à 417 millions d'euros au premier trimestre contre 445 millions un an plus tôt et l'a réduite de plus de moitié sur l'Ebitda, à -21 millions contre -50 millions.

Son chiffre d'affaires trimestriel a progressé de 1,8% à 5,7 milliards d'euros, tandis que la perte nette part du groupe est réduite à 559 millions contre 608 millions. Le groupe avait qualifié en février d'«ambitieux» son objectif de croissance annuelle de 8% à 10% de son Ebitdar (excédent brut d'exploitation avant locations opérationnelles) communiqué en septembre 2014 lors de la présentation de son plan «Perform 2020».

Air France, qui a déjà supprimé 8000 emplois en trois ans, négocie avec les syndicats un nouveau plan de réduction de 800 postes au sol et chez les hôtesses et stewards et des mesures de modération salariale.

Air France-KLM, dont l'État français détient 15,9% du capital et ses salariés 6,8%, n'a par ailleurs versé aucun dividende à ses actionnaires depuis l'exercice 2007-2008.

Mon commentaire : Que retenir de ces résultats ? Ils sont conformes à ce qui était prévu pour 2015, budget difficile à établir face à des mouvements aux conséquences incertaines : baisse favorable du prix du pétrole, mais baisse de l'euro simultanée qui en atténue le plein effet. On peut aussi mettre au compte des mouvements non bénéfiques, les couvertures pétrolières auxquelles s'ajoute une baisse massive de recette moyenne, elle-même liée logiquement à la baisse du pétrole, mais aussi à la pression des surcapacités provenant des compagnies du golfe.

Malgré l'amélioration, en particulier du côté d'AF, les résultats restent tout de même déficitaires. Le plan Transform a quasiment fini d'améliorer les comptes (le prochain trimestre enregistrera une amélioration liée au départ de nombreux salariés AF au 31 mars). KLM entre dans une période difficile. Sa performance habituellement meilleure que celle d'AF se dégrade et la compagnie néerlandaise négocie avec ses syndicats les adaptations nécessaires.

Alors comment sortir des difficultés ?

- En continuant la bataille pour accroitre les recettes. C'est autant le travail de nos dirigeants, responsable du cadre, que de nos équipes commerciales mobilisées pour aller chercher les passagers avec avidité.

- En poursuivant les réductions de couts : bien négocier les achats du groupe, convaincre Aéroports de Paris de réduire ses tarifs. Rapprocher les couts de personnels d'AF, KLM et les filiales de ceux des compagnies "qui s'en sortent". Ceci nécessite des syndicats et de chacun des élus des salariés de ne pas sombrer dans la démagogie facile. L'évitement des sujets qui fâchent et le réflexe de reporter sur "les autres" les responsabilités est devenu une culture maison dont il faut sortir. Les salariés viennent de voter : les syndicats disposés à réformer ont progressé à Air France, face à ceux habitués à une attitude protestataire. Une large majorité des salariés attend des syndicats une attitude responsable et non suicidaire.

- En convainquant l'État d'accélérer le rythme de la mise en œuvre des mesures du "rapport Le Roux" que j'ai appelé de mes vœux : Baisses ou suppressions des taxes excessives des compagnies françaises, pression sur Aéroports de Paris pour qu'il pratique des tarifs "d'honnête commerçant".

- En prenant conscience que le sauveur miraculeux n'existe pas et que personne ne va déverser sur AF-KLM les milliards que notre groupe ne parvient plus à gagner. Les salariés d'Alitalia ont rêvé d'une baguette magique pendant des années, ils en mesurent le résultat aujourd'hui.

- En comprenant que la grève n'est pas le moyen anodin de défense des salariés, quand le groupe accumule les pertes. Le cout des grèves de quelques uns se trouve reporté sur tous, autant les salariés d'AF que de KLM.

> Frédéric Gagey : «Air France ne peut se satisfaire d'un simple retour à l'équilibre»

(source le figaro) 1er mai - Les signes sont encourageants pour le groupe Air France-KLM. Au premier trimestre, le chiffre d'affaires a progressé de 1,8% par rapport à 2014, à 5,7 milliards. Surtout, la perte d'exploitation ressort à 417 millions, contre 445 millions un an plus tôt. Pour Air France, composante française du groupe, l'enjeu est désormais de dégager assez d'argent pour financer ses projets d'investissement. S'il n'est pas officiellement chiffré, l'objectif serait d'arriver à un résultat d'exploitation d'au moins 700 millions en 2017, chiffre avancé lors d'un comité central d'entreprise jeudi. Frédéric Gagey, son PDG, explique comment Air France peut retrouver le chemin de la croissance.

LE FIGARO. - Les résultats du premier trimestre marquent une amélioration. Est-ce lié aux efforts accomplis dans le cadre du plan Transform 2015, lancé en 2012?

Frédéric GAGEY. - C'est une première étape. Le plan Transform 2015 a permis le retour à l'équilibre. Mais une entreprise comme Air France -qui a affiché des pertes récurrentes depuis 2009- ne peut s'en satisfaire si elle veut investir et avoir une politique de croissance. C'est tout l'objet du nouveau plan -Perform 2020- présenté en septembre et qui entre maintenant dans sa phase d'exécution. Mais l'environnement reste tumultueux: la concurrence est extrêmement vive et l'avantage attendu de la baisse du prix du pétrole a été largement absorbé par la hausse du dollar et la baisse de la recette unitaire.

Avez-vous défini un objectif chiffré de résultat d'exploitation ?

F.G.- Air France doit arriver à dégager un résultat d'exploitation qui lui permette à la fois d'honorer sa dette et de dégager assez d'argent pour investir et s'assurer une croissance de 2% à 2,5%. L'entreprise a été réorganisée en cinq business units, ce qui permet de leur assigner à chacune, dans le cadre de Perform 2020, un objectif clair.

En février, un plan de départs volontaires touchant 800 postes a été annoncé. Vous prévoyez aujourd'hui 1 130 millions d'euros d'économies d'ici à 2017. Perform 2015 pourrait-il se traduire aussi par des réductions d'effectifs ?

F.G.- On réfléchit toujours à ce qu'est le périmètre idéal de l'entreprise en terme d'effectifs. Les mutations technologiques, les changements de l'activité - et les salariés eux-mêmes en sont tout à fait conscients - conduisent nécessairement a des évolutions. Si un jour il faut en parler, il n'y a pas de tabou.

Quelle est la ligne de force de Perform 2020 ?

Dans chaque activité, nous gardons les yeux rivés sur l'amélioration de la performance économique. Dans le long-courrier qui globalement reste bénéficiaire nous devons augmenter le nombre de lignes rentables. Cela passera par la restructuration du portefeuille de lignes et l'amélioration de la compétitivité.

Dans le moyen-courrier, l'enjeu est différent. Ces vols moyen-courriers drainent les voyageurs vers les vols long-courriers au départ de Roissy-CDG. Il s'agit donc d'arriver à ce que leur perte ne soit pas supérieure à leur apport à l'activité long-courrier. Enfin, Hop! Air France, qui réunit depuis quelques mois sous une même bannière les vols au départ d'Orly et des aéroports régionaux, a réduit sa perte par deux sur 2012-2014. Nous sommes sur une bonne dynamique et nous visons l'équilibre pour 2017. Mais il reste un travail à faire pour poursuivre la reconquête commerciale et réduire les couts.

En septembre, les projets de développement de Transavia, votre filiale low cost avaient déclenché la grève des pilotes. Comment se développe-t-elle ?

Il s'agit de s'intéresser à un segment nouveau pour Air France, celui des voyageurs qui sont extrêmement sensibles aux prix. D'ici à 2019, Transavia disposera d'une flotte de 40 avions. Comme c'est une entreprise en fort croissance, ses couts commerciaux sont élevés mais elle doit être bénéficiaire en 2017.

Dans cet environnement difficile, il y a aussi la concurrence - que vous considérez comme déloyale - de compagnies du Golfe, comme Emirates ou Etihad.

Elles bénéficient notamment de subventions indirectes importantes puisqu'elles s'acquittent de très faibles redevances aéroportuaires dans leur pays. Maintenant que la France et l'Allemagne se sont alarmées de cette distorsion de concurrence, la commission européenne s'est saisie du dossier. Il est certain que si les compagnies européennes payaient peu de redevances aéroportuaires comme celles du Golfe, leurs problèmes seraient résolus. Chaque année, Air France et ses passagers versent quelque 500 millions d'euros à Aéroport de Paris.

Air France-KLM figure parmi les dix premières compagnies en terme de chiffre d'affaires. Mais le groupe est dans le peloton de queue en terme de rentabilité. Comment l'expliquer ?

Air France a toujours eu - historiquement - des couts élevés et, dans l'environnement de concurrence exacerbée de la crise de 2008, leur poids a handicapé l'entreprise.

> Air France KLM : nouvelle ligne de crédit pour un montant de 1,1 milliard

(source Boursier.com) 29 avril - Air France KLM et Air France ont signé (...) auprès de 13 banques internationales un contrat de crédit revolving d'un montant de 1,1 milliard d'euros, renouvelant ainsi de manière anticipée la ligne de crédit d'Air France qui expirait en avril 2016.

Cette nouvelle ligne de crédit est constituée de deux tranches d'une durée respective de trois ans et cinq ans et d'un montant de 550 ME chacune. Au total, Air France-KLM dispose désormais de lignes de crédit, non tirées, pour un montant de 1,81 MdE.

Mon commentaire : Cette opération sécurise le groupe. En cas de nécessité, elle peut utiliser cette facilité de crédit. En septembre 2001, après les attentats de New-York, l'arrêt des vols vers les USA et l'attentisme des voyageurs face à cette situation avait mis à mal la trésorerie des compagnies aériennes, au point de provoquer la faillite de Swissair et de sa filiale Sabena. C'est typiquement ce genre de circonstances qu'une ligne de crédit  permet de traverser sans trop souffrir.

A noter que KLM va négocier, de son côté, une facilité de crédit comparable. 

> Air France-KLM veut un moratoire sur la «taxe Chirac»

(source AFP) 4 mai - Les dirigeants de la compagnie aérienne Air France et de sa maison-mère, le groupe franco néerlandais Air France-KLM, ont demandé au gouvernement un moratoire sur la taxe de solidarité sur les billets d'avion, dite «taxe Chirac», dans un courrier dont l'AFP a obtenu une copie.

«Nous vous demandons un moratoire sur la collecte en France de la taxe de solidarité», ont écrit Alexandre de Juniac, PDG d'Air France-KLM, et Frédéric Gagey, patron d'Air France, dans une lettre adressée au ministre des Finances, Michel Sapin, et aux secrétaires d'État chargés du Budget et des Transports, Christian Eckert et Alain Vidalies.

Une question de vie ou de mort pour Unitaid ?

Les deux dirigeants affirment que cette taxe sur les billets d'avion, créée en 2006 à l'initiative de l'ancien président de la République Jacques Chirac, «représente chaque année un coût supplémentaire de 90 millions d'euros» pour les compagnies aériennes françaises, «ce qui affecte directement (leur) compétitivité face à la concurrence des opérateurs étrangers».

La taxe de solidarité, appliquée par une dizaine de pays dans le monde dont la France, est la principale ressource de l'organisation internationale Unitaid, qui finance la lutte contre les grandes pandémies (sida, paludisme, tuberculose) dans les pays pauvres. Unitaid possède «une réserve financière de 706 millions de dollars [environ 630 millions d'euros] et pourrait donc poursuivre ses actions humanitaires (...) pendant cinq ans sans collectes supplémentaires», ajoutent De Juniac et Gagey, s'appuyant sur un article du mensuel Capital.

Le dernier rapport annuel d'Unitaid, disponible sur son site Internet, confirme que cet organisme a versé moins de 1,4 milliard de dollars sur plus de 2,2 milliards perçus de 2006 à fin 2013, la France contribuant pour près de 60% à ce budget. Toujours selon ce rapport, compte tenu des subventions accordées jusqu'en 2017 et des frais de fonctionnement, les «fonds disponibles pour de nouveaux projets» s'établissaient à 340 millions de dollars fin 2013 (303 millions d'euros). La «taxe Chirac» a généré 64% des recettes d'Unitaid depuis sa création. En France, son montant forfaitaire, calculé selon la destination du vol et la classe du billet, a été revalorisé en avril 2014, Air France déplorant alors une «charge supplémentaire».

> IAG bénéficiaire au 1er trimestre pour la première fois

LONDRES (source Reuters) 30 avril - International Airlines Group (IAG), maison mère de British Airways, d'Iberia et de Vueling, a annoncé jeudi être bénéficiaire pour la première fois de son histoire au premier trimestre, grâce à la baisse du coût du carburant et à l'amélioration des performances de ses trois compagnies aériennes.

Le groupe, qui tente de mettre la main sur l'irlandais Aer Lingus, a ainsi dégagé un bénéfice opérationnel sous-jacent de 25 millions d'euros sur les trois premiers mois de l'année, période traditionnellement peu favorable pour les compagnies aériennes, contre une perte de 150 millions il y a un an. Les analystes financiers avaient anticipé une perte de trois millions d'euros.

Mon commentaire : IAG tire désormais le bénéfice d'une démarche entreprise depuis le début des années 2000, époque de grandes difficultés pour British Airways. La britannique a d'abord sévèrement réduit son secteur moyen-courrier menacé par les low cost. Elle n'a conservé que ses principales lignes d'apport à son Hub londonien. Elle a également réduit son réseau long-courrier en gardant les lignes les plus rentables. Sa présence sur les destinations asiatiques étant inférieure à celles d'AF-KLM ou Lufthansa, elle souffre moins de la concurrence des compagnies du golfe. Elle s'est ensuite rapprochée d'Iberia et a pris le contrôle de la low cost MC Vueling, présente sur l'ensemble de l'Europe. Compagnie à bas couts dont ne disposent pas (pas encore ?) Lufthansa ou Air France-KLM. Elle a enfin radicalement réduit les couts et avantages des personnels, d'abord ceux de British Airways, et plus tard, ceux d'Iberia. Dur à avaler pour les salariés d'IAG, mais leur avenir est peut-être, en ce moment, le meilleur (ou le moins maussade !) comparé à Lufthansa ou AF-KLM.

> L'ombre du crash de Germanwings plane sur l'Assemblée Générale de Lufthansa

(source AFP) 29 avril - "Toute la famille Lufthansa est en deuil", a déclaré le président du conseil de surveillance du groupe, Wolfgang Mayrhuber, à l'ouverture de la séance à Hambourg (nord). Le drame "laissera des traces dans notre entreprise pour toujours", a assuré M. Spohr, le visage grave, costume et cravate noirs.

Une minute de silence a été observée par les quelque 2.000 actionnaires, essentiellement des petits porteurs âgés, qui assistaient dans le centre des congrès de la ville portuaire à l'assemblée générale annuelle.

Un livre de condoléances, flanqué de 150 lumignons, était à disposition. Mais les débats se sont rapidement recentrés sur les sujets de prédilection des actionnaires : les mauvais résultats financiers - un bénéfice net divisé par six en 2014 -, la suppression du dividende, la réorientation stratégique, le climat social au sein du groupe. Sans oublier les plateaux-repas ou la largeur des sièges sur les vols (...). Certes, "nous sentons bien que ce n'est pas une assemblée générale normale", a reconnu mercredi à Hambourg Marc Tüngler, représentant de la fédération d'actionnaires DSW. (...) "mais les problèmes de Lufthansa sont toujours là".

(...) Comme beaucoup de ses concurrentes européennes, Lufthansa doit se battre sur plusieurs fronts : les compagnies low-cost lui volent les touristes, celles du Golfe la rattrapent sur les voyages d'affaires et le segment premium.

M. Spohr, 48 ans, a pris il y a pile un an les rênes du groupe, qui chapeaute les compagnies Lufthansa, Germanwings, Swiss, Brussels Airlines et Austrian Airlines et emploie presque 119.000 personnes. Pour contre-attaquer, il veut positionner la compagnie Lufthansa sur le haut de gamme et les liaisons transatlantiques, et transférer une grande partie des liaisons intérieures et européennes à Germanwings, aux coûts moins élevés.

Les coûts sont le gros souci du groupe, confronté aussi aux frais de renouvèlement de sa flotte et aux taux d'intérêt bas qui l'obligent à provisionner plus pour les (...) retraites de son personnel.

"Lufthansa est coincée, en termes de stratégie et de coûts", a asséné mercredi Ingo Speich, gestionnaire chez Union Investment (...).

Sur fond de réorientation stratégique, le climat social chez Lufthansa est en outre très tendu depuis un an. Le syndicat des pilotes Cockpit a organisé depuis avril 2014 pas moins de 12 grèves, qui ont coûté plus de 200 millions d'euros à Lufthansa l'an dernier, sur les six premiers mois de cette année les coûts devraient atteindre 100 millions, a indiqué M. Spohr.

Depuis le crash, Cockpit s'est abstenu de nouveaux mouvements sociaux. Le drame "nous a soudés", a affirmé le patron. Lufthansa a proposé mercredi à Cockpit de recourir à un arbitrage externe pour faire sortir les discussions de l'ornière, proposition que le syndicat a saluée.

Mon commentaire : Le groupe Lufthansa est probablement le plus ressemblant à Air France-KLM, à la fois par ses différents métiers (passagers, cargo, maintenance, catering), sa localisation géographique, son réseau et son attention aux enjeux sociaux. Il n'est pas plus protégé que nous contre le risque que représentent les low cost et les compagnies du Golfe. Ses ajustements sont assez semblables aux nôtres : adaptation de réseau, développement du low cost moyen-courrier, efforts sur les couts sociaux ce qui, évidemment, développe les tensions avec les salariés. La compagnie allemande conserve des résultats supérieurs à ceux d'Air France-KLM, mais ils s'effritent avec le temps. 

> Compagnies aériennes du Golfe : 250 membres du Congrès des États-Unis s'y mettent aussi

(source air et cosmos) 1er mai - Plus de 250 membres du Congrès des États-Unis ont signé une lettre adressée à l'administration Obama lui demandant d'engager au plus vite des discussions avec les Émirats Arabes Unis et le Qatar sur la question des subventions à leurs compagnies aériennes respectives : Etihad Airways, Emirates et Qatar Airways. Cette démarche fait suite au rapport réalisé par les équipes d'American Airlines, Delta Air Lines et United Airlines et passant au crible toutes les aides directes et indirectes dont ont bénéficié les trois transporteurs du Golfe.

Un "épluchage" des rapports financiers de ces trois compagnies aériennes et qui a mis à jour des subventions à hauteur de 42 Md$ sur la période 2004-2014, selon les auteurs du rapport. Chiffrage dénoncé par les responsables d'Emirates, Qatar Airways et Etihad. L'administration Obama a ouvert une procédure de commentaires ouverte à toutes les parties prenantes du dossier. A chacun d'y apporter ses arguments et contre-arguments, preuves à l'appui. Des commentaires qui commenceront à être analysés par les responsables du Département d'État et du ministère américain des Transports à partir de la fin de ce mois.

L'administration Obama s'est refusée à prendre partie, soulignant qu'elle "prenait sérieusement en compte les préoccupations exprimées par les compagnies aériennes américaines sur le respect des règles de concurrence" tout en soulignant son attachement à la politique de Ciel Ouvert. Il est clair que l'affaire du "rapport" laissera des traces et aura des conséquences, à terme.

Mon commentaire :  Enfin, les américains se réveillent sur le sujet des compagnies du golfe. Si cela pouvait contribuer à donner le même élan du côté de nos politiques, français et européens... Car à part la démarche conjointe d'Air France-KLM et Lufthansa, la dénonciation d'une concurrence déséquilibrée est assez faible ici. Et je crains qu'il faille beaucoup de temps pour avancer sur ce dossier pourtant vital.

> Des pirates informatiques basés en Chine ont dérobé 5 millions de dollars à Ryanair

(source la pause info) 30 avril - La compagnie irlandaise « low cost » Ryanair a déclaré dans un communiqué avoir été spolié de 5 millions de dollars par des pirates informatiques, qui ont opéré dans une banque basée en Chine. Ryanair a été prévenue que ces fonds en dollars, destinés à payer les frais de kérosène, ont été bloqués. Ryanair qui siège à Dublin, effectue ses vols à destination des pays européens et dispose de comptes en euros et en dollars.

Selon l’Irish Times, l’affaire a été confiée au CBA de Dublin ou Criminal Asset Bureau. Cet organe judiciaire a déclaré que les fonds dérobés ont fait l’objet de transferts vers des agences bancaires jumelles en Asie, par le biais de la coopération internationale. Pour sa part, Ryanair souhaite que cet argent volé lui soit restitué dans les meilleurs délais, et a pris des mesures concrètes pour se prémunir de ce type d’incident à l’avenir.

Mon commentaire : La cybercriminalité se développe et de nombreuses grandes entreprises en sont victimes. 

Fin de la Revue de Presse

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> Mon commentaire sur l'évolution du cours de l'action Air France-KLM

L'action Air France-KLM est à 7,799 € en clôture lundi 4 mai.

La moyenne des objectifs de cours (le consensus) des analystes est à 7,75 €.

Le baril de pétrole Brent (mer du nord) est à 66 $. Ce prix qui reste assez bas soulage les comptes d'Air France-KLM, mais des effets de change sur les monnaies, les baisses de tarifs attendues par les passagers, ou les particularités de contrats de couverture en réduisent les pleins effets.

Ces informations indicatives ne constituent en aucune manière une incitation à vendre ou une sollicitation à acheter des actions Air France-KLM.

Vous pouvez réagir à cette revue de presse ou bien me communiquer toute information ou réflexion me permettant de mieux conduire ma fonction d'administrateur du groupe Air France-KLM.

Merci à celles et ceux qui m'ont déjà confié leurs pouvoirs pour l'assemblée générale du 21 mai

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A bientôt.

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| Christian Magne

Administrateur Air France-KLM représentant les salariés actionnaires PS et PNC

Suppléant François Robardet

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